Cinecongo
Liberté série : Une Congolaise parmi les 7 lauréats

Le jury du concours Liberté Série réuni le 27 mars 2023 vient de délibérer et à l’annonce des résultats, parmi les projets retenus figure aussi « La baronne » de Diane wa Bajika de la RDC.

Diane Bajika, que nous avons vu dans un pilote de la série « Zora » de Yohan Dean Lengol, revient aujourd’hui avec cette nouvelle de plus réjouissante : La sélection de son projet de série au concours « Liberté série ».

Sur les 119 projets soumis au départ par les auteurs d’environs 13 pays, juste 7 projets on finit en tête de liste du Jury de Liberté série, structure qui a reçu le soutien de l’OIF.

Pitch de la série :

La baronne, série de fictions (format non défini) de Diane BAJIKA (République Démocratique du Congo) : malgré un mari malade et une famille à nourrir, Mukola ne baisse pas les bras et fait face à l’adversité, quitte à faire des choix douteux notamment en s’associant à un homme d’affaires véreux, envers qui elle devient redevable. Lorsque son mari reprend du poil de la bête, Mukola s’attend à ce qu’il l’aide à sortir de cette emprise malsaine, mais ça sera pour plonger dans l’horreur.

Série la baronne

La prochaine étape à présent va se dérouler lors d’un atelier de formation qui va se tenir au Sénégal au mois de mai et nous espérons le mieux pour ce projet de série pour qu’il aboutisse à un tournage au Pays.

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Jamii ya sinema : un cinéclub à Lubumbashi

Jamii ya sinema est un cinéclub installé depuis octobre 2022 à lubumbashi, né de la 7e édition de la Biennale de Lubumbashi qui a eu lieu dans cette même ville et dans la même année.

Un pont s’est jeté entre la Suisse et la RDC lors de la 7e édition de la Biennale de Lubumbashi, où Jackson Bukasa s’est rencontré avec Maria et Raphaël pour donner naissance à Jamii ya sinema club. Un cinéclub qui vise à promouvoir la culture du cinéma en RDC, plus précisément dans la ville de Lubumbashi, la capitale du Haut-Katanga, et surtout qui prône l’échange de culturel par le biais du cinéma.

Les films aussi bien congolais qu’étrangers sont projetés dans un cadre tout à fait pédagogique, nous dit Jackson Bukasa lors d’une interview accordée à cinécongo. Il rajoute en disant que ses projections se passe une fois par mois, et sont itinérantes, mais l’espace principal reste le centre culturel « Picha ».

C’est une bouffée d’air pour les lushois qui s’intéressent de plus en plus au cinéma, bien qu’étant l’une de seule ville du Congo à posséder l’une de 4 salles de cinéma que compte la république, Jackson Bukasa nous apprend qu’ils ne sont pas loin d’une mauvaise nouvelle.

Oui. Ça s’arrête malheureusement en septembre, mais on prie que ça puisse continuer jusqu’après. Mais c’est à l’organisme qui finance le projet d’apprécier. Puisqu’on paie les droits aux cinéastes et tout le travail qui se fait autour

Jackson Bukasa

En sommes, cette initiative est louable et figure parmi activité à soutenir par les autorités en place pour booster le cinéma au niveau local et assurer sa visibilité au niveau international.

Il faut noter ici que Jamii ya sinema est venu de la traduction de Société du film ou du cinéma en swahili. Et aussi que la prochaine projection interviendra demain 30 mars 2023 au centre Picha à partir de 16:00′.

Cliquez ici pour télécharger le programme ou pour consulter le programme

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Le mot « Action » au cinéma : Sens et provenance

Le mot « Action » est étroitement associé au cinéma, mais d’où vient cette utilisation particulière du mot ? Il fait l’orgueil des réalisateurs, parce qu’ils sont les seuls à avoir le droit, sur le plateau, de le prononcer.

En réalité, le mot « Action » était déjà utilisé bien avant l’avènement du cinéma, notamment dans le théâtre, pour indiquer le début d’une scène ou d’un acte.

Au cinéma, l’utilisation du mot « Action » est apparue dès les premiers films muets. Les réalisateurs utilisaient ce terme pour indiquer le début d’une scène, et par extension, le début de l’action. Cette pratique est rapidement devenue universelle dans l’industrie cinématographique, et le mot « Action » est aujourd’hui utilisé dans presque tous les films.

Le cinéma est en effet un art qui privilégie l’image et le mouvement, et le mot « Action » représente parfaitement cette caractéristique. Il est souvent associé à des scènes d’action, telles que les poursuites en voiture ou les combats, mais il peut aussi être utilisé pour indiquer le début d’une scène plus tranquille, comme une conversation entre deux personnages.

En résumé, l’utilisation du mot « Action » au cinéma est originaire du théâtre et s’est rapidement généralisée dans l’industrie cinématographique. Ce mot capture parfaitement l’essence visuelle et mouvementée du cinéma, et est aujourd’hui largement utilisé pour indiquer le début de chaque scène.

Pour illustrer cet article, nous avons sélectionné des photos de films célèbres et d’interviews de réalisateurs qui utilisent le mot « Action ». Ces photos sont libres de droits et peuvent être utilisées sans restriction.

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L’évolution de l’art au fil des ans jusqu’au cinéma

L’art a connu une évolution constante depuis les premières formes créatives jusqu’au cinéma, en passant par la Renaissance et la création du concept de « beaux-arts ».

Les artistes ont exploré de nouvelles techniques pour capturer la réalité et ont été influencés par les mouvements artistiques de leur époque, comme le Classicisme, le Romantisme et l’Impressionnisme.

Au début du XXe siècle, le cinéma a vu le jour et a été considéré comme le septième art. Il a révolutionné la façon dont les arts pouvaient être appréciés et a permis de raconter des histoires à travers des images animées sur grand écran. Les premiers films étaient muets et en noir et blanc, mais ont ouvert la porte à une nouvelle forme d’expression artistique.

Le cinéma a continué à évoluer au fil du temps, avec l’apparition de nouvelles technologies qui ont permis de créer des effets spéciaux de plus en plus impressionnants. Les films d’animation ont également apporté une nouvelle dimension à l’art cinématographique.

Cette évolution de l’art prouve la créativité humaine à travers les siècles et comment les artistes ont cherché à capturer la réalité de leur temps. Le cinéma est une extension naturelle de cette évolution, un art qui s’appuie sur des technologies de plus en plus sophistiquées pour prendre vie sur grand écran.

En bref, l’histoire de l’art est une histoire de création et d’innovation continuelles. Les formes d’art évoluent constamment pour répondre aux besoins et aux désirs des artistes et du public. Le cinéma est un exemple éloquent de cette évolution, une forme d’art qui reste toujours en mouvement pour fournir de nouvelles expériences visuelles aux spectateurs.

