La deuxième édition du Festival International des Arts Tomboka (FIAT) est sur le point de débuter dans la ville de Matadi. Pour marquer le coup d’envoi des préparatifs, une conférence de presse est prévue le 2 octobre 2023 à 11 h 00 dans la salle polyvalente de l’ISC Matadi.
Le FIAT est un événement majeur qui vise à promouvoir et valoriser les artistes et leurs œuvres dans la ville de Matadi, tout en mettant en avant la richesse culturelle de la région du Kongo Central. Cette année, le festival promet d’être encore plus grand et plus excitant, offrant une plateforme unique aux artistes pour présenter leur talent au public.
La conférence de presse sera l’occasion pour les organisateurs de dévoiler tous les détails concernant le festival. Des informations essentielles telles que les dates, les lieux des différentes activités, les artistes invités et les différentes catégories d’œuvres qui seront mises en avant seront partagées.
Nous vous invitons donc chaleureusement à assister à cette conférence de presse afin de découvrir en exclusivité les détails passionnants du festival. Rejoignez-nous le 2 octobre 2023 à 11 h 00 dans la salle polyvalente de l’ISC Matadi et plongez dans l’univers captivant du FIAT, où l’art et la culture se rencontrent.
Pour plus d’informations, veuillez contacter le Festival International des Arts Tomboka au +243 825837376 ou par email à tombokafestival@gmail.com. Ne manquez pas cet événement incontournable de la scène artistique de Matadi !
La Salle du Centre Culturel Bel Campus a vibré, samedi 9 septembre dernier, au cours de la soirée « Mongita Awards » de récompense aux meilleurs producteurs d’images.
Pour la petite histoire, Mongita fut acteur du cinéma, animateur à la radio et peintre de premier rang, du temps des missionnaires. Cette cérémonie organisée par « Un Cinéma Pour le Congo », en collaboration avec l’Association Congolaise des Critiques Cinématographiques, ACCC-RD Congo, en honneur de Mongita Likeke, vaut la peine d’être célébrée par les nouvelles générations, en guise de mémoire.
C’est dans cette optique que chaque année, cette structure célèbre, à travers cette célébrité, les talents qui émergent dans ce secteur du cinéma, d’audiovisuel et des Arts, les créateurs qui se distinguent dans leurs créativités du genre de l’image.
Au vu de ceci, le jury de cette 5ᵉ cérémonie, en plus des hommes à Mongita, a tenu à décerner le diplôme Mongita d’honneur à l’autorité coutumière Mfumu Tshiseka, pour son sens de mécénat dans le cinéma. C’était en présence des honorables députés Mololayi Kabilondi et Alpha Sangamayi ainsi que de nombreux cinéphiles venus festoyer avec les Lauréats méritant autour de la légende, Mongita du 7ᵉ art.
Ainsi, après le mot du président du jury Mongita 5ᵉ cérémonie, Georges Nzuzi Salambiaku et le procès-verbal de ce jury lu par Renate Mukoko, secrétaire rapport de cette commission, le verdict a été rendu en ce terme : « Cliquer ici pour télécharger le palmarès »
Le film « Perfide », réalisé par Ange Okandze, natif du Congo-Brazzaville, traverse le fleuve pour tenter de rafler le Mongita Awards du meilleur film international.
Le film « Perfide » raconte l’histoire d’Issongo, une femme qui fait une découverte bouleversante : son mari, Okombi, la trompe. Déterminée à sauver son mariage, Issongo tente par tous les moyens de le faire revenir à la maison, mais Okombi reste sourd à ses supplications. Face à cette impasse, Issongo décide de solliciter l’aide de ses petits frères, qui vivent dans le quartier. Elle compte sur leur soutien pour parler fermement à Okombi et lui faire prendre conscience des conséquences de son comportement.
Le film « Perfide » rencontre un grand succès à Kinshasa et est nominé aux Mongita Awards dans la catégorie du Meilleur film international. Le réalisateur Ange Okandze, désireux de partager son travail avec le public kinois, prévoit de se rendre en personne à la cérémonie pour communier avec les spectateurs de Kinshasa et tenter de garder le trophée à Brazzaville, comme cela a été le cas pour le film « Rosalinda » de son compatriote Michael Moud
David NGIANGI, connu sous le nom complet de Ngiangi Maladi David, est un acteur et comédien congolais né le 15 mai à Kinshasa, en République démocratique du Congo.
Dès son plus jeune âge, il nourrit une passion pour la danse et le cinéma. Après avoir passé plusieurs années en tant que danseur, il fait ses premiers pas dans le monde du théâtre en jouant dans de petites vidéos de son quartier.
Au fil du temps, David parvient à se faire un nom en tant qu’acteur, notamment en participant à différents clips musicaux. C’est lors de l’un de ces projets qu’il rencontre Loridon KABASELE, avec qui il devient rapidement un ami proche et un collaborateur régulier. Leur amitié et leur complicité artistique se concrétisent en 2022 avec la réalisation du film « FAKWA« , où David décroche son premier rôle principal. Ce court-métrage, écrit, produit et réalisé par Loridon KABASELE, lui permet de briller dans le rôle d’un aveugle. Sa performance impressionnante lui vaut d’être récompensé du prix du Meilleur Acteur Principal lors des CONGO FILMZ AWARDS 2022, à la fois dans la catégorie nationale et internationale.
Actuellement, David se trouve sur le tournage de la deuxième saison de la série congolaise à succès « Chez COCO », une production du label Tosala Film. Sa nomination aux Mongita Awards, dans la catégorie du Meilleur Acteur pour son rôle dans le film « FAKWA » réalisé par Loridon Kabasele, témoigne de la reconnaissance croissante dont il bénéficie dans l’industrie cinématographique congolaise. Grâce à son talent et à son engagement, David NGIANGI continue d’illuminer les écrans et de captiver le public avec ses performances exceptionnelles.
Mel Guillas-Bernard, connu sous le nom d’artiste Mel Dance, est né à Nantes, en France. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour la danse et le cinéma, deux arts qu’il aime fusionner.
En 2021, Mel rejoint le collectif Slugmuch, composé de jeunes cinéphiles et cinéastes. Ce collectif devient une association française Loi 1901 en 2023, dont Mel est le secrétaire général.
Parmi les films les plus marquants de Mel au sein du collectif, on retrouve « Accept the Rose » (2022) et « Pantomime » (2022). Le premier est un film d’horreur, tandis que le second est un film expérimental sur la danse. Ce dernier est diffusé au Festival des Cinémas Différents et Expérimentaux de Paris le 14 octobre 2022, ainsi qu’au Kino Pop de Paname le 15 décembre de la même année.
Vous pouvez retrouver ces deux courts-métrages sur la chaîne YouTube de Slugmuch Production.
En avril 2023, Mel réalise « Cinderella », un court-métrage muet qui s’inspire librement du conte de Cendrillon. La danse classique joue un rôle central dans l’intrigue, car c’est la seule façon dont les deux personnages communiquent. Ce film véhicule une morale chère à Mel, celle de la libération des contraintes de la vie par l’art. « Cinderella » est coréalisé par Anton Zollwa, et la location de la salle de spectacle a été rendue possible grâce à l’aide financière de la mairie de Nantes.
Mel Dance a endossé les rôles de scénariste, coréalisateur, chorégraphe et acteur dans ce court-métrage. De plus, « Cinderella » est en sélection officielle aux Mongita Awards et est en compétition pour le meilleur film international.
