Cinecongo
DG de la Socoda
La Socoda, qu’en est-il des artistes cinéastes ?

Le droit d’auteur est un concept très important dans l’industrie cinématographique. Les créateurs de films et de vidéos ont des droits sur leur travail qui doivent être protégés pour garantir leur rémunération et leur reconnaissance.

En République démocratique du Congo, c’est la Société congolaise des droits d’auteur et des droits voisins (SOCODA) qui est chargée de la gestion des droits d’auteur pour les auteurs congolais.

La SOCODA est une société à but non lucratif créée en 2012 sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts. L’objectif principal de cette organisation est de protéger les droits d’auteur et de droit voisin des artistes congolais. Elle collecte les redevances dues aux artistes lorsque leurs œuvres sont utilisées ou reproduites dans les médias, les festivals, les événements publics et les lieux de divertissement en RDC.

Le droit d’auteur donne légalement aux créateurs d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles des droits exclusifs d’exploitation et de diffusion de leurs œuvres. Les droits peuvent être répartis en plusieurs catégories, notamment les droits de reproduction, de diffusion, de commercialisation, de traduction et d’adaptation. Les artistes peuvent également donner leur autorisation pour que leurs œuvres soient utilisées à des fins non commerciales ou limitées.

Assemblée Générale de la SOCODA

Pour ce qui concerne la RDC, tout pousse à croire que la SOCODA se penche plus vers la musique que vers les autres arts. En plus, beaucoup qui se trouvent dans l’administration de ladite société, sont plus de la musique entre autre. Il faudrait mettre en place des mécanismes de sensibilisation, d’encadrement et surtout de communication pour regagner la confiance des artistes et la relance effective de cette société de droit.

Le respect des droits d’auteur est crucial pour garantir une industrie cinématographique saine et durable. Pour cela, des mesures doivent être mises en place pour les faire respecter et pour protéger les auteurs d’œuvres cinématographiques. Les sanctions pour les violations de droits d’auteur doivent inclure des amendes et des peines de prison.

En somme, le droit d’auteur est une composante essentielle de l’industrie cinématographique et la SOCODA doit se munir et jouer ce rôle clé pour protéger les droits des artistes congolais en RDC. Les créateurs d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles doivent se rapprocher de la SOCODA et doivent être conscients de leurs droits et des processus de gestion des droits d’auteur pour garantir leur juste rémunération et la reconnaissance de leur travail.

Le blog
Muyaya et Kathungu maintenus et restent en place

Bien que le maintien de Patrick Muyaya et Catherine Kathungu en tant que ministres respectifs de la Communication et des Médias et de la Culture, des Arts et du Patrimoine ne soit pas la seule décision clé prise par le président Felix Tshisekedi dans son remaniement ministériel, il s’agit d’une annonce importante qui mérite d’être saluée.

En tant que ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya a une grande responsabilité pour faire en sorte que les citoyens congolais aient accès à une information de qualité, précise et impartiale. Il est important que les médias respectent tous les groupes et communautés dans le pays ainsi que le code de l’éthique journalistique. De plus, il doit continuer à promouvoir la liberté de presse et garantir que les journalistes soient témoins de la vérité, telle qu’elle est. Nous attendons que son Excellence le ministre Patrick Muyaya continue dans sa lignée et qu’il s’améliore de plus en plus sur le choix et la gestion des projets qui tombent sur sa table.

Catherine Kathungu en tant que ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine, a un rôle essentiel à jouer pour s’assurer que la richesse culturelle de la République Démocratique du Congo soit préservée et mise en valeur. La création de politique culturelle inclusive est l’une des missions de cette ministre, pour la rendre accessible à tous et pour que tous les vivants en RDC aient accès au patrimoine culturel du pays, la politique culturelle devrait être capable de montrer comment la culture crée des emplois, soutient le développement économique et améliore la cohésion et la compréhension sociale. En cela, nous espérons que son Excellence Mme Catherine Kathungu abordera la contribution des secteurs créatifs et culturels à l’économie nationale.

Les nominations du président Felix Tshisekedi, sur proposition du premier ministre Sama LUKONDE, montrent qu’il est déterminé à faire progresser notre pays dans une direction positive. Nous félicitons les nouveaux ministres, dont la liste intégrale sur ce lien, et leur souhaitons bonne chance pour leur travail à venir.

Le blog
Le téléphone Okapi se lance dans le cinéma

La marque de téléphone Okapi s’est lancée dans la production des films mobiles de qualité. L’efficacité de cette entreprise dans ce domaine suscite beaucoup d’intérêt auprès des amateurs et des professionnels de la cinématographie.

Tout d’abord, la qualité de l’image produite par les téléphones Okapi est exceptionnelle. Les derniers modèles de téléphones disposent d’une caméra haute définition ainsi que d’un système de stabilisation d’image de pointe, permettant aux cinéastes de réaliser des films de qualité professionnelle. Les couleurs sont vives, les détails nets et le niveau de luminosité sont optimales, même dans des conditions de luminosité difficiles. Les téléphones Okapi sont également équipés de capteurs de mouvement qui permettent de stabiliser l’image, évitant les tremblements et les secousses indésirables.

En plus de la qualité de l’image, les téléphones Okapi offrent une grande variété d’options pour la réalisation de films. Les cinéastes peuvent choisir différents paramètres de mise au point et d’exposition pour adapter l’image à leur projet. Ils peuvent par ailleurs choisir entre différentes options de mise en scène et d’effets pour créer l’atmosphère souhaitée.

