Cinecongo
Vote à Matadi : Engouement malgré quelques problèmes techniques

Dans la ville de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central, les premières heures de la journée de vote se sont déroulées avec enthousiasme malgré quelques difficultés techniques.

Au bureau de vote de l’école secondaire Ntetembwa Centre 2, situé dans la commune de Matadi, les portes ont été ouvertes dès 6 heures du matin.

Dès l’aube, les habitants de la ville se sont rassemblés devant le bureau de vote, impatients de pouvoir exercer leur droit de vote et exprimer leur choix préféré. Cependant, certains électeurs ont été confrontés à un léger désagrément, puisque les machines de vote n’avaient pas encore été installées à l’école Ramazani 2, dans la commune de Matadi, quartier Ville Haute.

Malgré ce contretemps, l’ambiance reste positive et les citoyens présents se montrent déterminés à exercer leur devoir civique. Les autorités locales ont pris des mesures pour résoudre rapidement ce problème technique et permettre ainsi à tous les électeurs de voter dans les meilleures conditions possibles.

Au fur et à mesure que les heures passent, la participation électorale devrait augmenter, reflétant l’importance accordée par la population de Matadi à ce processus démocratique. Les premières heures de la journée de vote donnent ainsi un aperçu encourageant de l’engagement des citoyens dans l’exercice de leur droit de vote.

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Cinéma : Le film « Malik » sort aujourd’hui en salle à Kinshasa.

Cinecongo invite les Kinois et les amateurs de cinéma à découvrir le film « MALIK » qui arrive en salle aujourd’hui. Plongez dans un univers captivant où la science-fiction rencontre la richesse culturelle congolaise.

« MALIK » est une véritable révolution cinématographique qui repousse les limites de l’imagination. L’histoire se déroule dans le royaume d’Ankoro, où deux sœurs se retrouvent ennemies dans leur quête pour le trône. La tension est à son comble et chacun veut digérer et avoir le dessus sur l’autre. Mais sera-t-il possible de réconcilier ces sœurs autrefois proches ? C’est ce que nous découvrirons dans ce film qui promet des rebondissements à couper le souffle.

Le casting de « MALIK » est tout simplement exceptionnel. Blanchard Mbaya, Sacha Tshibangu, Henock Kiyombo, Patrick Tshikangu et bien d’autres talents congolais se sont réunis pour donner vie à ce projet ambitieux. Le réalisateur Justin Nyembo a su créer une expérience cinématographique unique qui ne laissera personne indifférent.

Avec des décors somptueux et des effets spéciaux époustouflants, « MALIK » nous transporte dans un futur où la technologie et la tradition se mêlent harmonieusement. Les spectateurs seront émerveillés par la fusion de ces deux mondes si différents.

Extrait du film « Malik » de Justin Nyembo

Ne manquez pas cette occasion de soutenir le réalisateur Justin Nyembo et de savourer « MALIK » au Showbuzz. Ce film promet de vous tenir en haleine du début à la fin et de vous offrir une expérience cinématographique mémorable.

Venez nombreux pour vivre cette aventure extraordinaire. « MALIK » est un film qui restera gravé dans les mémoires et qui marquera un tournant dans l’industrie cinématographique congolaise. Achetez vos billets dès maintenant et préparez-vous à être transporté dans un univers où l’action, le suspense et la réflexion se rencontrent. Rendez-vous au Ciné-Buzz pour plonger dans l’univers captivant de « MALIK ». Vous ne serez pas déçus ! »

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Balufu : Report du Sommet National de la Culture.

L’éminent réalisateur Balufu Bakupa-Kanyinda a récemment communiqué sur le report du Sommet National de la Culture en République démocratique du Congo. Cette décision, motivée par diverses contraintes, vise à garantir une participation optimale et la tenue de l’événement dans les meilleures conditions.

Dans sa communication, Balufu exprime sa gratitude envers tous les participants qui ont répondu avec enthousiasme et engagement au questionnaire préparatoire au Sommet. Leur contribution participative, intellectuelle et citoyenne a été précieuse pour la construction d’une réflexion commune visant à améliorer l’administration gouvernementale de la culture dans le pays.

Cependant, le comité d’organisation a dû faire face à des difficultés logistiques, notamment en raison des perturbations actuelles du transport aérien, essentiel pour le déplacement des participants en provenance des différentes provinces. De plus, le processus de résolution d’un conflit au sein de la Socoda et le contexte des élections générales ont également influencé la décision de reporter le Sommet.

Balufu souligne l’importance de la participation des principaux créatifs, acteurs culturels, institutions et entrepreneurs de toutes les provinces, ainsi que ceux résidant à l’étranger. Afin d’assurer une participation optimale, le comité prolongera ses travaux préparatoires, finalisera le processus de résolution du conflit de la Socoda dans les prochains jours et envisagera de programmer le Sommet au premier semestre de 2024.

Cette décision témoigne de l’engagement de Balufu en faveur du développement et de l’émergence d’une économie culturelle en République démocratique du Congo. Une déclaration officielle concernant le report du Sommet sera publiée prochainement, offrant ainsi aux acteurs culturels et aux participants une vision claire des prochaines étapes.

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Politique : conférence des gouverneurs de province à Kinshasa

Le gouverneur de la province du Kongo, Guy Bandu, ainsi que d’autres gouverneurs de la République démocratique du Congo, ont participé à la 10e session de la conférence des gouverneurs, qui a débuté ce mercredi 15 novembre 2023 au palais de la nation à Kinshasa.

Les gouverneurs ont exprimé leur volonté de promouvoir la réélection de Félix Tshisekedi en raison des avancées significatives observées dans divers secteurs depuis le début de son mandat, tout en soulignant les défis colossaux rencontrés par le pays nécessitant du temps pour être surmontés.

« En cette phase cruciale où nous arrivons à la fin de cette mandature, nous appelons tous les membres de l’Union sacrée à s’approprier le bilan du président Félix, car ce bilan nous enseigne tous »,

Pancrace Boongo Nkoy

ont déclaré les gouverneurs dans leur motion de soutien lue par le gouverneur de la province de la Tshuapa, Pancrace Boongo Nkoy. Cependant, les gouverneurs ont exprimé leur disponibilité à mener campagne pour sa réélection le 20 décembre 2023, en invitant l’ensemble de la population à lui accorder un second mandat pour permettre l’achèvement des actions entamées.

« Le président de la conférence des gouverneurs tient à exprimer son inquiétude en raison du faible taux d’exécution des recommandations, notamment celles de la 8e et de la 9e session. Sur les 76 recommandations formulées lors de la 8e session, seulement 2 ont été totalement exécutées (2,6%), 44 partiellement exécutées (57,9%) et 30 n’ont pas encore été entamées (39,5%) », a regretté le président.

En conclusion, la conférence, centrée sur l’évaluation du fonctionnement de cette instance, s’est clôturée ce jeudi 16 novembre 2023.

Cinecongo/Gemima Lumanji

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AUGURE : la RDC primée à Angoulême.

Le film de Baloji a remporté le prix de la mise en scène au grand festival de rentrée du cinéma français et francophone, à Angoulême. Cette belle reconnaissance arrive juste avant la sortie du film en salles prévue pour le 15 novembre.

En mai dernier, ce film avait déjà fait sensation lors de sa sélection à Cannes. Il avait été récompensé par un prix très original, le Prix de la Nouvelle Voix. À Angoulême, il a reçu le prestigieux Valois de la mise en scène, une belle récompense dans un festival créé par Dominique Besnehard, le plus célèbre des agents d’acteurs.

Cette reconnaissance internationale est un véritable encouragement pour l’industrie cinématographique congolaise. Elle démontre le talent et la créativité des réalisateurs de la République démocratique du Congo, ainsi que leur capacité à raconter des histoires qui touchent le cœur du public.

Le film de Baloji, avec sa mise en scène soignée et originale, a su captiver les spectateurs et les membres du jury. Il met en lumière la richesse de la culture congolaise et aborde des thématiques universelles, permettant ainsi une identification de tous les publics.

Cette reconnaissance à Angoulême ouvre également de nouvelles opportunités pour le cinéma congolais. Elle favorise la visibilité des talents congolais sur la scène internationale, encourageant ainsi la diversité et l’échange culturel.