Georges Nzuzi Salambiaku : un professionnel des médias et des arts
Georges Nzuzi Salambiaku est un professionnel des médias et des arts. Il est né le 09 février 1967 à Kinshasa, marié à Madame Antele Bhin Nada et est père de famille. Il est journaliste, cinéaste, critique de cinéma et entrepreneur culturel.
Un parcours professionnel riche et diversifié
Georges Nzuzi Salambiaku a travaillé comme journaliste-reporter au Journal l’observateur avec son supplément sélection infos et correspondant de Presse des quelques rédactions depuis 1997. En 2024, il a créé son propre canard « journal la Vapeur ». Il a été Rédacteur en Chef ou Rédacteur en Chef Adjoint de certains tabloïdes culturels.
Un membre actif de la communauté culturelle
Georges Nzuzi Salambiaku a également été membre de jury en 2021 aux Journées Cinématographiques de Carthage, JCC, et président depuis 2018 du jury des Mongita Awards. Il est président depuis 2006 de l’Association Congolaise des Critiques Cinématographiques, ACCC. Il est par ailleurs administrateur du Festival International de Danse « Me. Ya. Be » et de la direction Ciné-Médiathèque de Rtnc2-Développement.
Une carrière artistique et culturelle de plus de quatre décennies
Georges Nzuzi Salambiaku a réalisé des œuvres de haute facture tout au long de sa carrière artistique et culturelle de plus de quatre décennies. Son travail dans les médias et les arts a été reconnu et apprécié par ses pairs et le public.
En somme, Georges Nzuzi Salambiaku est un homme aux multiples talents qui a su se faire un nom dans le monde des médias et des arts en République Démocratique du Congo. Sa contribution à la culture congolaise est inestimable et son parcours professionnel riche et diversifié est une source d’inspiration pour de nombreux jeunes Congolais.
Un drame intense et déchirant : « Lewis » et « Angel » pris au piège de leur liaison secrète
Dans l’univers tumultueux des relations interdites, parfois la passion et la douleur s’entremêlent pour créer un drame intense et déchirant. C’est le cas de « Lewis », interprété par le talentueux Patrick Tshikangu, et « Angel », jouée par la talentueuse Eternella Diasivi Maza. Leur histoire, marquée par la trahison, le secret et la culpabilité, ne cesse de prendre des proportions tragiques.
« Lewis », un homme marié à « Mireille », se retrouve pris au piège d’une liaison clandestine avec « Angel », une jeune paysanne de seulement 15 ans. Leur relation, initialement empreinte de passion et d’insouciance, bascule brutalement lorsque « Angel » découvre qu’elle est enceinte.
Extrait du film « Confinement dilemme » de Jephté Ibuka
Déchirée par la culpabilité, « Angel » se voit contrainte de faire face à la réalité et décide de confronter la femme de « Lewis », « Mireille », pour lui révéler toute la vérité. Mais les circonstances ne jouent pas en sa faveur. Les barrières physiques imposées par le confinement viennent s’ajouter aux barrières émotionnelles, rendant leur rencontre impossible.
« Lewis » et « Angel » se retrouvent ainsi dans un véritable labyrinthe émotionnel, où chaque choix et chaque décision les entraînent un peu plus dans une spirale de douleur. Les conséquences de leurs actes les rattrapent, les piégeant dans un tourbillon de trahison et de secrets inavouables.
Le talent de Patrick Tshikangu, dans le rôle de « Lewis », et d’Eternella Diasivi Maza, dans celui d' »Angel », donne vie à ces personnages complexes et tourmentés. Leur jeu d’acteur saisissant permet de plonger au cœur de cette histoire bouleversante, où les émotions se mêlent et se déchirent.
Ce drame intense explore les limites de l’amour, de la loyauté et de la trahison. Comment trouver la rédemption lorsque l’on est prisonnier de son propre mensonge ? Comment se reconstruire lorsque les barrières émotionnelles et physiques semblent insurmontables ?
Les Mongita Awards sont fiers de servir la nation congolaise à travers la culture cinématographique depuis plus de six ans maintenant, et jusqu’à présent, ils demeurent une référence incontournable dans le domaine du cinéma en République démocratique du Congo.
Grâce à plusieurs années d’expérience, nous avons rencontré de nombreuses difficultés qui nous ont permis de mûrir et de nous enrichir dans la compréhension de l’écosystème cinématographique congolais, de ses forces et de ses faiblesses. Cela nous a permis de nous positionner pour proposer des pistes et des solutions visant à soutenir l’élan des cinéastes congolais depuis plus d’une quinzaine d’années.
Parmi les faiblesses constatées, on peut noter la faible participation des femmes dans l’industrie cinématographique congolaise. Au cours des années d’existence des Mongita Awards, seule une poignée de femmes ont participé en tant que réalisatrices et jamais en tant que preneuses de son, camerawomen ou directrices de la photographie.
Les Mongita Awards ont pris conscience de cette situation, et cette année, des mesures nécessaires seront prises pour y remédier. Nous aspirons à trouver une solution dans les années à venir.
Parmi ces mesures, nous prévoyons de :
Solliciter une marraine pour cette 5ᵉ cérémonie des Mongita Awards.
Donner la parole à la présidente lors du discours inaugural de la 5ᵉ cérémonie, afin d’encourager les femmes à s’impliquer davantage dans le monde du cinéma, non seulement en tant qu’actrices, mais aussi dans tous les domaines de la création cinématographique.
Faire intervenir l’ambassadrice des Mongita Awards, qui est à la fois un mannequin expérimenté et une actrice de cinéma.
Entretenir un partenariat avec la structure Mameco production, qui s’occupera des invitations et fournira des cadeaux aux femmes lauréates lors de la remise des prix de la 5ᵉ cérémonie des Mongita Awards.
Il est important de souligner le dernier point avec une explication claire : les fonds perçus par la structure Mameco production grâce aux invitations pour la 5ᵉ cérémonie des Mongita Awards seront réinvestis dans :
La promotion de la femme dans le cinéma.
Ensuite, offrir un cocktail lors de la cérémonie.
Mameco production produira un court-métrage mettant en vedette la lauréate actrice, afin de maintenir sa visibilité et de la présenter aux prochains Mongita Awards.
Cela signifie que l’achat d’une invitation à la cérémonie des Mongita Awards à un prix symbolique, tel que requiert par la structure Mameco production, contribue à promouvoir les femmes dans l’industrie cinématographique. Les Mongita Awards restent attentifs et invitent toutes les personnes à travailler ensemble pour dynamiser l’industrie cinématographique en RDC. Cette année, nous déclarons que l’année commence par l’organisation de cette cérémonie et sera l’année de la femme dans le cinéma.
Dans « Ma Meilleure Amie », le court métrage poignant réalisé par Jd Matezo, l’actrice principale Evelyne Wanga offre une performance remarquable.
Ce film plonge les spectateurs au cœur d’un amour complexe qui remet en question les valeurs et les croyances de la société, avec une touche d’émotion sincère.
L’histoire tourne autour de deux jeunes filles qui luttent pour être ensemble malgré les obstacles qui se dressent sur leur chemin. Elles sont confrontées à des normes sociales strictes, à des préjugés et à des jugements de la part de leur entourage. Mais leur amour, porté par la force de leur conviction, les pousse à affronter tous les défis pour rester unies.
