Cinecongo
La bande dessinée pourrait-elle revivre en RDC ?

Malheureusement, c’est aux alentours des années 2000 que Kinshasa a vu s’éteindre la flamme de découverte des histoires relatées au travers de la bande dessinée.

La bande dessinée a été longtemps le pass-temps de la jeunesse congolaise depuis les années 90. Beaucoup y ont retrouvé des histoires ahurissantes comme : Ndata nsangu et la jeune fille, Satonge bia, Mayimona, pour ne citer que celles-là. Les vendeurs ambulants s’en donnaient à cœur joie et aucune résidence, de la classe moyenne ou autres, ne pouvaient manquer une dizaine de revues de ce genre.

Maintenant, bien que les grands noms subsistent encore jusqu’à aujourd’hui dans les mémoires, surtout ceux de la génération 80 : Barly Baruti, Tetshim, Hallain Paluku, Rocky, Thembo cash, pour ne citer que ceux-là, la consommation de la bande dessinée est au plus bas.

La génération 2000, et antérieure d’ailleurs, ne s’y intéresse pratiquement plus. Alors que nous le voyons sous d’autres cieux, pour ne citer que les États-Unis, la vente des comics ne cesse de grimper, impliquant davantage le cinéma à s’intéresser sur ces histoires et se garantissant ainsi un public sûr.

La RDC ne manque pas d’histoire à raconter. Les bandes dessinées étant le meilleur medium pour cela, comme le montre si bien Mola Boyika avec son Kuluna comics ou encore Abelle Bowala avec son Novelas BD et son Kin Masolo, maintenant, ce qui reste, c’est de booster sa consommation.

Une fois de plus, la pierre est lancée au laxisme du gouvernement et au laisser-aller des parents. Le gouvernement parce que son programme scolaire n’encourage pas la découverte, l’analyse ou encore la consommation des bandes dessinées et roman congolais. Les écoles n’ont plus des bibliothèques et les bibliothèques disparaissent au profit des bars et hôtels. Les parents parce qu’ils ne suivent plus leurs enfants : qu’est-ce qu’ils regardent, qu’est-ce qu’ils lisent, etc. Déjà à 12 ans, c’est tiktok, WhatsApp, etc. Et sans contrôle parental, c’est permettre à l’enfant de découvrir des sites classés x

Toutes fois, il sied aussi de reconnaître la monter fulgurante de la technologie et du numérique. Mais malgré cela, c’est plus un avantage qu’un inconvénient à la consommation de la bande dessinée.

En sommes, nous militons pour la relance de cette industrie qui est en soit étroitement liée à celle du cinéma.

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Bruit de fond : une bête noire pour les cinéastes.

Après constat, la majorité des films congolais vus durant ces 5 dernières années ont un gros soucis de son. Les bruits de fond demeurant une bête noire pour les cinéastes congolais.

La plupart des cinéastes recourent rapidement à ce qu’on nomme « la post-synchronisation » pour palier à la difficulté d’un mauvais son recueillit durant le tournage. Malheureusement pour eux, il n’y a pas assez des ingénieurs de son ou des producteurs de son du cinéma au Congo.

Le son est donc bâclé et la post-synchronisation détache carrément le public du film. Ce dans ce sens que nous avons échangés avec quelques professionnels du son et obtenu ses orientations. Toutes fois, tous sans exception, conseillent de prendre toutes les précautions durant le tournage pour obtenir un bon son, exactement comme les précautions qui sont prises pour les images.

Les bruits de fond peuvent être un véritable obstacle pour les jeunes cinéastes, car ils peuvent gâcher la qualité du son dans un film. Cependant, il existe des outils logiciels tels qu’Audacity (choisi pour l’exemple parce qu’il est gratuit), qui peuvent aider à isoler ou à supprimer les bruits de fond. Voici les étapes pour le faire :

1. Identifier les bruits de fond : Écoutez attentivement l’enregistrement pour identifier les bruits de fond. Les bruits courants comprennent le bourdonnement, le souffle, le grondement, les clics et les bruits de fond ambiant.

2. Isoler la partie contenant les bruits de fond : Sélectionnez la partie de l’enregistrement qui contient les bruits de fond en utilisant l’outil de sélection.

3. Utiliser la fonction de suppression de bruit d’Audacity : Sur Audacity, allez dans Effets > Supprimer le bruit. Dans la fenêtre qui s’ouvre, cliquez sur « Obtenir un profil de bruit » pour enregistrer les bruits de fond uniquement. Ensuite, sélectionnez la partie de l’enregistrement qui contient les bruits de fond et cliquez à nouveau sur Effets > Supprimer le bruit. Utilisez le curseur de réduction de bruit pour ajuster la quantité de suppression de bruit appliquée.

4. Réécoutez l’enregistrement pour vérifier la qualité sonore : Réécoutez l’enregistrement et ajustez les paramètres si nécessaire.

5. Enregistrez le nouveau fichier audio : Enregistrez le nouveau fichier audio en cliquant sur Fichier > Exporter.

Avec ces étapes, il devrait être possible d’isoler ou de supprimer efficacement les bruits de fond dans un enregistrement audio. Cependant, il est important de noter que la qualité sonore peut être affectée si la suppression de bruit est trop importante. Il est donc recommandé d’utiliser la fonction de suppression de bruit avec parcimonie et de réécouter l’enregistrement plusieurs fois pour en vérifier la qualité sonore.

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Color grading : un valeur ajoutée pour un film.

Le color grading est un processus de post-production qui consiste à ajuster les couleurs d’une vidéo ou d’un film pour améliorer sa qualité visuelle et son esthétique globale. Bien que souvent utilisé dans les productions professionnelles, le color grading peut également être bénéfique pour les films faits de manière amateur, notamment ceux réalisés par de jeunes cinéastes congolais.

Tout d’abord, le color grading peut aider à améliorer la qualité visuelle de la vidéo en corrigeant les couleurs et les contrastes pour les rendre plus nets et plus dynamiques. Cela peut donner à la vidéo un aspect plus professionnel et plus esthétique, ce qui peut aider à capter l’attention du public et à rendre l’histoire plus captivante.

De plus, le color grading peut être utilisé pour donner une atmosphère particulière à une scène ou à un film dans son ensemble. Par exemple, des tons chauds peuvent être utilisés pour créer une ambiance chaleureuse et accueillante, tandis que des tons froids peuvent être utilisés pour créer une ambiance plus sombre et plus dramatique. Cela peut aider à renforcer les émotions et les messages que le film cherche à transmettre.

En outre, le color grading peut servir à équilibrer les couleurs dans les différentes scènes d’un film, ce qui peut rendre l’ensemble plus cohérent et plus harmonieux. Cela peut permettre à atténuer les distractions visuelles inutiles et à améliorer la fluidité du récit.

Enfin, le color grading peut faciliter à renforcer l’identité visuelle du film et à le distinguer des autres productions. En ajoutant une touche personnelle ou en choisissant des couleurs spécifiques pour les scènes clés, les jeunes cinéastes congolais peuvent créer un film unique et mémorable qui se démarquera de la concurrence.

Un certain nombre de logiciels populaires permettent de faire un color grading pro avec peut de ressources : En tête d’affiche il y a DaVinci Resolve, Finalcut xpro, Adobe Première, Vegas pro, etc… Bien que la liste soit longue, l’essentiel est de permettre aux amateurs et jeunes cinéastes, avec un investissement de base minimum, obtenir un rendu professionnel pour son film.

En somme, le color grading peut apporter une grande valeur ajoutée aux films faits de manière amateur par des jeunes cinéastes congolais en améliorant leur qualité visuelle, en créant une ambiance particulière, en équilibrant les couleurs et en renforçant leur identité visuelle.

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Formation : est-ce un remède pour la relance de l’industrie cinématographique en RDC ?

Dans un contexte où il n’y a pas un financement ou une aide de l’État pour la dynamisation de la production cinématographique, les formations au métiers du cinéma peuvent-ils aider à la relance de l’industrie ?

L’organisation de formations sur le cinéma peut certainement contribuer à la relance du cinéma en République démocratique du Congo (RDC), même en l’absence d’une aide gouvernementale pour la production cinématographique. Voici quelques raisons pour lesquelles les formations en cinéma pourraient aider :

1. Développement des compétences : Les formations en cinéma peuvent aider les aspirants cinéastes à développer les compétences nécessaires pour créer des films de qualité, même avec des ressources limitées. Les formations peuvent également aider les professionnels du cinéma existants à améliorer leurs compétences et à rester au fait des dernières techniques et technologies.