La sortie en salles du film de Baloji le 15 novembre est très attendue. Il est certain que ce film, déjà récompensé à Cannes et à Angoulême, saura conquérir le cœur des spectateurs et continuer à faire briller le cinéma congolais sur la scène mondiale.

Vous pouvez aussi écouter l’article en audio

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Cinéma : Un outil de résistance culturelle face à l’invasion.

L’importance du cinéma dans la préservation des us et des traditions de la République démocratique du Congo (RDC) face à l’invasion de l’imaginaire d’autres pays à travers la télévision et l’internet ne peut être sous-estimée. Le cinéma offre une plateforme puissante pour raconter des histoires, capturer la culture et transmettre des valeurs.

Tout d’abord, le cinéma permet de documenter et de préserver l’histoire de la RDC. En racontant des récits authentiques et en immortalisant les traditions, le cinéma permet aux générations futures de comprendre et d’apprécier l’héritage culturel de leur pays. Les films peuvent servir de témoignages précieux, préservant ainsi les us et les traditions qui risquent d’être oubliés avec le temps.

De plus, le cinéma peut être utilisé comme un outil éducatif pour transmettre des connaissances sur les us et les traditions de la RDC. En créant des films qui mettent en valeur les pratiques culturelles, les coutumes et les valeurs, le cinéma peut aider à renforcer l’identité culturelle et à sensibiliser les jeunes générations à l’importance de leur patrimoine.

En outre, le cinéma offre une opportunité de créer une industrie cinématographique locale dynamique en RDC. En soutenant la production de films locaux, on encourage la créativité et le talent des cinéastes congolais. Cela permet également de générer des emplois et de stimuler l’économie locale. En ayant accès à des films qui racontent des histoires propres à leur pays, les Congolais peuvent se sentir fiers de leur culture et de leur héritage.

Enfin, le cinéma peut agir comme un moyen de résistance culturelle face à l’influence de l’imaginaire d’autres pays. En créant des films qui mettent en avant les us et les traditions de la RDC, on peut contrer l’invasion de l’imaginaire étranger et promouvoir la diversité culturelle.

L’État congolais au travers de ses différentes structures et surtout les cinéastes congolais et homme d’affaires, il y a ici une opportunité à investir dans ce secteur qui, bien qu’étant encore au stade embryonnaire, promet de se développer à une vitesse exponentielle au regard des enjeux de l’heure et de la population congolaise en constante augmentation.

Vous pouvez aussi écouter l’article en audio.

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Enquête : Les meilleurs produits de beauté à Kinshasa

Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, regorge de produits de beauté de haute qualité qui répondent aux besoins spécifiques des habitants de la ville. Voici quelques-uns des meilleurs produits de beauté disponibles à Kinshasa, suivant une enquête effectuée dans l’une des 24 communes que compte la ville :

  1. Produits de santé et de beauté FLP : Les produits de santé et de beauté de la marque FLP (Forever Living Products) sont très populaires à Kinshasa. Cette marque propose une large gamme de produits naturels, tels que des soins de la peau, des produits capillaires et des compléments alimentaires.
  • Kinshasa Cosmétiques : Kinshasa Cosmétiques est une entreprise qui propose une sélection de produits cosmétiques importés à Kinshasa. Leur gamme comprend des produits de maquillage, des soins de la peau et des compléments alimentaires.
  • Essence de Beauté : Essence de Beauté est une boutique située dans le centre commercial de Kinshasa. Ils offrent une variété de produits de beauté, y compris des produits pour la peau, les cheveux et le maquillage.
  • Josepha Cosmetics : Josepha Cosmetics est un salon de beauté réputé à Kinshasa. Ils proposent une large gamme de produits de beauté de haute qualité, ainsi que des services de soins de la peau et de maquillage professionnels.
  • Angel Cosmetics : Angel Cosmetics est une parfumerie et une boutique de produits de beauté située à Kinshasa. Ils proposent une sélection de parfums, de produits pour la peau et de maquillage de marques renommées.

Ces marques et boutiques offrent des produits de beauté de qualité à Kinshasa, répondant aux besoins et aux préférences des habitants de la ville. Que vous recherchiez des produits naturels, des produits importés ou des services professionnels, vous trouverez certainement ce que vous cherchez à Kinshasa.

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Les cosmétiques à Kinshasa : Un marché en plein essor

Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, est une ville en pleine effervescence. Avec sa population en constante croissance et son économie en plein essor, il n’est pas surprenant de constater que l’industrie des cosmétiques connaît un essor considérable dans cette métropole africaine.

Les habitants de Kinshasa sont de plus en plus soucieux de leur apparence et de leur bien-être, ce qui a donné lieu à une demande croissante de produits cosmétiques de haute qualité. Les femmes, en particulier, attachent une grande importance à leur routine de beauté et sont toujours à la recherche de produits qui répondent à leurs besoins spécifiques.

Les marques internationales de cosmétiques ont saisi cette opportunité et ont établi leur présence à Kinshasa. Des géants tels que L’Oréal, Maybelline et MAC ont ouvert des magasins et des comptoirs dans les centres commerciaux les plus populaires de la ville. Cela a permis aux habitants d’avoir accès à une gamme variée de produits de qualité.

Cependant, il est important de noter que l’industrie des cosmétiques à Kinshasa ne se limite pas aux grandes marques internationales. Les entrepreneurs locaux ont également joué un rôle crucial dans le développement de ce secteur. De petites entreprises, souvent gérées par des femmes, ont commencé à produire leurs propres produits cosmétiques artisanaux, en utilisant des ingrédients naturels et locaux. Ces marques locales ont gagné en popularité en offrant des produits adaptés aux besoins spécifiques des habitants de Kinshasa.

En plus des produits de beauté traditionnels, les cosmétiques à Kinshasa ont également vu une augmentation de la demande de produits de soins capillaires. En raison de la diversité des textures de cheveux présentes dans la population de Kinshasa, les produits pour les cheveux afro et crépus sont devenus très recherchés. Les entreprises ont répondu à cette demande en proposant des gammes spécifiques de produits capillaires adaptés aux cheveux naturels.

Malgré cette croissance rapide, l’industrie des cosmétiques à Kinshasa fait face à des défis. La contrefaçon et la vente de produits de contrefaçon sont des problèmes persistants. Cela affecte non seulement les marques internationales, mais aussi les petites entreprises locales qui luttent pour protéger leurs produits et leur réputation.

Malgré ces défis, l’industrie des cosmétiques à Kinshasa reste prometteuse. De plus en plus de personnes sont prêtes à investir dans des produits de beauté de qualité et à soutenir les marques locales. Avec une demande croissante et une offre en constante évolution, il est clair que le marché des cosmétiques à Kinshasa a un avenir brillant.

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Communiqué sur une mise au point pour ce Mongita Awards

Les Mongita Awards sont fiers de servir la nation congolaise à travers la culture cinématographique depuis plus de six ans maintenant, et jusqu’à présent, ils demeurent une référence incontournable dans le domaine du cinéma en République démocratique du Congo.

Grâce à plusieurs années d’expérience, nous avons rencontré de nombreuses difficultés qui nous ont permis de mûrir et de nous enrichir dans la compréhension de l’écosystème cinématographique congolais, de ses forces et de ses faiblesses. Cela nous a permis de nous positionner pour proposer des pistes et des solutions visant à soutenir l’élan des cinéastes congolais depuis plus d’une quinzaine d’années.

Parmi les faiblesses constatées, on peut noter la faible participation des femmes dans l’industrie cinématographique congolaise. Au cours des années d’existence des Mongita Awards, seule une poignée de femmes ont participé en tant que réalisatrices et jamais en tant que preneuses de son, camerawomen ou directrices de la photographie.

Les Mongita Awards ont pris conscience de cette situation, et cette année, des mesures nécessaires seront prises pour y remédier. Nous aspirons à trouver une solution dans les années à venir.