Extrait du film Ma meilleure amie 2
« Ma Meilleure Amie » est un voyage captivant qui met en lumière les défis auxquels sont confrontées les jeunes filles qui osent remettre en question les conventions sociales. Le film aborde des thèmes profonds tels que l’acceptation de soi, la tolérance et le courage de suivre son propre chemin, même s’il est considéré comme différent.
La performance d’Evelyne Wanga, dans le rôle central, est extraordinaire. Elle incarne avec une grande sensibilité et une sincérité touchante le personnage complexe et déterminé. Sa présence à l’écran captive le spectateur et transmet toute l’émotion et la vérité de l’histoire.
Par cette réalisation habile de Jd Matezo, « Ma Meilleure Amie » parvient à obtenir 6 nominations aux Mongita Awards grâce à cette réalité jugées inconventionnelles en Afrique racontée de manière subtile et puissante.
Dans un monde dans lequel la survie est un combat quotidien, le réalisateur Joyce Kevin Peniel nous plonge dans une histoire bouleversante avec son dernier film.
Mettant en vedette Chris Tula dans le rôle principal de Godlive, ce récit captivant explore les sacrifices et les épreuves auxquels une jeune femme de 18 ans est prête à faire face pour sauver la vie de son frère.
Dans ce film dramatique, intitulé « ABUS », Chris Tula incarne avec une intensité émouvante le personnage de Godlive. Après la mort tragique de leurs parents, Godlive se retrouve confrontée à une situation désespérée : son frère souffre depuis deux ans et sa vie est en jeu. Sans ressources financières suffisantes pour lui procurer les médicaments nécessaires, Godlive se voit contrainte de se prostituer, plongeant ainsi dans les profondeurs sombres d’un monde dangereux et dégradant.
Sous la direction experte de Joyce Kevin Peniel, le film explore les limites de la morale et de la dignité. Chaque scène est imprégnée d’une tension palpable, révélant la lutte intérieure de Godlive entre l’espoir et le désespoir. Le réalisateur parvient à capturer avec une grande sensibilité les émotions complexes et les dilemmes moraux auxquels Godlive est confrontée, offrant ainsi une performance remarquable de la part de Chris Tula.
Dans un communiqué parut ce matin, l’Association Congolaise des Critiques Cinématographique annonce le décès de la comédienne Marlène Longange, comédien connue pour son rôle dans le film Viva Riva
La nouvelle est tombée depuis ce matin, Marlène Longange n’est plus. Internée à l’hôpital Nganda, où elle suivait un traitement contre le Cancer de sein, cette actrice du théâtre et du cinéma a tiré sa révérence, ce jeudi 10 août 2023, en cours à deux heures du matin. En attendant le programme des obsèques, son corps est gardé à la morgue.
L’Association Congolaise des Critiques Cinématographiques, ACCC, et les cinéphiles de la République Démocratique du Congo, saluent la mémoire de l’illustre disparu.
Nestor Kongolo, un jeune réalisateur évoluant dans la ville de Lubumbashi, nous offre une maîtrise de l’écriture cinématographique à travers son film « CAROLINE », qui obtient sept nominations.
Voici le résumé du film Caroline
Un groupe d’ami composé de deux hommes et trois femmes se retrouve au cœur d’une histoire d’amour entre Richard, un jeune homme fortuné, et Caroline. Leur relation commence à se compliquer lorsqu’une troisième personne, prénommée Rachel et amie de Caroline, décide de s’immiscer. Curieusement, Rachel est mariée à Freddy, le meilleur ami de Richard. Cependant, Rachel ne se sent pas assez épanouie dans son mariage et elle décide de se faire passer pour Fatuma, une autre amie proche de Caroline, afin de séduire Richard.
Les choses prennent une tournure dramatique le jour où Rachel surprend Richard et « Fatuma » ensemble chez lui. Prise de colère, Rachel tente de poignarder « Fatuma », mais Richard s’interpose et reçoit accidentellement le coup de couteau.
Ce synopsis met en lumière les complexités des relations amoureuses au sein d’un groupe d’amis proches. Il explore les trahisons, les mensonges et les conséquences tragiques qui découlent des choix imprudents. L’histoire nous plonge au cœur des émotions intenses et des dilemmes moraux auxquels les personnages sont confrontés, remettant en question la loyauté, l’amitié et la véritable nature de l’amour.
Le cinéma n’a plus de secret pour Loridon Kabasele, un chevronné et amoureux du 7ᵉ art. Il présente avec fierté son court-métrage « FAKWA » à de la 5ᵉ cérémonie des Mongita Awards. Son talent et son travail sont récompensés par cinq nominations dans différentes catégories : Meilleur réalisateur, Meilleur Directeur photo, Meilleur son, Meilleur monteur et Meilleur Acteur avec David Ngangi.
Voici le résumé du film :
Un aveugle mendiant sans abri se trouve dans la rue lorsque, par bonheur, un inconnu lui tend un billet de 20$. Le mendiant, confiant et rempli d’espoir, remercie chaleureusement l’étranger pour cet acte de générosité. Cependant, son bonheur est de courte durée, car un autre individu sans scrupules s’approche et profite de sa vulnérabilité. Ignorant la situation, l’aveugle se fait arnaquer lorsque l’individu sans scrupules échange le billet de 20$ contre des papiers sans valeur.
Ce récit touchant met en lumière la force de la résilience humaine et la capacité de surmonter les obstacles les plus difficiles. Il nous rappelle l’importance de la compassion et de l’empathie envers les plus démunis, ainsi que la valeur de chaque individu, indépendamment de sa situation ou de ses handicaps.
Le film Butu de Kevin Fox Mayamba est aujourd’hui en sélection officielle aux Mongita Awards.
Le film compte huit nominations et le réalisateur a pu aligner dans son équipe technique, des pointures dans la sphère du cinéma congolais.
Résumé du film :
MAYAMBA, un jeune homme, est élevé par son oncle paternel après la perte de ses parents. Vingt-cinq ans plus tard, MAYAMBA réussit à obtenir son diplôme d’État avec brio. Cependant, ses rêves d’études supérieures sont anéantis en raison de contraintes financières. Pour réaliser son désir de poursuivre ses études, MAYAMBA est contraint d’emprunter de l’argent à ses amis étudiants et de s’installer dans une résidence universitaire.
Une fois à l’université, MAYAMBA découvre un monde nouveau, un monde dans lequel il décide de s’intégrer. Il apprend qu’un groupe de criminels, connus sous le nom de « Kuluna », sévit dans les rues pendant la nuit. Endetté auprès de ses amis et sous la pression constante de ces criminels, MAYAMBA finit par se joindre à eux, espérant que cela résoudra ses problèmes financiers.
Cependant, en rejoignant cette dangereuse organisation, la vie de MAYAMBA bascule dans un tourbillon de violence et d’intrigue. Il se retrouve impliqué dans des activités criminelles qu’il n’aurait jamais imaginées auparavant. La frontière entre le bien et le mal devient floue pour MAYAMBA, qui se demande s’il a pris la bonne décision.
Dans ce thriller sombre et captivant, MAYAMBA lutte pour trouver sa place dans ce monde brutal et découvre sa vraie nature, alors qu’il est entraîné de plus en plus profondément dans les machinations des Kuluna. Sa survie sera mise à rude épreuve dans cette histoire pleine de rebondissements et de suspense.