2. Création de réseaux : Les formations en cinéma peuvent offrir une opportunité pour les étudiants et les professionnels de se connecter et de construire des réseaux avec d’autres personnes partageant les mêmes idées. Ces réseaux peuvent être utiles pour la collaboration et la promotion des films à l’avenir.

3. Sensibilisation et éducation du public : Les formations en cinéma peuvent également aider à sensibiliser le public aux films locaux et à l’importance de soutenir l’industrie cinématographique locale. En encourageant une appréciation plus large des films congolais, les formations peuvent aider à renforcer l’industrie cinématographique locale.

C’est ainsi que certaines structures : Cinecongo, Silver road production ou encore Bimpa production, se sont lancées dans la formation des jeunes et futurs cinéastes. Ces formations sont souvent gratuites ou parfois requièrent des sommes moindres. Le but étant d’outiller le futur cinéaste et le rendre productif et compétitif.

Il convient toutefois de noter que les formations en cinéma ne constituent pas une solution complète à la relance de l’industrie cinématographique en RDC. D’autres efforts, tels que des investissements privés, des incitations fiscales et des politiques gouvernementales favorables, peuvent également être nécessaires pour stimuler la production cinématographique et soutenir l’industrie.

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Le métier du producteur exécutif. Tâches et compétences.

Un post clé dont les responsabilités sont quasi méconnu du public, et même de l’équipe de production dans un tournage.

Le métier de producteur exécutif, qui est différent du producteur délégué ou encore de producteur associé, est une fonction cruciale dans une production cinématographique et audiovisuel. En voici pour vous les contours.

Le métier de producteur exécutif est un rôle clé dans l’industrie du cinéma, de la télévision et de la production vidéo. Le producteur exécutif est généralement responsable de superviser tous les aspects de la production, y compris la gestion des budgets, la planification et l’organisation des tournages, le recrutement de personnel clé, la coordination des activités sur le plateau et la prise de décisions importantes concernant le projet.

Le producteur exécutif travaille en étroite collaboration avec le réalisateur, le scénariste et d’autres membres de l’équipe de production pour s’assurer que le projet est mené à bien dans les délais et selon les normes de qualité requises.

Les compétences clés pour ce rôle comprennent une grande capacité d’organisation, une excellente gestion du temps et des ressources, une aptitude à prendre des décisions rapidement et efficacement, ainsi qu’une solide connaissance de l’industrie et de ses tendances.

Le producteur exécutif doit également être un excellent communicateur, capable de collaborer avec des personnes de tous niveaux de l’industrie et de maintenir une communication claire et transparente avec tous les membres de l’équipe.

Il doit également être en mesure de résoudre rapidement les problèmes et les conflits qui peuvent survenir au cours de la production, tout en gardant un œil sur le budget et les délais.

En termes de formation et d’expérience, de nombreux producteurs exécutifs ont des diplômes en cinéma, en production vidéo ou en gestion d’entreprise, ainsi qu’une expérience de travail préalable dans l’industrie. Ils peuvent également avoir des compétences spécialisées dans des domaines tels que la finance, le marketing ou la distribution, selon les besoins du projet.

En somme, le producteur exécutif est un poste crucial dans la production d’un film ou d’une série télévisée, assurant la gestion efficace de tous les aspects de la production, tout en maintenant un niveau élevé de qualité et de communication avec tous les membres de l’équipe.

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« Butu » de Kevin Mayamba : une avant-première réussi.

L’événement a vécu ce dimanche 19 février 2023, comme promis par les organisateurs, il faut le dire, c’était un événement haut en couleur.

Liant l’utile à l’agréable, « Tout facile studio » la structure coorganisatrice de l’avant-première, a d’entrée de jeu installé un climat propice dans le but de détendre les invités, mais aussi, par la même occasion, de faire la promotion des départements contenus dans la structure : c’est-à-dire « tout facile girl » (les mannequins) ainsi que le département son qui s’occupe des musiciens.

Après la prestation des musiciens, gag et mannequins, un bref documentaire sur la création et le développement de tout facile studio a été projeté, suivi du mot de son Directeur Général, en la personne de Jephté IBUKA.

C’est alors que son discours laisse place au « main events » la projection en avant-première du film « BUTU » réalisé par Kevin MAYAMBA.

Le film Butu, d’une durée de 38 minutes, n’a pas laissé de marbre la centaine de participants à la projection. C’est un cocktail de drame, de comédie et de suspens.

Voici notre avis sans spoil : Le personnage principal avance lentement et progressivement vers un but qu’il cherche à atteindre de tout son cœur. Il finit par avoir un entourage, des personnes qui vont l’aider à avoir ce qu’il désire, mais le prix à payer est beaucoup trop lourd pour ses épaules.

Dans l’ensemble le film est assez bien amené, un cadre et une direction photo qui captive. Le jeu d’acteur n’est pas du tout mal, le grand « Elbas Manuana » reste égale à lui-même, plein de talent, mais le tout se noie un peu sous certaine longueur des scènes. Les scènes émouvantes sont parfois portées par le personnage principal et une figurante dont on ne sait pas trop son apport dans le film.

On ressent le besoin de voir plus, mais le sentiment qui nous reste à la fin est celui d’un film qui devait être un long-métrage. Lorsque l’enjeu commence vraiment, lorsqu’on sent que là, on va aller quelques parts et les actions de chaque personnage se dessinent enfin, c’est à ce moment-là que le film fini.

Résumé de la soirée « Avant-première » du film « BUTU » de Kevin Mayamba

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Yann NZEMBELE fait le point sur le cinéma dans le Kongo-centrale

La rédaction de cinécongo est allé à la rencontre de Yann Nzembele, cinéaste, producteur et réalisateur, dont la maison de production « Diviprodcine » est positionnée à Matadi, capitale de la province du Kongo-centrale en RDC.

Rédaction de cinécongo :

Bonjour M. Yann Nzembele, vous êtes cinéaste, réalisateur et producteur, vous êtes aussi à la tête de la structure de production « Diviprocine ». Nous n’irons pas par 4 chemins, qu’est-ce qui empêche « Diviprocine » de s’épanouir davantage ?

Yann Nzembele :

Il conviendrait de noter tout d’abord qu’Aujourd’hui Diviprodcine est une société de production audiovisuelle et cinématographique. Nous proposons divers produits et services liés directement à la vidéo (vidéos promotionnelles, clips, spots publicitaires, reportage d’événements, etc.) d’une manière générale, et spécifiquement à la production cinématographique. Allez-y comprendre que nous avons ouvert des branches connexes pour faire tourner la boîte. Concernant le côté cinéma :

  • Problème d’équipement adéquat. Ils coutent chers et demande un investissement sérieux. Équipement visuel, audio, bref, tout ce qui rentre dans la production.
  • Problème d’infrastructure
    Une maison de production cinéma doit bien avoir des locaux pour le studio, administration, etc. Diviprodciné n’a pas encore atteint l’autonomie de payer un bail pour un bâtiment qui répond aux normes. Il est donc difficile d’avoir une pleine confiance en une telle société.
  • Problème d’opportunité
    Le marché de la cinématographie n’est pas perçu comme un business. L’absence de distributeur, et c’est pratiquement difficile de se frayer un chemin au niveau national, par manque d’intérêt de la part des potentiels clients.
  • Problème lié à la main d’œuvre qualifiée (techniciens et acteurs)
    Le taux des personnes qualifiées est quasi-nul.

R.C : La ville de Matadi récence combien de structures de cinéma en vogue et comment font-elles pour exister malgré les difficultés que vous venez d’évoquer ?

Y.N : Y a pas mal de structure de formation informelle et travaillant dans l’illégalité. Elle se prolifère du jour au lendemain, sans expertise, sans qualification, et avec un style très atypique. Sinon, je citerai Kolywood International (légalement créé), Mukongofilm (informel), biso film (informel).

R.C : Avec ceux qui vous venez de citer, à combien estimez-vous la quantité des films produits ces 10 dernières années ?

Y.N : Je dirais moins de vingt : « PARDON », produit par Kollywood international, « LA PIERRE & MABANGA », de Mukongofilm, « Fatale » de diviprodcine et « LA VENGEANCE » de Biso film et CBA pour ne citer que ceux-là. Seul « Pardon » a fait l’objet d’une première en salle, le reste, c’est de l’autosatisfaction.

R.C : Wow ! Mais Y a-t-il des avancées significatives en matière de production cinématographique au Kongo-centrale ? Qualitativement et quantitativement ?