À Kinshasa particulière, lors de la fête du théâtre le 27 mars 2023, certains artistes se sont réunis pour réfléchir sur la démarcation qui existe entre le cinéma et le théâtre populaire, une forme d’expression très rependue dans le pays, et il était là question de trouver une meilleure façon pour faire comprendre à la population, qui chaque fois les confond, les différences qui existent.

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L'emblème du théâtre à Kinshasa : Le théâtre de verdure
Chaque 27 mars, l’humanité célèbre le théâtre

La fête du théâtre est une célébration annuelle en République démocratique du Congo qui met en lumière les arts de la scène et l’expression artistique en général. Cette fête est un moment où les artistes se retrouvent pour partager leurs passions et leur travail avec le public.

Le théâtre en RDC est une tradition qui remonte à des siècles, avec de diverses formes de représentations théâtrales dans les cultures autochtones locales. Au fil du temps, le théâtre a évolué en RDC pour intégrer des influences occidentales ainsi que des éléments modernes.

La fête du théâtre en RDC est un moment où les différents artistes de la scène se réunissent pour partager leurs productions avec le grand public. Cela permet aux artistes de montrer leur travail et de recevoir un retour de la part de leur public, tout en créant des liens entre les différentes communautés artistiques de la région.

Les productions présentées lors de la fête du théâtre en RDC sont très diverses, allant des pièces classiques aux créations plus modernes inspirées de la vie quotidienne. Les personnages des pièces de théâtre varient également, allant de membres de l’élite à des gens du commun.

L’un des objectifs de la fête du théâtre en RDC est de promouvoir l’art de la scène en général. Cette célébration est en effet l’une des rares occasions où les artistes de différentes régions se réunissent pour échanger et partager leur passion pour le théâtre.

Nous avons pu, grâce à notre réseau d’artiste, recevoir les échos sur ce qu’a pu être organisé à Kinshasa et en province, à l’occasion de cette fête qui intervient chaque 27 mars, en prélude de la journée internationale de la Francophonie.

En conclusion, la fête du théâtre en RDC est un événement particulièrement important pour la communauté artistique congolaise. Elle permet aux artistes de se réunir et de partager leur travail avec le public, tout en mettant en lumière la richesse et la diversité du théâtre congolais.

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DG de la Socoda
La Socoda, qu’en est-il des artistes cinéastes ?

Le droit d’auteur est un concept très important dans l’industrie cinématographique. Les créateurs de films et de vidéos ont des droits sur leur travail qui doivent être protégés pour garantir leur rémunération et leur reconnaissance.

En République démocratique du Congo, c’est la Société congolaise des droits d’auteur et des droits voisins (SOCODA) qui est chargée de la gestion des droits d’auteur pour les auteurs congolais.

La SOCODA est une société à but non lucratif créée en 2012 sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts. L’objectif principal de cette organisation est de protéger les droits d’auteur et de droit voisin des artistes congolais. Elle collecte les redevances dues aux artistes lorsque leurs œuvres sont utilisées ou reproduites dans les médias, les festivals, les événements publics et les lieux de divertissement en RDC.

Le droit d’auteur donne légalement aux créateurs d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles des droits exclusifs d’exploitation et de diffusion de leurs œuvres. Les droits peuvent être répartis en plusieurs catégories, notamment les droits de reproduction, de diffusion, de commercialisation, de traduction et d’adaptation. Les artistes peuvent également donner leur autorisation pour que leurs œuvres soient utilisées à des fins non commerciales ou limitées.

Assemblée Générale de la SOCODA

Pour ce qui concerne la RDC, tout pousse à croire que la SOCODA se penche plus vers la musique que vers les autres arts. En plus, beaucoup qui se trouvent dans l’administration de ladite société, sont plus de la musique entre autre. Il faudrait mettre en place des mécanismes de sensibilisation, d’encadrement et surtout de communication pour regagner la confiance des artistes et la relance effective de cette société de droit.

Le respect des droits d’auteur est crucial pour garantir une industrie cinématographique saine et durable. Pour cela, des mesures doivent être mises en place pour les faire respecter et pour protéger les auteurs d’œuvres cinématographiques. Les sanctions pour les violations de droits d’auteur doivent inclure des amendes et des peines de prison.

En somme, le droit d’auteur est une composante essentielle de l’industrie cinématographique et la SOCODA doit se munir et jouer ce rôle clé pour protéger les droits des artistes congolais en RDC. Les créateurs d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles doivent se rapprocher de la SOCODA et doivent être conscients de leurs droits et des processus de gestion des droits d’auteur pour garantir leur juste rémunération et la reconnaissance de leur travail.

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Muyaya et Kathungu maintenus et restent en place

Bien que le maintien de Patrick Muyaya et Catherine Kathungu en tant que ministres respectifs de la Communication et des Médias et de la Culture, des Arts et du Patrimoine ne soit pas la seule décision clé prise par le président Felix Tshisekedi dans son remaniement ministériel, il s’agit d’une annonce importante qui mérite d’être saluée.

En tant que ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya a une grande responsabilité pour faire en sorte que les citoyens congolais aient accès à une information de qualité, précise et impartiale. Il est important que les médias respectent tous les groupes et communautés dans le pays ainsi que le code de l’éthique journalistique. De plus, il doit continuer à promouvoir la liberté de presse et garantir que les journalistes soient témoins de la vérité, telle qu’elle est. Nous attendons que son Excellence le ministre Patrick Muyaya continue dans sa lignée et qu’il s’améliore de plus en plus sur le choix et la gestion des projets qui tombent sur sa table.

Catherine Kathungu en tant que ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine, a un rôle essentiel à jouer pour s’assurer que la richesse culturelle de la République Démocratique du Congo soit préservée et mise en valeur. La création de politique culturelle inclusive est l’une des missions de cette ministre, pour la rendre accessible à tous et pour que tous les vivants en RDC aient accès au patrimoine culturel du pays, la politique culturelle devrait être capable de montrer comment la culture crée des emplois, soutient le développement économique et améliore la cohésion et la compréhension sociale. En cela, nous espérons que son Excellence Mme Catherine Kathungu abordera la contribution des secteurs créatifs et culturels à l’économie nationale.

Les nominations du président Felix Tshisekedi, sur proposition du premier ministre Sama LUKONDE, montrent qu’il est déterminé à faire progresser notre pays dans une direction positive. Nous félicitons les nouveaux ministres, dont la liste intégrale sur ce lien, et leur souhaitons bonne chance pour leur travail à venir.

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Le téléphone Okapi se lance dans le cinéma

La marque de téléphone Okapi s’est lancée dans la production des films mobiles de qualité. L’efficacité de cette entreprise dans ce domaine suscite beaucoup d’intérêt auprès des amateurs et des professionnels de la cinématographie.