Voici la liste des nominés par catégorie comptant pour la 5ᵉ cérémonie des Mongita Awards et nous tenons à féliciter les différents lauréats. Il sied de noter que cette 5ᵉ cérémonie va se dérouler le 09 septembre 2023 à 18 h 30 dans la salle Agora de l’université de Belcampus sise N°17, 8ᵉ rue Limete Industriel
Les Mongita Awards sont une cérémonie annuelle qui récompense l’excellence dans l’industrie du cinéma. Ces prix mettent en avant les réalisateurs, acteurs, scénaristes et autres professionnels du cinéma qui se sont démarqués par leur talent et leur créativité.
Les Mongita Awards sont un événement prestigieux qui attire l’attention tant au niveau national qu’international. La cérémonie met en lumière les films les plus marquants de l’année et offre une vitrine aux talents du cinéma congolais et africain. Les Mongita Awards sont un symbole de reconnaissance et de célébration du cinéma dans toute sa diversité et son excellence.
L’unique cérémonie de cinéma congolais, aux habits des oscars du 7ᵉ art, est plus que décidé de se lancer dans une dynamique de voir des structures se mettre en place pour booster à un tout autre niveau l’industrie cinématographique qui peine encore à se relever.
Les échos sont bons. La route est certes périlleuse, mais la voie est toute tracée. Il faut juste la baliser dans le but de ne pas rater le décollage ou se tourner vers des faux débats faisant la prédication de l’individualisme plutôt que le travail d’équipe.
Les précurseurs
Les précurseurs sont multiples, à l’instar d’Albert Mongita, à qui la cérémonie a emprunté le nom. Il est plus que clair que les acteurs évoluant dans le secteur doivent mettre les bouchées doubles pour pérenniser cet héritage.
Mongita Awards est aujourd’hui dans sa 5ᵉ édition, et lentement, mais sûrement, on se rapproche du 09 septembre 2023, date à laquelle la cérémonie aura lieu au sein de l’emblématique université Belcampus.
Partenariat avec l’ACCC
Fidèle à elle-même, la cérémonie Mongita Awards poursuit sa collaboration traditionnelle avec l’Association Congolaise des Critiques Cinématographiques en qui elle fonde beaucoup d’espoir. C’est grâce à cette association qu’une ouverture internationale a été réalisée, et c’est avec l’association, qui compose le jury de la cérémonie, que Mongita Awards a continuellement reçu des éloges pour son impartialité et sa rigueur dans le choix des lauréats.
Réception des films et sélection des finalistes
Malheureusement, en 2023, durant toute la période de réception des films qui s’est déroulée du 30 mars au 30 juin 2023, peu de longs métrages ont été reçus. La cérémonie des Mongita Awards critique vivement le manque de qualité et de professionnalisme de certains cinéastes. Heureusement, il y en a quelques-uns qui se sont démarqués en posant un gros problème de choix aux jurys de présélection convoqués par Cinecongo, l’organisateur de la cérémonie.
Parmi la trentaine de films qui se sont distingués, seulement une dizaine, tant nationaux qu’internationaux, participeront à la compétition pour remporter les trophées dans les différentes catégories lors de la 5ᵉ cérémonie.
Le comité d’organisation ainsi que l’ensemble des partenaires se réjouissent déjà d’accueillir les invités, qui incluent des personnalités politiques, des opérateurs économiques et culturels, des religieux, la société civile, des étudiants, ainsi que des cinéastes et d’autres professionnels des médias et de l’audiovisuel. C’est en travaillant ensemble et sans tabous que l’image du Congo et de l’Afrique se transforme en une image de marque.
En image, la vidéo annonçant les nominés de cette 5e cérémonie des Mongita Awards.
Cinécongo lance un nouveau concept passionnant appelé « Café cinéma », qui est un mélange de cinéclub et d’événement de rencontre pour les cinéphiles. Cette initiative débutera dès lundi 26 juin 2023.
« Café cinéma » vise à rassembler des personnes qui partagent la même passion pour le cinéma et qui souhaitent discuter des sujets et des questions brûlants autour de l’industrie. À chaque événement, un sujet ou une question de l’heure sera présenté devant le public, ensuite une séance de partage sera organisée en vue de permettre aux participants d’exprimer leur point de vue et de partager leur expérience au regard de ce qui sera présenté.
Regarder des films est en discutés autours d’un rafraîchissement permettra aux uns d’apprendre à savourer une œuvre, et aux autres de s’enrichir du regard des autres. C’est-ce que je peux dire sur ce concept. Aussi, c’est un moyen de favoriser le réseautage.
Erick Kayembe
Ce nouveau concept est une initiative intéressante qui permettra aux cinéphiles de se connecter avec d’autres et de découvrir des nouvelles idées sur le cinéma d’une façon conviviale et agréable. Nous sommes impatients de voir comment ce concept se développera et de découvrir les sujets qui seront abordés lors des prochains rassemblements de « Café cinéma ».
Réussir à faire un film d’animation peut sembler intimidant pour ceux qui sont novices dans le domaine. Pourtant, cela peut être tout à fait possible et même amusant si vous suivez quelques étapes simples.
La première étape, selon Marcus Kazadi, consiste à trouver l’inspiration. Il est important d’avoir une idée claire de l’histoire que vous souhaitez raconter, ainsi que des personnages que vous voulez créer. Vous pouvez dessiner des croquis pour visualiser vos idées et créer un storyboard pour détailler votre scénario.
Ensuite, vous pouvez utiliser un logiciel d’animation pour créer vos personnages et vos décors. Il en existe plusieurs disponibles gratuitement sur Internet. N’hésitez pas à expérimenter avec différentes couleurs, styles et mouvements.
Une fois que vous avez créé vos personnages et vos décors, vous pouvez commencer à animer votre film. Cela peut paraître difficile, mais la clé est de se concentrer sur les mouvements de base de chaque personnage. Ensuite, vous pouvez ajouter des détails supplémentaires pour donner vie à votre film.
Enfin, n’oubliez pas de donner à votre film une bande sonore pour ajouter encore plus de dimension. Vous pouvez utiliser des musiques libres de droits disponibles sur Internet, ou créer votre propre bande sonore en utilisant des instruments virtuels.
En suivant ces étapes simples, vous pouvez créer un film d’animation de qualité, même si vous êtes un débutant. Alors, prenez votre courage à deux mains et lancez-vous dans l’aventure de l’animation !
Le célèbre réalisateur canadien James Cameron a exprimé sa consternation face à la tragédie du sous-marin Titan, qui a coûté la vie à cinq personnes la semaine dernière. James Cameron a fait un parallèle « sidérant » entre cet incident et l’accident du Titanic, qui a inspiré son célèbre film.
Il a affirmé que le manque de préparation et les erreurs humaines étaient des facteurs clés dans ces deux catastrophes sous-marines, qui ont eu lieu à plus d’un siècle d’intervalle. Cameron a également souligné la nécessité de mener des enquêtes approfondies sur les causes de l’implosion du sous-marin Titan afin d’éviter que ce type d’incident ne se reproduise à l’avenir.
‘Titanic’ director James Cameron on the ‘catastrophic implosion’ of Titan submersible: “I’m struck by the similarity of the Titanic disaster itself, where the captain was repeatedly warned about ice ahead of his ship and yet he steamed at full speed into an ice field." pic.twitter.com/vO8JkCXS5f
Je suis sidéré par la similarité [de cette catastrophe] avec le désastre du Titanic lui-même. Le capitaine avait été plusieurs fois prévenu de la présence de glace au-devant de son navire et l’avait tout de même lancé à pleine vitesse dans les icebergs.