Y.N : On revient au problème d’équipement, d’infrastructure, de stratégie, etc. Nous dirons qu’à l’heure actuelle, il n’y a pas vraiment d’avancée, bien que les caméras actuellement utilisées soient meilleures que celles utilisées il y a dix ans…

R.C : Pourquoi ce niveau est si bas ? Oui, vous avez cité les équipements, les infrastructures, mais qu’en est-il des acteurs ?

Y.N : Le niveau est assez bon. Cela est dû au manque de formation, dans le domaine. Mais je pense que c’est la direction d’acteur qui pose un problème. Il faudrait former des bons réalisateurs capables d’assurer une meilleure direction d’acteurs.

R.C : Qu’en est-il des festivals au Kongo-centrale ?

Y.N : C’est très rare. Il est prévu un festival au mois de mars. Il n’y a pas de semaine de film malheureusement.

R.C : M. Yann NZEMBELE, merci.

Y.N : C’est moi qui vous remercie.

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Simon Kimbangu valorisé ce 21 février 2023 à Wallonie Bruxelles à Kinshasa

Lors d’une projection, grand public, ce mardi 21 février 2023, le Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa reçoit plus de 100 élèves de différentes écoles de la ville de Kinshasa, pour la projection du film honorifique de Simon Kimbangu, ancêtre des noirs.

Le film Simon Kimbangu est une réalisation du cinématographe Ndungi Mambimbi Alias Masumu Débrindet, une histoire relatant les actes posés par le célèbre homme noir et prophète congolais, notamment ses miracles, ses guérisons et ses déclarations prophétiques.

Réalisé à 100% par les noirs (en comptant les acteurs et les figurants), c’est une histoire écrit à 80% en lingala et 20% en français, il regorge par ailleurs la valeur de l’homme noir, comme le déclarait Simon Kimbangu à ses semblables et met en relief les dates importantes de son existence, particulièrement le premier miracle de Simon Kimbangu fait en août 1921, son retour à Kamba le 10 septembre 1921 après sa fuite, sa première résurrection après être jeté dans l’eau pour ne citer que ceux-ci.

Considéré comme prophète et dorénavant comme révolutionnaire de l’histoire de la RDC, Ce film a marqué la vie des élèves présents à la salle de spectacle du CWB.

 » C’est par révolte à la bonne connaissance de l’histoire de Simon Kimbangu que j’ai décidé de contribuer à la promotion de ce personnage historique et emblématique qui fait la fierté de notre pays » a déclaré Masumu Debrindet lors d’une prise de parole en public devant les élèves après la projection du film.

Par ailleurs, rappelons que Masumu est aussi acteur principal dudit film où il incarne le rôle de Simon Kimbangu.

En outre, l’événement a été honoré par la présence du Directeur Général honoraire et professeur de l’INA M. Ntundu Kimwila Joseph, qui a son tour a relaté un témoignage de son histoire et sa carrière dans le monde du cinéma.

Tryphose Ndunga

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La problématique de la sous-représentation des femmes au cinéma.

Généralement, les femmes sont attirées vers les métiers de l’image et du son qui offrent une grande visibilité et une forte audience. Cependant, en RDC, le monde de l’image et du son est quasi tabou pour les femmes.

Réflexion de notre rédaction en l’approche du mois de Mars, qui sera dédié au numérique et donc de surcroît au cinéma. Dans cette réflexion, nous allons également proposer des pistes de solutions pour endiguer le problème.

En République démocratique du Congo (RDC), les femmes sont sous-représentées dans l’industrie cinématographique. Cette situation est due à plusieurs facteurs, notamment les stéréotypes de genre, les normes sociales et culturelles restrictives, le manque de financement et les clichés sociétaux.

Tournage du film Biloko ya boye

Le manque de financement est l’un des principaux obstacles pour les femmes cinéastes en RDC. Les femmes ont souvent du mal à trouver des investisseurs pour financer leurs projets, car les « investisseurs » qui se présentent à elles, ont tendance à leur demander des contreparties sexuelles pour financer leur projet.

De plus, les femmes sont souvent sous-estimées par rapport aux hommes pour le même travail, ce qui rend encore plus difficile pour elles d’être financé pour leurs projets.

Les stéréotypes de genre sont également un facteur important dans la sous-représentation des femmes dans l’industrie cinématographique en RDC. Les femmes sont souvent reléguées à des rôles secondaires dans les films et les films qui sont centrés sur des femmes sont souvent perçus comme ayant moins de valeur que ceux qui sont centrés sur des hommes. Les femmes sont par ailleurs considérées comme étant moins compétentes que les hommes en matière de réalisation de films.

Pour lutter contre la sous-représentation des femmes dans l’industrie cinématographique en RDC, il est important de promouvoir la diversité et l’inclusion dans le secteur. Déjà le fait, pour une femme, d’être trop visible, la rend moins « mariable » et sujet à des préjugés. Il faut juste pour la société de considérer la femme cinéaste comme exerçant une profession et non comme se mettant en avant pour trouver facilement un homme à marier.

Les investisseurs et les producteurs doivent également être encouragés à financer les projets de femmes cinéastes.

Tournage de la web-série « Intimes »

Il est important de sensibiliser le public à l’importance de la diversité et de l’inclusion dans l’industrie cinématographique. Les femmes cinéastes doivent être mises en avant et célébrées pour leur travail, afin de donner aux jeunes filles des modèles de réussite à suivre, à l’instar de Clarisse Muvuba, initiatrice du festival « Cinéma au féminin », festival qui fustige effectivement cette discrimination.

En conclusion, la sous-représentation des femmes dans l’industrie cinématographique en RDC est un problème complexe qui doit être abordé à travers une combinaison de politiques, de programmes et de sensibilisation du public. En promouvant la diversité et l’inclusion dans le secteur, nous pouvons aider à créer un environnement plus équitable pour les femmes cinéastes en RDC.

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Le thème du mois de Mars est connu, et il sera numérique.

La journée internationale des droits des femmes est une occasion importante pour célébrer les contributions des femmes et pour promouvoir l’égalité des sexes à travers le monde. Le thème pour cette année est connu.

Le mois de Mars de cette année sera numérique en République Démocratique du Congo, avec comme thème : « l’éducation numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles« . Par conséquent, c’est là une opportunité pour les cinéastes femmes de s’engager et de faire valoir leur voix dans ce domaine.

Le cinéma est un outil puissant qui noue les nouvelles technologies et la force de la communication pour sensibiliser et informer les gens, et les cinéastes femmes peuvent utiliser ce médium pour mettre en lumière les questions qui sont importantes pour elles et pour leur communauté.

En s’impliquant dans la production de films sur l’éducation numérique égalitaire, les cinéastes femmes peuvent aider à sensibiliser les gens sur l’importance de l’accès à l’information et à la technologie pour les femmes et les filles en RDC. Elles peuvent également aider à mettre en lumière les obstacles qui empêchent les femmes et les filles d’accéder à l’éducation numérique égalitaire, et à proposer des solutions pour y remédier.

En outre, les cinéastes femmes peuvent utiliser leur créativité pour promouvoir la paix et l’autonomisation des femmes et des filles. Elles peuvent produire des films qui mettent en scène des femmes fortes et indépendantes, qui ont surmonté des obstacles pour réussir.

Ces films peuvent aider à inspirer d’autres femmes et à les encourager à poursuivre leurs rêves, même dans des environnements difficiles, à l’instar du film « Robe de pixels » réalisé par Erick Kayembe, sous production de Trésor Kalonji à l’initiative de madame Lisette Ntumba.

La participation des cinéastes femmes dans la production de films en rapport avec les thèmes du mois de Mars peut aider à briser les stéréotypes de genre dans l’industrie cinématographique. Elles peuvent aider à promouvoir une plus grande diversité de voix et de perspectives dans le cinéma, en contribuant à une représentation plus équilibrée des femmes dans le secteur.

En somme, le 8 mars, la journée internationale dédiée aux droits des femmes, en République Démocratique du Congo, sera une opportunité pour les cinéastes femmes de s’engager davantage et de s’impliquer pour un changement de niveau dans l’utilisation de l’outil numérique dans le domaine qui est le leurs.

Le cinéma étant un moyen puissant de sensibilisation et de changement social, les cinéastes femmes peuvent jouer un rôle important dans le rehaussement du niveau de l’engagement politique et surtout de l’engagement social dans le but de l’autonomisation des femmes et des filles dans le pays.

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Le producteur délégué : Les tâches et la compétence.