Tout d’abord, la qualité de l’image produite par les téléphones Okapi est exceptionnelle. Les derniers modèles de téléphones disposent d’une caméra haute définition ainsi que d’un système de stabilisation d’image de pointe, permettant aux cinéastes de réaliser des films de qualité professionnelle. Les couleurs sont vives, les détails nets et le niveau de luminosité sont optimales, même dans des conditions de luminosité difficiles. Les téléphones Okapi sont également équipés de capteurs de mouvement qui permettent de stabiliser l’image, évitant les tremblements et les secousses indésirables.

En plus de la qualité de l’image, les téléphones Okapi offrent une grande variété d’options pour la réalisation de films. Les cinéastes peuvent choisir différents paramètres de mise au point et d’exposition pour adapter l’image à leur projet. Ils peuvent par ailleurs choisir entre différentes options de mise en scène et d’effets pour créer l’atmosphère souhaitée.

Cependant, il faut noter que la réalisation d’un film avec un téléphone portable présente aussi des défis. Le plus grand défi est de gérer la durée de vie limitée de la batterie du téléphone. Les batteries des téléphones portables se déchargent rapidement, surtout lorsqu’elles sont utilisées en mode caméra pour obtenir des images de qualité supérieure. Il est donc important de bien planifier son tournage et de s’assurer que le téléphone est complètement chargé avant de commencer la production.

Un autre défi est la mémoire limitée de l’appareil. Les téléphones portables ne disposent pas d’un espace de stockage aussi important que celui des appareils photo ou des caméras traditionnelles. Il est de ce fait nécessaire de sauvegarder régulièrement les fichiers et de les transférer sur un autre support de stockage.

En conclusion, la marque de téléphone Okapi offre une solution de qualité pour la réalisation de films mobiles. Et elle est munie d’une liste des accessoires qui, compléter au téléphone, peuvent efficacement augmenter sa durée de vie et ses performances.

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Mobile film : est-ce la fin de la caméra traditionnelle ?

Le cinéma est un art du spectacle qui a constamment évolué au fil du temps. Il est d’autant pratiquer par la jeunesse qui vient avec, dans l’univers cinématographique, leur outil qu’elle utilise au quotidien : « Le téléphone ».

Avec l’avancement de la technologie, il est maintenant possible de faire des films avec un simple téléphone portable. Cette nouvelle façon de faire du cinéma, il se présente à la fois des avantages et des inconvénients.

L’un des principaux avantages de faire un film avec un téléphone portable est le faible coût de la production. Contrairement à ce qui se passe avec des caméras traditionnelles, il n’est pas nécessaire d’investir dans des équipements coûteux pour réaliser un film avec un smartphone. De plus, la portabilité du téléphone permet de tourner des scènes dans divers lieux sans être submergé par des équipements encombrants.

Avantages

Un autre avantage est la qualité d’image de plus en plus élevée des appareils mobiles. Les derniers modèles de smartphones disposent d’une caméra haute définition, ce qui permet d’obtenir une qualité d’image exceptionnelle pour des productions de petit ou de moyen budget.

Inconvénients

Toutefois, faire un film avec un téléphone a également plusieurs inconvénients. Le plus grand inconvénient est la stabilité de l’appareil. Avec un téléphone portable, la caméra est souvent tenue à la main, ce qui peut entraîner des tremblements et des secousses qui nuisent à la qualité de l’image. Pour palier cela, il faut investir dans un trépied compatible avec le téléphone.

Une marque de téléphone congolais durable et bon pour les mobiles films

Un autre désavantage est la durée de vie limitée de la batterie. Les batteries des téléphones portables se déchargent rapidement, surtout lorsqu’elles sont utilisées en mode caméra. Les cinéastes doivent donc être prévoyants et bien planifier leur tournage, pour éviter les pannes de batterie en plein milieu du tournage.

Enfin, un autre inconvénient est la mémoire limitée de l’appareil. Les téléphones portables ne disposent pas d’un espace de stockage aussi important que celui des appareils photo ou des caméras traditionnelles, ce qui peut limiter le nombre de « takes » (prise, NDLR) enregistrées.

En conclusion, l’utilisation d’un téléphone portable pour faire un film offre de nombreux avantages, notamment en termes de coût et de qualité d’image.

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Différence entre le cinéma Congolais et Nollywood
Le cinéma comme art pour lutter contre le terrorisme

Dans une récente déclaration, le ministre burkinabé de la Communication, Jean-Emmanuel Ouedraogo, a laissé entendre que l’industrie cinématographique pourrait jouer un rôle important dans la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest.

Selon Ouedraogo, le cinéma a le pouvoir de rassembler les gens, de surmonter les différences culturelles et de favoriser la compréhension entre les communautés, et c’est précisément ce type de compréhension qui est nécessaire pour contrer les tactiques de division des groupes terroristes.

Dans sa déclaration, Ouedraogo a souligné l’importance d’apporter le cinéma aux communautés les plus touchées par le terrorisme, où l’accès aux activités culturelles est souvent limité. Il a annoncé le lancement du projet « Cinéma Hors Les Murs », qui vise à amener des projections de cinéma et d’autres événements culturels dans les zones reculées du Burkina Faso, par exemple dans la région du Sahel.

Jean-Emmanuel Ouédraogo
Jean-Emmanuel Ouédraogo : Ministre de la communication, culture, art et tourisme du Burkina-Faso

Il existe en effet de nombreuses preuves suggérant que les activités culturelles, telles que le cinéma, peuvent aider à briser les stéréotypes, permettre une compréhension interculturelle et, en fin de compte, réduire les tensions entre les communautés. En donnant aux gens la possibilité de se réunir, de partager des expériences et de discuter de problèmes, le cinéma peut jouer un rôle important dans la promotion d’une plus grande harmonie sociale et le renforcement de la résilience contre les idéologies extrémistes.

En conclusion, le projet « Cinéma Hors Les Murs » est une initiative prometteuse qui a le potentiel d’apporter des opportunités culturelles et de promouvoir la compréhension dans les communautés les plus touchées par le terrorisme. Il est certainement innovant et mérite d’être poursuivi, et nous espérons qu’il inspirera des projets similaires en République Démocratique du Congo, pays dont la balkanisation est un plan qui est toujours d’actualité.

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Du film documentaire à l’élan patriotique d’un peuple

Le documentaire, qui est un genre dans le cinéma, peut jouer un rôle important dans la création d’un sentiment communautaire et patriotique autour d’une cause, d’un lieu ou d’une nation.

Dans le contexte de la République démocratique du Congo (RDC), un documentaire engagé peut être une plaque tournante pour redonner un élan patriotique à la population. Dans cet article, nous analyserons de la manière dont un documentaire peut atteindre cet objectif en explorant certains des éléments-clés qui peuvent contribuer à son succès.