James cameron
James Cameron est connu pour sa passion pour l’exploration sous-marine, ainsi que pour ses films à succès tels que le Titanic et Avatar. Son expérience en matière de plongée en profondeur et de réalisation de films basés sur des événements historiques l’a aidé à identifier des similitudes entre ces deux accidents maritimes tristement célèbres.
De ce fait, James Cameron reste préoccupé par la sécurité des sous-marins et appelle à des mesures plus strictes en matière de sécurité pour prévenir de futurs accidents. Il est sûr que sa voix sera entendue dans les discussions à venir sur la sécurité des sous-marins et de l’exploration sous-marine en général.
Dans un tweet récent, Tom Cruise a émis le souhait de jouer avec Scarlett Johansson : « Elle est incroyable. C’est une actrice formidable et une véritable star. Donc oui, ça va se produire », a-t-il déclaré. Apparemment, Tom Cruise a toujours suivi la carrière de Scarlett Johansson et admire son talent et son charisme.
Il est vrai que Scarlett Johansson est une actrice polyvalente, capable de jouer dans des films de différents genres. Elle a notamment été nommée plusieurs fois aux Oscars pour ses performances dans des films dramatiques tels que « Lost in Translation » et « Marriage Story« . Elle est également bien connue pour son rôle de Black Widow dans les films de super-héros Marvel. Avec sa capacité à jouer dans différents genres, il ne fait aucun doute que Scarlett Johansson pourrait faire un excellent travail aux côtés de Tom Cruise.
Cette déclaration de Tom Cruise est certainement une nouvelle intéressante pour les fans des deux acteurs. Les gens sont impatients de voir ce que leur collaboration pourrait apporter et sont convaincus que cela donnera lieu à un grand film.
Il reste à voir si ce projet se concrétisera réellement. En revanche, pour l’instant, les fans peuvent imaginer ce que pourrait être un film avec Tom Cruise et Scarlett Johansson en tête d’affiche. Avec l’expérience et le talent de ces deux grands acteurs, il ne fait aucun doute que ce serait un succès remarquable qui ravirait le public.
La musique congolaise a une riche histoire et était autrefois considérée comme l’une des meilleures du monde. Cependant, il est vrai que la qualité de la musique a changé au fil des ans et n’est plus la même qu’à l’époque de Franco.
Dans les années 50 et 60, la musique congolaise a connu un véritable âge d’or avec des artistes tels que Franco, Tabu Ley, Dr Nico et d’autres encore. Ces artistes ont créé des chansons qui ont animé les dancefloors dans toute l’Afrique et ont conquis les cœurs des mélomanes dans le monde entier.
Malheureusement, depuis la disparition de ces légendes, la qualité de la musique congolaise a connu un déclin. Les artistes ont commencé à se concentrer sur la quantité plutôt que sur la qualité, et le marché musical est devenu inondé de chansons sans âme, sans expérimentation et sans originalité.
Cependant, il est important de souligner qu’il y a encore des artistes qui produisent de la musique de qualité en République démocratique du Congo. Certains d’entre eux s’inspirent du passé pour créer des chansons qui sont à la fois modernes et authentiquement congolaises.
La musique congolaise est une part importante de la culture du pays, et il est essentiel que les artistes et les producteurs travaillent ensemble pour préserver la qualité de la musique et continuer son héritage.
En fin de compte, la qualité de la musique congolaise dépendra des choix artistiques et des investissements dans l’industrie musicale locale. Nous espérons que les générations futures d’artistes continueront à inspirer et à nous faire danser avec leur musique, tout en honorant l’héritage de leurs prédécesseurs.
Aujourd’hui, le 21 juin 2023, nous célébrons la fête de la musique en République Démocratique du Congo. C’est une journée très spéciale pour nous, car nous célébrons la musique et son impact sur nos vies.
La fête de la musique est une occasion pour les mélomanes de profiter de différents genres musicaux, des concerts live dans les rues et de découvrir des nouveaux talents.
La fête de la musique a débuté en France en 1982 avec comme objectif principal de célébrer la musique à travers des concerts gratuits organisés dans les rues. Depuis, cette tradition a été adoptée dans le monde entier et est devenue un véritable événement international.
En RDC, nous avons une culture musicale très riche, qui remonte à des siècles. La musique est omniprésente dans notre société, dans les bars, les clubs, les mariages et les événements religieux. La musique est une manière pour nous de nous rassembler, de nous exprimer et de transmettre les valeurs culturelles.
La fête de la musique s’inscrit donc parfaitement dans notre culture, en offrant une opportunité pour les artistes locaux de se faire connaître et pour les amateurs de musique de découvrir de nouveaux talents. C’est une journée de partage, de découverte et de communion autour de la musique.
En cette journée de la fête de la musique, nous invitons tout le monde à venir célébrer avec nous, à profiter des différents concerts et à découvrir la richesse de notre culture musicale. Car comme le dit si bien Friedrich Nietzsche : « Sans la musique, la vie serait une erreur ».
La République démocratique du Congo (RDC) a un potentiel touristique considérable, mais celui-ci est largement inexploité en raison de divers facteurs tels que l’instabilité politique, les infrastructures médiocres et les problèmes de sécurité. Toutefois, le pays offre de nombreux atouts en termes de beauté naturelle et de richesse culturelle, qui pourraient être mis à profit pour attirer les touristes nationaux et internationaux.
Un aspect qui pourrait être mis en avant est le potentiel du tourisme cinématographique en RDC. Le pays possède un paysage diversifié composé de forêts tropicales, de savanes, de montagnes et de rivières, qui peuvent offrir des décors uniques pour une large gamme de genres cinématographiques.
Certains des sites de tournage les plus célèbres en RDC comprennent le parc national des Virunga, qui a été le lieu de tournage de films tels que « Virunga » sur Netflix et le nominé aux Oscars, « Gorilles dans la brume » ; la région de Stanleyville, qui a été présentée dans « Le dernier roi d’Écosse » et la région de Lubumbashi, où ont été tournées « Katanga Business ».
En plus du paysage naturel, la RDC possède également un riche patrimoine culturel qui peut être utilisé pour attirer les touristes. Le pays compte plus de 450 groupes ethniques, chacun avec ses propres traditions uniques, sa nourriture et sa musique. Il existe par ailleurs plusieurs festivals culturels célébrés dans tout le pays.
Cependant, pour que le potentiel du tourisme cinématographique soit pleinement exploité, il faut des investissements importants dans les infrastructures et la sécurité. Les routes sont souvent en mauvais état, ce qui rend les déplacements difficiles et dangereux. De plus, il y a des préoccupations quant à la criminalité et l’instabilité politique dans certaines parties du pays, ce qui peut dissuader les touristes.
Le séminaire de renforcement des capacités du Fonds de Promotion Culturelle (FPC) organisé pendant dix jours par son Excellence, Madame Kathungu est une initiative louable qui peut avoir de nombreux bienfaits pour la culture.
Tout d’abord, la décision de Madame Kathungu de demander au FPC d’atteindre et de dépasser les Dix Milliards Deux Cent Dix millions FC lui assignés par la loi budgétaire 2023 montre un véritable engagement en faveur de la culture. En permettant au FPC de disposer de ressources financières importantes, elle permettra la réalisation de projets culturels ambitieux et de qualité, créateurs d’emplois et de richesse économique.