Un producteur délégué est responsable de superviser l’ensemble de la production d’un film, d’une émission de télévision ou d’un autre projet audiovisuel. Cela implique une gamme de compétences et de tâches importantes pour assurer le succès de la production.

Tout d’abord, un producteur délégué doit être capable de gérer efficacement les ressources financières du projet. Il est responsable de l’élaboration du budget et de la gestion des coûts tout au long de la production. Il doit également s’assurer que le projet est financièrement viable et que les fonds sont utilisés de manière efficace.

En plus de la gestion financière, un producteur délégué doit être en mesure de diriger et de coordonner les équipes de production. Il travaille avec les réalisateurs, les scénaristes, les directeurs de la photographie et autres membres de l’équipe pour s’assurer que tous les aspects de la production se déroulent sans problème.

Il doit être capable de résoudre rapidement les problèmes qui surviennent pendant la production et de prendre des décisions critiques qui ont un impact sur le résultat final.

Un producteur délégué doit également avoir une connaissance approfondie de la création de contenu audiovisuel. Cela peut inclure des compétences en scénarisation, en direction d’acteurs, en montage et en post-production.

Il doit être capable de donner des conseils créatifs aux membres de l’équipe et de s’assurer que la production est cohérente avec la vision artistique du projet.

Enfin, un producteur délégué doit être en mesure de naviguer efficacement dans l’industrie du divertissement. Cela peut inclure la recherche de financement, la négociation de contrats avec les studios et les distributeurs, et la promotion de la production pour atteindre un public plus large.

En résumé, un producteur délégué est un leader créatif et financier qui supervise l’ensemble de la production d’un projet audiovisuel.

Les compétences clés nécessaires pour réussir dans ce rôle comprennent la gestion financière, la coordination de l’équipe de production, la connaissance de la création de contenu audiovisuel et la navigation de l’industrie du divertissement.

Crédit photo : we the best pictures

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Le documentaire « Lobi eko simba » en avant-première

l’Institut Français de Goma va accueillir ce mercredi 15 fevrier 2023, la projection en avant-première du documentaire court-métrage « Lobi eko simba ». La projection se fera en présence du réalisateur « Eli Maene Kumbuka ».

Date : 15 fevrier 2023

Lieu : Institut Français de Goma

Heure : 16h

Noté bien, le réalisateur sera présent pour échanger avec le public autour de l’œuvre.

Cordiale bienvenue à tous.

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Guetty Lembe à nouveau devant les petits écrans.

Guetty Lembe est actuellement au devant de la scène dans la série « Ma voisine dangereuse ». Une série diffusée sur la plateforme Easy TV.

Guetty Lembe, l’actrice populaire au Mongita Awards 2022 et meilleure actrice au festival Cinéma au féminin 2021, partage l’écran avec Dacosta Mikina et la Coach Dinana dans la nouvelle série  » Ma voisine dangereuse »

Déjà que la taille des productions des séries télévisées en RDC est moindre comparativement à d’autres pays tels que le Sénégal, nous osons croire que celle-ci marquera un tournant et un envol pour ce genre tant convoité par les télévisions.

Il tient ici à noter que la dernière apparition de Guetty Lembe était intervenue dans une web-série « La femme de mon pasteur est ma rivale » du réalisateur Patrick Ken Kalala.

Nous vous invitons donc à suivre cette série avec beaucoup d’attention.

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Les films à voir durant la Saint Valentin

Il s’agit là d’une liste non exhaustive et d’autres films pourraient être inclus en fonction des préférences personnelles.

Voici une liste de films populaires sur le thème de la Saint-Valentin :

1. « Love Actually » (2003)
2. « The Notebook » (2004)
3. « Valentine’s Day » (2010)
4. « 500 Days of Summer » (2009)
5. « When Harry Met Sally » (1989)
6. « To All the Boys I’ve Loved Before » (2018)
7. « 10 Things I Hate About You » (1999)
8. « Pretty Woman » (1990)
9. « 27 Dresses » (2008)
10. « La La Land » (2016)

Crédit photo : Michel Léman

La Saint-Valentin est un jour célébré dans le monde entier en l’honneur de l’amour et de l’affection entre les couples. C’est une occasion pour les amoureux de se montrer leur affection en se faisant des cadeaux, en partageant un dîner romantique ou en se promenant dans un lieu idyllique.

Le cinéma a souvent joué un rôle important dans la façon dont nous percevons la Saint-Valentin et les relations amoureuses. De nombreux films de Saint-Valentin sont sortis au fil des ans, qui célèbrent l’amour, la romance et les défis auxquels sont confrontées les relations. Les films de Saint-Valentin peuvent varier considérablement en termes de genre, allant des comédies légères aux drames émotionnels en passant par les films d’aventure et les films d’horreur.

Certains des films de Saint-Valentin les plus connus incluent « Love Actually », « Notting Hill », « The Notebook », « When Harry Met Sally » et « Sleepless in Seattle » ou même « Valentin filou » pour ce qui est de la RD Congo.

Chacun de ces films explore différents aspects de l’amour et de la romance, tout en offrant une touche unique à la façon dont la Saint-Valentin est célébrée à l’écran.

Bande-annonce de « N’oublie jamais » ou « Notebook »

Il est intéressant de noter que les films de Saint-Valentin ne s’adressent pas toujours aux couples en couple. De nombreux films célèbrent également l’amour dans toutes ses formes, y compris l’amitié et l’amour inconditionnel, et peuvent s’adresser à un public plus large.

En fin de compte, le thème de la Saint-Valentin et le cinéma sont indissociables. Les films offrent un moyen divertissant de célébrer l’amour et la romance, tout en nous permettant de nous évader dans des histoires captivantes et émouvantes.

De plus, ils nous offrent une occasion de réfléchir à nos propres relations et à la façon dont nous pouvons montrer notre affection à ceux que nous aimons.

Crédit photo : Tima Miroshnichenko

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Saint Valentin : des origines à la fête commerciale

La Saint-Valentin, célébrée le 14 février de chaque année, a des origines complexes et controversées.

Certaines traditions affirment que cette fête remonte à l’Antiquité romaine, où l’on célébrait un festival appelé Lupercalia en l’honneur de la déesse de la fertilité, Juno Februata.

Au cours du IIIe siècle, l’Église chrétienne a commencé à honorer plusieurs saints nommés Valentin, y compris un prêtre martyre qui a été exécuté à Rome en 269 sous l’empereur Claude II.

Au Moyen Âge, la Saint-Valentin est devenue associée à l’amour romantique et à la courtoisie, et il était coutume pour les jeunes gens de s’envoyer des messages d’amour et de poèmes.

Au XVIIIe siècle, la fête a commencé à être célébrée en Grande-Bretagne et aux États-Unis, où elle est devenue associée à l’envoi de cartes et de cadeaux.

Crédit photo : Michel Léman

Au XXe siècle, la Saint-Valentin est devenue une occasion commerciale importante, avec des entreprises proposant des produits tels que des fleurs, des chocolats, des bijoux et des vêtements pour célébrer l’amour romantique.

Certaines personnes considèrent cette évolution commerciale comme une opportunité pour les entreprises de faire des profits en surfant sur les émotions des gens, tandis que d’autres voient cette célébration commerciale comme une occasion de célébrer l’amour et les relations amoureuses.

Par ailleurs, la Saint-Valentin a évolué au fil des siècles pour devenir une fête célébrant l’amour romantique, avec une forte composante commerciale.

Malgré les controverses quant à ses origines et son évolution, cette fête reste un moment important pour les couples et les amoureux du monde entier.

Crédit photo : Andres Ayrton

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Appel à film : 10e édition de Koudougou Doc.

Attention à vous cinéastes documentaires ! Ne manquez pas l’occasion de participer à la 10e édition de Koudougou DOC, le festival de documentaires de Koudougou, Burkina Faso.

Du 25 au 29 avril 2023, venez faire découvrir votre travail au public.

Veuillez-vous inscrire en remplissant ce formulaire suivant : formulaire

Date limite des inscriptions : 10 mars 2023.

Retrouvez toutes les informations sur le règlement et le formulaire d’inscription sur notre site koudougoudoc et page facebook

Partagez l’annonce autour de vous !

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Premières projection du film « En Divagation… » de Dorcas Mulamba

Le studio Kabako annonce des projections du film « En divagation… » de la réalisatrice Dorcas Mulamba.

Voici les dates prévues :

📅Vendredi 17/02/2023 à 19h00 aux Studios Kabako Lubunga

📅Samedi 18/02/2023 à 18h30 aux Studios Kabako (non loin d’Okapi) + talk avec la réalisatrice.