Cependant, il faut noter que la réalisation d’un film avec un téléphone portable présente aussi des défis. Le plus grand défi est de gérer la durée de vie limitée de la batterie du téléphone. Les batteries des téléphones portables se déchargent rapidement, surtout lorsqu’elles sont utilisées en mode caméra pour obtenir des images de qualité supérieure. Il est donc important de bien planifier son tournage et de s’assurer que le téléphone est complètement chargé avant de commencer la production.

Un autre défi est la mémoire limitée de l’appareil. Les téléphones portables ne disposent pas d’un espace de stockage aussi important que celui des appareils photo ou des caméras traditionnelles. Il est de ce fait nécessaire de sauvegarder régulièrement les fichiers et de les transférer sur un autre support de stockage.

En conclusion, la marque de téléphone Okapi offre une solution de qualité pour la réalisation de films mobiles. Et elle est munie d’une liste des accessoires qui, compléter au téléphone, peuvent efficacement augmenter sa durée de vie et ses performances.

Le blog
Mobile film : est-ce la fin de la caméra traditionnelle ?

Le cinéma est un art du spectacle qui a constamment évolué au fil du temps. Il est d’autant pratiquer par la jeunesse qui vient avec, dans l’univers cinématographique, leur outil qu’elle utilise au quotidien : « Le téléphone ».

Avec l’avancement de la technologie, il est maintenant possible de faire des films avec un simple téléphone portable. Cette nouvelle façon de faire du cinéma, il se présente à la fois des avantages et des inconvénients.

L’un des principaux avantages de faire un film avec un téléphone portable est le faible coût de la production. Contrairement à ce qui se passe avec des caméras traditionnelles, il n’est pas nécessaire d’investir dans des équipements coûteux pour réaliser un film avec un smartphone. De plus, la portabilité du téléphone permet de tourner des scènes dans divers lieux sans être submergé par des équipements encombrants.

Avantages

Un autre avantage est la qualité d’image de plus en plus élevée des appareils mobiles. Les derniers modèles de smartphones disposent d’une caméra haute définition, ce qui permet d’obtenir une qualité d’image exceptionnelle pour des productions de petit ou de moyen budget.

Inconvénients

Toutefois, faire un film avec un téléphone a également plusieurs inconvénients. Le plus grand inconvénient est la stabilité de l’appareil. Avec un téléphone portable, la caméra est souvent tenue à la main, ce qui peut entraîner des tremblements et des secousses qui nuisent à la qualité de l’image. Pour palier cela, il faut investir dans un trépied compatible avec le téléphone.

Une marque de téléphone congolais durable et bon pour les mobiles films

Un autre désavantage est la durée de vie limitée de la batterie. Les batteries des téléphones portables se déchargent rapidement, surtout lorsqu’elles sont utilisées en mode caméra. Les cinéastes doivent donc être prévoyants et bien planifier leur tournage, pour éviter les pannes de batterie en plein milieu du tournage.

Enfin, un autre inconvénient est la mémoire limitée de l’appareil. Les téléphones portables ne disposent pas d’un espace de stockage aussi important que celui des appareils photo ou des caméras traditionnelles, ce qui peut limiter le nombre de « takes » (prise, NDLR) enregistrées.

En conclusion, l’utilisation d’un téléphone portable pour faire un film offre de nombreux avantages, notamment en termes de coût et de qualité d’image.

Le blog
Différence entre le cinéma Congolais et Nollywood
Le cinéma comme art pour lutter contre le terrorisme

Dans une récente déclaration, le ministre burkinabé de la Communication, Jean-Emmanuel Ouedraogo, a laissé entendre que l’industrie cinématographique pourrait jouer un rôle important dans la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest.

Selon Ouedraogo, le cinéma a le pouvoir de rassembler les gens, de surmonter les différences culturelles et de favoriser la compréhension entre les communautés, et c’est précisément ce type de compréhension qui est nécessaire pour contrer les tactiques de division des groupes terroristes.

Dans sa déclaration, Ouedraogo a souligné l’importance d’apporter le cinéma aux communautés les plus touchées par le terrorisme, où l’accès aux activités culturelles est souvent limité. Il a annoncé le lancement du projet « Cinéma Hors Les Murs », qui vise à amener des projections de cinéma et d’autres événements culturels dans les zones reculées du Burkina Faso, par exemple dans la région du Sahel.

Jean-Emmanuel Ouédraogo
Jean-Emmanuel Ouédraogo : Ministre de la communication, culture, art et tourisme du Burkina-Faso

Il existe en effet de nombreuses preuves suggérant que les activités culturelles, telles que le cinéma, peuvent aider à briser les stéréotypes, permettre une compréhension interculturelle et, en fin de compte, réduire les tensions entre les communautés. En donnant aux gens la possibilité de se réunir, de partager des expériences et de discuter de problèmes, le cinéma peut jouer un rôle important dans la promotion d’une plus grande harmonie sociale et le renforcement de la résilience contre les idéologies extrémistes.

En conclusion, le projet « Cinéma Hors Les Murs » est une initiative prometteuse qui a le potentiel d’apporter des opportunités culturelles et de promouvoir la compréhension dans les communautés les plus touchées par le terrorisme. Il est certainement innovant et mérite d’être poursuivi, et nous espérons qu’il inspirera des projets similaires en République Démocratique du Congo, pays dont la balkanisation est un plan qui est toujours d’actualité.

Le blog
%d blogueurs aiment cette page :