Après avoir affirmé avoir contribué financièrement au film primé à Cannes « Augure », une véritable course est engagée pour réorganiser le fonctionnement du Fonds de Promotion Culturelle (FPC) et relancer le secteur culturel en République Démocratique du Congo (RDC). L’objectif est de faire de la culture un pilier majeur de la contribution au Produit Intérieur Brut (PIB) de l’État, tout comme cela se passe dans d’autres pays.
En conclusion, ce séminaire arrive à point nommé. Le Congo est reconnu au niveau mondial comme étant un pays de culture avec un grand « C ». Ainsi, il était grand temps pour le gouvernement de se pencher sur ce secteur et de le considérer comme une priorité au même titre que les mines, l’agriculture, et autres.
La légendaire chanteuse Tina Turner est décédée ce mercredi 24 mai 2023 à l’âge de 83 ans. De son vrai nom Anna Mae Bullock, elle était considérée comme l’une des icônes de la musique rock les plus influentes de tous les temps.
Tout au long de sa carrière prolifique, Tina Turner a vendu plus de 100 millions de disques et a acquis une renommée internationale grâce à de nombreux succès. Elle restera à jamais gravée dans les mémoires pour des chansons intemporelles comme « What’s Love Got to Do with It » ou encore « Proud Mary ».
Tina Turner s’est également démarquée par son incroyable talent scénique, sa voix puissante, ainsi que par son style vestimentaire unique.
Mais l’histoire de Tina Turner ne s’arrête pas là, car elle a également été une icône de l’émancipation féminine. En effet, elle a combattu contre la violence conjugale dont elle était victime pendant son mariage avec Ike Turner, et a su se relever pour devenir une artiste solo à succès. Elle est ainsi devenue l’une des voix de proue du mouvement pour les droits des femmes dans l’industrie musicale.
Le décès de Tina Turner est une perte immense pour la musique et pour le monde de l’art en général. Elle laisse derrière elle un héritage musical impressionnant qui continuera de marquer des générations futures. Nous rendons hommage à une artiste de talent, qui a su inspirer des millions de personnes à travers le monde et laisser une trace indélébile dans l’histoire de la musique.
Une délégation dirigée par le ministre congolais de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, s’est rendue à Cannes pour accompagner l’équipe du film « Augure », réalisé par Baloji et co-produit par Emmanuel Lupia, à l’occasion de sa sélection à un certain regard.
La délégation du ministre, qui est arrivée à Cannes en même temps que l’équipe du film, a été reçue au festival avec beaucoup d’enthousiasme et de respect. Selon le ministre Muyaya, cette sélection historique pour la République Démocratique du Congo (RDC) illustre la force et le potentiel de l’industrie cinématographique congolaise, ainsi que l’importance du soutien gouvernemental pour son développement.
Pour sa part, Emmanuel Lupia, le coproducteur congolais du film, a affirmé que cette sélection à Cannes était le fruit d’un travail acharné et d’une collaboration entre des artistes congolais et européens.
Pour rappel, le 76e Festival de Cannes se déroule en ce moment et se poursuivra jusqu’au 27 mai 2023
Le tweet du ministre Muyaya est clairement une source de fierté pour les cinéastes congolais et un événement historique pour le pays tout entier. Après des années de soutien insuffisant, de censure et de conflits politiques, le cinéma congolais montre enfin sa force avec l’entrée de « Augure » au festival de Cannes.
La sélection officielle du film « Augure » à un certain regard au festival de cannes reflète le talent et le travail acharné de toute l’équipe du film, ainsi que la qualité de la production cinématographique congolaise.
Son Excellence Monsieur le ministre Muyaya a raison de souligner l’importance de ce succès pour l’image de la RDC sur la scène internationale, mais il est également important de noter que d’autres initiatives politiques et sociales sont nécessaires pour permettre aux cinéastes congolais de continuer à créer et à présenter leurs œuvres.
Dans l’ensemble, cette entrée historique de la RDC à Cannes est une source de motivation pour les cinéastes congolais et une étape importante dans la reconnaissance de la culture cinématographique du pays. Il sied de noter qu’il y a eu d’autres réalisateurs avant Baloji dont les films ont été invités à Cannes tel que : Balufu, Hamadi, Mavakala, etc. pour ne citer que ceux-là
Nous espérons que cela ouvrira la voie à une reconnaissance plus large et à un soutien accru pour l’industrie cinématographique congolaise à l’avenir par les décideurs politiques du Pays.
RDC : Grâce à notre talentueux compatriote @BALOJI et son film « Augure », notre pays signe pour la première fois de son histoire son entrée au prestigieux @Festival_Cannes. Honneur de l’avoir accompagné pour porter encore plus haut les couleurs de notre drapeau. Merci à toute… pic.twitter.com/drkMg0NIwV
Le droit d’auteur est une question importante pour les artistes et les créateurs en République démocratique du Congo (RDC), où les violations des droits de propriété intellectuelle sont fréquentes. La Société congolaise des droits d’auteur (SOCODA) est une organisation qui a été chargée de protéger les droits d’auteur en RDC.
La SOCODA, la société congolaise des droits d’auteur, est chargée de collecter les droits d’auteur auprès des utilisateurs de la musique, des films, des livres et d’autres œuvres créatives, et de les redistribuer aux artistes et aux ayants droit.
Création et mission
La SOCODA est une société privée créée en 2003 en RDC. Elle est l’un des principaux organismes chargés de la gestion des droits d’auteur et de la protection de la propriété intellectuelle en RDC. La SOCODA opère sous la Loi n ° 82-001 sur les droits d’auteur et les droits voisins en République démocratique du Congo. Selon cette loi, toute personne qui utilise une œuvre protégée par le droit d’auteur doit payer une redevance aux ayants droit. La SOCODA est chargée de collecter ces redevances et de les redistribuer aux artistes et aux ayants droit.
Michel AGU, Directeur Général de la SOCODA
Peau neuve
Malgré son mandat important, la SOCODA a été critiquée pour des pratiques corrompues et des paiements inégaux aux artistes et aux ayants droit. De nombreux artistes en RDC n’ont pas confiance en la SOCODA et préfèrent gérer leurs droits d’auteur de manière indépendante ou en utilisant des organisations de gestion collective alternatives. Cependant, la SOCODA a récemment adopté des mesures pour améliorer la transparence et l’équité dans la redistribution des droits d’auteur. Elle a organisé des consultations avec des artistes et des experts pour identifier les problèmes clés et développer des solutions pour améliorer leur efficacité et leur transparence.
Le festival FFICKI (Festival des Films Chrétiens de Kinshasa) aura lieu prochainement pour la première fois. Il a été créé pour mettre en lumière des films chrétiens produits en République Démocratique du Congo.
L’événement est organisé par un groupe de passionnés, dont l’initiateur du festival est Henock Mayeke, un cinéaste chrétien. Le festival aborde la thématique « le cinéma selon le modèle en accord avec Exode 25:40 ». Il a été créé pour combler un vide dans l’industrie cinématographique en RDC, alors que les films chrétiens n’étaient pas très valorisés auparavant.
Le festival FFICKI est un projet qui a vu le jour grâce à un groupe de frères et sœurs animés par la passion de voir l’industrie du cinéma chrétien s’épanouir en RDC et dans le monde. Le fondateur du festival, Henock Mayeke, a voulu encourager la production de films chrétiens pour faire connaître cette thématique, et a lancé un appel pour recevoir des films de qualité pour le festival.