Le pouvoir de l’image et de la narration :

Les documentaires ont la capacité de rassembler un public large et diversifié autour d’un sujet commun en utilisant des images et une narration puissantes. En mettant en évidence les aspects culturels, sociaux et politiques du pays, le documentaire peut renforcer le sentiment d’appartenance à une nation et susciter un sentiment de fierté chez les téléspectateurs.

Le choix du sujet :

Le choix du sujet est très important dans la création d’un documentaire visant à faire naître un élan patriotique. Un documentaire qui évoque des moments glorieux de l’histoire de la RDC, comme la chute du régime Mobutu ou les luttes pour l’indépendance, peut inspirer les citoyens à se rappeler des moments forts de leur histoire et même susciter un sentiment de fierté nationale.

Le traitement du sujet :

Le traitement du sujet est également important. Le choix de la narration, la sélection de la bande sonore, la sélection des images et de la narration sont autant d’éléments qui contribuent à la réussite d’un documentaire. Un documentaire réalisé avec créativité et compétence peut non seulement stimuler l’intérêt des téléspectateurs, mais aussi inspirer leur admiration pour la RDC.

La diffusion :

La diffusion du documentaire est également un élément important pour atteindre un large public. Il peut être diffusé à la télévision, mais aussi dans les salles de cinéma, les festivals de films ou sur internet. La publicité à l’avance, l’organisation de projections publiques, ainsi que la promotion sur les réseaux sociaux peuvent contribuer.

L’État congolais :

L’État congolais a tout intérêt à investir dans les cinéastes et à commander un autant des documentaires que possible, surtout en cette période d’agitation, afin de mettre en lumière cet élan patriotique. C’est vrai qu’en RDC, c’est plus la musique, mais le documentaire, peut dire en un quart d’heure ou en une heure ce qui peut changer la destinée de toute une nation.

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Sotigui 2023 : L’appel à film est lancé

Les SOTIGUI 2023 sont lancés…
Appel à Film ouvert du Mars au 30 Juin 2023.

Prière d’envoyer vos films ou trois épisodes de votre Série TV par lien VIMEO ou Youtube à l’adresse électronique suivante dans les délais requis svp : cinema@academiedessotigui.org

SOTIGUI 2023 is launched…
Call for film Open from 15 March to 30 June 2023.

Please send your films or Three episodes of your TV series by VIMEO or Youtube Link to the following email adress within the required time frame please : cinema@academiedessotigui.org

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Africa Events Awards lance l’appel à nomination

Basé au Ghana, précisément dans la ville province d’Accra, Africa Events Awards, crée depuis 2016, lance l’appel à nomination pour l’édition 2023.

Après avoir évolué durant 4 éditions sous l’appellation de « Ghana Events Awards » (GEA), c’est en 2021 que l’événement devient Africa Events Awards. C’est une initiative visant à reconnaître et à honorer des personnalités et des acteurs de l’événementiel dans l’industrie.

Vous êtes un événement, vous êtes dans l’événementiel ou autours des événements, vous êtes sponsors, photographes, MC, Ceci est pour vous.

Dans cette édition 2023, la particularité est qu’Africa Events Awards s’ouvre au monde francophone dont la RDC. Et en parlant de la République Démocratique du Congo, longtemps resté en marge des grands événements comme celui-ci, il est grand temps d’y être présent en s’inscrivant massivement en cliquant sur le lien suivant : je m’inscris !

Plusieurs catégories des nominés sont à l’affiche telle que :

En voyant cette liste, nous pensons à Mongita Awards, Cinef et Fickin ou encore Fescilu dans le Kolwezi. Nous les invitons donc à s’inscrire à cet événement dans le but de répondre présent aux rendez-vous continentaux voir mondiaux

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Photo de Guyguy
Le cinéma congolais selon Guyguy Diangikulua

Si je dois parler de mon parcours dans le cinéma, je dirai que le chemin est encore long, car je ne suis pas encore arrivée. Guyguy Diangikulua parfois dit « Peguy » nous explique ce qu’elle pense du cinéma congolais, ainsi que de son parcours.

Parcours

J’aime le cinéma, parce que, pour moi, c’est une passion. Quand je regarde un film, ça m’inspire toujours. Ça me donne l’envie d’incarner un rôle. Depuis toute petite, j’aimais faire du théâtre et je l’ai commencé depuis l’école secondaire et je l’ai fait même étant adulte dans la compagnie théâtrale les Roélants. C’est en 2009 que j’ai eu le goût d’intégrer le monde du cinéma. Je suivais Collywood cinéma à la télévision et j’ai décidé d’intégrer ce groupe. C’est comme ça que tout a commencé.

Je me suis lancé d’abord dans l’écriture des scénarios – il m’arrivait de transmettre mes émotions ou mes peines à travers mes écrit. Aujourd’hui, je ne regrette pas d’avoir choisi le cinéma comme mon deuxième métier. Je milite pour les droits des femmes et autres causes à travers mes films. Je suis cinéaste congolaise parmi tant d’autres et j’en suis fière.

Préjugés

Toutefois, être une femme dans le cinéma n’est pas du tout facile, surtout dans notre pays, la RDC, où tout est stéréotypé. Passer à la télé est mal interprété et mal perçu chez nous, essentiellement par des hommes. Beaucoup d’hommes pensent quand on fait la télé ou le cinéma parce qu’on est moins sérieuse, on s’expose, on expose nos corps, etc.
Un homme peut te prendre pour épouse, et après t’interdire de continuer, qu’il t’a trouvé en train de faire alors que c’était ton métier dans lequel tu as des ambitions. D’où il est difficile de voir une femme être soutenue par son mari dans le cinéma pendant que c’est un travail comme tout autre.
Les femmes rencontrent aussi des difficultés et des contraintes dans ce métier, notamment pour trouver le financement chez un bailleur masculin. Bref, ce n’est pas trop facile pour les femmes en général.

Anecdote

J’ai l’habitude d’écrire des scénarios des séries et « J’ai perdu mon bébé » est mon premier court-métrage à travers lequel j’ai voulu rendre hommage aux femmes violentées. J’avais une équipe formidable qui m’a soutenue comme c’était ma première réalisation. L’anecdote ici est que le tournage du film « J’ai perdu mon bébé » s’était déroulé durant la période de confinement. Et avec les gestes barrières qui nous étaient imposés, il n’était pas simple de travailler. Je salue ici le professionnalisme de l’équipe technique et les acteurs m’avaient donné de la force pour réussir le projet.

Petit conseil

Je profite pour donner un conseil aux filles, femmes, qui aimeraient se lancer dans le cinéma. Je dirai ceci : faire du cinéma n’est pas du tout une mauvaise chose. Il ne faut pas avoir peur de le faire. C’est question d’aimer le métier, avoir des objectifs et de rester positive. Si une femme a déjà un métier et qu’elle trouve que le cinéma serait son autre métier, il faut se lancer. Le cinéma est vaste. Personnellement, j’encourage les femmes à se lancer du côté techniques. C’est important que les parents aient un franc-parler avec les enfants au lieu de leur imposer un métier qu’ils ne voudront pas, comme il est fréquent en RDC. Il faut aimer ce qu’on fait pour mettre un peu plus du sien et s’épanouir.