Synopsis :

« Dans une famille où règne la crise financière sur tous les plans, Merveille compte sur une promesse pour passer une journée d’anniversaire d’adolescente branchée.
Les parents, quant à eux, s’entredéchirent au sujet de l’avenir de leur fille sous le regard de la plus jeune. »

Pour ce qui concerne le studio Kabako, il faut noter que le studio est basé dans la commune de Makiso à Kisangani et c’est un lieu de production, de formation, de recherche et de création artistique.

Bande-annonce de « En divagation… »

Studios Kabako 2023

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Selon Richard Thumitho, produire 4 films par an est possible.

Richard Thumitho, Président Nationale de la Fédération Congolaise de Cinéma, Fecoci, a lors d’un échange, déclaré qu’il était possible de produire 4 films par an et par cinéaste.

La République démocratique du Congo (RDC) est un pays riche en culture et en histoire, mais malheureusement, le secteur cinématographique y est sous-développé. Ce déficit peut être comblé en produisant 4 films par cinéastes et par an.

Selon Richard Thumitho

L’objectif de cette production accrue, nous dit-il, serait de mettre en lumière la diversité culturelle de la RDC et de permettre à la jeune génération de découvrir son patrimoine cinématographique.

Cela aiderait également à développer l’industrie cinématographique du pays et à attirer des investissements étrangers.

Selon notre analyse et en nous basant sur les dire du Président de la Fecoci, pour réaliser cet objectif, il est important de fournir une formation adéquate aux cinéastes et de leur donner accès à du matériel de production de qualité.

Il est également essentiel de les soutenir financièrement en leur offrant des subventions et des prêts sans intérêt.

Les films produits devraient aborder des thèmes variés tels que la culture, l’histoire, la politique et les problèmes sociaux actuels de la RDC. Cela permettrait de sensibiliser les spectateurs à ces questions et de les encourager à y réfléchir.

Enfin, pour nouer la Fecoci à Cinecongo, il est important de promouvoir les films produits en RDC à l’échelle nationale et internationale. Cela peut se faire en organisant des festivals de cinéma, en diffusant les films par tous les moyens et en les mettant à disposition sur les plateformes de streaming en ligne tel que Cinecongo.

En conclusion, produire 4 films par cinéastes et par an est un moyen efficace de combler le déficit de production cinématographique en RDC. Cela permettra de développer l’industrie cinématographique du pays, de valoriser la culture et l’histoire de la RDC et d’approuver la réflexion sur les problèmes sociaux actuels.

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Le cinéma et la radio donnent le Drive-ins.

En ce jour où le monde célèbre la journée mondiale de la radio, le 13 février de chaque année, nous pensons au « Drive-ins » qui concile cinéma et autoradio.

C’est quoi le Drive-ins ? Nos rédacteurs se sont penchés sur la question et voilà les résultats de l’enquête :

Les drive-ins sont des cinémas en plein air où les spectateurs peuvent assister à des projections de films depuis le confort de leur voiture. Cela a été très populaire dans les années 1950 et 1960, mais leur popularité a diminué avec l’augmentation de la popularité des cinémas intérieurs.

Cependant, avec l’épidémie de COVID-19 en 2020, ils ont connu un regain de popularité, car ils permettent aux gens de regarder des films en toute sécurité tout en respectant les mesures de distanciation sociale.

Les drive-ins sont souvent installés dans des espaces ouverts, tels que des parcs de stationnement, et disposent d’un écran géant sur lequel les films sont projetés. Les spectateurs peuvent écouter le son du film grâce à une fréquence FM diffusée sur leur autoradio.

Certains drive-ins proposent également des snacks et des boissons à emporter, ainsi que des tables pour les spectateurs qui souhaitent manger pendant le film.

Crédit photo : Écran total

L’expérience de cinéma en voiture peut être très agréable, car elle permet aux spectateurs de se détendre dans leur propre environnement et de regarder le film sans être dérangé par les bruits extérieurs ou les sièges inconfortables. Cela peut également être une occasion de sortir de la maison et de passer du temps en famille ou avec des amis.

En outre, les drive-ins peuvent être un moyen économique de regarder des films, car les coûts d’entrée sont souvent moins élevés que pour les cinémas traditionnels. Ils peuvent également être un moyen pour les communautés de soutenir les cinémas locaux et de célébrer la culture cinématographique.

Bien que très peu connu en RD Congo, ce ne sont pas les espaces qui manquent pour tenter l’expérience et voir si le procéder pourrait être adopté ou non. Nous pensons, que la RDC, surtout Kinshasa et Lubumbashi qui sont friandes des nouvelles tendances, peuvent mordre à l’hameçon et adopté le drve-ins, pourquoi pas le rendre populaire.

En conclusion, les drive-ins peuvent être une expérience amusante et unique pour regarder des films. Ils permettent aux gens de se détendre et de profiter d’un film en toute sécurité, tout en offrant une occasion de sortir de la maison et de célébrer la culture cinématographique.

Crédit photo : topgear

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Qu’est-ce qu’un bon scénario de film ?

La question a été posée à Erick Kayembe, pour son expérience dans la rédaction de scénario – Qu’est-ce que selon vous, un bon scénario de film ? Voici sa réponse dans les lignes qui suivent.

Un scénario de film bien écrit est une combinaison de dialogue, d’actions et de description qui capture l’essence d’une histoire et la transmet à un public. Pour être considéré comme bien écrit, un scénario doit respecter plusieurs critères clés.

Tout d’abord, il doit avoir une trame claire et cohérente. L’histoire doit être structurée de manière logique, avec des personnages qui ont des motivations crédibles et des actions qui découlent de ces motivations.

Ensuite, le scénario doit être visuel. Les dialogues et les actions doivent être écrits de manière à pouvoir être facilement traduits en images à l’écran. Les moments clés de l’histoire doivent être décrits de manière que le lecteur puisse visualiser ce qui se passe.

Le scénario doit également être concis et clair. Les descriptions doivent être concises et précises, et les dialogues doivent être percutants et directs. Le lecteur ne doit pas être débordé par des détails superflus.

Il est important que le scénario ait des personnages intéressants et complexes. Les personnages doivent être crédibles et avoir des motivations profondes qui les poussent à agir.

Les dialogues doivent révéler leur personnalité et leur évolution au fil de l’histoire.

Enfin, le scénario doit être émotionnellement engageant. Il doit capter l’attention du lecteur et le faire s’impliquer émotionnellement dans l’histoire. Cela peut être accompli à travers des moments forts, des révélations surprenantes et des retournements de situation.

En conclusion, un scénario de film bien écrit est un équilibre parfait entre une trame solide, une écriture visuelle, une concision et une clarté, des personnages complexes et un engagement émotionnel. Il doit captiver le lecteur et le faire s’impliquer dans l’histoire, le faisant ressentir des émotions et le laissant avec un impact durable.

Il sied de noter que Erick Kayembe, bien qu’étant le CEO d’un cinéma pour le Congo, a aussi à son actif quelques films que vous allez sûrement découvrir sur cette plateforme « cinecongo.org ».

Il nous signale également, lors de notre entretien, qu’il vient de finir la rédaction d’un ouvrage sur le scénario, ouvrage qui sera disponible dans les prochains jours.

Crédit photo : Ron Lach

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Partenariat gagnant-gagnant entre cinecongo et ACCC

En accord avec sa politique de promotion du cinéma congolais, Un cinéma pour le Congo signe un partenariat avec l’Association Congolaise des Critiques Cinématographique.

La critique cinéma étant un maillon important du développement du secteur cinématographique, vu le déficit de la pénétration et de la compréhension du cinéma dans le chef de la population, vu aussi que les critiques de cinéma ont un rôle d’éducation et de formation de la masse sur les techniques du cinéma, un cinéma pour le Congo a trouvé opportun de nouer un partenariat gagnant-gagnant avec l’ACCC.

Le public pourra alors, dans les jours qui viennent, retrouver la griffe de l’association dans les articles de la plateforme et le public pourra ainsi palper du doigt l’importance de cette critique dans le développement du cinéma congolais.

Comme cela se passe partout ailleurs, cinecongo ose croire que les cinéastes, premier cible de cette collaboration, comprendront le bien fondé de la critique cinéma et collaboreront pleinement à l’épanouissement de ce partenariat, ainsi que dans le développement de ce secteur.