Parmi ces mesures, nous prévoyons de :

  1. Solliciter une marraine pour cette 5ᵉ cérémonie des Mongita Awards.
  2. Donner la parole à la présidente lors du discours inaugural de la 5ᵉ cérémonie, afin d’encourager les femmes à s’impliquer davantage dans le monde du cinéma, non seulement en tant qu’actrices, mais aussi dans tous les domaines de la création cinématographique.
  3. Faire intervenir l’ambassadrice des Mongita Awards, qui est à la fois un mannequin expérimenté et une actrice de cinéma.
  4. Entretenir un partenariat avec la structure Mameco production, qui s’occupera des invitations et fournira des cadeaux aux femmes lauréates lors de la remise des prix de la 5ᵉ cérémonie des Mongita Awards.

Il est important de souligner le dernier point avec une explication claire : les fonds perçus par la structure Mameco production grâce aux invitations pour la 5ᵉ cérémonie des Mongita Awards seront réinvestis dans :

  • La promotion de la femme dans le cinéma.
  • Ensuite, offrir un cocktail lors de la cérémonie.

Mameco production produira un court-métrage mettant en vedette la lauréate actrice, afin de maintenir sa visibilité et de la présenter aux prochains Mongita Awards.

Cela signifie que l’achat d’une invitation à la cérémonie des Mongita Awards à un prix symbolique, tel que requiert par la structure Mameco production, contribue à promouvoir les femmes dans l’industrie cinématographique. Les Mongita Awards restent attentifs et invitent toutes les personnes à travailler ensemble pour dynamiser l’industrie cinématographique en RDC. Cette année, nous déclarons que l’année commence par l’organisation de cette cérémonie et sera l’année de la femme dans le cinéma.

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Marlène Longange
Nécrologie : Le cinéma congolais pleure Marlène Longange

Dans un communiqué parut ce matin, l’Association Congolaise des Critiques Cinématographique annonce le décès de la comédienne Marlène Longange, comédien connue pour son rôle dans le film Viva Riva

La nouvelle est tombée depuis ce matin, Marlène Longange n’est plus. Internée à l’hôpital Nganda, où elle suivait un traitement contre le Cancer de sein, cette actrice du théâtre et du cinéma a tiré sa révérence, ce jeudi 10 août 2023, en cours à deux heures du matin. En attendant le programme des obsèques, son corps est gardé à la morgue.

L’Association Congolaise des Critiques Cinématographiques, ACCC, et les cinéphiles de la République Démocratique du Congo, saluent la mémoire de l’illustre disparu.

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Créer un film d’animation selon Marcus Kazadi

Réussir à faire un film d’animation peut sembler intimidant pour ceux qui sont novices dans le domaine. Pourtant, cela peut être tout à fait possible et même amusant si vous suivez quelques étapes simples.

La première étape, selon Marcus Kazadi, consiste à trouver l’inspiration. Il est important d’avoir une idée claire de l’histoire que vous souhaitez raconter, ainsi que des personnages que vous voulez créer. Vous pouvez dessiner des croquis pour visualiser vos idées et créer un storyboard pour détailler votre scénario.

Ensuite, vous pouvez utiliser un logiciel d’animation pour créer vos personnages et vos décors. Il en existe plusieurs disponibles gratuitement sur Internet. N’hésitez pas à expérimenter avec différentes couleurs, styles et mouvements.

Une fois que vous avez créé vos personnages et vos décors, vous pouvez commencer à animer votre film. Cela peut paraître difficile, mais la clé est de se concentrer sur les mouvements de base de chaque personnage. Ensuite, vous pouvez ajouter des détails supplémentaires pour donner vie à votre film.

Enfin, n’oubliez pas de donner à votre film une bande sonore pour ajouter encore plus de dimension. Vous pouvez utiliser des musiques libres de droits disponibles sur Internet, ou créer votre propre bande sonore en utilisant des instruments virtuels.

En suivant ces étapes simples, vous pouvez créer un film d’animation de qualité, même si vous êtes un débutant. Alors, prenez votre courage à deux mains et lancez-vous dans l’aventure de l’animation !

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RDC – Musique : Richesse ou déclin ?

La musique congolaise a une riche histoire et était autrefois considérée comme l’une des meilleures du monde. Cependant, il est vrai que la qualité de la musique a changé au fil des ans et n’est plus la même qu’à l’époque de Franco.

Dans les années 50 et 60, la musique congolaise a connu un véritable âge d’or avec des artistes tels que Franco, Tabu Ley, Dr Nico et d’autres encore. Ces artistes ont créé des chansons qui ont animé les dancefloors dans toute l’Afrique et ont conquis les cœurs des mélomanes dans le monde entier.

Malheureusement, depuis la disparition de ces légendes, la qualité de la musique congolaise a connu un déclin. Les artistes ont commencé à se concentrer sur la quantité plutôt que sur la qualité, et le marché musical est devenu inondé de chansons sans âme, sans expérimentation et sans originalité.

Cependant, il est important de souligner qu’il y a encore des artistes qui produisent de la musique de qualité en République démocratique du Congo. Certains d’entre eux s’inspirent du passé pour créer des chansons qui sont à la fois modernes et authentiquement congolaises.

La musique congolaise est une part importante de la culture du pays, et il est essentiel que les artistes et les producteurs travaillent ensemble pour préserver la qualité de la musique et continuer son héritage.

En fin de compte, la qualité de la musique congolaise dépendra des choix artistiques et des investissements dans l’industrie musicale locale. Nous espérons que les générations futures d’artistes continueront à inspirer et à nous faire danser avec leur musique, tout en honorant l’héritage de leurs prédécesseurs.

Crédit photo Ashutosh Sonwani

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Musique : La RDC célèbre la musique ce 21 juin 2023

Aujourd’hui, le 21 juin 2023, nous célébrons la fête de la musique en République Démocratique du Congo. C’est une journée très spéciale pour nous, car nous célébrons la musique et son impact sur nos vies.

La fête de la musique est une occasion pour les mélomanes de profiter de différents genres musicaux, des concerts live dans les rues et de découvrir des nouveaux talents.

La fête de la musique a débuté en France en 1982 avec comme objectif principal de célébrer la musique à travers des concerts gratuits organisés dans les rues. Depuis, cette tradition a été adoptée dans le monde entier et est devenue un véritable événement international.

En RDC, nous avons une culture musicale très riche, qui remonte à des siècles. La musique est omniprésente dans notre société, dans les bars, les clubs, les mariages et les événements religieux. La musique est une manière pour nous de nous rassembler, de nous exprimer et de transmettre les valeurs culturelles.

La fête de la musique s’inscrit donc parfaitement dans notre culture, en offrant une opportunité pour les artistes locaux de se faire connaître et pour les amateurs de musique de découvrir de nouveaux talents. C’est une journée de partage, de découverte et de communion autour de la musique.

En cette journée de la fête de la musique, nous invitons tout le monde à venir célébrer avec nous, à profiter des différents concerts et à découvrir la richesse de notre culture musicale. Car comme le dit si bien Friedrich Nietzsche : « Sans la musique, la vie serait une erreur ».

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RDC : Tourisme cinématographique sous-exploité

La République démocratique du Congo (RDC) a un potentiel touristique considérable, mais celui-ci est largement inexploité en raison de divers facteurs tels que l’instabilité politique, les infrastructures médiocres et les problèmes de sécurité. Toutefois, le pays offre de nombreux atouts en termes de beauté naturelle et de richesse culturelle, qui pourraient être mis à profit pour attirer les touristes nationaux et internationaux.

Un aspect qui pourrait être mis en avant est le potentiel du tourisme cinématographique en RDC. Le pays possède un paysage diversifié composé de forêts tropicales, de savanes, de montagnes et de rivières, qui peuvent offrir des décors uniques pour une large gamme de genres cinématographiques.

Certains des sites de tournage les plus célèbres en RDC comprennent le parc national des Virunga, qui a été le lieu de tournage de films tels que « Virunga » sur Netflix et le nominé aux Oscars, « Gorilles dans la brume » ; la région de Stanleyville, qui a été présentée dans « Le dernier roi d’Écosse » et la région de Lubumbashi, où ont été tournées « Katanga Business ».

En plus du paysage naturel, la RDC possède également un riche patrimoine culturel qui peut être utilisé pour attirer les touristes. Le pays compte plus de 450 groupes ethniques, chacun avec ses propres traditions uniques, sa nourriture et sa musique. Il existe par ailleurs plusieurs festivals culturels célébrés dans tout le pays.

