Cinecongo
Fally Ipupa se lance dans le cinéma

C’est lors d’une conférence de presse tenue à Brazzaville, l’artiste musicien Fally Ipupa annonce son souhait d’élargir son champ d’expression artistique, cette fois-ci dans un film le mettant à l’honneur, soit un film autobiographique.

Il faut croire que ses apparitions dans les séries : Blacky et River hotel ont donné à la star congolaise de la musique le goût de virer au cinéma. Après ses différentes réalisations et récompenses dans la musique écoutée tant dans la sphère nationale qu’international, l’artiste musicien aimé par ses fans veut conquérir les cœurs de nombreux cinéphiles.

Est-ce un nouveau défis à relever ? Cette fois, Fally Ipupa souhaite offrir à ses fans une autre facette de son talents en explorant des nouvelles formes d’expressions artistiques.

L’aigle de la musique congolaise a exprimé son attachement au cinéma lors du making off de l’enregistrement de l’épisode 6 de la série blacky.

« Je suis un cinéphile, j’aime beaucoup le cinéma et je passe mes journées devant Netflix. Je suis un artiste musicien, mais le cinéma me plaît énormément. On a une autre manière de raconter les histoires. »

Fally Ipupa dans cette séquence vidéo vu sur Youtube

Rappelons qu’à 45 ans d’âge, Fally Ipupa a 17 ans de carrière musicales, 7 albums solo, des nombreux trophées et prix, plusieurs concerts à travers le monde, et des précieuses certifications  » disque d’or et de platine ». Les fans sont enthousiasmés à l’idée de le suivre sur le grand écran.

Tryphose Ndunga

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Tina Turner, la Queen du rock & roll n’est plus

La légendaire chanteuse Tina Turner est décédée ce mercredi 24 mai 2023 à l’âge de 83 ans. De son vrai nom Anna Mae Bullock, elle était considérée comme l’une des icônes de la musique rock les plus influentes de tous les temps.

Tout au long de sa carrière prolifique, Tina Turner a vendu plus de 100 millions de disques et a acquis une renommée internationale grâce à de nombreux succès. Elle restera à jamais gravée dans les mémoires pour des chansons intemporelles comme « What’s Love Got to Do with It » ou encore « Proud Mary ».

Tina Turner s’est également démarquée par son incroyable talent scénique, sa voix puissante, ainsi que par son style vestimentaire unique.

Mais l’histoire de Tina Turner ne s’arrête pas là, car elle a également été une icône de l’émancipation féminine. En effet, elle a combattu contre la violence conjugale dont elle était victime pendant son mariage avec Ike Turner, et a su se relever pour devenir une artiste solo à succès. Elle est ainsi devenue l’une des voix de proue du mouvement pour les droits des femmes dans l’industrie musicale.

Le décès de Tina Turner est une perte immense pour la musique et pour le monde de l’art en général. Elle laisse derrière elle un héritage musical impressionnant qui continuera de marquer des générations futures. Nous rendons hommage à une artiste de talent, qui a su inspirer des millions de personnes à travers le monde et laisser une trace indélébile dans l’histoire de la musique.

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S.E Patrick Muyaya accompagne « Augure » à cannes

Une délégation dirigée par le ministre congolais de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, s’est rendue à Cannes pour accompagner l’équipe du film « Augure », réalisé par Baloji et co-produit par Emmanuel Lupia, à l’occasion de sa sélection à un certain regard.

La délégation du ministre, qui est arrivée à Cannes en même temps que l’équipe du film, a été reçue au festival avec beaucoup d’enthousiasme et de respect. Selon le ministre Muyaya, cette sélection historique pour la République Démocratique du Congo (RDC) illustre la force et le potentiel de l’industrie cinématographique congolaise, ainsi que l’importance du soutien gouvernemental pour son développement.

Pour sa part, Emmanuel Lupia, le coproducteur congolais du film, a affirmé que cette sélection à Cannes était le fruit d’un travail acharné et d’une collaboration entre des artistes congolais et européens.

Pour rappel, le 76e Festival de Cannes se déroule en ce moment et se poursuivra jusqu’au 27 mai 2023

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Le tweet de Muyaya qui change tout

Le tweet du ministre Muyaya est clairement une source de fierté pour les cinéastes congolais et un événement historique pour le pays tout entier. Après des années de soutien insuffisant, de censure et de conflits politiques, le cinéma congolais montre enfin sa force avec l’entrée de « Augure » au festival de Cannes.

La sélection officielle du film « Augure » à un certain regard au festival de cannes reflète le talent et le travail acharné de toute l’équipe du film, ainsi que la qualité de la production cinématographique congolaise.

Son Excellence Monsieur le ministre Muyaya a raison de souligner l’importance de ce succès pour l’image de la RDC sur la scène internationale, mais il est également important de noter que d’autres initiatives politiques et sociales sont nécessaires pour permettre aux cinéastes congolais de continuer à créer et à présenter leurs œuvres.

Dans l’ensemble, cette entrée historique de la RDC à Cannes est une source de motivation pour les cinéastes congolais et une étape importante dans la reconnaissance de la culture cinématographique du pays. Il sied de noter qu’il y a eu d’autres réalisateurs avant Baloji dont les films ont été invités à Cannes tel que : Balufu, Hamadi, Mavakala, etc. pour ne citer que ceux-là

Nous espérons que cela ouvrira la voie à une reconnaissance plus large et à un soutien accru pour l’industrie cinématographique congolaise à l’avenir par les décideurs politiques du Pays.

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SOCODA améliore sa réputation auprès des artistes

Le droit d’auteur est une question importante pour les artistes et les créateurs en République démocratique du Congo (RDC), où les violations des droits de propriété intellectuelle sont fréquentes. La Société congolaise des droits d’auteur (SOCODA) est une organisation qui a été chargée de protéger les droits d’auteur en RDC.

La SOCODA, la société congolaise des droits d’auteur, est chargée de collecter les droits d’auteur auprès des utilisateurs de la musique, des films, des livres et d’autres œuvres créatives, et de les redistribuer aux artistes et aux ayants droit.

Création et mission

La SOCODA est une société privée créée en 2003 en RDC. Elle est l’un des principaux organismes chargés de la gestion des droits d’auteur et de la protection de la propriété intellectuelle en RDC. La SOCODA opère sous la Loi n ° 82-001 sur les droits d’auteur et les droits voisins en République démocratique du Congo. Selon cette loi, toute personne qui utilise une œuvre protégée par le droit d’auteur doit payer une redevance aux ayants droit. La SOCODA est chargée de collecter ces redevances et de les redistribuer aux artistes et aux ayants droit.

Michel AGU, Directeur Général de la SOCODA

Peau neuve

Malgré son mandat important, la SOCODA a été critiquée pour des pratiques corrompues et des paiements inégaux aux artistes et aux ayants droit. De nombreux artistes en RDC n’ont pas confiance en la SOCODA et préfèrent gérer leurs droits d’auteur de manière indépendante ou en utilisant des organisations de gestion collective alternatives. Cependant, la SOCODA a récemment adopté des mesures pour améliorer la transparence et l’équité dans la redistribution des droits d’auteur. Elle a organisé des consultations avec des artistes et des experts pour identifier les problèmes clés et développer des solutions pour améliorer leur efficacité et leur transparence.

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FFICKI : Valoriser le cinéma chrétien en RDC

Le festival FFICKI (Festival des Films Chrétiens de Kinshasa) aura lieu prochainement pour la première fois. Il a été créé pour mettre en lumière des films chrétiens produits en République Démocratique du Congo.

L’événement est organisé par un groupe de passionnés, dont l’initiateur du festival est Henock Mayeke, un cinéaste chrétien. Le festival aborde la thématique « le cinéma selon le modèle en accord avec Exode 25:40 ». Il a été créé pour combler un vide dans l’industrie cinématographique en RDC, alors que les films chrétiens n’étaient pas très valorisés auparavant.

Le festival FFICKI est un projet qui a vu le jour grâce à un groupe de frères et sœurs animés par la passion de voir l’industrie du cinéma chrétien s’épanouir en RDC et dans le monde. Le fondateur du festival, Henock Mayeke, a voulu encourager la production de films chrétiens pour faire connaître cette thématique, et a lancé un appel pour recevoir des films de qualité pour le festival.