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Dok-Leipzig : L’appel à films est lancé

Le Festival international du film documentaire et d’animation de Leipzig est le plus grand festival allemand et l’un des principaux festivals internationaux de documentaire artistique et de film d’animation ainsi que de contes interactifs.

L’appel à films est lancé ! Chers cinéastes, montrez-nous ce que vous avez. Vous pouvez maintenant soumettre vos nouveaux documentaires et films d’animation à DOK Leipzig 2023.

Surprenez-nous avec votre créativité, des œuvres inspirantes et stimulantes. Nous avons hâte de les regarder TOUS ! Rendez-vous simplement sur le site internet pour voir les directives et accéder au formulaire d’inscription.

Nous sommes impatients de recevoir vos courts et longs-métrages produit en 2023 ou 2022 (et ne pas avoir été montré publiquement avant octobre 2022) avec, au moins, une première allemande à considérer pour nos concours de festival.

Marquez à vos agendas : la date limite d’inscription est un peu plus tôt que d’habitude. Soumettez avant le 15 juin !

65e édition du festival

Notons que le programme DOK Industry est conçu pour les professionnels internationaux et locaux de l’animation, du cinéma non-romanesque et de l’interactivité. Chaque année, les activités et événements attirent environ 1 700 invités accrédités.

DOK Industry fournit :

  • Opportunités de cofinancement et de coproduction
  • Nouveaux titres prêts pour différents types de distribution et adaptés à un public international
  • Discussions, panels, tables rondes et études de cas avec les acteurs les plus passionnants de l’industrie
  • Opportunités de réseautage de haute qualité Accès à des œuvres interactives passionnantes et au développement de projets interactifs.

DOK Leipzig est le lieu de rencontre entre les marchés allemand et international et un espace d’inventivité, de découverte et de curation de haute qualité.

Conditions d’admission

Courts métrages, film produit à partir de : janvier 2021
Sous-titrage obligatoire
Durée maximale : 59′
Film produit à partir de : janvier 2021
Genres acceptés : Documentaire et animation
Conditions : Films inédits tv (pays)
Format requis présélection : Fichier Vidéo
Format requis projection : Fichiers Vidéo, DCP (Digital Cinéma Package)

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Mobile Film Festival Africa lance un appel à film

Appel à tous les cinéastes d’Afrique ! Vous avez encore jusqu’au 4 avril pour participer à la 2e édition du Mobile Film Festival Africa qui soutient et accompagne les jeunes talents du cinéma de demain !

COMMENT PARTICIPER ?

Envoyez vos films avant le mardi 4 avril 2023. Remplissez le formulaire d’inscription et chargé votre film en ligne en cliquant ici : Réalisez votre film

Créé en 2005, le Mobile Film Festival est un festival international de courts métrages au principe simple : 1 Mobile, 1 Minute, 1 Film.

L’objectif : découvrir, soutenir et accompagner de jeunes réalisatrices et réalisateurs talentueux du monde entier.

Le choix du smartphone permet de supprimer toutes les contraintes économiques pour que chacun puisse participer aux mêmes conditions. L’utilisation d’une même technologie par tous les participants, et de surcroît abordable, confère au festival un caractère démocratique et égalitaire à l’échelle mondiale !

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Une sélection pour le film « Nguya » au 5e FIFCC

C’est en début de soirée que Richard Thumitho, coordonnateur du Festival International du Film Chrétien du Congo, annonce la liste des films sélectionnés pour le compte de la 5e édition du Festival FIFCC qui se déroulera du 02 au 09 avril 2023 à Kinshasa.

Lors de l’annonce, Richard Thumitho, réalisateur et producteur des films, mais aussi Président National de la Fédération Congolaise de Cinéma, Fecoci en sigle, en a profité pour féliciter tous ceux dont le film est en sélection officielle à ce 5e FIFCC et à confirmer le rendez-vous qui interviendra durant les vacances de Pâques.

Il est heureux de constater que dans la liste des films en compétition pour le 5e FIFCC, le film chrétien réalisé par Erick Kayembe, « NGUYA » y est repris. Ceci est non seulement un honneur pour lui, nous dit-il, mais une occasion de rendre hommage au talent de feu « Naomi Kipulu » actrice dans le film, mais qui nous a malheureusement quitté lors d’un accident déplorable.

Dans le lot, hormis le film « NGUYA« , nous pouvons lire les films : « MAGDALA » de réalisateur Jean-Jacques N’sele, « Le voyageur » de Jacques Yonga du Cameroun et tant d’autres.

Hâtes d’être du 02 au 09 avril 2023 pour vivre ce que sera l’ambiance chrétienne du Festival.

Félicitations donc aux films sélectionnés. Cliquez ici pour lire la sélection officielle du FIFCC

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Clarisse Muvuba invite les femmes au métier du 7e art

Clarisse Muvuba, productrice et réalisatrice congolaise a exprimé ses sentiments en tant que femme cinéaste auprès de Cinecongo à l’occasion du mois de mars 2023.

Pour Clarisse Muvuba, la femme cinéaste ne devait pas se victimiser, parce que comme tout autre humain, elle rencontre les mêmes difficultés, les mêmes partenaires que les hommes dans le métier, et les épreuves des femmes ne sont pas plus dures que celles des hommes, puisque tous cherchent à trouver des solutions pour avancer.

Rappelons que Clarisse Muvuba est directrice du festival cinéma au féminin, festival qui valorise les oeuvres de toutes les femmes qui se démarquent dans le métier du 7e art.

Elle est aussi productrice, réalisatrice, elle sait faire la prise de son, et la prise de vue et sait monter aussi. Dans ses réalisations on sait compter « Les traces », « Olongo » ou encore « Marathon » pour ne citer que ceux-là.

La directrice de cinef, rajoute que, ses réalisations sont quelques fois fruits de ses rencontres dans la vie quotidienne.

« J’exprime par le biais du cinéma, ce que je rencontre, les expériences que je fais et ceci quand je sens le besoin, l’envie de m’exprimer ».

Clarisse Muvuba

Cette icône du cinéma au féminin est contre ces tuteurs qui s’oppose à l’ambition des jeunes femmes à devenir actrice, pour elle, le métier du cinéma est pareil à d’autres métiers.

« Les parents devraient accompagner leurs enfants dans leurs passions, mais ne pas leurs imposer leurs choix et pour ce les enfants devraient suivre leurs passions et se laisser guider par l’intelligence des parents, sans leur laisser éteindre ta passion sur le cinéma, car chaque métier a des difficultés et des obstacles, mais quand on aime une chose, on peut la faire. »

Clarisse Muvuba

Sa carrière a été taillé grâce aux nombreuses formations qu’elle s’est offerte soit en ligne ou en présentiel dans quelques pays comme en Belgique, en RDC, en France, au Canada, pour ne citer que ceux-ci.