Le festival FFICKI a pour objectif de donner une reconnaissance à l’industrie des films chrétiens en RDC. Il est important que cette reconnaissance soit accordée au cinéma chrétien, car jusqu’à présent, il était souvent contesté en RDC. Le festival est donc une chance pour les cinéastes chrétiens de montrer leur talent et de se faire savoir. Promouvoir des films chrétiens est un véritable défi dans un pays
Le film « Nguya », réalisé par Erick Kayembe, a été sélectionné pour la troisième fois de manière officielle au Festival des Films Chrétiens de Kinshasa, FFICKIN.
Avec sa récente sélection officielle pour le festival des films chrétiens de Kinshasa, le film « Nguya » poursuit sa lancée impressionnante. Réalisé par Erick Kayembe, le film a déjà été sélectionné deux fois auparavant, et il semble que sa popularité ne cesse de croître.
Le film a été présenté pour la première fois lors du Festival international du cinéma de Kinshasa en 2019, dans le quartier de Petro-Congo à Masina. La présentation a été un grand succès et a été bien accueillie par les spectateurs, qui ont apprécié la prestation artistique des actrices Naomi Kipulu, Hermine Ndebo et Megan Dembo.
« Nguya » est un film chrétien qui raconte l’histoire d’une jeune fille confrontée aux forces obscures qui cherchent à éliminer sa mère, une femme de prière. Le titre du film, qui signifie « la puissance » ou « la capacité » en lingala, reflète ce thème central de la lutte contre le mal et l’importance de la foi.
Bande-annonce du film « NGUYA » un film de ÉRIC KAYEMBE
La sélection officielle du film pour le Festival des Films Chrétiens de Kinshasa arrive à un moment opportun, car le cinéma congolais commence à se faire connaître à l’échelle internationale. Les réalisateurs congolais apportent une perspective unique au cinéma mondial, en explorant des thèmes qui n’ont pas été abordés auparavant dans les films occidentaux.
Le comité d’organisation devrait bientôt communiquer la date officielle pour que le peuple de Dieu puisse profiter de ce rendez-vous cinématographique à Kinshasa. Nous saluons également la mémoire de Naomi Kipulu et de sa prestation magistrale dans ce film.
Son Excellence Kathungu Furaha, la ministre de la Culture, des Arts et des Patrimoines, a récemment manifesté son soutien pour le film AUGURE, un film congolais sélectionné au Festival de Cannes. La ministre a rencontré le coproducteur du film, Emmanuel Lupia, pour discuter de l’importance de la production cinématographique congolaise et des perspectives de partenariat international pour développer le secteur.
La participation du film AUGURE au Festival de Cannes a été une reconnaissance importante pour la cinématographie congolaise, qui est souvent négligée dans les festivals de cinéma internationaux. Cependant, la ministre Furaha est consciente de l’importance de ne pas en rester là et de poursuivre le développement du secteur cinématographique congolais.
Dans ce contexte, la ministre mise fortement sur les partenariats internationaux pour favoriser la production de films congolais de qualité et pour garantir leur diffusion à travers le monde. En effet, le cinéma est un vecteur essentiel de promotion de la culture et de l’identité congolaises à l’étranger.
La rencontre entre la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines et le coproducteur du film AUGURE, Emmanuel Lupia, est donc un signe positif de l’engagement du gouvernement congolais en faveur du secteur cinématographique. Kathungu Furaha souhaite encourager la production locale de films et privilégier la créativité des acteurs du secteur.
KATHUNGU FURAHA SOUTIENT LE FILM AUGURE
La ministre de la Culture, Arts et Patrimoines a reçu le coproducteur du film AUGURE sélectionné au Festival de Cannes. Kathungu Furaha mise maintenant sur le partenariat International pour produire des films Congolais pic.twitter.com/lLSojMtNe4
— Ministère de la Culture, Arts et Patrimoines RDC (@minculturap_rdc) May 15, 2023
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a décrété un deuil national ce lundi 8 mai 2023 suite aux inondations qui ont touché la ville de Kalehe, provoquant la mort de près de 400 personnes.
Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur cette région de l’est du pays ont entraîné des inondations spectaculaires qui ont emporté des maisons, des routes et des ponts. Les habitants de la ville de Kalehe ont été les plus touchés, mais les régions avoisinantes ont également subi les conséquences de ces intempéries.
Le Gouvernement a annoncé des mesures d’aide d’urgence pour les zones touchées, notamment la mise en place de centres d’hébergement temporaires pour les victimes et leur famille. Des équipes de secours ont été dépêchées sur place pour participer aux opérations de sauvetage et de déblaiement.
Les inondations sont un phénomène récurrent dans l’est de la République Démocratique du Congo, en particulier pendant la saison des pluies. Le Gouvernement a promis de prendre des mesures pour renforcer les infrastructures locales et réduire les risques d’inondation à l’avenir.
Le deuil national décrété par le Gouvernement est une marque de solidarité envers les victimes et leurs familles, ainsi qu’un rappel de l’importance de la prévention et de la préparation face à ce type de catastrophes naturelles. Les pensées de toute la nation sont tournées vers les habitants de la ville de Kalehe en ces temps difficiles.
Le Festival de Film Grand Public du Togo, FFGP en sigle, dont l’appel à films se déroule du 20 avril au 20 juillet 2023, a rendu hommage à deux acteurs de la République Démocratique du Congo, à savoir Moyindo Mpongo et Prisca Enzilame. En effet, le festival a créé les prix Moyindo Mpongo et Prisca Enzilame, deux légendes du cinéma congolais, pour honorer leur contribution exceptionnelle à l’industrie cinématographique africaine.
Le prix Moyindo Mpongo sera décerné au meilleur acteur pour son rôle dans le film, après un vote du public qui comptera pour 70 % et l’avis d’un jury de professionnels qui comptera pour 30 %. L’acteur a également été honoré pour ses nombreux engagements sociaux et communautaires et s’est dit heureux de cette reconnaissance qui portera son nom.
Quant à Prisca Enzilame, l’une des plus grandes actrices congolaises, elle a été honorée pour être celle dont le nom évoquera la meilleure actrice d’Afrique. Son talent et son interprétation exceptionnelle dans de nombreux films, dont « Paris à tout prix », ont été salués par le festival.
Pour rappel, les kinois pourront savourer sur grand écran le film « Paris à tout prix » ce 28 mai 2023. La décision de nommer ces deux prix en l’honneur de ces deux acteurs illustres est une preuve de la reconnaissance de leur apport exceptionnel au cinéma africain, et témoigne de l’importance de leur travail dans l’industrie cinématographique de la région. Les organisateurs du festival ont ainsi su démontrer leur volonté de mettre en avant la diversité du cinéma africain et de promouvoir les talents venus de toute l’Afrique.
L’UNESCO a publié un rapport sur l’industrie cinématographique en Afrique depuis le 5 octobre 2021 et ce rapport présente des tendances, des défis et des opportunités de croissance pour le cinéma africain.
Le rapport souligne l’importance de l’industrie du cinéma dans le développement culturel et économique de l’Afrique, ainsi que son potentiel pour promouvoir la diversité culturelle et renforcer l’identité africaine.
En ce qui concerne le cinéma congolais, le rapport met en évidence les défis auxquels le pays est confronté, notamment en termes de financement, de distribution et de promotion de films. Le rapport souligne également l’importance de la formation de jeunes professionnels dans l’industrie du cinéma pour renforcer la compétence et la qualité du cinéma congolais.