Le festival FFICKI a pour objectif de donner une reconnaissance à l’industrie des films chrétiens en RDC. Il est important que cette reconnaissance soit accordée au cinéma chrétien, car jusqu’à présent, il était souvent contesté en RDC. Le festival est donc une chance pour les cinéastes chrétiens de montrer leur talent et de se faire savoir. Promouvoir des films chrétiens est un véritable défi dans un pays

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Une 3e sélection officielle pour le film « Nguya »

Le film « Nguya », réalisé par Erick Kayembe, a été sélectionné pour la troisième fois de manière officielle au Festival des Films Chrétiens de Kinshasa, FFICKIN.

Avec sa récente sélection officielle pour le festival des films chrétiens de Kinshasa, le film « Nguya » poursuit sa lancée impressionnante. Réalisé par Erick Kayembe, le film a déjà été sélectionné deux fois auparavant, et il semble que sa popularité ne cesse de croître.

Le film a été présenté pour la première fois lors du Festival international du cinéma de Kinshasa en 2019, dans le quartier de Petro-Congo à Masina. La présentation a été un grand succès et a été bien accueillie par les spectateurs, qui ont apprécié la prestation artistique des actrices Naomi Kipulu, Hermine Ndebo et Megan Dembo.

« Nguya » est un film chrétien qui raconte l’histoire d’une jeune fille confrontée aux forces obscures qui cherchent à éliminer sa mère, une femme de prière. Le titre du film, qui signifie « la puissance » ou « la capacité » en lingala, reflète ce thème central de la lutte contre le mal et l’importance de la foi.

Bande-annonce du film « NGUYA » un film de ÉRIC KAYEMBE

La sélection officielle du film pour le Festival des Films Chrétiens de Kinshasa arrive à un moment opportun, car le cinéma congolais commence à se faire connaître à l’échelle internationale. Les réalisateurs congolais apportent une perspective unique au cinéma mondial, en explorant des thèmes qui n’ont pas été abordés auparavant dans les films occidentaux.

Le comité d’organisation devrait bientôt communiquer la date officielle pour que le peuple de Dieu puisse profiter de ce rendez-vous cinématographique à Kinshasa. Nous saluons également la mémoire de Naomi Kipulu et de sa prestation magistrale dans ce film.

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S.E Kathungu témoigne son soutien au film Augure

Son Excellence Kathungu Furaha, la ministre de la Culture, des Arts et des Patrimoines, a récemment manifesté son soutien pour le film AUGURE, un film congolais sélectionné au Festival de Cannes. La ministre a rencontré le coproducteur du film, Emmanuel Lupia, pour discuter de l’importance de la production cinématographique congolaise et des perspectives de partenariat international pour développer le secteur.

La participation du film AUGURE au Festival de Cannes a été une reconnaissance importante pour la cinématographie congolaise, qui est souvent négligée dans les festivals de cinéma internationaux. Cependant, la ministre Furaha est consciente de l’importance de ne pas en rester là et de poursuivre le développement du secteur cinématographique congolais.

Dans ce contexte, la ministre mise fortement sur les partenariats internationaux pour favoriser la production de films congolais de qualité et pour garantir leur diffusion à travers le monde. En effet, le cinéma est un vecteur essentiel de promotion de la culture et de l’identité congolaises à l’étranger.

La rencontre entre la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines et le coproducteur du film AUGURE, Emmanuel Lupia, est donc un signe positif de l’engagement du gouvernement congolais en faveur du secteur cinématographique. Kathungu Furaha souhaite encourager la production locale de films et privilégier la créativité des acteurs du secteur.

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Deuil national ce 8 mai 2023 pour le drame de Kalehe

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a décrété un deuil national ce lundi 8 mai 2023 suite aux inondations qui ont touché la ville de Kalehe, provoquant la mort de près de 400 personnes.

Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur cette région de l’est du pays ont entraîné des inondations spectaculaires qui ont emporté des maisons, des routes et des ponts. Les habitants de la ville de Kalehe ont été les plus touchés, mais les régions avoisinantes ont également subi les conséquences de ces intempéries.

Le Gouvernement a annoncé des mesures d’aide d’urgence pour les zones touchées, notamment la mise en place de centres d’hébergement temporaires pour les victimes et leur famille. Des équipes de secours ont été dépêchées sur place pour participer aux opérations de sauvetage et de déblaiement.

Les inondations sont un phénomène récurrent dans l’est de la République Démocratique du Congo, en particulier pendant la saison des pluies. Le Gouvernement a promis de prendre des mesures pour renforcer les infrastructures locales et réduire les risques d’inondation à l’avenir.

Le deuil national décrété par le Gouvernement est une marque de solidarité envers les victimes et leurs familles, ainsi qu’un rappel de l’importance de la prévention et de la préparation face à ce type de catastrophes naturelles. Les pensées de toute la nation sont tournées vers les habitants de la ville de Kalehe en ces temps difficiles.

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Moyindo et Prisca immortalisés au FFGP du Togo

Le Festival de Film Grand Public du Togo, FFGP en sigle, dont l’appel à films se déroule du 20 avril au 20 juillet 2023, a rendu hommage à deux acteurs de la République Démocratique du Congo, à savoir Moyindo Mpongo et Prisca Enzilame. En effet, le festival a créé les prix Moyindo Mpongo et Prisca Enzilame, deux légendes du cinéma congolais, pour honorer leur contribution exceptionnelle à l’industrie cinématographique africaine.

Le prix Moyindo Mpongo sera décerné au meilleur acteur pour son rôle dans le film, après un vote du public qui comptera pour 70 % et l’avis d’un jury de professionnels qui comptera pour 30 %. L’acteur a également été honoré pour ses nombreux engagements sociaux et communautaires et s’est dit heureux de cette reconnaissance qui portera son nom.

Quant à Prisca Enzilame, l’une des plus grandes actrices congolaises, elle a été honorée pour être celle dont le nom évoquera la meilleure actrice d’Afrique. Son talent et son interprétation exceptionnelle dans de nombreux films, dont « Paris à tout prix », ont été salués par le festival.

Pour rappel, les kinois pourront savourer sur grand écran le film « Paris à tout prix » ce 28 mai 2023. La décision de nommer ces deux prix en l’honneur de ces deux acteurs illustres est une preuve de la reconnaissance de leur apport exceptionnel au cinéma africain, et témoigne de l’importance de leur travail dans l’industrie cinématographique de la région. Les organisateurs du festival ont ainsi su démontrer leur volonté de mettre en avant la diversité du cinéma africain et de promouvoir les talents venus de toute l’Afrique.

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Rapport sur l’industrie du cinéma selon l’Unesco

L’UNESCO a publié un rapport sur l’industrie cinématographique en Afrique depuis le 5 octobre 2021 et ce rapport présente des tendances, des défis et des opportunités de croissance pour le cinéma africain.

Le rapport souligne l’importance de l’industrie du cinéma dans le développement culturel et économique de l’Afrique, ainsi que son potentiel pour promouvoir la diversité culturelle et renforcer l’identité africaine.

En ce qui concerne le cinéma congolais, le rapport met en évidence les défis auxquels le pays est confronté, notamment en termes de financement, de distribution et de promotion de films. Le rapport souligne également l’importance de la formation de jeunes professionnels dans l’industrie du cinéma pour renforcer la compétence et la qualité du cinéma congolais.

L’UNESCO reconnaît les grandes potentialités de l’industrie cinématographique congolaise. Elle préconise des politiques et des actions pour la promotion de la diffusion des œuvres cinématographiques. Elle attire particulièrement l’attention sur la nécessité de créer un cadre légal et réglementaire favorable au développement de l’industrie cinématographique, et propose une coopération régionale pour aider le Congo à surmonter ces problèmes.

En somme, le rapport de l’UNESCO sur l’industrie cinématographique africaine met en exergue l’importance de l’industrie cinématographique africaine pour le développement culturel et économique de l’Afrique, mais malheureusement, en 2 ans, il n’y a eu aucun effort du gouvernement en place, se basant sur ce rapport pour jeter les bases d’une industrie cinématographique congolaise.