Fière de porter ses différentes casquettes dans le métier du cinéma, Clarisse invite les femmes qui sont dans ce métier, à persévérer.

« Poursuivez vos objectifs, et bouchez vos oreilles aux dires des gens, puisque le monde parlera toujours et vous rencontrerez beaucoup des problèmes financiers au début, ayez des nerfs solides pour supporter ça. »

Clarisse Muvuba

Concluant ainsi l’échange.

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Produire pour la création audiovisuelle et cinématographique

Faire un film, c’est avant tout réunir des moyens techniques, financiers et humains. Un film est à la fois une aventure humaine mais surtout un incroyable jeu d’équilibriste entre le besoin de création et les contraintes financières.

Patrick VERGEYNST BAKOMBE, Scénariste, Producteur, Réalisateur et expert stratégie en communication transmedia partage son expérience dans cette aventure de création et de production de produits audiovisuels.

Grace à ses deux structures SDI et Nalingi Congo, Patrick Vergeynst BAKOMBE nous livre quelques recettes d’une longue expérience.

Rendez-vous ce jeudi 09 mars 2023 de 13h a 15h GMT+2

Comment faire pour participer ?

Pour suivre en direct sur Youtube Cliquez ici ou participez en ligne aux échanges et poser vos questions sur google meet en cliquant ici ou encore participez en présentiel au siège de DL Multimédia sur réservation en remplissant le formulaire

Vous êtes journalistes, créateurs de contenus audiovisuels, cinéastes, bDistes, vous êtes les bienvenus à cette rencontre. Alors n’oubliez surtout pas :

Date : Jeudi 09 mars 2023

Lieu : 25B, av de Nefliers Q/Bel air C/Kampemba

Heure : de 13h à 15h GMT +2

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Appel à projet Goethe-institute Kinshasa

Cher.e.s artistes et initiatives culturelles, vous avez encore quelques jours pour soumettre vos projets !

Dans le cadre de son travail de promotion de la scène culturelle locale, le Goethe-Institut Kinshasa lance un appel à projets à l’intention des acteurs de la scène culturelle en République Démocratique du Congo.
Le principal critère de sélection est avant tout la qualité artistique. Les autres critères étant la sensibilité pour le contexte, la pertinence locale ainsi que l’approche expérimentale.

Date limite d’envoi des dossiers : 10 mars 2023

Période de réalisation : À partir du 01 avril jusqu’au 30 juin 2023

Budget : Jusqu’à 1000 €

L’appel à projet est ouvert à toutes les disciplines culturelles et artistiques.

Comment soumettre une candidature ?
Veuillez envoyer le dossier de candidature en PDF par e-mail à kinshasa@goethe.de, en indiquant en objet « Soutien aux projets 2023 » :
– Lettre de motivation
– Les biographies professionnelles et artistiques des acteurs impliqués
– Description écrite du projet
– Budget prévisionnel
– Confirmation d’autres partenaires, le cas échéant

Veuillez associer à votre demande une adresse e-mail et un numéro de téléphone.

Les candidats dont les dossiers auront été retenus seront contactés au plus tard le vendredi 31 mars 2023.

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« Silence » de Francine Mwika au centre Wallonie

Le film long-métrage de 77 minutes de la réalisatrice Francine Mwika sera diffusé ce mercredi 22 mars 2023 à 19h au centre Wallonie-Bruxelles à Kinshasa.

Synopsis :

Tangi est une victime de viol. Depuis 9 ans, elle développe un trouble de stress post-traumatique. Elle découvre que son violeur et meurtrier de ses parents n’est autre que le mari de sa sœur. Tangi, qui est devenue muette depuis toutes ces années, décide de briser le silence.

Bande-annonce pour la première de « Silence »

De Francine Mwika, Drame de 77 minutes avec Megan Dembo, Priska Enzilame, Moyindo Mpongo, Myriam Eale, Belord Mulopo, Hornela Mukeba et Emmanuelle Kanyeba

Lieu : Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa

Heure : 19h

PAF : Entrée libre

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Conseils pour améliorer les relations humaines

D’aucun diront pourquoi un tel sujet dans un blog qui traite sur le cinéma ? Il y a un dicton qui dit : « Le cinéma c’est 20% de technique et 80% des relations humaines » allez-y comprendre !

Il est vrai que dans de nombreux domaines, y compris le cinéma, les relations humaines jouent un rôle crucial pour réussir. Que vous soyez un acteur, un réalisateur, un producteur ou tout autre professionnel de l’industrie cinématographique, voici quelques conseils pour améliorer vos relations humaines :

1. Soyez authentique : Les relations humaines sont basées sur la confiance et l’authenticité. Soyez honnête et transparent dans vos interactions avec les autres. Évitez de jouer un rôle ou de cacher vos véritables intentions. Les gens peuvent généralement repérer quand quelqu’un n’est pas sincère.

2. Écoutez activement : Écouter attentivement ce que les autres ont à dire est essentiel pour établir de bonnes relations. Posez des questions, montrez de l’intérêt et soyez respectueux des opinions des autres. La communication est une rue à double sens, alors assurez-vous d’écouter aussi bien que de parler.

Tournage du film « Biloko ya boye »

3. Soyez empathique : Comprendre les sentiments et les perspectives des autres est important pour créer des relations positives. Essayez de voir les choses du point de vue des autres et soyez empathique envers leurs besoins et leurs préoccupations.

4. Soyez collaboratif : Le cinéma est un travail d’équipe, et une attitude collaborative est essentielle pour réussir. Travailler ensemble pour atteindre un objectif commun peut renforcer les relations et favoriser la créativité.

5. Soyez respectueux : La bienveillance et le respect sont la clé pour maintenir des relations saines et productives. Évitez de parler négativement des autres, de critiquer ou de ridiculiser les idées des autres.

6. Développez des relations à long terme : Les relations ne se construisent pas du jour au lendemain. Investissez du temps et de l’énergie dans vos relations pour les faire croître et durer. Prenez le temps de maintenir le contact avec les personnes importantes pour vous et créez des liens solides.

En fin de compte, les relations humaines sont un élément essentiel de la réussite dans le cinéma et dans de nombreux autres domaines. En suivant ces conseils, vous pouvez améliorer vos relations et renforcer votre réseau professionnel.

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Commentaires autour du thème du mois de mars

Après la publication de l’article annonçant le thème retenu pour le 8 mars en RDC, des réactions ne cessent de pleuvoir.