Cependant, pour que le potentiel du tourisme cinématographique soit pleinement exploité, il faut des investissements importants dans les infrastructures et la sécurité. Les routes sont souvent en mauvais état, ce qui rend les déplacements difficiles et dangereux. De plus, il y a des préoccupations quant à la criminalité et l’instabilité politique dans certaines parties du pays, ce qui peut dissuader les touristes.

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FPC : Un séminaire pour bien financer la culture

Le séminaire de renforcement des capacités du Fonds de Promotion Culturelle (FPC) organisé pendant dix jours par son Excellence, Madame Kathungu est une initiative louable qui peut avoir de nombreux bienfaits pour la culture.

Tout d’abord, la décision de Madame Kathungu de demander au FPC d’atteindre et de dépasser les Dix Milliards Deux Cent Dix millions FC lui assignés par la loi budgétaire 2023 montre un véritable engagement en faveur de la culture. En permettant au FPC de disposer de ressources financières importantes, elle permettra la réalisation de projets culturels ambitieux et de qualité, créateurs d’emplois et de richesse économique.

Après avoir affirmé avoir contribué financièrement au film primé à Cannes « Augure », une véritable course est engagée pour réorganiser le fonctionnement du Fonds de Promotion Culturelle (FPC) et relancer le secteur culturel en République Démocratique du Congo (RDC). L’objectif est de faire de la culture un pilier majeur de la contribution au Produit Intérieur Brut (PIB) de l’État, tout comme cela se passe dans d’autres pays.

En conclusion, ce séminaire arrive à point nommé. Le Congo est reconnu au niveau mondial comme étant un pays de culture avec un grand « C ». Ainsi, il était grand temps pour le gouvernement de se pencher sur ce secteur et de le considérer comme une priorité au même titre que les mines, l’agriculture, et autres.

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Le tweet de Muyaya qui change tout

Le tweet du ministre Muyaya est clairement une source de fierté pour les cinéastes congolais et un événement historique pour le pays tout entier. Après des années de soutien insuffisant, de censure et de conflits politiques, le cinéma congolais montre enfin sa force avec l’entrée de « Augure » au festival de Cannes.

La sélection officielle du film « Augure » à un certain regard au festival de cannes reflète le talent et le travail acharné de toute l’équipe du film, ainsi que la qualité de la production cinématographique congolaise.

Son Excellence Monsieur le ministre Muyaya a raison de souligner l’importance de ce succès pour l’image de la RDC sur la scène internationale, mais il est également important de noter que d’autres initiatives politiques et sociales sont nécessaires pour permettre aux cinéastes congolais de continuer à créer et à présenter leurs œuvres.

Dans l’ensemble, cette entrée historique de la RDC à Cannes est une source de motivation pour les cinéastes congolais et une étape importante dans la reconnaissance de la culture cinématographique du pays. Il sied de noter qu’il y a eu d’autres réalisateurs avant Baloji dont les films ont été invités à Cannes tel que : Balufu, Hamadi, Mavakala, etc. pour ne citer que ceux-là

Nous espérons que cela ouvrira la voie à une reconnaissance plus large et à un soutien accru pour l’industrie cinématographique congolaise à l’avenir par les décideurs politiques du Pays.

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SOCODA améliore sa réputation auprès des artistes

Le droit d’auteur est une question importante pour les artistes et les créateurs en République démocratique du Congo (RDC), où les violations des droits de propriété intellectuelle sont fréquentes. La Société congolaise des droits d’auteur (SOCODA) est une organisation qui a été chargée de protéger les droits d’auteur en RDC.

La SOCODA, la société congolaise des droits d’auteur, est chargée de collecter les droits d’auteur auprès des utilisateurs de la musique, des films, des livres et d’autres œuvres créatives, et de les redistribuer aux artistes et aux ayants droit.

Création et mission

La SOCODA est une société privée créée en 2003 en RDC. Elle est l’un des principaux organismes chargés de la gestion des droits d’auteur et de la protection de la propriété intellectuelle en RDC. La SOCODA opère sous la Loi n ° 82-001 sur les droits d’auteur et les droits voisins en République démocratique du Congo. Selon cette loi, toute personne qui utilise une œuvre protégée par le droit d’auteur doit payer une redevance aux ayants droit. La SOCODA est chargée de collecter ces redevances et de les redistribuer aux artistes et aux ayants droit.

Michel AGU, Directeur Général de la SOCODA

Peau neuve

Malgré son mandat important, la SOCODA a été critiquée pour des pratiques corrompues et des paiements inégaux aux artistes et aux ayants droit. De nombreux artistes en RDC n’ont pas confiance en la SOCODA et préfèrent gérer leurs droits d’auteur de manière indépendante ou en utilisant des organisations de gestion collective alternatives. Cependant, la SOCODA a récemment adopté des mesures pour améliorer la transparence et l’équité dans la redistribution des droits d’auteur. Elle a organisé des consultations avec des artistes et des experts pour identifier les problèmes clés et développer des solutions pour améliorer leur efficacité et leur transparence.

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Deuil national ce 8 mai 2023 pour le drame de Kalehe

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a décrété un deuil national ce lundi 8 mai 2023 suite aux inondations qui ont touché la ville de Kalehe, provoquant la mort de près de 400 personnes.

Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur cette région de l’est du pays ont entraîné des inondations spectaculaires qui ont emporté des maisons, des routes et des ponts. Les habitants de la ville de Kalehe ont été les plus touchés, mais les régions avoisinantes ont également subi les conséquences de ces intempéries.

Le Gouvernement a annoncé des mesures d’aide d’urgence pour les zones touchées, notamment la mise en place de centres d’hébergement temporaires pour les victimes et leur famille. Des équipes de secours ont été dépêchées sur place pour participer aux opérations de sauvetage et de déblaiement.

Les inondations sont un phénomène récurrent dans l’est de la République Démocratique du Congo, en particulier pendant la saison des pluies. Le Gouvernement a promis de prendre des mesures pour renforcer les infrastructures locales et réduire les risques d’inondation à l’avenir.

Le deuil national décrété par le Gouvernement est une marque de solidarité envers les victimes et leurs familles, ainsi qu’un rappel de l’importance de la prévention et de la préparation face à ce type de catastrophes naturelles. Les pensées de toute la nation sont tournées vers les habitants de la ville de Kalehe en ces temps difficiles.

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Moyindo et Prisca immortalisés au FFGP du Togo

Le Festival de Film Grand Public du Togo, FFGP en sigle, dont l’appel à films se déroule du 20 avril au 20 juillet 2023, a rendu hommage à deux acteurs de la République Démocratique du Congo, à savoir Moyindo Mpongo et Prisca Enzilame. En effet, le festival a créé les prix Moyindo Mpongo et Prisca Enzilame, deux légendes du cinéma congolais, pour honorer leur contribution exceptionnelle à l’industrie cinématographique africaine.

Le prix Moyindo Mpongo sera décerné au meilleur acteur pour son rôle dans le film, après un vote du public qui comptera pour 70 % et l’avis d’un jury de professionnels qui comptera pour 30 %. L’acteur a également été honoré pour ses nombreux engagements sociaux et communautaires et s’est dit heureux de cette reconnaissance qui portera son nom.

Quant à Prisca Enzilame, l’une des plus grandes actrices congolaises, elle a été honorée pour être celle dont le nom évoquera la meilleure actrice d’Afrique. Son talent et son interprétation exceptionnelle dans de nombreux films, dont « Paris à tout prix », ont été salués par le festival.

Pour rappel, les kinois pourront savourer sur grand écran le film « Paris à tout prix » ce 28 mai 2023. La décision de nommer ces deux prix en l’honneur de ces deux acteurs illustres est une preuve de la reconnaissance de leur apport exceptionnel au cinéma africain, et témoigne de l’importance de leur travail dans l’industrie cinématographique de la région. Les organisateurs du festival ont ainsi su démontrer leur volonté de mettre en avant la diversité du cinéma africain et de promouvoir les talents venus de toute l’Afrique.

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Rapport sur l’industrie du cinéma selon l’Unesco

L’UNESCO a publié un rapport sur l’industrie cinématographique en Afrique depuis le 5 octobre 2021 et ce rapport présente des tendances, des défis et des opportunités de croissance pour le cinéma africain.