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« Vive les vacances » une pépite de web-série 2023

Vive les vacances est une web-série de 2023 proposée en openview par Exact Film et réalisation par Sady Masonga.

Après avoir vu l’épisode 1 qui est déjà disponible sur la plateforme YouTube d’Exact Film, nous ne pouvons que nous réjouir de la maîtrise artistique que démontre Sady Masonga en étant à la fois au cadre et à la réalisation de la web-série.

Une histoire assez simple et belle à la fois, retraçant le parcours de la jeune Laura, une fille de 9 ans venu de Kinshasa pour passer ses vacances dans la ville montagneuse de Goma.
Sans spoils, vous y trouverez du rire pour tous les goûts et bien-sûr, la pépite parmi les web-séries 2023, comme aimons à la surnommer, est belle et bien consommable sans crainte en famille.

Lancée depuis le 31 mars 2023 sur YouTube, elle cumule déjà plus d’un millier de vues et est aujourd’hui à son 10e épisodes sur les 26 prévus. La pépite parmi les web-séries 2023, « Vive les vacances » a dores et déjà conquis le cœur de la rédaction cinecongo.
Nous vous invitons donc à faire un tour pour suivre la bande-annonce en cliquant sur ce lien : Bande-annonce « Vive les vacances »

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Nelson Makengo fait un carton au festival Nyon

Le film « Nuit debout » de Nelson Makengo, soutenu par le Fonds Image de la Francophonie, a remporté trois des cinq prix décernés lors de l’atelier « Work in Progress » au Festival de Nyon en Suisse.

Le film « Nuit debout » du réalisateur congolais Nelson Makengo a remporté plus de trois prix au Festival de Nyon en Suisse dont :

  • le Prix Tënk pour les installations de post-production son,
  • le Prix Raggioverde pour le sous-titrage
  • et le Prix Freestudios pour fournir un DCP.

Selon nos confrères d’images francophones, Il y a également le projet de film « Lonan Tché » de Joël Akafou qui s’est aussi distingué parmi le lot en raflant le prix d’encouragement Documentary Association of Europ (DAE) dans la catégorie des projets en développement.

Pour rappel, « Nuit debout » est un projet de film long-métrage qui a déjà bénéficié d’une aide à la production s’élevant à 20 000€ par la commission OIF/documentaire et série en 2019, et la sortie du film est prévue pour cette année.

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Mémo du coordonnateur des Mongita Awards

La cérémonie des Mongita Awards, une initiative visant à récompenser les meilleurs talents de l’industrie cinématographique africaine, est de retour pour sa 5e édition qui aura lieu le 9 septembre 2023 à Kinshasa. C’est l’occasion tant attendue de célébrer l’excellence dans l’art cinématographique en Afrique, mais pour cela, nous avons besoin de votre soutien.

Nous appelons tous les partenaires et les sponsors à nous rejoindre et à investir dans cette grande occasion pour l’industrie cinématographique sur le continent africain. Votre soutien peut aider à faire de cet événement un véritable succès, fournissant une plateforme pour les talents locaux à atteindre une audience plus large et accroître l’influence de l’Afrique dans l’industrie du cinéma.

Les Mongita Awards sont une opportunité de découvrir les films, réalisateurs, acteurs et artistes les plus talentueux de l’industrie cinématographique africaine. Cette année, nous avons prévu une cérémonie mémorable qui sera retransmise dans toute l’Afrique et au-delà. C’est une occasion unique pour les partenaires de prester leur soutien pour l’industrie du cinéma africain qui est en pleine expansion.

Investir dans les Mongita Awards, c’est investir dans l’avenir de l’industrie cinématographique africaine, c’est contribuer au développement économique et culturel de la région et c’est offrir une occasion unique à une pléthore de talents. Nous sommes impatients de travailler avec vous pour faire de la 5e édition des Mongita Awards un moment marquant pour l’industrie cinématographique africaine. Nous sommes convaincus que vous partagez notre passion pour le secteur cinématographique africain et nous vous remercions pour votre soutien.

Erick KAYEMBE

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Nombreuses réactions au sujet de la création du festival Okapi

Dernièrement, la ministre de la Culture, arts et patrimoine, son Excellence Madame Kathungu, a annoncé la création d’un nouveau festival de cinéma dénommé « Okapi ». Malheureusement, l’annonce a été accompagnée d’une réaction négative de la part de certains acteurs évoluant de le société cinématographique congolais.

La raison de cette réaction est multiple mais surtout que le festival Okapi est largement considéré comme une entreprise commerciale plutôt qu’un événement culturel. Les critiques soulignent plusieurs inquiétudes sur la qualité et l’authenticité de l’événement.

Le festival a également été critiqué pour avoir été conçu pour servir les intérêts personnels et non de célébrer la culture congolaise. Cette perception est aggravée par le fait que les cinéastes non pas été sollicité pour une synergie lors de la création de ce projet.

Il est important de noter que ces critiques ne sont pas universelles et que de nombreux Congolais soutiennent la tenue du festival Okapi en raison de son potentiel pour promouvoir la culture locale et stimuler l’économie. Cependant, il est clair que la ministre Kathungu doit travailler de connivence avec les cinéastes pour que le festival représente fidèlement la riche culture congolaise et qu’il soit accessible à tous les artistes et à la population en général.

En fin de compte, l’annonce de la création du festival Okapi a suscité des réactions mitigées au sein de la communauté culturelle congolaise. Il est essentiel que les organisateurs et la ministre de la Culture prennent en compte les préoccupations de la population et travaillent à créer un événement culturel authentique et accessible à tous. Le Congo est un pays riche en cultures et traditions qui doivent être célébrées et préservées.

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RDC et USA au musée national.

La journée mondiale de la propriété intellectuelle est une initiative mondiale visant à sensibiliser le public aux droits de propriété intellectuelle et à leur importance dans le développement économique et social. À Kinshasa, l’ambassade des États-Unis et le ministère de la Culture, arts et patrimoine vont co-organisé la première rencontre à ce sujet, qui se tiendra au musée national ce 26 avril 2023 à 14h00.

Le but de cette rencontre est d’échanger sur les enjeux de la propriété intellectuelle et son rôle dans le développement d’un pays. La propriété intellectuelle englobe les droits sur les inventions, les marques, les créations artistiques et littéraires, et les savoirs traditionnels. Elle est essentielle pour favoriser la création et l’innovation, ainsi que pour protéger les créateurs et les détenteurs de droits.

L’événement est ouvert à tous ceux qui s’intéressent à la propriété intellectuelle, y compris les entrepreneurs, les artistes, les représentants des gouvernements et de la société civile. Les participants pourront échanger sur les défis rencontrés dans la mise en place de réglementations et de politiques de propriété intellectuelle efficaces et adaptées à l’environnement économique et culturel du Congo.

En somme, cette rencontre représente une occasion unique pour les acteurs de la société congolaise de se rencontrer, d’échanger sur les enjeux de la propriété intellectuelle et de réfléchir aux mesures concrètes pour contribuer au développement du pays.

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« À deux reprises » un film de Christian Nzonga Nkinzo

En sélection officielle au Festi Ciné de Yaoundé au Cameroun, « À deux reprises » de Christian Nzonga Nkinzo annonce déjà des couleurs.

Synopsis

Après avoir subi un viol dans sa jeunesse par un chef (PANTHÈRE) de bandits encore méconnus dans la capitale Kinshasa, KANDI une fille bien et innocente tombe enceinte. Elle accepte malgré tout de donner naissance à cet enfant issu du viol et l’éleve avec l’amour d’une mère à son enfant. Pour s’occuper de son fils TUNDA, « Fruit » en français, elle se prostitue.