Nous avons pu recueillir plusieurs commentaires venant des gens réagissant sur le thème du 8 mars choisi en République démocratique du Congo pour cette année 2023. Quand bien même notre article datant du 16 février 2023, que vous pouvez retrouver en cliquant ici, s’axe autour du cinéma qui est un art qui à présent est étroitement rattaché au développement du numérique, nos abonnés, eux, ont élargi leur réflexion :

1. C’est important que la femme s’autonomise et si le numérique aide, et ben tant mieux. Toutes fois, le numérique est vaste. Le gouvernement devrait circonscrire la prochaine fois.

2. L’éducation numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et filles par ce qu’il favorise l’inclusion financière des femmes, il favorise aussi l’évolution professionnelle des femmes, il suscite l’entrepreneuriat des femmes, transforme les rapports des forces à la fois dans les relations interpersonnelles et dans les institutions de la société. C’est aussi une capacité de diriger et de maîtriser sa propre vie et c’est aussi un processus qui permette aux femmes de maîtriser leurs propres vies en connaissant et en exigeant leurs droits à tous les échelons de la société au niveau international, local et personnel.

3. Rien du tout, c’est juste la routine, les filles et femmes cinéastes RDC ne sont pas vraiment engagées. Il y a un problème d’élites.

4. La RDC a besoin des écoles de cinéma. C’est le cas à Goma au foyer culturel. Permettre aux jeunes (14-25 ans) d’étudier pendant 3 ans et chaque année réaliser un film d’école. Participer aux festivals de films d’écoles. Nous voulons des cinéastes qui pensent. Encourager les jeunes filles d’apprendre le cinéma.

Voilà un tour d’horizon de ce que pensent les abonnés sur la question relative au thème retenu en RDC pour le 8 mars, de surcroît pour le mois de mars tout entier. Toutes fois, un commentaire a particulièrement retenu notre attention :

5. Dans le numérique en général, je prends tous les domaines, l’homme s’accapare la part du lion. Les femmes, elles, elles aiment être aidées et soutenues. Quand elles viennent, elles disent que c’est trop compliqué et elle laisse le travail à un homme qui en contrepartie exige d’elle soit le sexe, c’est toujours le sexe. On voit dans la musique, la télévision, le cinéma, etc. L’autonomisation de la femme est importante. Elle dépend surtout de la femme elle-même.

Bien-sûr, notre rédaction reste ouverte pour recevoir vos réactions en commentaire à ce poste afin de les publier. N’hésitez pas surtout.

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Urgent : la démission du SG d’Apro7

C’est ce matin du 06 mars 2023 aux alentours de midi, que tombe l’annonce de la démission du Secrétaire général de l’association des professionnels du 7e art, Apro7 en sigle.

Jean-Jacques N’sele annonce sa démission de ses fonctions de Secrétaire général de l’association des professionnels du 7e art, Apro7 en sigle, ce matin lors d’un pli adressé au collège des fondateurs de ladite association.

Dans la correspondance, pas d’autres informations supplémentaires sur les raisons de la démission, juste un remerciement à tous ceux ou celles qui lui ont accordé des voix à l’élection de son second mandat à la tête d’Apro7.

En effet, après avoir accompli un premier mandat au sein de l’Apro7, un mandat sujet à plusieurs controverses, ça a été une surprise énorme pour tous de le voir être réélu avec une impressionnante victoire face à son unique adversaire Julio Lolo Bibas, qui du reste, grâce à la politique inclusive de Jean-Jacques N’sele s’est vu être attribué les fonctions de secrétaire général adjoint.

Apro7

C’est fini pour moi mon cher, d’autres peuvent faire mieux que moi, la place est à présent libre…

On a un problème de leadership. C’est tout ce que je peux dire.

Jean-Jacques N’sele

Ce sont les seuls et uniques mots que Jean-Jacques N’sele a eu a donné à notre rédaction après l’avoir contacté pour en savoir plus.

Toutes fois, après avoir lu et relu le statut de l’association des professionnels du 7e art, aucune disposition n’a été prise pour faire face à un cas de démission du secrétaire général et la procédure à suivre pour la mise en place d’un bureau suivant.

Place maintenant à plusieurs interprétations du statut par les membres cherchant à comprendre la meilleure procédure à adopter en accord avec les textes, et jusqu’à présent, le bureau exécutif n’a rédigé aucun communiqué officiel sur ce qui est en train de se produire et sur position officielle de l’association.

C’est donc un dossier à suivre…

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Colon Assany et Tousmy Kilo
Visite de Macron en RDC : Le cinéma à l’ordre du jour

La visite du président Macron à Kinshasa visait le renforcement de la coopération entre la RDC et la France sur aussi les industries culturelles et créatives (Série, Animation, Jeu vidéo et Bande dessinée).

Colon Assany relate son intervention sur la thématique cinéma avec Tousmy Kilo tous deux jeunes réalisateurs, lors de la rencontre avec le président Macron qui s’est déroulée à l’Institut français de Kinshasa du 03 au 04 mars 2023 :

Jour 1

Le premier jour a été basé sur des échanges et de retours sur expériences entre les acteurs congolais et français, qui a permis de dénicher de forces et de faiblesses autour de ces industries culturelles et créatives, et comment, nous pouvons tirer les meilleurs dans ces nouveaux partenariats pour mieux avancer.

La grosse question comme dénominateur commun autour de ces différentes thématiques se repose sur l’industrialisation : Structuration, Formation, Accès au financement, Production et Distribution.

Jour 2

Le jour 2 reposait sur des vraies recommandations de ce qu’on pouvait attendre de ces rencontres devant la ministre Rima Abdul Mala, Ministre française de la culture, puis devant le président français Emmanuel Macron.

Visite du président Macron aux travaux des ICC à la Halle de la Gombe

Donc, pour ce qui concerne le cinéma :

  1. Nous avons insisté qu’il soit mis en place un accord bilatéral équilibré de coproduction entre la France et le Congo, comme c’est le cas dans 61 autres pays, ce qui permettrait l’accès à certains guichets, ici et là-bas, même dans les fonds régionaux, etc.
  2. Compte tenu de l’expertise française en matière des Industries Culturelles et Créatives, ICC en sigle, nous avons suggéré, dans le cadre de cet accord, l’amélioration des échanges en matière de formation, ici et là-bas, la mise en place des bourses d’étude, et pourquoi pas initier des résidences d’écriture…
  3. Nous avons réfléchi sur comment la France peut appuyer les structures et initiatives existantes ici en RDC en matière de structuration, financement, etc. : Comme les festivals, les projets de Labs comme Lisapo Film Lab, les programmes d’éducation à l’image…
  4. Nous avons également mis sur table la question de la facilitation de l’accès à la mobilité Sud-Nord

Au-delà de recommandations et suggestions faites, le président français Emmanuel Macron a fait des annonces qui étaient plus ou moins déjà prévus en amont, dont je partagerai un peu plus tard.