Le rapport souligne l’importance de l’industrie du cinéma dans le développement culturel et économique de l’Afrique, ainsi que son potentiel pour promouvoir la diversité culturelle et renforcer l’identité africaine.

En ce qui concerne le cinéma congolais, le rapport met en évidence les défis auxquels le pays est confronté, notamment en termes de financement, de distribution et de promotion de films. Le rapport souligne également l’importance de la formation de jeunes professionnels dans l’industrie du cinéma pour renforcer la compétence et la qualité du cinéma congolais.

L’UNESCO reconnaît les grandes potentialités de l’industrie cinématographique congolaise. Elle préconise des politiques et des actions pour la promotion de la diffusion des œuvres cinématographiques. Elle attire particulièrement l’attention sur la nécessité de créer un cadre légal et réglementaire favorable au développement de l’industrie cinématographique, et propose une coopération régionale pour aider le Congo à surmonter ces problèmes.

En somme, le rapport de l’UNESCO sur l’industrie cinématographique africaine met en exergue l’importance de l’industrie cinématographique africaine pour le développement culturel et économique de l’Afrique, mais malheureusement, en 2 ans, il n’y a eu aucun effort du gouvernement en place, se basant sur ce rapport pour jeter les bases d’une industrie cinématographique congolaise.

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Nelson Makengo fait un carton au festival Nyon

Le film « Nuit debout » de Nelson Makengo, soutenu par le Fonds Image de la Francophonie, a remporté trois des cinq prix décernés lors de l’atelier « Work in Progress » au Festival de Nyon en Suisse.

Le film « Nuit debout » du réalisateur congolais Nelson Makengo a remporté plus de trois prix au Festival de Nyon en Suisse dont :

  • le Prix Tënk pour les installations de post-production son,
  • le Prix Raggioverde pour le sous-titrage
  • et le Prix Freestudios pour fournir un DCP.

Selon nos confrères d’images francophones, Il y a également le projet de film « Lonan Tché » de Joël Akafou qui s’est aussi distingué parmi le lot en raflant le prix d’encouragement Documentary Association of Europ (DAE) dans la catégorie des projets en développement.

Pour rappel, « Nuit debout » est un projet de film long-métrage qui a déjà bénéficié d’une aide à la production s’élevant à 20 000€ par la commission OIF/documentaire et série en 2019, et la sortie du film est prévue pour cette année.

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RDC et USA au musée national.

La journée mondiale de la propriété intellectuelle est une initiative mondiale visant à sensibiliser le public aux droits de propriété intellectuelle et à leur importance dans le développement économique et social. À Kinshasa, l’ambassade des États-Unis et le ministère de la Culture, arts et patrimoine vont co-organisé la première rencontre à ce sujet, qui se tiendra au musée national ce 26 avril 2023 à 14h00.

Le but de cette rencontre est d’échanger sur les enjeux de la propriété intellectuelle et son rôle dans le développement d’un pays. La propriété intellectuelle englobe les droits sur les inventions, les marques, les créations artistiques et littéraires, et les savoirs traditionnels. Elle est essentielle pour favoriser la création et l’innovation, ainsi que pour protéger les créateurs et les détenteurs de droits.

L’événement est ouvert à tous ceux qui s’intéressent à la propriété intellectuelle, y compris les entrepreneurs, les artistes, les représentants des gouvernements et de la société civile. Les participants pourront échanger sur les défis rencontrés dans la mise en place de réglementations et de politiques de propriété intellectuelle efficaces et adaptées à l’environnement économique et culturel du Congo.

En somme, cette rencontre représente une occasion unique pour les acteurs de la société congolaise de se rencontrer, d’échanger sur les enjeux de la propriété intellectuelle et de réfléchir aux mesures concrètes pour contribuer au développement du pays.

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La ministre Kathungu annonce le festival Okapi

La ministre de la culture, arts et patrimoine, Son Excellence Kathungu Furaha Catherine, a annoncé récemment la création d’un festival de cinéma en République Démocratique du Congo (RDC). Le festival, baptisé OKAPI, a été annoncé lors de la célébration de la Journée Mondiale de l’Art le 15 avril dernier.

L’objectif de ce festival est de promouvoir le cinéma congolais et de créer un espace de dialogue et de partage entre les cinéastes congolais et leurs homologues d’ailleurs. La création de ce festival témoigne de l’engagement du gouvernement congolais à soutenir la croissance et le développement de l’industrie cinématographique dans le pays.

L’annonce de ce festival est en harmonie avec l’alinéa 332 de l’axe 61 de la feuille de route du gouvernement Sama Lukonde, qui prévoit de renforcer les politiques culturelles nationales et de promouvoir la culture congolaise à l’échelle nationale et internationale.

La ministre a également souligné que le festival contribuera à créer des opportunités pour les cinéastes congolais et les acteurs de l’industrie cinématographique en RDC, en leur permettant d’acquérir de nouvelles compétences et de nouer des contacts avec des professionnels du domaine.

Le festival OKAPI suscite déjà beaucoup d’enthousiasme et d’anticipation auprès des cinéphiles congolais et de la communauté cinématographique en général. Il est prévu que le festival accueille des projections de films ainsi que des ateliers, des tables rondes et des rencontres avec des experts de l’industrie cinématographique.

En fin de compte, le festival OKAPI devrait contribuer grandement à la promotion de la culture congolaise ainsi qu’à la croissance et à la diversification de l’industrie cinématographique dans le pays. L’annonce de la création de ce festival est une nouvelle réjouissante pour les cinéphiles et les amateurs de la culture en RDC que nous sommes.

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Coïncidence ? Le 6 avril 1994, la mort d’Habyarimana

Le 6 avril est désormais un jour férié en République Démocratique du Congo, déclaré par le président Félix Tshisekedi. Toutefois, cette décision a-t-elle été prise en fonction également de la mort de l’ancien président Rwandais Juvénal Habyarimana ?

Le 6 avril a été le jour où le président Rwandais Juvénal Habyarimana a été assassiné en 1994. Cet événement a été un tournant décisif dans l’histoire du Rwanda ainsi que dans la région des Grands Lacs. La tension entre les Hutus et les Tutsis a augmenté en flèche, conduisant à un génocide de masse qui a entraîné la mort de près d’un million de personnes. L’assassinat de Habyarimana a par ailleurs eu des conséquences directes sur la République Démocratique du Congo voisine, alors connue sous le nom de Zaïre.

Le Zaïre était à l’époque gouvernée par le président Mobutu Sese Seko. L’assassinat de Habyarimana a déclenché une guerre civile au Rwanda, qui a conduit à la fuite de milliers de réfugiés rwandais vers le Zaïre. Mobutu a été accusé d’avoir soutenu le régime rwandais qui était responsable du génocide. Cette situation a entraîné une instabilité au Zaïre et a finalement conduit à la chute de Mobutu en 1997.

Une commémoration est toujours rattachée à une date estimée importante. Le 6 avril est maintenant jour férié en hommage au combat de Simon Kimbangu mais aussi, en cette même date, l’humanité se souvient du 29e anniversaire de la mort du président rwandais Juvénal Habyarimana ? Cette coïncidence doit-elle être prise pour un simple hasard ou pour une préméditation ? Dites-le-nous en commentaire.

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6 avril sera un jour février en l’honneur de Kimbangu

La présidence de la République démocratique du Congo a décrété que le 6 avril deviendra le jour férié en l’honneur de Simon Kimbangu.

Cette décision a été annoncée par le président Félix Tshisekedi à l’occasion de la commémoration du centenaire de la mort de Simon Kimbangu, le fondateur de l’église Kimbanguiste.

Le président Tshisekedi a salué la contribution de Simon Kimbangu à la lutte pour l’indépendance du pays et son engagement en faveur de la paix et de la justice sociale. Il a également souligné que cette décision était un geste de reconnaissance pour l’église Kimbanguiste, qui compte de nombreux fidèles en RDC et dans d’autres pays d’Afrique.