Un an plus tard, en revenant de chez un client, elle tombe par hasard sur le même groupe de bandits. Ces derniers l’agressent et la violer à tour de rôle sans se souvenir d’elle. Elle tombe une nouvelle fois enceinte mais cette fois c’en est trop pour elle. KANDI décide de mettre fin à ses jours. Elle laisse le soin à sa mère de s’occuper de son fils mais jure qu’un jour ces bandits paieront pour leur crime…

Le casting du film est également intéressant, avec Mediatryss Bosco, Jason Kurtis Golomingi, Moyindo Mpongo, Jemima Elonga. Tous les ingrédients sont bons pour rendre ce film remarquable. Nous sommes donc impatient de savourer le résultat, d’autant plus que Hornela Mukeba, la responsable production de cinecongo, est intervenue dans ce film comme « Assistant réalisateur »

Il faut noter que le Festival International du film de l’Afrique centrale va se dérouler du 03 au 06 mai 2023 à Yaoundé au Cameroun.

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Les prérogatives du ministère de la culture, arts et patrimoine.

Le Ministère de la Culture, Arts et Patrimoine de la République Démocratique du Congo est un organe gouvernemental qui est responsable de la gestion et de la promotion de la culture et du patrimoine de la nation .

En vertu de sa mission, le Ministère est chargé de nombreuses prérogatives pour aider à préserver et à promouvoir la richesse culturelle et patrimoniale de la RDC.

L’une des principales prérogatives du Ministère de la Culture, Arts et Patrimoine est de promouvoir et de valoriser les arts et les artistes de la RDC. Cela se fait à travers la planification et la mise en place d’événements culturels tels que des festivals, des concerts, des expositions d’arts visuels, ainsi que des programmes d’arts de la scène pour encourager la créativité artistique et préserver les traditions culturelles de la RDC.

Le Ministère est également responsable de la protection et de la préservation du patrimoine culturel matériel et immatériel de la RDC. Cet héritage culturel comprend des monuments, des sites archéologiques, des sites historiques, des traditions orales et des pratiques culturelles. Pour celà, il organise des camps de restauration, de renforcement de capacités pour un professionnalisme adéquat et garantissant le bien-être de la population congolaise.

Le Ministère de la Culture , Arts et Patrimoine est également impliqué dans la promotion de la culture congolaise à l’étranger et des échanges culturels internationaux. Cela se fait à travers des relations avec les pays étrangers, les organisations internationales, les ambassades et les missions diplomatiques et les festivals internationaux. Le Ministère encourage également la participation active des acteurs locaux aux événements internationaux.

Enfin, le Ministère de la Culture, Arts et Patrimoine assure la formation et le soutien des artistes, des historiens de l’art, des archéologues, des professionnels du patrimoine et de la culture en RD Congo.

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3 films de la RDC au festi ciné de Yaoundé

Le festival international du film de l’Afrique centrale vient de dévoiler sa sélection officielle, dans laquelle 3 films congolais.

Organisé à Yaoundé au Cameroun, le Festival International du Film de l’Afrique Centrale, Festi Ciné en sigle, se tiendra du 03 au 06 mai 2023 dans ladite ville camerounaise.

Les films congolais en sélection officielle au Festi Ciné sont :

  • « À deux reprises » une fiction de 75 min de Christian Nzonga Nkinzo
  • « Shira » un court-métrage fiction de 04 min réalisé par Héritier Yahweh
  • « Les reliquats de Kivu« , documentaire de 27 min mis en scène par Claude Barizira denyiragongo

Il faut noter que le film court-métrage de Héritier Yahweh avait bénéficié d’un accompagnement de cinecongo.

Bon vent à tous ces films qui représentent le Congo à ce rendez-vous international de cinéma.

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La RDC sera 10e Koudougou Doc

Nous sommes ravis de vous informer que la sélection officielle des courts et moyens métrages pour la 10ème édition de Koudougou Doc est maintenant connue !

Du 25 au 29 avril prochain, les cinéphiles et les passionnés de documentaires pourront découvrir les films les plus innovants et captivants du moment au quartier secteur 1 de Koudougou, à la cité universitaire Fasotex et à la cité Ouédraogo…

Pour la RDC, c’est le cinéaste Erickey Bahati avec le film documentaire « Elongo Elong » qui la représentera valablement. Il faut également noter que Bahati Erickey parmi les rares cinéastes à avoir reçu, en une seule édition, plus de 4 prix au prestigieux Festival International du Cinéma de Kinshasa.

Nous souhaitons bon vent au festival des films documentaires de Koudougou de Burkina Faso et aux cinéastes dont les films sont en sélection officielle.

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Festival court derrière : Appel à film

Contexte

Le Festival Court Derrière est un festival de courts métrages unique qui se déroule dans l’île de la Réunion (juste à côté de Maurice et Madagascar pour ceux qui ne connaissent toujours pas).

Notre idée est de connecter le continent africain à ses diasporas et à d’autres diasporas du monde entier, à travers le cinéma.

Troix prix seront décernés :
– Le Prix Eli décerné par le Jury professionnel
– Le Prix Makandal décerné par le Jury Etudiant
– Le Prix Heva décerné par le Public

RÈGLEMENT

ARTICLE 1. Dates et Lieux

La cinquième édition du Festival Court Derrière se déroulera à Saint-Denis de La Réunion du 27 septembre au 3 octobre 2023. Le festival est organisé par les associations Klaxon et Cinemawon qui œuvrent à la diffusion de films et à l’éducation à l’image.

ARTICLE 2. Conditions d’éligibilité

L’inscription est gratuite et concerne les films terminés après le 1er janvier 2022.

Le festival accepte les films de fiction, d’animation, les films expérimentaux et les documentaires réalisés par des cinéastes issus du continent africain mais aussi des diasporas africaines, les afro-descendants dans le monde, ainsi que les peuples autochtones des Amériques et du Pacifique. Ces films devront être sous-titrés en français s’ils ne sont pas en langue française pour la diffusion pendant le festival.

La durée du film ne doit pas excéder 30 minutes.

ARTICLE 3. Inscriptions des films

La date limite des inscriptions est fixée au 15 juin 2023.

Le formulaire devra être impérativement accompagné d’un lien de visionnage (Viméo, Youtube, Dropox, …) avec mot de passe, le cas échéant.
Le lien fourni doit rester valide jusqu’à la publication de la sélection officielle.
Le festival Court Derrière s’engage expressément à conserver la confidentialité des liens et mots de passe qui lui sont communiqués, et à les utiliser uniquement dans le cadre du processus de sélection.
Nous acceptons les versions de travail envoyées avant la fin de l’appel à films le 30 juin à condition de nous préciser l’étape à laquelle le film se trouve et de nous renseigner précisément sur le calendrier de finition du film. Dans ce cas précis, nous n’accepterons pas les films terminés après le 15 août 2023.

ARTICLE 4. Sélection

Chaque film reçu est regardé a minima par deux personnes. Les films short-listés sont vus et débattus par le comité de programmation.

Les ayants-droits seront informés des décisions du comité de sélection, par mail, en amont de l’annonce de la sélection officielle, fixée au 1er septembre 2023. Les modalités des projections seront détaillées au moment de ces notifications.

Il est à noter que dans le cadre de ses projections officielles (sur écran ou en ligne le cas échéant), le festival ne verse pas de droits de projection pour les films faisant partie de la compétition officielle.

ARTICLE 5. Supports et formats de projection

Les films sélectionnés devront être mis à la disposition du festival au plus tard le 8 septembre 2023.

Les films devront être envoyés en version dématérialisée par lien de téléchargement WeTransfer, Smash ou MyAirBridge à notre adresse email courtderrierefestival@gmail.com

Pour les supports physiques : sur clé USB ou disque dur déposé à l’accueil du Pôle image de Château Morange à Saint-Denis de La Réunion.
Pour des conditions optimales de projection nous acceptons les fichiers aux caractéristiques suivantes :
Définition HD ou 4K
Format : .mov ou .mpeg4
Codec H264 (de bonne qualité) ou ProRes.

ARTICLE 6. Diffusion des films

Tout réalisateur ou producteur ayant inscrit un film est responsable de la mise à disposition d’une copie du film pour le festival en cas de sélection. Aucun retrait de film après l’annonce de sa sélection ne sera accepté.

Tout film inscrit au festival pourra faire l’objet par la suite de programmations ponctuelles dans le cadre des activités de Klaxon ou Cinemawon. Le cas échéant, les ayants droits seront contactés afin de fixer les modalités de ces projections.