L’UNESCO reconnaît les grandes potentialités de l’industrie cinématographique congolaise. Elle préconise des politiques et des actions pour la promotion de la diffusion des œuvres cinématographiques. Elle attire particulièrement l’attention sur la nécessité de créer un cadre légal et réglementaire favorable au développement de l’industrie cinématographique, et propose une coopération régionale pour aider le Congo à surmonter ces problèmes.
En somme, le rapport de l’UNESCO sur l’industrie cinématographique africaine met en exergue l’importance de l’industrie cinématographique africaine pour le développement culturel et économique de l’Afrique, mais malheureusement, en 2 ans, il n’y a eu aucun effort du gouvernement en place, se basant sur ce rapport pour jeter les bases d’une industrie cinématographique congolaise.
Vive les vacances est une web-série de 2023 proposée en openview par Exact Film et réalisation par Sady Masonga.
Après avoir vu l’épisode 1 qui est déjà disponible sur la plateforme YouTube d’Exact Film, nous ne pouvons que nous réjouir de la maîtrise artistique que démontre Sady Masonga en étant à la fois au cadre et à la réalisation de la web-série.
Une histoire assez simple et belle à la fois, retraçant le parcours de la jeune Laura, une fille de 9 ans venu de Kinshasa pour passer ses vacances dans la ville montagneuse de Goma. Sans spoils, vous y trouverez du rire pour tous les goûts et bien-sûr, la pépite parmi les web-séries 2023, comme aimons à la surnommer, est belle et bien consommable sans crainte en famille.
Lancée depuis le 31 mars 2023 sur YouTube, elle cumule déjà plus d’un millier de vues et est aujourd’hui à son 10e épisodes sur les 26 prévus. La pépite parmi les web-séries 2023, « Vive les vacances » a dores et déjà conquis le cœur de la rédaction cinecongo. Nous vous invitons donc à faire un tour pour suivre la bande-annonce en cliquant sur ce lien : Bande-annonce « Vive les vacances »
Le film « Nuit debout » de Nelson Makengo, soutenu par le Fonds Image de la Francophonie, a remporté trois des cinq prix décernés lors de l’atelier « Work in Progress » au Festival de Nyon en Suisse.
Le film « Nuit debout » du réalisateur congolais Nelson Makengo a remporté plus de trois prix au Festival de Nyon en Suisse dont :
le Prix Tënk pour les installations de post-production son,
le Prix Raggioverde pour le sous-titrage
et le Prix Freestudios pour fournir un DCP.
Selon nos confrères d’images francophones, Il y a également le projet de film « Lonan Tché » de Joël Akafou qui s’est aussi distingué parmi le lot en raflant le prix d’encouragement Documentary Association of Europ (DAE) dans la catégorie des projets en développement.
Pour rappel, « Nuit debout » est un projet de film long-métrage qui a déjà bénéficié d’une aide à la production s’élevant à 20 000€ par la commission OIF/documentaire et série en 2019, et la sortie du film est prévue pour cette année.
La cérémonie des Mongita Awards, une initiative visant à récompenser les meilleurs talents de l’industrie cinématographique africaine, est de retour pour sa 5e édition qui aura lieu le 9 septembre 2023 à Kinshasa. C’est l’occasion tant attendue de célébrer l’excellence dans l’art cinématographique en Afrique, mais pour cela, nous avons besoin de votre soutien.
Nous appelons tous les partenaires et les sponsors à nous rejoindre et à investir dans cette grande occasion pour l’industrie cinématographique sur le continent africain. Votre soutien peut aider à faire de cet événement un véritable succès, fournissant une plateforme pour les talents locaux à atteindre une audience plus large et accroître l’influence de l’Afrique dans l’industrie du cinéma.
Les Mongita Awards sont une opportunité de découvrir les films, réalisateurs, acteurs et artistes les plus talentueux de l’industrie cinématographique africaine. Cette année, nous avons prévu une cérémonie mémorable qui sera retransmise dans toute l’Afrique et au-delà. C’est une occasion unique pour les partenaires de prester leur soutien pour l’industrie du cinéma africain qui est en pleine expansion.
Investir dans les Mongita Awards, c’est investir dans l’avenir de l’industrie cinématographique africaine, c’est contribuer au développement économique et culturel de la région et c’est offrir une occasion unique à une pléthore de talents. Nous sommes impatients de travailler avec vous pour faire de la 5e édition des Mongita Awards un moment marquant pour l’industrie cinématographique africaine. Nous sommes convaincus que vous partagez notre passion pour le secteur cinématographique africain et nous vous remercions pour votre soutien.
Dernièrement, la ministre de la Culture, arts et patrimoine, son Excellence Madame Kathungu, a annoncé la création d’un nouveau festival de cinéma dénommé « Okapi ». Malheureusement, l’annonce a été accompagnée d’une réaction négative de la part de certains acteurs évoluant de le société cinématographique congolais.
La raison de cette réaction est multiple mais surtout que le festival Okapi est largement considéré comme une entreprise commerciale plutôt qu’un événement culturel. Les critiques soulignent plusieurs inquiétudes sur la qualité et l’authenticité de l’événement.
Le festival a également été critiqué pour avoir été conçu pour servir les intérêts personnels et non de célébrer la culture congolaise. Cette perception est aggravée par le fait que les cinéastes non pas été sollicité pour une synergie lors de la création de ce projet.
Il est important de noter que ces critiques ne sont pas universelles et que de nombreux Congolais soutiennent la tenue du festival Okapi en raison de son potentiel pour promouvoir la culture locale et stimuler l’économie. Cependant, il est clair que la ministre Kathungu doit travailler de connivence avec les cinéastes pour que le festival représente fidèlement la riche culture congolaise et qu’il soit accessible à tous les artistes et à la population en général.
En fin de compte, l’annonce de la création du festival Okapi a suscité des réactions mitigées au sein de la communauté culturelle congolaise. Il est essentiel que les organisateurs et la ministre de la Culture prennent en compte les préoccupations de la population et travaillent à créer un événement culturel authentique et accessible à tous. Le Congo est un pays riche en cultures et traditions qui doivent être célébrées et préservées.
La journée mondiale de la propriété intellectuelle est une initiative mondiale visant à sensibiliser le public aux droits de propriété intellectuelle et à leur importance dans le développement économique et social. À Kinshasa, l’ambassade des États-Unis et le ministère de la Culture, arts et patrimoine vont co-organisé la première rencontre à ce sujet, qui se tiendra au musée national ce 26 avril 2023 à 14h00.
Le but de cette rencontre est d’échanger sur les enjeux de la propriété intellectuelle et son rôle dans le développement d’un pays. La propriété intellectuelle englobe les droits sur les inventions, les marques, les créations artistiques et littéraires, et les savoirs traditionnels. Elle est essentielle pour favoriser la création et l’innovation, ainsi que pour protéger les créateurs et les détenteurs de droits.
L’événement est ouvert à tous ceux qui s’intéressent à la propriété intellectuelle, y compris les entrepreneurs, les artistes, les représentants des gouvernements et de la société civile. Les participants pourront échanger sur les défis rencontrés dans la mise en place de réglementations et de politiques de propriété intellectuelle efficaces et adaptées à l’environnement économique et culturel du Congo.
En somme, cette rencontre représente une occasion unique pour les acteurs de la société congolaise de se rencontrer, d’échanger sur les enjeux de la propriété intellectuelle et de réfléchir aux mesures concrètes pour contribuer au développement du pays.