La proclamation de cette journée du 6 avril en l’honneur de Simon Kimbangu est un événement historique de grande importance pour l’église Kimbanguiste et pour toute la nation congolaise. La décision de la présidence de la République de créer un jour férié en l’honneur de Simon Kimbangu montre l’importance de l’héritage de ce grand leader religieux et politique congolais.

La nouvelle a été accueillie avec joie et gratitude par les membres de l’église Kimbanguiste, qui ont exprimé leur reconnaissance envers le président Tshisekedi et les autorités congolaises pour cet acte de reconnaissance.

En conclusion, la proclamation du 6 avril 2023 en tant que jour férié en l’honneur de Simon Kimbangu est un événement historique important pour l’église Kimbanguiste et pour toute la nation congolaise. La décision de la présidence de la République de créer un jour férié en l’honneur de Simon Kimbangu démontre l’importance de son héritage en tant que leader religieux et politique.

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Liberté série : Une Congolaise parmi les 7 lauréats

Le jury du concours Liberté Série réuni le 27 mars 2023 vient de délibérer et à l’annonce des résultats, parmi les projets retenus figure aussi « La baronne » de Diane wa Bajika de la RDC.

Diane Bajika, que nous avons vu dans un pilote de la série « Zora » de Yohan Dean Lengol, revient aujourd’hui avec cette nouvelle de plus réjouissante : La sélection de son projet de série au concours « Liberté série ».

Sur les 119 projets soumis au départ par les auteurs d’environs 13 pays, juste 7 projets on finit en tête de liste du Jury de Liberté série, structure qui a reçu le soutien de l’OIF.

Pitch de la série :

La baronne, série de fictions (format non défini) de Diane BAJIKA (République Démocratique du Congo) : malgré un mari malade et une famille à nourrir, Mukola ne baisse pas les bras et fait face à l’adversité, quitte à faire des choix douteux notamment en s’associant à un homme d’affaires véreux, envers qui elle devient redevable. Lorsque son mari reprend du poil de la bête, Mukola s’attend à ce qu’il l’aide à sortir de cette emprise malsaine, mais ça sera pour plonger dans l’horreur.

Série la baronne

La prochaine étape à présent va se dérouler lors d’un atelier de formation qui va se tenir au Sénégal au mois de mai et nous espérons le mieux pour ce projet de série pour qu’il aboutisse à un tournage au Pays.

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Du film documentaire à l’élan patriotique d’un peuple

Le documentaire, qui est un genre dans le cinéma, peut jouer un rôle important dans la création d’un sentiment communautaire et patriotique autour d’une cause, d’un lieu ou d’une nation.

Dans le contexte de la République démocratique du Congo (RDC), un documentaire engagé peut être une plaque tournante pour redonner un élan patriotique à la population. Dans cet article, nous analyserons de la manière dont un documentaire peut atteindre cet objectif en explorant certains des éléments-clés qui peuvent contribuer à son succès.

Le pouvoir de l’image et de la narration :

Les documentaires ont la capacité de rassembler un public large et diversifié autour d’un sujet commun en utilisant des images et une narration puissantes. En mettant en évidence les aspects culturels, sociaux et politiques du pays, le documentaire peut renforcer le sentiment d’appartenance à une nation et susciter un sentiment de fierté chez les téléspectateurs.

Le choix du sujet :

Le choix du sujet est très important dans la création d’un documentaire visant à faire naître un élan patriotique. Un documentaire qui évoque des moments glorieux de l’histoire de la RDC, comme la chute du régime Mobutu ou les luttes pour l’indépendance, peut inspirer les citoyens à se rappeler des moments forts de leur histoire et même susciter un sentiment de fierté nationale.

Le traitement du sujet :

Le traitement du sujet est également important. Le choix de la narration, la sélection de la bande sonore, la sélection des images et de la narration sont autant d’éléments qui contribuent à la réussite d’un documentaire. Un documentaire réalisé avec créativité et compétence peut non seulement stimuler l’intérêt des téléspectateurs, mais aussi inspirer leur admiration pour la RDC.

La diffusion :

La diffusion du documentaire est également un élément important pour atteindre un large public. Il peut être diffusé à la télévision, mais aussi dans les salles de cinéma, les festivals de films ou sur internet. La publicité à l’avance, l’organisation de projections publiques, ainsi que la promotion sur les réseaux sociaux peuvent contribuer.

L’État congolais :

L’État congolais a tout intérêt à investir dans les cinéastes et à commander un autant des documentaires que possible, surtout en cette période d’agitation, afin de mettre en lumière cet élan patriotique. C’est vrai qu’en RDC, c’est plus la musique, mais le documentaire, peut dire en un quart d’heure ou en une heure ce qui peut changer la destinée de toute une nation.

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Photo de Guyguy
Le cinéma congolais selon Guyguy Diangikulua

Si je dois parler de mon parcours dans le cinéma, je dirai que le chemin est encore long, car je ne suis pas encore arrivée. Guyguy Diangikulua parfois dit « Peguy » nous explique ce qu’elle pense du cinéma congolais, ainsi que de son parcours.

Parcours

J’aime le cinéma, parce que, pour moi, c’est une passion. Quand je regarde un film, ça m’inspire toujours. Ça me donne l’envie d’incarner un rôle. Depuis toute petite, j’aimais faire du théâtre et je l’ai commencé depuis l’école secondaire et je l’ai fait même étant adulte dans la compagnie théâtrale les Roélants. C’est en 2009 que j’ai eu le goût d’intégrer le monde du cinéma. Je suivais Collywood cinéma à la télévision et j’ai décidé d’intégrer ce groupe. C’est comme ça que tout a commencé.

Je me suis lancé d’abord dans l’écriture des scénarios – il m’arrivait de transmettre mes émotions ou mes peines à travers mes écrit. Aujourd’hui, je ne regrette pas d’avoir choisi le cinéma comme mon deuxième métier. Je milite pour les droits des femmes et autres causes à travers mes films. Je suis cinéaste congolaise parmi tant d’autres et j’en suis fière.

Préjugés

Toutefois, être une femme dans le cinéma n’est pas du tout facile, surtout dans notre pays, la RDC, où tout est stéréotypé. Passer à la télé est mal interprété et mal perçu chez nous, essentiellement par des hommes. Beaucoup d’hommes pensent quand on fait la télé ou le cinéma parce qu’on est moins sérieuse, on s’expose, on expose nos corps, etc.
Un homme peut te prendre pour épouse, et après t’interdire de continuer, qu’il t’a trouvé en train de faire alors que c’était ton métier dans lequel tu as des ambitions. D’où il est difficile de voir une femme être soutenue par son mari dans le cinéma pendant que c’est un travail comme tout autre.
Les femmes rencontrent aussi des difficultés et des contraintes dans ce métier, notamment pour trouver le financement chez un bailleur masculin. Bref, ce n’est pas trop facile pour les femmes en général.

Anecdote

J’ai l’habitude d’écrire des scénarios des séries et « J’ai perdu mon bébé » est mon premier court-métrage à travers lequel j’ai voulu rendre hommage aux femmes violentées. J’avais une équipe formidable qui m’a soutenue comme c’était ma première réalisation. L’anecdote ici est que le tournage du film « J’ai perdu mon bébé » s’était déroulé durant la période de confinement. Et avec les gestes barrières qui nous étaient imposés, il n’était pas simple de travailler. Je salue ici le professionnalisme de l’équipe technique et les acteurs m’avaient donné de la force pour réussir le projet.

Petit conseil

Je profite pour donner un conseil aux filles, femmes, qui aimeraient se lancer dans le cinéma. Je dirai ceci : faire du cinéma n’est pas du tout une mauvaise chose. Il ne faut pas avoir peur de le faire. C’est question d’aimer le métier, avoir des objectifs et de rester positive. Si une femme a déjà un métier et qu’elle trouve que le cinéma serait son autre métier, il faut se lancer. Le cinéma est vaste. Personnellement, j’encourage les femmes à se lancer du côté techniques. C’est important que les parents aient un franc-parler avec les enfants au lieu de leur imposer un métier qu’ils ne voudront pas, comme il est fréquent en RDC. Il faut aimer ce qu’on fait pour mettre un peu plus du sien et s’épanouir.