ARTICLE 7. Jury & Prix

Les jurys seront composés de professionnels du cinéma, d’étudiants et du public.

Trois prix seront décernés :
– Le Prix Eli décerné par le Jury professionnel
– Le Prix Makandal décerné par le Jury Etudiant
– Le Prix Heva décerné par le Public

ARTICLE 7bis. Diffusion du Palmarès

Les ayants droit des films récompensés lors du 5e Festival Court Derrière, autorisent le Festival Court Derrière à disposer des droits de diffusion de leur film entre la fin du festival et le 31 décembre 2023 dans le cadre de rediffusion du Palmarès dans des salles partenaires du festival à La Réunion.

Ces diffusions ne pourront excéder une séance par salle. Les ayants droit seront informés de chaque diffusion de ce programme.

ARTICLE 8. Communication & Presse

En cas de sélection, le festival se réserve le droit de présenter un extrait du film aux télévisions locales, nationales ou internationales, n’excédant pas 10% de la durée totale de l’œuvre.
Le Festival se réserve le droit d’utiliser de courts extraits et/ou des images du film dans les outils de communication imprimés ou tout autre support de diffusion, uniquement dans le cadre de la promotion du festival.

ARTICLE 9. Droits d’auteur

– Les ayants-droits des films déclarent détenir les droits d’utilisation de tous les éléments visuels et sonores rentrant dans la fabrication du film qu’ils inscrivent au festival.

– La somme forfaitaire de 100 euros sera versée pour chaque film sélectionné à l’ayant droit identifié lors de l’inscription du film. Le paiement se fera contre facture à l’ordre de l’association Klaxon par virement bancaire (quand c’est possible), PayPal ou par Western Union uniquement.

– L’équipe du festival peut décider à tout moment d’une exception au règlement. Dans ce cas, elle en informera aussitôt par mail le ou les candidats concernés

– La demande d’inscription à la 4e édition du festival « Court Derrière » suppose l’entière acceptation du règlement mentionné ci-dessus.

ARTICLE 10. Diffusion en Ligne

En cas de force majeure, si le festival devait être annulé ou ne pouvait pas être assuré dans des conditions optimales d’accueil du public (interdiction administrative ou toutes autres raisons indépendantes de notre volonté), les organisateurs se réservent le droit de maintenir son édition en ligne partiellement ou totalement.

ARTICLE 11. Dérogations & Litiges

Le comité d’organisation est seul habilité à régler les points non prévus au règlement et à accorder des dérogations. La participation au festival implique l’acceptation sans réserve des termes du présent règlement.
Toute contestation relative à son application et interprétation sera soumise aux tribunaux compétents de Saint-Denis de La Réunion, la loi applicable étant la loi française.

ARTICLE 12. Annulation

Le comité d’organisation se réserve le droit d’annuler le festival, en cas de problème majeur indépendant de sa volonté.

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La ministre Kathungu annonce le festival Okapi

La ministre de la culture, arts et patrimoine, Son Excellence Kathungu Furaha Catherine, a annoncé récemment la création d’un festival de cinéma en République Démocratique du Congo (RDC). Le festival, baptisé OKAPI, a été annoncé lors de la célébration de la Journée Mondiale de l’Art le 15 avril dernier.

L’objectif de ce festival est de promouvoir le cinéma congolais et de créer un espace de dialogue et de partage entre les cinéastes congolais et leurs homologues d’ailleurs. La création de ce festival témoigne de l’engagement du gouvernement congolais à soutenir la croissance et le développement de l’industrie cinématographique dans le pays.

L’annonce de ce festival est en harmonie avec l’alinéa 332 de l’axe 61 de la feuille de route du gouvernement Sama Lukonde, qui prévoit de renforcer les politiques culturelles nationales et de promouvoir la culture congolaise à l’échelle nationale et internationale.

La ministre a également souligné que le festival contribuera à créer des opportunités pour les cinéastes congolais et les acteurs de l’industrie cinématographique en RDC, en leur permettant d’acquérir de nouvelles compétences et de nouer des contacts avec des professionnels du domaine.

Le festival OKAPI suscite déjà beaucoup d’enthousiasme et d’anticipation auprès des cinéphiles congolais et de la communauté cinématographique en général. Il est prévu que le festival accueille des projections de films ainsi que des ateliers, des tables rondes et des rencontres avec des experts de l’industrie cinématographique.

En fin de compte, le festival OKAPI devrait contribuer grandement à la promotion de la culture congolaise ainsi qu’à la croissance et à la diversification de l’industrie cinématographique dans le pays. L’annonce de la création de ce festival est une nouvelle réjouissante pour les cinéphiles et les amateurs de la culture en RDC que nous sommes.

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« Augure » de Baloji à un certain regard à Cannes

Le Festival de Cannes vient tout juste d’annoncer, le jeudi 13 avril 2023, sa sélection officielle, et une des grandes surprises cette année est l’inclusion du film « Augure » de Baloji.

Baloji, un artiste congolais, est surtout connu pour son talent en tant que rappeur et poète, mais a également récemment exploré le monde du cinéma en tant que réalisateur.

« Augure », son dernier film, raconte l’histoire de quatre personnages considérés comme sorciers. Ils vont trouver le moyen de s’entraider pour sortir de leur assignation dans une Afrique fantasmagorique.

Le film est à la fois poignant et émouvant, et les performances des acteurs sont remarquables.

Baloji a exprimé sa joie d’avoir été sélectionné pour le festival de Cannes, déclarant :

« Au vu de mon parcours, cette sélection à Cannes a des allures de victoire ».

Baloji

Cela montre bien à quel point cette sélection est importante pour lui et pour sa carrière. Les cinéphiles du monde entier attendent avec impatience la projection de « Augure » au Festival de Cannes à la section « un certain regard ». Nous sommes impatients de voir ce qui va se passer ensuite dans la carrière de Baloji en tant que réalisateur de films.

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Baloji Tshiani
Portrait de l’artiste Baloji Tshiani

L’annonce de la sélection officielle du festival de Cannes a, sans surprise, fait couler beaucoup d’encres et de salives. Plus de 6 films africains en lice à cette compétition prestigieuse et parmi, se retrouve le premier long-métrage de Baloji Tshiani. Qui est-il en fait ?

Baloji Tshiani est un artiste congolais, né au Katanga en République démocratique du Congo. Il a grandi à côté de Sammy Baloji, qui est également devenu artiste.

Baloji Tshiani a commencé dans la poésie avant de découvrir le rap français en écoutant Daddy Nuttea et Tonton David. Cela l’a encouragé à se lancer dans le rap lui-même, et il est maintenant connu pour ses talents de rappeur et de musicien.

Il est apparu dans plusieurs films, dont un dans lequel il a joué le père de sa propre fille. Il est par ailleurs connu pour son travail avec le photographe Sammy Baloji, avec qui il a créé des représentations artistiques subjectives dans leurs formes.

En 2019, il a fait une apparition dans le documentaire belge « Binti » réalisé par Frederike Migom, où il a joué un rôle.

Baloji Tshiani continue à travailler librement dans l’industrie cinématographique et musicale, et reste ouvert pour tout projet futur. Sa toute dernière œuvre, tournée à Kinshasa, « Augure » est en sélection officielle à un certain regard au festival de Cannes.

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Éclaircissements sur les propos de Jean-Jacques N’sele

Jean-Jacques N’sele, secrétaire général honoraire de l’association des professionnels du 7e art, Apro7, revient pour donner des éclaircissements.

Après avoir annoncé sa démission dans un article paru sur cinecongo le 7 mars 2023, Jean-Jacques N’sele reproche au média d’avoir altéré ses propos.

Il dit nous citons :

Je n’ai pas parlé d’un problème de leadership, mais d’un problème d’engagement.

Le leadership émane de la tête, le mal’engagement dont je parle c’est celui qui manque à ceux qui acceptent de travailler dans les rôles actifs de l’association…

Jean-Jacques N’sele

Au regard de tout ça, cinecongo présente ses excuses, et réitère sa volonté d’être ce media qui accompagne le cinéma vers une visibilité accrue et totale.

Notons que Cinecongo a étroitement collaboré avec le comité sortant d’Apro7 et tient à en faire de même avec le nouveau comité que dirige à présent Michel Kabeya.