L’implication de tous est importante. Les critiques doivent être rédigés, les articles doivent être lus, les partages doivent être faits sur différentes plateformes pour atteindre la masse, et les cinéastes doivent comprendre que la critique soit positive, soit négative n’est faite que pour l’émergence d’un cinéma fort et compétitif.

L’accord étant trouvé, le partenariat mis en place. Place est maintenant au travail. L’Association des Critiques Cinématographique, ACCC, apportera également sa contribution à la cérémonie de l’excellence du cinéma congolais « Mongita Awards », dont la 5e édition se tiendra le 09 septembre 2023.

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L’importance de la critique dans le cinéma congolais.

Rassemblés autours de l’Association Congolaise des Critiques Cinématographique, ACCC en sigle, la critique congolaise marque ici un point d’honneur pour le développement du cinéma congolais.

La critique joue un rôle essentiel dans le développement du cinéma congolais en aidant à établir des normes de qualité, à encourager l’innovation et à créer un dialogue entre les cinéastes et le public.

En examinant les films avec un regard critique, les critiques peuvent évaluer leur qualité artistique et technique, ainsi que leur pertinence culturelle et sociale. Cela aide les cinéastes à améliorer leur travail et à mieux comprendre leur public.

Les critiques peuvent également promouvoir des films méritants qui ont été ignorés par les distributeurs ou les médias, aidant ainsi à élargir l’audience du cinéma congolais.

La critique peut de plus inciter l’innovation et l’expérimentation en défiant les normes établies et en favorisant des approches plus audacieuses et originales. Cela peut aider à stimuler la créativité des cinéastes congolais et à créer une culture cinématographique unique et distinctive.

Enfin, la critique peut faciliter le dialogue entre les cinéastes et le public en fournissant une plate-forme pour des discussions constructives sur les films. Les critiques peuvent éduquer le public sur les techniques cinématographiques et les thèmes culturels et sociaux abordés dans les films, aidant ainsi à renforcer le lien entre le cinéma congolais et son public.

En somme, la critique joue un rôle crucial dans le développement du cinéma congolais en aidant à établir des normes de qualité, à encourager l’innovation et à créer un dialogue entre les cinéastes et le public.

Il est donc important de soutenir et de promouvoir les critiques de cinéma en République démocratique du Congo pour assurer la croissance continue de cette industrie vitale et créative.

Credit photo : Cup of couple

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Fin coop, une capture d'écran de la bande-annonce
« Fin coop » le film déjà en post-production

« Fin coop » est un film de Jimmy Tissanabo qui vient d’annoncer ses couleurs au travers d’un teaser qui circule déjà sur internet.

Il faut s’attendre à du lourd, car depuis un certain moment, après son dernier film « Kuba », Jimmy Tissanabo n’avait plus porté sa casquette de réalisateur, sauf pour quelques publicités et clip.

Longtemps affirmé comme l’un des meilleurs directeurs de la photographie du pays, et son dernier prix, le Mongita Awards de la meilleure direction photo, l’atteste, pour le compte du film Adjani, Jimmy Tissanabo, sûrement, mettra tout son savoir-faire à l’œuvre pour sublimer nos yeux au travers de son film « Fin coop »

Pour ce qui est du casting, de la composition de son équipe, du synopsis, voire de la sortie du film, un autre article reprendra tout cela avec force et détails.

Il y a lieu, pour autant de le dire, la participation de 1986Corp dans la production exécutive. 1986Corp étant la société de production chère à Yohan Dean Lengol qui s’impose de plus en plus sur le terrain.

Sans trop dire, savourer le teaser de « Fin coop » et donnez-nous vos avis en commentaire.

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Adapter un livre pour un film à succès.

Au Congo, quasiment ou pratiquement pas grand film adapté d’un livre, et pourtant, c’est monnaie courante sous d’autres cieux.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les grands films sont souvent des adaptations de livres :

1. Histoires éprouvées : Les livres ont souvent des histoires qui ont été affinées et testées par les lecteurs. Les auteurs ont passé du temps à développer des personnages intéressants, une intrigue captivante et des thèmes complexes. Cela en fait une source fiable d’histoires pour les réalisateurs de films.

2. Publicité préconstruite : Les livres populaires ont souvent déjà une base de fans dévoués qui attendent avec impatience l’adaptation cinématographique. Cela signifie que le film a déjà une publicité préconstruite et une base de fans potentiels, ce qui peut aider à stimuler les ventes de billets.

3. Économies de temps et d’argent : Les livres peuvent offrir des descriptions détaillées des personnages, des lieux et des événements, ce qui peut aider les réalisateurs à économiser du temps et de l’argent en évitant de devoir développer tout cela à partir de zéro. En outre, le livre peut fournir une source de dialogue, ce qui peut également aider les scénaristes à économiser du temps et de l’énergie.

4. Collaboration : Les adaptations de livres permettent souvent une collaboration entre des auteurs, des réalisateurs, des acteurs et des producteurs. Les réalisateurs peuvent travailler avec des auteurs pour affiner l’histoire pour l’écran, tandis que les acteurs peuvent travailler avec des écrivains pour mieux comprendre les personnages qu’ils interprètent.

5. Crédibilité : Les adaptations de livres peuvent offrir une certaine crédibilité aux films en les associant à des histoires déjà populaires et aimées. Les cinéastes peuvent ainsi capitaliser sur la réputation positive d’un livre pour attirer des spectateurs au cinéma.

En fin de compte, il y a de nombreuses raisons pour lesquelles les adaptations de livres sont populaires dans l’industrie du cinéma. Cependant, cela ne signifie pas que toutes les adaptations de livres se traduisent par des films réussis, car la transposition d’une histoire littéraire complexe sur grand écran peut présenter des défis uniques.

Nous avons autant d’ouvrages et d’histoires qui n’attendent qu’à être porté à l’écran pour le plaisir des spectateurs qui n’attendent qu’à revivre la nostalgie de leur enfance.

Non seulement cela, la jeune génération pourrait se rapprocher plus de sa culture en revisitant la jeunesse de leur parent et ainsi affirmé ses origines.

Crédit photo Pixabay

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Pourquoi dit-on du cinéma, le 7e art ?

La peinture, la sculpture, la musique, des arts nés bien avant et qui, dans le cinéma, se subliment davantage, à l’instar du dernier Cameron – Avatar, la voie de l’eau.

Le terme « 7ème art » est une expression qui a été popularisée par Ricciotto Canudo, un critique d’art italien, dans son manifeste intitulé « Manifeste des sept arts » publié en 1911. Dans ce manifeste, Canudo considère que le cinéma est le 7ème art car il allie les six arts traditionnels (la peinture, la sculpture, l’architecture, la musique, la poésie et la danse) en utilisant les techniques et les moyens les plus avancés de son époque.

Le cinéma est considéré comme un art à part entière car il utilise la narration, la mise en scène, la musique, le montage, les effets spéciaux et les acteurs pour raconter une histoire de manière visuelle et immersive. Il peut susciter des émotions telles que la tristesse, la joie, la peur ou la surprise, et peut également faire réfléchir sur des questions sociétales ou philosophiques.

En outre, le cinéma peut également s’inspirer des autres arts pour créer des films complexes et esthétiques. Par exemple, un film peut utiliser des techniques de montage similaires à celles utilisées dans la peinture, ou peut s’inspirer de la musique pour créer une atmosphère dramatique. De plus, de nombreux films sont adaptés à partir de livres, de pièces de théâtre ou de bandes dessinées, montrant ainsi comment le cinéma peut tirer parti d’autres formes d’art pour raconter des histoires.

En conclusion, le cinéma est considéré comme le 7ème art car il allie les différentes formes d’art en utilisant les technologies les plus avancées pour créer des expériences visuelles et narratives uniques. C’est un moyen de divertissement, de distraction, de réflexion et d’expression pour les cinéastes et les spectateurs du monde entier.

Crédit photo cottonbro studio

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À quand une loi en faveur des créateurs de contenu en RDC ?

Les créateurs de contenu en République Démocratique du Congo, en l’occurrence les cinéastes, souffrent d’un déficit de financement. À quand une loi en leur faveur ?

Tout est mis en place dans ce pays pour décourager les cinéastes à fonctionner normalement :

1. Interdiction de tournage en public. Même une petite caméra en ville est sujet à une interpellation des agents de renseignements.

Alors que nous savons que le trouble à l’ordre public qui nécessite une autorisation de tournage s’adresserait plutôt aux grosses productions qui entraîneraient le blocage de la circulation libre des passants. Où encore quand il s’agirait d’une production internationale.