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Urgent : la démission du SG d’Apro7

C’est ce matin du 06 mars 2023 aux alentours de midi, que tombe l’annonce de la démission du Secrétaire général de l’association des professionnels du 7e art, Apro7 en sigle.

Jean-Jacques N’sele annonce sa démission de ses fonctions de Secrétaire général de l’association des professionnels du 7e art, Apro7 en sigle, ce matin lors d’un pli adressé au collège des fondateurs de ladite association.

Dans la correspondance, pas d’autres informations supplémentaires sur les raisons de la démission, juste un remerciement à tous ceux ou celles qui lui ont accordé des voix à l’élection de son second mandat à la tête d’Apro7.

En effet, après avoir accompli un premier mandat au sein de l’Apro7, un mandat sujet à plusieurs controverses, ça a été une surprise énorme pour tous de le voir être réélu avec une impressionnante victoire face à son unique adversaire Julio Lolo Bibas, qui du reste, grâce à la politique inclusive de Jean-Jacques N’sele s’est vu être attribué les fonctions de secrétaire général adjoint.

Apro7

C’est fini pour moi mon cher, d’autres peuvent faire mieux que moi, la place est à présent libre…

On a un problème de leadership. C’est tout ce que je peux dire.

Jean-Jacques N’sele

Ce sont les seuls et uniques mots que Jean-Jacques N’sele a eu a donné à notre rédaction après l’avoir contacté pour en savoir plus.

Toutes fois, après avoir lu et relu le statut de l’association des professionnels du 7e art, aucune disposition n’a été prise pour faire face à un cas de démission du secrétaire général et la procédure à suivre pour la mise en place d’un bureau suivant.

Place maintenant à plusieurs interprétations du statut par les membres cherchant à comprendre la meilleure procédure à adopter en accord avec les textes, et jusqu’à présent, le bureau exécutif n’a rédigé aucun communiqué officiel sur ce qui est en train de se produire et sur position officielle de l’association.

C’est donc un dossier à suivre…

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Colon Assany et Tousmy Kilo
Visite de Macron en RDC : Le cinéma à l’ordre du jour

La visite du président Macron à Kinshasa visait le renforcement de la coopération entre la RDC et la France sur aussi les industries culturelles et créatives (Série, Animation, Jeu vidéo et Bande dessinée).

Colon Assany relate son intervention sur la thématique cinéma avec Tousmy Kilo tous deux jeunes réalisateurs, lors de la rencontre avec le président Macron qui s’est déroulée à l’Institut français de Kinshasa du 03 au 04 mars 2023 :

Jour 1

Le premier jour a été basé sur des échanges et de retours sur expériences entre les acteurs congolais et français, qui a permis de dénicher de forces et de faiblesses autour de ces industries culturelles et créatives, et comment, nous pouvons tirer les meilleurs dans ces nouveaux partenariats pour mieux avancer.

La grosse question comme dénominateur commun autour de ces différentes thématiques se repose sur l’industrialisation : Structuration, Formation, Accès au financement, Production et Distribution.

Jour 2

Le jour 2 reposait sur des vraies recommandations de ce qu’on pouvait attendre de ces rencontres devant la ministre Rima Abdul Mala, Ministre française de la culture, puis devant le président français Emmanuel Macron.

Visite du président Macron aux travaux des ICC à la Halle de la Gombe

Donc, pour ce qui concerne le cinéma :

  1. Nous avons insisté qu’il soit mis en place un accord bilatéral équilibré de coproduction entre la France et le Congo, comme c’est le cas dans 61 autres pays, ce qui permettrait l’accès à certains guichets, ici et là-bas, même dans les fonds régionaux, etc.
  2. Compte tenu de l’expertise française en matière des Industries Culturelles et Créatives, ICC en sigle, nous avons suggéré, dans le cadre de cet accord, l’amélioration des échanges en matière de formation, ici et là-bas, la mise en place des bourses d’étude, et pourquoi pas initier des résidences d’écriture…
  3. Nous avons réfléchi sur comment la France peut appuyer les structures et initiatives existantes ici en RDC en matière de structuration, financement, etc. : Comme les festivals, les projets de Labs comme Lisapo Film Lab, les programmes d’éducation à l’image…
  4. Nous avons également mis sur table la question de la facilitation de l’accès à la mobilité Sud-Nord

Au-delà de recommandations et suggestions faites, le président français Emmanuel Macron a fait des annonces qui étaient plus ou moins déjà prévus en amont, dont je partagerai un peu plus tard.

Voici en gros, la restitution de Colon Assany et Tousmy Kilo sur les travaux des acteurs des Industries Culturelles et Créatives à l’Institut français Halle de la Gombe, travaux coïncident avec la visite du Président Macron à Kinshasa durant sa tournée africaine.

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La bande dessinée perd de la vitesse en RDC

Les bandes dessinées sont une forme de littérature et d’art visuel qui ont émergé à la fin du 19ᵉ siècle et qui ont gagné en popularité pendant plusieurs décennies en République démocratique du Congo.

La bande dessinée est un art visuel qui a toujours été apprécié par un large public, mais sa consommation a connu des changements significatifs avec l’arrivée des supports numériques. Alors que la plupart des gens achetaient des bandes dessinées dans des librairies ou des magasins spécialisés, de plus en plus de consommateurs optent maintenant pour des versions numériques qui peuvent être téléchargées instantanément et stockées sur des appareils électroniques.

Les avantages de la bande dessinée numérique sont nombreux. Tout d’abord, elle est plus accessible, car elle peut être téléchargée de n’importe où dans le monde, ce qui permet à des personnes qui n’ont pas accès à des librairies physiques de découvrir de nouvelles bandes dessinées. De plus, les versions numériques sont souvent moins chères que les versions imprimées, ce qui les rend plus abordables pour les consommateurs.

De plus, la bande dessinée numérique permet également aux créateurs de bandes dessinées de toucher un public plus large en distribuant leur travail via des plateformes en ligne, comme des sites de vente en ligne, des applications de lecture numérique et des réseaux sociaux. Cela signifie que les artistes et les auteurs peuvent atteindre des publics plus diversifiés, ce qui pourrait potentiellement accroître la popularité de la bande dessinée.

Cependant, certains passionnés de bande dessinée restent attachés aux versions imprimées et préfèrent la sensation de feuilleter les pages d’un livre physique. De plus, la qualité de l’écran sur lequel la bande dessinée numérique est lue peut-être un facteur décisif pour certains lecteurs, en particulier les amateurs de bande dessinée qui apprécient l’art et les détails de chaque case.

En conclusion, bien que la bande dessinée numérique offre de nombreux avantages, la popularité de la version imprimée peut encore résister. Cependant, compte tenu de l’augmentation de l’utilisation d’appareils électroniques et de la commodité offerte par la lecture numérique, il est probable que la bande dessinée numérique continuera de croître en popularité, ce qui pourrait finalement augmenter la consommation globale de bandes dessinées.

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Simon Kimbangu valorisé ce 21 février 2023 à Wallonie Bruxelles à Kinshasa

Lors d’une projection, grand public, ce mardi 21 février 2023, le Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa reçoit plus de 100 élèves de différentes écoles de la ville de Kinshasa, pour la projection du film honorifique de Simon Kimbangu, ancêtre des noirs.

Le film Simon Kimbangu est une réalisation du cinématographe Ndungi Mambimbi Alias Masumu Débrindet, une histoire relatant les actes posés par le célèbre homme noir et prophète congolais, notamment ses miracles, ses guérisons et ses déclarations prophétiques.

Réalisé à 100% par les noirs (en comptant les acteurs et les figurants), c’est une histoire écrit à 80% en lingala et 20% en français, il regorge par ailleurs la valeur de l’homme noir, comme le déclarait Simon Kimbangu à ses semblables et met en relief les dates importantes de son existence, particulièrement le premier miracle de Simon Kimbangu fait en août 1921, son retour à Kamba le 10 septembre 1921 après sa fuite, sa première résurrection après être jeté dans l’eau pour ne citer que ceux-ci.

Considéré comme prophète et dorénavant comme révolutionnaire de l’histoire de la RDC, Ce film a marqué la vie des élèves présents à la salle de spectacle du CWB.