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Photo de famille des cinéastes à la sortie de l'assemblée générale
Apro7 a un nouveau Secrétaire Général

C’est lors de l’assemblée générale tenue le samedi 08 avril 2023 à Bandal que le choix de la majorité s’est porté sur le nouveau SG en remplacement de Jean-Jacques N’sele qui avait précédemment démissionné de cette fonction.

L’Association des professionnels du 7e art a, depuis le samedi 08 avril 2023 dernier, un nouveau Secrétaire Général en la personne de Michel KABEYA. L’assemblée générale, qui s’est vu se tenir pour résoudre rapidement le vide créé par la démission du précédent SG, a dû aussi, en outre, donner un mandat de 2 ans renouvelable une fois à M. Kabeya, mais à traiter également le cas de la sanction infligée à Attila Mpiana pour son manquement grave, selon le comité sortant, à la bonne marche de l’association APRO7.

Plus de peur que de mal, l’Assemblée générale qui a été président par Clarisse Muvuba, a remis les pendules à l’heure ainsi que l’Association sur le chemin de la progression et du développement du cinéma congolais.

Michel Kabeya, KBB pour les intimes, a défendu avec brio son programme pour les 2 ans avenir, et a aussi essuyé, sans gêne aucune, la séance des questions-réponses dans les cinéastes présents au rendez-vous.

Il faut aussi noter que grâce à Perrin Kam et à sa structure BAYENDE FILM, les cinéastes du monde entier ont pu suivre en direct sur la chaîne YouTube, l’assemblée générale qui a s’est conclu par l’élection de Michel Kabeya comme nouveau secrétaire général de l’Association des Professionnels du 7e art.

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Évolution du montage dans l'histoire du cinéma
L’évolution du montage dans l’histoire du cinéma

L’histoire du cinéma est riche en évolution, et le montage est l’un des aspects qui ont le plus évolué. Le montage est l’art de juxtaposer différents plans pour créer une continuité visuelle, un rythme et une narration.

Au début du cinéma, les films étaient tournés en plans-séquences, c’est-à-dire des scènes où la caméra ne bougeait pas et où l’action se déroulait dans un seul plan. Ainsi, le montage n’était pas encore un élément important du cinéma.

Cependant, l’arrivée du cinéma muet a changé ce mode de transmission de l’histoire. Les films évoluent désormais dans une narration linéaire, avec une succession de plans qui permettaient de raconter une histoire plus complexe. C’est ainsi que les cinéastes ont commencé à expérimenter différents types de montage pour améliorer la narration, en utilisant des techniques telles que le montage parallèle, l’intertitre (carton), le ralenti, le flash-back ou le montage alterné, à la fois pour raconter une histoire mais aussi pour y apporter du rythme et de l’émotion.

Le montage est un élément clé de l’art visuel du cinéma, et certains grands réalisateurs de l’histoire du cinéma, tels que D.W. Griffith, Sergei Eisenstein, ou encore Alfred Hitchcock, sont célèbres pour leur utilisation innovante du montage pour ajouter de la dimension à leur histoire.

L’évolution de la technologie a également permis d’élargir les possibilités de montage dans le cinéma. L’arrivée de la couleur, du son synchronisé, puis des effets spéciaux ont changé la manière dont on utilise le montage. Les cinéastes peuvent désormais expérimenter encore plus d’effets et de techniques de montage pour laisser libre cours à leur créativité, ajouter de la profondeur à l’histoire ou simplement pour éblouir les spectateurs.

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12e MeYaBe : Les rideaux s’ouvrent ce 20 avril 2023


Le Festival International de Danse « Me. Ya. Be » est une activité festive et événementielle de l’an, qui se tient depuis 2011 à Kinshasa, en marge de la Journée Internationale de la Danse commémorée à travers le monde, le 29 avril de chaque année, sous l’égide de la Communauté internationale.

Cette année, la Compagnie Jacques Bana Yanga structure organisatrice de ce festival, fixe le rendez-vous aux publics, du 20 au 29 avril en cours, en matinées et en soirées, des spectacles et des rencontres autour de la danse. Telle le stipule la terminologie « Me. Ya. Be » dans le dialecte Yanzi dans le grand Bandundu. C’est-à-dire, une invitation pour danser en communauté, reprise en ce terme : « toi et moi, dansons ».

Un nombre important de délégations d’artistes étrangers se retrouve en République Démocratique du Congo, aux côtés des nationaux, dans le cadre de cette 12ème édition de Me. Ya. Be. Ils se produirons à Kinshasa du 20 au 29 avril puis dans la Ville portuaire de Matadi, province du Kongo Central, du 02 au 06 avril 2023, et livreront dans l’ensemble 21 spectacles.

Bien avant, il y aura les ateliers de danse qui réuniront 60 artistes, danseurs et chorégraphes récemment formés à Kinshasa avec l’appui de Goethe Institut Kinshasa.

L’affiche de la 12e édition de MEYABE

Ces ateliers auront lieu du 15 au 28 avril 2023, et seront animés par les chorégraphes femmes venues de l’occident. Histoire de mettre en exergue la créativité des jeunes talents en général, femmes en particulier.

C’est à la petite Halle de l’Institut Français de Kinshasa, que ces artistes issus de 24 communes de Kinshasa et ceux des provinces vont se forger sur les tapis de danse, dans le souci de renforcer leurs capacités en danses de création.

Ainsi, outre le point de presse de ce dimanche 16 avril 2023 à l’Espace Ntongo Elamu dans la Commune Bandalungwa, les artistes seront au contact du public, pour les spectacles et convivialités aux endroits ci-après : Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa le 20 avril, Institut Français de Kinshasa les 21, 22, 28 et 29 avril 2023, ainsi qu’à des espaces à ciel ouvert des communes de Kasa-Vubu, Bumbu et Bandalungwa respectivement les 23, 24, 25, 26 avril 2023. Un Ciné-forum est prévu autour de la danse à l’Espace Ntongo Elamu le 27 avril.

Les pays invités à ce festival sont les suivants : la France, la Belgique, l’Allemagne, l’Espagne, la République du Congo…

Bonne évasion à tous.

Georges Nzuzi Salambiaku

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Coïncidence ? Le 6 avril 1994, la mort d’Habyarimana

Le 6 avril est désormais un jour férié en République Démocratique du Congo, déclaré par le président Félix Tshisekedi. Toutefois, cette décision a-t-elle été prise en fonction également de la mort de l’ancien président Rwandais Juvénal Habyarimana ?

Le 6 avril a été le jour où le président Rwandais Juvénal Habyarimana a été assassiné en 1994. Cet événement a été un tournant décisif dans l’histoire du Rwanda ainsi que dans la région des Grands Lacs. La tension entre les Hutus et les Tutsis a augmenté en flèche, conduisant à un génocide de masse qui a entraîné la mort de près d’un million de personnes. L’assassinat de Habyarimana a par ailleurs eu des conséquences directes sur la République Démocratique du Congo voisine, alors connue sous le nom de Zaïre.

Le Zaïre était à l’époque gouvernée par le président Mobutu Sese Seko. L’assassinat de Habyarimana a déclenché une guerre civile au Rwanda, qui a conduit à la fuite de milliers de réfugiés rwandais vers le Zaïre. Mobutu a été accusé d’avoir soutenu le régime rwandais qui était responsable du génocide. Cette situation a entraîné une instabilité au Zaïre et a finalement conduit à la chute de Mobutu en 1997.

Une commémoration est toujours rattachée à une date estimée importante. Le 6 avril est maintenant jour férié en hommage au combat de Simon Kimbangu mais aussi, en cette même date, l’humanité se souvient du 29e anniversaire de la mort du président rwandais Juvénal Habyarimana ? Cette coïncidence doit-elle être prise pour un simple hasard ou pour une préméditation ? Dites-le-nous en commentaire.

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6 avril sera un jour février en l’honneur de Kimbangu

La présidence de la République démocratique du Congo a décrété que le 6 avril deviendra le jour férié en l’honneur de Simon Kimbangu.

Cette décision a été annoncée par le président Félix Tshisekedi à l’occasion de la commémoration du centenaire de la mort de Simon Kimbangu, le fondateur de l’église Kimbanguiste.