2. Pas de prélèvement d’impôt ou taxe en faveur des créateurs.

Annuellement, voire mensuellement, une taxe sur le droit d’auteur est prélevée dans les chaînes de télévision, auprès des vendeurs de disque ambulant, dans les bars et discothèques.

Cet argent est soit disant reverser dans les caisses de la socoda pour être soit rediriger aux artistes « musiciens », soit prenant des destinations douteuses.

Le cas le plus plausible c’est vers la RTNC. Toutes les redevances que versent Canal+, Startimes ou encore bluesat. Maintenant où se trouve le cinéaste dans tout cela ?

Toutes les chaînes de télévision sont appelées à diversifier leurs contenus dans la proportion de 60/40, c’est-à-dire 60% de contenu congolais contre 40% internationaux. Où trouveront-ils ses fameux contenus ?

À l’heure actuelle, la production des documentaires à l’échelle du pays continent qu’est la RDC est à concurrence de 0%. Un pays peut il existait sans cinéma documentaire ?

Dans l’espace de l’Union Européenne, à l’exemple de la puissante Netflix, les pays la contraignent à avoir dans sa programmation un répertoire à hauteur de 30% des films européen. Une obligation à laquelle tout distributeur doit se plier.

À quand un député, un ministre pourrait-il se pencher sur la question ? Les chaînes privées sur TNT doivent payer 15 000$ annuel pour continuer à avoir le droit de diffuser en RD Congo, les cinéastes ne peuvent-ils pas bénéficier d’un certain pourcentage sur cette « taxe » ?

Dans le but de s’inscrire sur une dynamique favorisant la créativité et le développement de la jeunesse, un fond d’aide à la production doit impérativement voir le jour.

Un plan axé sur le long terme doit être absolument mis en place pour booster la production des films documentaires en RDC à l’horizon 2025.

Notre passé se perd et l’avenir du Pays devient incertain.

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DFM : Forum de pitch et de financement.

Installé à Durban en Afrique du Sud, Le Durban FilmMart Institute vient de prolonger son appel à projet jusqu’au 20 Février 2023.

Vous êtes scénariste, Réalisateur, producteur, en fiction ou en documentaire et vous désirez trouver un financement, une coproduction pour votre prochain film, inscrivez-vous !

Le Durban FilmMart Institute est une structure basée à Afrique du Sud et est spécialisée dans le marché du film Africain.

N’attendez plus ! Vous avez jusqu’au 20 Février 2023 à minuit pour postuler avec votre projet en cliquant ici.

Bonne chance à tous !

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Plus que quelques jours avant le Fespaco 2023

Plus que quelques jours avant le début du Fespaco 2023 qui est initialement prévu du 25 février au 04 Mars 2023 à Ouagadougou.

Le Festival panafricain de la culture et du cinéma de Ouagadougou (FESPACO) est un événement annuel qui a lieu à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. C’est le plus grand festival de cinéma en Afrique et l’un des plus importants au monde. Il a été créé en 1969 dans le but de promouvoir le cinéma africain et de fournir une plate-forme pour les cinéastes de la région de partager leur travail avec le public.

Au fil des ans, le FESPACO a grandi en importance et en influence, attirant des participants de toute l’Afrique et de partout dans le monde. Le festival comprend des projections de films, des débats, des ateliers, des expositions et des concerts, offrant une occasion unique pour les artistes de se connecter et de collaborer.

Le FESPACO a également joué un rôle important dans l’évolution du cinéma africain, en aidant à développer les industries du cinéma en Afrique et en soutenant les cinéastes talentueux à travers la région. En outre, le festival a servi de tremplin pour de nombreux cinéastes africains pour se faire connaître et lancer leur carrière sur la scène internationale.

En plus de sa mission de promotion du cinéma africain, le FESPACO a également été un lieu pour aborder les enjeux sociaux et politiques importants en Afrique. Au fil des ans, les films présentés au festival ont abordé des thèmes tels que la guerre, la corruption, les droits de l’homme et la justice sociale.

En conclusion, le FESPACO est un événement majeur dans l’industrie du cinéma en Afrique, offrant une plate-forme pour les cinéastes de la région de se connecter, de collaborer et de partager leur travail avec le public. Il continue de jouer un rôle important dans la promotion du cinéma africain et de l’art en général en Afrique.

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Les grands classiques du cinéma à revoir absolument

Il existe de nombreux grands classiques du cinéma qui méritent d’être revus. C’est d’autant plus inspirant et recommandé aux jeunes cinéastes de les voir et de s’en nourrir. C’est classiques à eux seuls sont une école de cinéma, et la meilleure.

Voici quelques-uns des plus importants :

1. « Citizen Kane » (1941) de Orson Welles : considéré comme l’un des plus grands films de tous les temps, « Citizen Kane » explore la vie d’un magnat de la presse à travers le point de vue de plusieurs personnages.

2. « Casablanca » (1942) de Michael Curtiz : cette histoire d’amour et d’espionnage se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale et est considérée comme l’une des plus grandes comédies dramatiques de tous les temps.

3. « Le magicien d’Oz » (1939) de Victor Fleming : ce conte de fées classique a enchanté des générations de spectateurs avec ses personnages mémorables, sa musique entraînante et ses effets spéciaux innovants.

4. « Psycho » (1960) d’Alfred Hitchcock : ce thriller suspense a redéfini le genre en présentant un tueur en série effrayant et un dénouement surprenant.

5. « La vie est belle » (1946) de Frank Capra : cette comédie dramatique met en scène un père déterminé à faire en sorte que sa famille survive pendant la Dépression, malgré tous les obstacles qui se dressent sur leur chemin.

6. « Les quatre cents coups » (1959) de François Truffaut : ce drame sur l’adolescence a marqué le début de la Nouvelle Vague française et a été salué pour sa direction innovante et son récit émouvant.

7. « Le Parrain » (1972) de Francis Ford Coppola : ce film de gangsters épique est considéré comme l’un des meilleurs films de tous les temps et a établi de nouveaux standards pour les films de genre.

En résumé, ces grands classiques du cinéma offrent une combinaison unique d’intrigues captivantes, de personnages complexes, de mise en scène virtuose et de mémorables moments cinématographiques qui les rendent incontournables.

Crédit photo cottonbro studio

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Les moments les plus marquants de l’histoire du cinéma

L’histoire du cinéma s’étend sur plus d’un siècle et il y a de nombreux moments qui ont joué un rôle déterminant dans son développement. Voici quelques-uns des moments les plus marquants :

1. 1895 : invention du cinématographe de Lumière – les frères Lumière ont présenté leur invention qui a permis de projeter des images en mouvement. Cela a donné naissance au cinéma moderne.

2. 1927 : première version sonore synchronisée – « The Jazz Singer » est devenu le premier film parlant en synchronisation sonore, marquant le début de l’ère du cinéma sonore.

3. 1930 : début de l’âge d’or hollywoodien – Hollywood est devenu le centre mondial du cinéma, produisant de nombreux films de qualité qui ont captivé le public et établi les normes pour l’industrie cinématographique mondiale.

4. 1960 : Nouvelle Vague française – une nouvelle génération de réalisateurs français a bouleversé l’industrie du cinéma avec leurs films innovants et rebelles.

5. 1977 : Star Wars – ce film de science-fiction a marqué le début de la tendance du film de genre et a eu un impact considérable sur l’industrie du cinéma, en popularisant les films à effets spéciaux.

6. 1989 : naissance du cinéma indépendant – avec des films comme « sex, lies and videotape », le cinéma indépendant a connu un regain de popularité, offrant un nouveau terrain pour les cinéastes créatifs et les histoires non conventionnelles.

7. 1999 : début de l’ère du numérique – l’arrivée de la technologie numérique a transformé la manière dont les films sont produits et diffusés, offrant de nouvelles possibilités créatives pour les cinéastes.

8. 2010 : succès de la plateforme de streaming – avec l’arrivée de plateformes de streaming telles que Netflix, les gens ont accès à un plus grand nombre de films et de séries télévisées que jamais auparavant.

Bien sûr, il y a beaucoup d’autres moments clés dans l’histoire du cinéma, mais ceux-ci représentent certains des changements les plus importants et durables.

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Le défi d’être acteur de cinéma en rdc

L’acteur au cinéma en République démocratique du Congo peut être un métier difficile en raison de plusieurs facteurs.

Tout d’abord, il peut y avoir une pénurie de productions cinématographiques professionnelles dans le pays, ce qui rend la recherche d’opportunités de travail difficile pour les acteurs. De plus, la qualité de certaines productions peut ne pas être à la hauteur des normes internationales, ce qui peut rendre difficile pour les acteurs de se faire remarquer sur la scène internationale.