 » C’est par révolte à la bonne connaissance de l’histoire de Simon Kimbangu que j’ai décidé de contribuer à la promotion de ce personnage historique et emblématique qui fait la fierté de notre pays » a déclaré Masumu Debrindet lors d’une prise de parole en public devant les élèves après la projection du film.

Par ailleurs, rappelons que Masumu est aussi acteur principal dudit film où il incarne le rôle de Simon Kimbangu.

En outre, l’événement a été honoré par la présence du Directeur Général honoraire et professeur de l’INA M. Ntundu Kimwila Joseph, qui a son tour a relaté un témoignage de son histoire et sa carrière dans le monde du cinéma.

Tryphose Ndunga

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La sélection officiel du fespaco 2023
3 films de la RDC au Fespaco 2023

La 28e édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui va se tenir du 25 février au 4 Mars 2023 vient de dévoiler sa sélection officielle avec à l’affiche, 3 films de la RDC.

Le fespaco est à ce jour l’un de plus grand rendez-vous de cinéma de l’Afrique et aussi le rendez-vous le plus attendu dans le sens où il offre une grande visibilité au film mais aussi à l’équipe de réalisation de ce film.

C’est pourquoi nous sommes heureux d’apprendre et de vous annoncez la sélection officielle des 3 films de la RDC dans les sections short films en fiction et en documentaire.

Ces films sont : « Kelasi » du réalisateur Fransix TENDA LOMBA pour le documentaire, « Jeu Mundele ou Jeu de hasard » du réalisateur Kadhaffi Mbuyamba et « Mulika » de Maïsha Maene pour la section fiction.

Une section parallèle dénommé « Panorama », toujours en marge de la 28ème Fespaco, montrera également un film congolais dont le titre est « Alone in a strange world / Seul dans un monde étrange » du réalisateur Joél SANSI.

Nous serons là avec vous dans les prochains jours pour suivre l’évolution de ces films et vous en dire plus sur les réalisateurs qui porterons haut l’étendard de la RDC aux rencontre de Ouagadougou et marcher sur les traces de ceux qui les ont précédés à l’instar de : Balufu Bakupa Kanyinda, Mwenze Ngangura, Patrick Kuba, Michée Nsunzu, etc.

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Fecoci : Un élan pour la relance du cinéma au Congo

Lancés depuis le 10 août 2022, les dirigeant de la Fecoci, la Fédération Congolaise de Cinéma, n’ont pas du tout chômé. Richard Thumitho nomme les coordonnateurs provinciaux.

Nous rêvons depuis longtemps de voir la culture congolaise voler haut et prendre la place qui lui revient dans la conversation mondiale limitrophe du cinéma, dans l’arène mondial, en particulier dans le secteur du cinéma

Richard Thumitho

Institués depuis le mois d’août 2022, les cinéastes du Congo peuvent compter sur cette association dénommée Fédération Congolaise de Cinéma qui a pour vision de Développer une industrie cinématographique, locale, dynamique et durable et faire de la République Démocratique du Congo une destination de tournage privilégié pour la richesse et la création d’emplois.

C’est dans ce sens que la Fecoci, faisant de la dynamique locale son cheval de bataille, a procédé à la nomination des coordonnateurs et coordonnatrices provinciaux que vous pourrez consulter ici

Les coordonnateurs ont pour mission, d’encadrer les cinéastes qui sont dans leur juridiction, de les accompagner dans leurs diverses activités et surtout de promouvoir le cinéma dans la partie du pays où ils se retrouvent. Le tout pour rendre visible et accessible le cinéma sur toute l’étendu de la république.

Richard Thumito, le président de la fédération, demande aux cinéastes de faire confiance aux coordonnateurs qu’il a nommés et surtout de faire confiance à la fédération qui n’a qu’une pensée noble qui est le dévoloppement du pays par la culture du cinéma.

Les cinéastes doivent faire confiance ; Parce qu’ensemble, nous serons capables d’apporter des réponses idoines aux préoccupations majeures de l’heure, en ce qui concerne la renaissance de cinéma et de l’audiovisuel en RDCONGO

Richard Thumitho

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Patrick Ken Kalala parle de la série « La femme de mon pasteur est ma rivale »

Sortie depuis le mois de Novembre 2021, la série web « La femme de mon pasteur est ma rivale », du réalisateur Patrick Ken Kalala, ne cesse de faire parler d’elle sur youtube jusqu’à cumuler pour certains épisodes, des milliers de vues.

Approché par notre rédaction, Patrick Ken Kalala qui est à la fois, Réalisateur de la série et coproducteur, ensemble avec Top vision, nous révèle son sentiment face à la série et ses attentes pour le lendemain des productions congolaises.

Dans les lignes qui suivent, vous retrouverez l’essentiel de la conversation entre notre rédaction et Patrick Ken Kalala.

Réaction : Bonjour Patrick Ken Kalala, pouvez-vous brièvement vous présenter pour nos lecteurs ?

Patrick : Patrick ken Kalala.
Dit samouraï _aigle-lion Producteur et realisateur. Licencié en science et technique de développement. Directeur général de la société de production : IMAGE DRAMA

R : La femme du pasteur est ma rivale, est-ce une de vos idées ? C’est quoi l’histoire derrière ce projet ?

P : Non pas directement. C’est une idée de Yves Lubamba qui est un ami congolais résident en Suisse. Il a fait les premières ébauches avec Consolate, puis moi et mon équipe ici à Kinshasa avions développé cela en épisode.

https://youtu.be/v-Hpdoa1znU

R : En lisant le synopsis, en voyant la qualité de la série, pourquoi avoir choisi Youtube comme destination de l’oeuvre ?

P : Tout simplement parce que Youtube est une vitrine qui expose facilement les artistes et comme nous sommes dans la logique du star système, youtube est un excellent choix. Mais n’empêche nous pensons aussi aux chaînes espérant qu’ils viendront vers nous.

R : Comment avez-vous fait pour obtenir ce casting de choix : Affinité, longue recherche, etc.

P : Pour le casting, nous avions lancé un casting pour certains et d’autres sont des acteurs qui font partie de la base de données de IMAGE DRAMA.

R : Le nombre des vues est impressionnant; une moyenne de 30K par épisodes qu’est-ce qui est selon vous à la base de ça ?

P : Nous n’avons pas encore atteints la vitesse des vues voulue. Ce que nous avons jusque là comme résultat, c’est juste les partages de lien des acteurs à leurs amis, famille et connaissance. Nous comptons passer à la vitesse supérieure « le boustage »

R : Le résultat obtenu était-il dans vos prévisions ? C’est au-dessus ? C’est en deçà ? C’est quoi votre commentaire par rapport à cela ?

P : La première partie fût un travail entre-deux pays. Ici je produis et Yves en Suisse fait le montage. Le résultat est bon mais il n’a pas suivis la vision se trouvant dans ma tête. Pour la suite, j’ai pris donc la post-production entièrement. D’où Yves n’aura plus qu’à placer la vidéo dans la chaîne. Nous visons la perfection.

R : Pourrions-nous espérer avoir une suite ?

P : Fin mois de mars

R : Un de vos abonnés sur Youtube a comparé « La femme de mon pasteur est ma rivale » à la série française « Plus belle la vie » qu’en dites-vous ?

P : Je n’ai pas vu « plus belle la vie ». Je vais m’intéresser maintenant et faire aussi la comparaison.

R : Nous ne pouvons ne pas finir sans vous poser la question sur le budget… Il s’élève à combien ?

P : 😂😂😂😂 le budget n’est pas à ce jour estimable. Il est vrai que par jour de production nous avions dépensé une moyenne de 500$ le jour. Et nous venions de faire 2 mois de tournage pour finaliser la saison 1. Il est à signaler que la réussite de ce projet repose sur la volonté, la détermination et le courage d’une équipe des passionnés du cinéma. (Acteurs et techniciens) jusque là la participation dans le projet s’est faite sans paiement de cachet. Mais ils ont accepté de marcher avec IMAGE DRAMA dans l’esprit d’être rémunérer une fois que la série produit des bénéfices.

R : Un mot sur notre rédaction !

P : Je suis persuadé que grâce à votre rédaction, le cinéma congolais sera encore visible. Je vous dit merci.

R : Merci

P : C’est moi qui vous remercie !

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