Le président Tshisekedi a salué la contribution de Simon Kimbangu à la lutte pour l’indépendance du pays et son engagement en faveur de la paix et de la justice sociale. Il a également souligné que cette décision était un geste de reconnaissance pour l’église Kimbanguiste, qui compte de nombreux fidèles en RDC et dans d’autres pays d’Afrique.

La proclamation de cette journée du 6 avril en l’honneur de Simon Kimbangu est un événement historique de grande importance pour l’église Kimbanguiste et pour toute la nation congolaise. La décision de la présidence de la République de créer un jour férié en l’honneur de Simon Kimbangu montre l’importance de l’héritage de ce grand leader religieux et politique congolais.

La nouvelle a été accueillie avec joie et gratitude par les membres de l’église Kimbanguiste, qui ont exprimé leur reconnaissance envers le président Tshisekedi et les autorités congolaises pour cet acte de reconnaissance.

En conclusion, la proclamation du 6 avril 2023 en tant que jour férié en l’honneur de Simon Kimbangu est un événement historique important pour l’église Kimbanguiste et pour toute la nation congolaise. La décision de la présidence de la République de créer un jour férié en l’honneur de Simon Kimbangu démontre l’importance de son héritage en tant que leader religieux et politique.

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L’importance du maquillage et de la coiffure au cinéma

La coiffure et le maquillage sont deux éléments clés dans l’industrie cinématographique. Ils représentent une part très importante du travail préparatoire à un tournage et sont utilisés pour créer des personnages crédibles.

Les maquilleurs et les coiffeurs travaillent en étroite collaboration avec les réalisateurs et les acteurs pour créer une apparence qui colle au scénario. Ils ont un rôle essentiel dans la création d’atmosphères et d’émotions, afin de soutenir le réalisateur dans la narration de son histoire. Dans cet article, nous allons examiner comment la coiffure et le maquillage sont utilisés pour créer des personnages crédibles dans l’industrie cinématographique.

La coiffure et le maquillage sont utilisés pour aider les acteurs à devenir leurs personnages. Les acteurs peuvent transformer leur apparence de manière dramatique grâce à la coiffure et au maquillage. Par exemple, dans le film « Le Labyrinthe de Pan », l’actrice Ivana Baquero a été transformée en une princesse elfe grâce à un maquillage spécial et une coiffure qui a fait ressortir son teint clair et ses yeux bleus. De cette façon, les personnages deviennent plus vivants et plus crédibles à l’écran.

Les maquilleurs et les coiffeurs ont également pour rôle de renforcer les traits de caractère des personnages. Le maquillage et la coiffure peuvent souligner les traits importants, tels que les yeux, les pommettes et les lèvres, et contribuer à accentuer la personnalité du personnage. Par exemple, les héros dans les films d’action ont souvent des traits plus anguleux que les méchants, qui ont plutôt des traits lisses et arrondis. Cette technique est utilisée pour renforcer le côté inquiétant des méchants et accentuer le côté héroïque des personnages

Crédit photo : Daniel Adeyelu

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Liberté série : Une Congolaise parmi les 7 lauréats

Le jury du concours Liberté Série réuni le 27 mars 2023 vient de délibérer et à l’annonce des résultats, parmi les projets retenus figure aussi « La baronne » de Diane wa Bajika de la RDC.

Diane Bajika, que nous avons vu dans un pilote de la série « Zora » de Yohan Dean Lengol, revient aujourd’hui avec cette nouvelle de plus réjouissante : La sélection de son projet de série au concours « Liberté série ».

Sur les 119 projets soumis au départ par les auteurs d’environs 13 pays, juste 7 projets on finit en tête de liste du Jury de Liberté série, structure qui a reçu le soutien de l’OIF.

Pitch de la série :

La baronne, série de fictions (format non défini) de Diane BAJIKA (République Démocratique du Congo) : malgré un mari malade et une famille à nourrir, Mukola ne baisse pas les bras et fait face à l’adversité, quitte à faire des choix douteux notamment en s’associant à un homme d’affaires véreux, envers qui elle devient redevable. Lorsque son mari reprend du poil de la bête, Mukola s’attend à ce qu’il l’aide à sortir de cette emprise malsaine, mais ça sera pour plonger dans l’horreur.

Série la baronne

La prochaine étape à présent va se dérouler lors d’un atelier de formation qui va se tenir au Sénégal au mois de mai et nous espérons le mieux pour ce projet de série pour qu’il aboutisse à un tournage au Pays.

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Jamii ya sinema : un cinéclub à Lubumbashi

Jamii ya sinema est un cinéclub installé depuis octobre 2022 à lubumbashi, né de la 7e édition de la Biennale de Lubumbashi qui a eu lieu dans cette même ville et dans la même année.

Un pont s’est jeté entre la Suisse et la RDC lors de la 7e édition de la Biennale de Lubumbashi, où Jackson Bukasa s’est rencontré avec Maria et Raphaël pour donner naissance à Jamii ya sinema club. Un cinéclub qui vise à promouvoir la culture du cinéma en RDC, plus précisément dans la ville de Lubumbashi, la capitale du Haut-Katanga, et surtout qui prône l’échange de culturel par le biais du cinéma.

Les films aussi bien congolais qu’étrangers sont projetés dans un cadre tout à fait pédagogique, nous dit Jackson Bukasa lors d’une interview accordée à cinécongo. Il rajoute en disant que ses projections se passe une fois par mois, et sont itinérantes, mais l’espace principal reste le centre culturel « Picha ».

C’est une bouffée d’air pour les lushois qui s’intéressent de plus en plus au cinéma, bien qu’étant l’une de seule ville du Congo à posséder l’une de 4 salles de cinéma que compte la république, Jackson Bukasa nous apprend qu’ils ne sont pas loin d’une mauvaise nouvelle.

Oui. Ça s’arrête malheureusement en septembre, mais on prie que ça puisse continuer jusqu’après. Mais c’est à l’organisme qui finance le projet d’apprécier. Puisqu’on paie les droits aux cinéastes et tout le travail qui se fait autour

Jackson Bukasa

En sommes, cette initiative est louable et figure parmi activité à soutenir par les autorités en place pour booster le cinéma au niveau local et assurer sa visibilité au niveau international.

Il faut noter ici que Jamii ya sinema est venu de la traduction de Société du film ou du cinéma en swahili. Et aussi que la prochaine projection interviendra demain 30 mars 2023 au centre Picha à partir de 16:00′.

Cliquez ici pour télécharger le programme ou pour consulter le programme

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Le mot « Action » au cinéma : Sens et provenance

Le mot « Action » est étroitement associé au cinéma, mais d’où vient cette utilisation particulière du mot ? Il fait l’orgueil des réalisateurs, parce qu’ils sont les seuls à avoir le droit, sur le plateau, de le prononcer.

En réalité, le mot « Action » était déjà utilisé bien avant l’avènement du cinéma, notamment dans le théâtre, pour indiquer le début d’une scène ou d’un acte.

Au cinéma, l’utilisation du mot « Action » est apparue dès les premiers films muets. Les réalisateurs utilisaient ce terme pour indiquer le début d’une scène, et par extension, le début de l’action. Cette pratique est rapidement devenue universelle dans l’industrie cinématographique, et le mot « Action » est aujourd’hui utilisé dans presque tous les films.

Le cinéma est en effet un art qui privilégie l’image et le mouvement, et le mot « Action » représente parfaitement cette caractéristique. Il est souvent associé à des scènes d’action, telles que les poursuites en voiture ou les combats, mais il peut aussi être utilisé pour indiquer le début d’une scène plus tranquille, comme une conversation entre deux personnages.

En résumé, l’utilisation du mot « Action » au cinéma est originaire du théâtre et s’est rapidement généralisée dans l’industrie cinématographique. Ce mot capture parfaitement l’essence visuelle et mouvementée du cinéma, et est aujourd’hui largement utilisé pour indiquer le début de chaque scène.

Pour illustrer cet article, nous avons sélectionné des photos de films célèbres et d’interviews de réalisateurs qui utilisent le mot « Action ». Ces photos sont libres de droits et peuvent être utilisées sans restriction.