Voici en gros, la restitution de Colon Assany et Tousmy Kilo sur les travaux des acteurs des Industries Culturelles et Créatives à l’Institut français Halle de la Gombe, travaux coïncident avec la visite du Président Macron à Kinshasa durant sa tournée africaine.

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Nestor Kongolo annonce pour bientôt « Caroline »

Évoluant à Lubumbashi auprès du producteur et président d’AFRIWA, Trésor Onema, Nestor Kongolo, cadreur et monteur, signe sa première réalisation « Caroline ».

Nestor KONGOLO, licencié en design et multimédia a l’école supérieure d’informatique SALAMA à Lubumbashi, va bientôt lancer « CAROLINE » qui est son tout premier court-métrage de lui en tant que réalisateur.

En effet, nous le retrouvons comme cadreur et monteur dans « Kitofu » et « Anakapachia » avant de signer comme réalisateur dans son court-métrage d’une vingtaine de minutes dont ci-après le synopsis.

Synopsis :

RICHARD le jeune riche et CAROLINE tombent amoureux. Leur relation amoureuse se complique lorsqu’une troisième personne, Rachel, amie de Caroline, fait irruption. Son but, conquérir le cœur de Richard au détriment de son amitié avec Caroline.

L’idée du film vient de mon entourage que j’ai développé en ma manière pour y ajouter une fin tragique.

Le message derrière ce film est que parfois les difficultés et les problèmes que nous rencontrons dans la vie, ne viennent jamais de trop loin.

Nestor Kongolo

Cette œuvre, selon son auteur Nestor Kongolo, est à découvrir tout juste après le Festival de film de Lualaba. Sans en dire plus, ce teaser ci-dessous annonce déjà les couleurs du court-métrage que les lushois auront à découvrir lors de la grande première.

À la question de savoir comment est-ce que le jeune réalisateur a atterri dans la profession ? Voilà sa réponse :

J’ai toujours aimé faire la vidéo, chose qui m’a envoyé étudier le design et multimédia a Salama à Lubumbashi.

Juste après mes études, j’ai commencé à réaliser des gags avec les comédiens de la place (Gratien lemama, miliki, dar es Salam …) C’est en ce temps-là que j’ai commencé à m’exercer en tant que scénariste et deux ans après, j’ai adhéré le groupe AFRIWA du président Trésor Onema et c’est grâce à ce groupe qu’aujourd’hui Caroline verra le jour.

Nestor Kongolo
Bande-annonce du film « Caroline »

Toutes fois, Nestor Kongolo fustige un problème récurrent qui traverse intégralement toutes les provinces de la RD Congo, celui des moyens qui font défaut pour avoir une production cinématographique digne de ce nom.

Il a été donc obligé de mettre son talent en tant que monteur en avant pour prévoir tout ce dont il aurait besoin comme images et faire en sorte de ne rater aucun plan et ainsi minimiser les frais de tournage.

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La bande dessinée perd de la vitesse en RDC

Les bandes dessinées sont une forme de littérature et d’art visuel qui ont émergé à la fin du 19ᵉ siècle et qui ont gagné en popularité pendant plusieurs décennies en République démocratique du Congo.

La bande dessinée est un art visuel qui a toujours été apprécié par un large public, mais sa consommation a connu des changements significatifs avec l’arrivée des supports numériques. Alors que la plupart des gens achetaient des bandes dessinées dans des librairies ou des magasins spécialisés, de plus en plus de consommateurs optent maintenant pour des versions numériques qui peuvent être téléchargées instantanément et stockées sur des appareils électroniques.

Les avantages de la bande dessinée numérique sont nombreux. Tout d’abord, elle est plus accessible, car elle peut être téléchargée de n’importe où dans le monde, ce qui permet à des personnes qui n’ont pas accès à des librairies physiques de découvrir de nouvelles bandes dessinées. De plus, les versions numériques sont souvent moins chères que les versions imprimées, ce qui les rend plus abordables pour les consommateurs.

De plus, la bande dessinée numérique permet également aux créateurs de bandes dessinées de toucher un public plus large en distribuant leur travail via des plateformes en ligne, comme des sites de vente en ligne, des applications de lecture numérique et des réseaux sociaux. Cela signifie que les artistes et les auteurs peuvent atteindre des publics plus diversifiés, ce qui pourrait potentiellement accroître la popularité de la bande dessinée.

Cependant, certains passionnés de bande dessinée restent attachés aux versions imprimées et préfèrent la sensation de feuilleter les pages d’un livre physique. De plus, la qualité de l’écran sur lequel la bande dessinée numérique est lue peut-être un facteur décisif pour certains lecteurs, en particulier les amateurs de bande dessinée qui apprécient l’art et les détails de chaque case.

En conclusion, bien que la bande dessinée numérique offre de nombreux avantages, la popularité de la version imprimée peut encore résister. Cependant, compte tenu de l’augmentation de l’utilisation d’appareils électroniques et de la commodité offerte par la lecture numérique, il est probable que la bande dessinée numérique continuera de croître en popularité, ce qui pourrait finalement augmenter la consommation globale de bandes dessinées.

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Les métiers du cinéma où les femmes s’intéressent le moins.

Il n’y a pas de métier spécifique dans l’industrie cinématographique auquel les femmes s’intéressent le moins en général. Cependant, il existe des domaines qui ont traditionnellement été dominés par les hommes et qui ont été considérés comme moins attractifs pour les femmes.

L’un de ces domaines est la réalisation de films, où les femmes sont encore sous-représentées. Selon une étude de l’USC Annenberg Inclusion Initiative, seulement 4,8 % des réalisateurs de films à gros budget entre 2007 et 2019 étaient des femmes. Cette sous-représentation peut être due à un certain nombre de facteurs, notamment les stéréotypes de genre, la discrimination et les obstacles structurels tels que le manque de financement et d’opportunités.

De même, la production de films peut également être perçue comme un domaine moins attractif pour les femmes, car il est souvent associé à des rôles de gestion de projet, de négociation de contrats et de recherche de financement, qui sont souvent considérés comme des compétences plus « masculines ». Cependant, il est important de noter que de nombreuses femmes travaillent dans des postes de production et réussissent à créer des opportunités pour les autres femmes dans l’industrie.

Il y a également des métiers techniques tels que les postes de son, de lumière, d’effets spéciaux et de caméra, où les femmes sont sous-représentées. Cela peut être dû en partie à la perception selon laquelle ces rôles nécessitent des compétences techniques et physiques que les femmes ne possèdent pas, ce qui est bien sûr une idée fausse.

En fin de compte, les femmes peuvent être intéressées par tous les aspects de l’industrie cinématographique, mais elles peuvent être confrontées à des obstacles et à des stéréotypes de genre qui les découragent de poursuivre certaines carrières. Il est important de continuer à travailler pour faire progresser l’inclusion et la représentation des femmes dans tous les domaines de l’industrie cinématographique.

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