En outre, le manque de ressources et d’infrastructures peut également rendre difficile l’exercice de la profession d’acteur au cinéma en RDC. Le manque d’investissement dans les productions cinématographiques peut entraîner un manque de ressources pour les acteurs, notamment en termes de costume, de maquillage, de décors et d’équipement technique.

Enfin, la culture du cinéma en RDC peut également être un défi pour les acteurs. La population peut ne pas être familiarisée avec les films et la performance d’acteur, ce qui peut rendre difficile pour les acteurs de trouver un public réceptif à leur travail.

Malgré ces défis, il y a également de nombreuses opportunités pour les acteurs talentueux et déterminés à faire leur marque dans l’industrie du cinéma en RDC. Avec un peu de détermination et de persévérance, il est possible de réussir en tant qu’acteur de cinéma en RDC et de se faire remarquer à l’échelle internationale.

Crédit photo : Tournage du film « Nguya »

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Festival de films
L’importance du festival de film pour un cinéaste

Nous avons, au cours de l’année 2022, reçu plusieurs questions des jeunes cinéastes voulant comprendre l’importance d’un festival de film. Nous nous efforcerons d’y répondre en quelques lignes.

Un festival de film peut offrir de nombreux avantages pour les cinéastes congolais. Tout d’abord, cela leur donne une plateforme pour présenter leur travail au grand public et aux professionnels du secteur cinématographique. Cela peut leur permettre de rencontrer d’autres cinéastes, de nouer des relations professionnelles et de trouver des opportunités de collaboration pour des projets futurs.

De plus, un festival de film peut également aider les cinéastes congolais à développer leur carrière en offrant des opportunités de distribution pour leurs films. Les festivals sont souvent fréquentés par des distributeurs, des producteurs et des agents qui cherchent de nouveaux talents et de nouveaux projets. Les cinéastes peuvent donc présenter leur travail à ces personnes clés et établir des contacts pour des opportunités futures.

En outre, un festival de film peut également offrir un soutien financier aux cinéastes congolais. Les festivals peuvent parfois offrir des ateliers et des séminaires sur les aspects techniques et commerciaux du cinéma, qui peuvent aider les cinéastes à améliorer leur savoir-faire et à mieux comprendre le marché du cinéma.

Enfin, un festival de film peut également aider à promouvoir la culture cinématographique congolaise en mettant en lumière les talents locaux et en offrant un espace pour la discussion et l’analyse des films congolais. Cela peut ainsi aider à susciter l’intérêt pour le cinéma congolais auprès du grand public et à développer la scène cinématographique en RDC.

En conclusion, un festival de film peut être une occasion très importante pour les cinéastes congolais de promouvoir leur travail, de renforcer leur carrière, de recevoir un soutien financier et de contribuer à la promotion de la culture cinématographique congolaise.

Crédit Photo @Festival Fickin

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Différence entre le cinéma Congolais et Nollywood
Le grand fossé entre le cinéma congolais et Nollywood

Le cinéma congolais et Nollywood sont deux industries cinématographiques en développement en Afrique, mais il existe un fossé entre eux en termes de production et de portée.

Nollywood, basé au Nigeria, est la plus grande industrie cinématographique en Afrique, produisant environ 2 000 films par an. Le cinéma congolais, quant à lui, ne produit que quelques films par an et n’a pas encore atteint la même notoriété que Nollywood.

Cependant, le cinéma congolais se distingue par une approche plus artistique et une préoccupation pour les sujets sociaux importants, tels que les problèmes politiques, la corruption et les droits de l’homme. Nollywood, d’autre part, se concentre davantage sur les genres commerciaux populaires tels que la comédie, l’amour et les films de genre.

Le fossé entre les deux industries peut également être attribué à des différences dans les moyens financiers et technologiques. Nollywood bénéficie d’un soutien financier plus important et d’une technologie plus avancée, ce qui lui permet de produire des films de qualité supérieure. Le cinéma congolais, quant à lui, fait face à des défis financiers et techniques, ce qui peut entraver la qualité de ses productions.

Malgré ces défis, le cinéma congolais continue de se développer et de gagner en reconnaissance. De nombreux réalisateurs congolais talentueux travaillent sans relâche pour produire des films qui reflètent la diversité et la complexité de la société congolaise.

En fin de compte, le cinéma congolais et Nollywood ont tous deux beaucoup à offrir et contribuent de manière importante à la culture africaine.

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Trouver de l'inspiration
Cinecongo : Trouver de l’inspiration pour faire un film.

La rédaction de cinécongo se penchera ce mois-ci sur une meilleure approche pour appuyer au mieux les créateurs de contenu à exceller en 2023.

De prime abord, nous avons réfléchi sur un sujet qui nous tient énormément à cœur – Comment trouver de l’inspiration pour faire un film, quand on débute au cinéma au Congo et partout ailleurs de surcroit ?

Il y a plusieurs façons pour un cinéaste congolais de trouver de l’inspiration :

  1. Explorer sa propre vie et les histoires de personnes qui l’entourent. Les expériences et les perspectives uniques peuvent être source d’inspiration pour des films authentiques et impactants.
  2. S’engager avec la communauté. Discuter avec des personnes de différents milieux sociaux et cultures peut ouvrir la voie à de nouvelles idées et perspectives.
  3. Étudier les œuvres cinématographiques antérieures. En examinant les films congolais et africains ainsi que les films internationaux, le cinéaste peut trouver des idées pour développer ses propres histoires.
  4. Se tenir informé des événements mondiaux. Les actualités peuvent fournir des opportunités pour explorer des thèmes sociaux et politiques pertinents pour la société congolaise.
  5. Travailler en collaboration avec d’autres artistes et créateurs. En travaillant avec d’autres cinéastes, scénaristes, acteurs et producteurs, le cinéaste peut développer ses propres idées et en apprendre davantage sur les perspectives et les techniques de ses pairs.

En fin de compte, trouver de l’inspiration peut être un processus personnel. C’est important d’être ouvert à différentes sources d’inspiration pour développer des films innovants et pertinents pour la société congolaise.

Crédit photo @Athena

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Le blog
Projection et Masterclass à cinéclub Minzoto
Cinéclub Minzoto : Projection et masterclass

Le ciné-club Minzoto, Yolé! Africa, et l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa sont heureux de vous convier ce lundi 06 février de 17h à 19h, à la projection du film « LAMOKOWANG » et la masterclass sur le storytelling avec le Mzee Petna Ndaliko.

Entrée Libre !!!

Date : 6 février 2023

Heure : de 17 à 19h

Lieu : Académie des Beaux-arts de Kinshasa

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APPEL A FILMS : FIFE GUINÉE 2023

Dans le cadre de la 2e édition prévue du 21 au 23 septembre 2023 à Conakry, FIFE, Festival international du film espoir Guinée Conakry, lance un appel à films.

FIFE GUINÉE porte à la connaissance des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel que les inscriptions pour la sélection officielle des films sont ouvertes du 1er février au 30 juin 2023.

Veuillez s’il vous plait envoyer le lien de votre film (avec le mot de passe si nécessaire) Fiche Technique, Synopsis, Affiche du film, une photo de réalisateur et le CV.

Adresse : fifeguinee@gmail.com

DATE LIMITE : le 30 juin 2023 à minuit.

Au-delà de cette date, les films réceptionnés ne seront plus visionnés.

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Avant-première : « BUTU » de Kevin Mayamba

Après toute une attente, voici pour vous la nouvelle pour l’avant-première du film « BUTU ».

Venez savourer ce chef-d’œuvre signé par Kevin Mayamba l’homme du film multi-primé « A’ANDISA ».

Les billets sont déjà disponibles chez @tout_facilestudio

Date : 19 février 2023

Heure : 16h

Lieu : 40, Av. de la Gombe C/Gombe Réf : Hôtel Venus « ToutFacile Studio »

Contact & Réservation : +243 894 040 151

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Appel à casting : Kongowood cinéma

Kongowood cinéma organise un casting professionnel. Vous êtes Débutants ou expérimentés dans le jeu d’acteur, venez et tentez votre chance !

Date : 18 février 2023

Heure : 10h

Adresse : Tribunal N°16, Kimpe, Delvaux/Ngaliema Réf : Arrêt 2e entrée terrain Delvaux

Pour plus d’infos +243811657054

Partager massivement cet appel pour une large diffusion.

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