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L’évolution de l’art au fil des ans jusqu’au cinéma

L’art a connu une évolution constante depuis les premières formes créatives jusqu’au cinéma, en passant par la Renaissance et la création du concept de « beaux-arts ».

Les artistes ont exploré de nouvelles techniques pour capturer la réalité et ont été influencés par les mouvements artistiques de leur époque, comme le Classicisme, le Romantisme et l’Impressionnisme.

Au début du XXe siècle, le cinéma a vu le jour et a été considéré comme le septième art. Il a révolutionné la façon dont les arts pouvaient être appréciés et a permis de raconter des histoires à travers des images animées sur grand écran. Les premiers films étaient muets et en noir et blanc, mais ont ouvert la porte à une nouvelle forme d’expression artistique.

Le cinéma a continué à évoluer au fil du temps, avec l’apparition de nouvelles technologies qui ont permis de créer des effets spéciaux de plus en plus impressionnants. Les films d’animation ont également apporté une nouvelle dimension à l’art cinématographique.

Cette évolution de l’art prouve la créativité humaine à travers les siècles et comment les artistes ont cherché à capturer la réalité de leur temps. Le cinéma est une extension naturelle de cette évolution, un art qui s’appuie sur des technologies de plus en plus sophistiquées pour prendre vie sur grand écran.

En bref, l’histoire de l’art est une histoire de création et d’innovation continuelles. Les formes d’art évoluent constamment pour répondre aux besoins et aux désirs des artistes et du public. Le cinéma est un exemple éloquent de cette évolution, une forme d’art qui reste toujours en mouvement pour fournir de nouvelles expériences visuelles aux spectateurs.

À Kinshasa particulière, lors de la fête du théâtre le 27 mars 2023, certains artistes se sont réunis pour réfléchir sur la démarcation qui existe entre le cinéma et le théâtre populaire, une forme d’expression très rependue dans le pays, et il était là question de trouver une meilleure façon pour faire comprendre à la population, qui chaque fois les confond, les différences qui existent.

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L'emblème du théâtre à Kinshasa : Le théâtre de verdure
Chaque 27 mars, l’humanité célèbre le théâtre

La fête du théâtre est une célébration annuelle en République démocratique du Congo qui met en lumière les arts de la scène et l’expression artistique en général. Cette fête est un moment où les artistes se retrouvent pour partager leurs passions et leur travail avec le public.

Le théâtre en RDC est une tradition qui remonte à des siècles, avec de diverses formes de représentations théâtrales dans les cultures autochtones locales. Au fil du temps, le théâtre a évolué en RDC pour intégrer des influences occidentales ainsi que des éléments modernes.

La fête du théâtre en RDC est un moment où les différents artistes de la scène se réunissent pour partager leurs productions avec le grand public. Cela permet aux artistes de montrer leur travail et de recevoir un retour de la part de leur public, tout en créant des liens entre les différentes communautés artistiques de la région.

Les productions présentées lors de la fête du théâtre en RDC sont très diverses, allant des pièces classiques aux créations plus modernes inspirées de la vie quotidienne. Les personnages des pièces de théâtre varient également, allant de membres de l’élite à des gens du commun.

L’un des objectifs de la fête du théâtre en RDC est de promouvoir l’art de la scène en général. Cette célébration est en effet l’une des rares occasions où les artistes de différentes régions se réunissent pour échanger et partager leur passion pour le théâtre.

Nous avons pu, grâce à notre réseau d’artiste, recevoir les échos sur ce qu’a pu être organisé à Kinshasa et en province, à l’occasion de cette fête qui intervient chaque 27 mars, en prélude de la journée internationale de la Francophonie.

En conclusion, la fête du théâtre en RDC est un événement particulièrement important pour la communauté artistique congolaise. Elle permet aux artistes de se réunir et de partager leur travail avec le public, tout en mettant en lumière la richesse et la diversité du théâtre congolais.

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DG de la Socoda
La Socoda, qu’en est-il des artistes cinéastes ?

Le droit d’auteur est un concept très important dans l’industrie cinématographique. Les créateurs de films et de vidéos ont des droits sur leur travail qui doivent être protégés pour garantir leur rémunération et leur reconnaissance.

En République démocratique du Congo, c’est la Société congolaise des droits d’auteur et des droits voisins (SOCODA) qui est chargée de la gestion des droits d’auteur pour les auteurs congolais.

La SOCODA est une société à but non lucratif créée en 2012 sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts. L’objectif principal de cette organisation est de protéger les droits d’auteur et de droit voisin des artistes congolais. Elle collecte les redevances dues aux artistes lorsque leurs œuvres sont utilisées ou reproduites dans les médias, les festivals, les événements publics et les lieux de divertissement en RDC.

Le droit d’auteur donne légalement aux créateurs d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles des droits exclusifs d’exploitation et de diffusion de leurs œuvres. Les droits peuvent être répartis en plusieurs catégories, notamment les droits de reproduction, de diffusion, de commercialisation, de traduction et d’adaptation. Les artistes peuvent également donner leur autorisation pour que leurs œuvres soient utilisées à des fins non commerciales ou limitées.

Assemblée Générale de la SOCODA

Pour ce qui concerne la RDC, tout pousse à croire que la SOCODA se penche plus vers la musique que vers les autres arts. En plus, beaucoup qui se trouvent dans l’administration de ladite société, sont plus de la musique entre autre. Il faudrait mettre en place des mécanismes de sensibilisation, d’encadrement et surtout de communication pour regagner la confiance des artistes et la relance effective de cette société de droit.

Le respect des droits d’auteur est crucial pour garantir une industrie cinématographique saine et durable. Pour cela, des mesures doivent être mises en place pour les faire respecter et pour protéger les auteurs d’œuvres cinématographiques. Les sanctions pour les violations de droits d’auteur doivent inclure des amendes et des peines de prison.

En somme, le droit d’auteur est une composante essentielle de l’industrie cinématographique et la SOCODA doit se munir et jouer ce rôle clé pour protéger les droits des artistes congolais en RDC. Les créateurs d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles doivent se rapprocher de la SOCODA et doivent être conscients de leurs droits et des processus de gestion des droits d’auteur pour garantir leur juste rémunération et la reconnaissance de leur travail.

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Muyaya et Kathungu maintenus et restent en place

Bien que le maintien de Patrick Muyaya et Catherine Kathungu en tant que ministres respectifs de la Communication et des Médias et de la Culture, des Arts et du Patrimoine ne soit pas la seule décision clé prise par le président Felix Tshisekedi dans son remaniement ministériel, il s’agit d’une annonce importante qui mérite d’être saluée.

En tant que ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya a une grande responsabilité pour faire en sorte que les citoyens congolais aient accès à une information de qualité, précise et impartiale. Il est important que les médias respectent tous les groupes et communautés dans le pays ainsi que le code de l’éthique journalistique. De plus, il doit continuer à promouvoir la liberté de presse et garantir que les journalistes soient témoins de la vérité, telle qu’elle est. Nous attendons que son Excellence le ministre Patrick Muyaya continue dans sa lignée et qu’il s’améliore de plus en plus sur le choix et la gestion des projets qui tombent sur sa table.

Catherine Kathungu en tant que ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine, a un rôle essentiel à jouer pour s’assurer que la richesse culturelle de la République Démocratique du Congo soit préservée et mise en valeur. La création de politique culturelle inclusive est l’une des missions de cette ministre, pour la rendre accessible à tous et pour que tous les vivants en RDC aient accès au patrimoine culturel du pays, la politique culturelle devrait être capable de montrer comment la culture crée des emplois, soutient le développement économique et améliore la cohésion et la compréhension sociale. En cela, nous espérons que son Excellence Mme Catherine Kathungu abordera la contribution des secteurs créatifs et culturels à l’économie nationale.

Les nominations du président Felix Tshisekedi, sur proposition du premier ministre Sama LUKONDE, montrent qu’il est déterminé à faire progresser notre pays dans une direction positive. Nous félicitons les nouveaux ministres, dont la liste intégrale sur ce lien, et leur souhaitons bonne chance pour leur travail à venir.

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