Cinecongo
Le téléphone Okapi se lance dans le cinéma

La marque de téléphone Okapi s’est lancée dans la production des films mobiles de qualité. L’efficacité de cette entreprise dans ce domaine suscite beaucoup d’intérêt auprès des amateurs et des professionnels de la cinématographie.

Tout d’abord, la qualité de l’image produite par les téléphones Okapi est exceptionnelle. Les derniers modèles de téléphones disposent d’une caméra haute définition ainsi que d’un système de stabilisation d’image de pointe, permettant aux cinéastes de réaliser des films de qualité professionnelle. Les couleurs sont vives, les détails nets et le niveau de luminosité sont optimales, même dans des conditions de luminosité difficiles. Les téléphones Okapi sont également équipés de capteurs de mouvement qui permettent de stabiliser l’image, évitant les tremblements et les secousses indésirables.

En plus de la qualité de l’image, les téléphones Okapi offrent une grande variété d’options pour la réalisation de films. Les cinéastes peuvent choisir différents paramètres de mise au point et d’exposition pour adapter l’image à leur projet. Ils peuvent par ailleurs choisir entre différentes options de mise en scène et d’effets pour créer l’atmosphère souhaitée.

Cependant, il faut noter que la réalisation d’un film avec un téléphone portable présente aussi des défis. Le plus grand défi est de gérer la durée de vie limitée de la batterie du téléphone. Les batteries des téléphones portables se déchargent rapidement, surtout lorsqu’elles sont utilisées en mode caméra pour obtenir des images de qualité supérieure. Il est donc important de bien planifier son tournage et de s’assurer que le téléphone est complètement chargé avant de commencer la production.

Un autre défi est la mémoire limitée de l’appareil. Les téléphones portables ne disposent pas d’un espace de stockage aussi important que celui des appareils photo ou des caméras traditionnelles. Il est de ce fait nécessaire de sauvegarder régulièrement les fichiers et de les transférer sur un autre support de stockage.

En conclusion, la marque de téléphone Okapi offre une solution de qualité pour la réalisation de films mobiles. Et elle est munie d’une liste des accessoires qui, compléter au téléphone, peuvent efficacement augmenter sa durée de vie et ses performances.

Loading

Le blog
Mobile film : est-ce la fin de la caméra traditionnelle ?

Le cinéma est un art du spectacle qui a constamment évolué au fil du temps. Il est d’autant pratiquer par la jeunesse qui vient avec, dans l’univers cinématographique, leur outil qu’elle utilise au quotidien : « Le téléphone ».

Avec l’avancement de la technologie, il est maintenant possible de faire des films avec un simple téléphone portable. Cette nouvelle façon de faire du cinéma, il se présente à la fois des avantages et des inconvénients.

L’un des principaux avantages de faire un film avec un téléphone portable est le faible coût de la production. Contrairement à ce qui se passe avec des caméras traditionnelles, il n’est pas nécessaire d’investir dans des équipements coûteux pour réaliser un film avec un smartphone. De plus, la portabilité du téléphone permet de tourner des scènes dans divers lieux sans être submergé par des équipements encombrants.

Avantages

Un autre avantage est la qualité d’image de plus en plus élevée des appareils mobiles. Les derniers modèles de smartphones disposent d’une caméra haute définition, ce qui permet d’obtenir une qualité d’image exceptionnelle pour des productions de petit ou de moyen budget.

Inconvénients

Toutefois, faire un film avec un téléphone a également plusieurs inconvénients. Le plus grand inconvénient est la stabilité de l’appareil. Avec un téléphone portable, la caméra est souvent tenue à la main, ce qui peut entraîner des tremblements et des secousses qui nuisent à la qualité de l’image. Pour palier cela, il faut investir dans un trépied compatible avec le téléphone.

Une marque de téléphone congolais durable et bon pour les mobiles films

Un autre désavantage est la durée de vie limitée de la batterie. Les batteries des téléphones portables se déchargent rapidement, surtout lorsqu’elles sont utilisées en mode caméra. Les cinéastes doivent donc être prévoyants et bien planifier leur tournage, pour éviter les pannes de batterie en plein milieu du tournage.

Enfin, un autre inconvénient est la mémoire limitée de l’appareil. Les téléphones portables ne disposent pas d’un espace de stockage aussi important que celui des appareils photo ou des caméras traditionnelles, ce qui peut limiter le nombre de « takes » (prise, NDLR) enregistrées.

En conclusion, l’utilisation d’un téléphone portable pour faire un film offre de nombreux avantages, notamment en termes de coût et de qualité d’image.

Loading

Le blog
Différence entre le cinéma Congolais et Nollywood
Le cinéma comme art pour lutter contre le terrorisme

Dans une récente déclaration, le ministre burkinabé de la Communication, Jean-Emmanuel Ouedraogo, a laissé entendre que l’industrie cinématographique pourrait jouer un rôle important dans la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest.

Selon Ouedraogo, le cinéma a le pouvoir de rassembler les gens, de surmonter les différences culturelles et de favoriser la compréhension entre les communautés, et c’est précisément ce type de compréhension qui est nécessaire pour contrer les tactiques de division des groupes terroristes.

Dans sa déclaration, Ouedraogo a souligné l’importance d’apporter le cinéma aux communautés les plus touchées par le terrorisme, où l’accès aux activités culturelles est souvent limité. Il a annoncé le lancement du projet « Cinéma Hors Les Murs », qui vise à amener des projections de cinéma et d’autres événements culturels dans les zones reculées du Burkina Faso, par exemple dans la région du Sahel.

Jean-Emmanuel Ouédraogo
Jean-Emmanuel Ouédraogo : Ministre de la communication, culture, art et tourisme du Burkina-Faso

Il existe en effet de nombreuses preuves suggérant que les activités culturelles, telles que le cinéma, peuvent aider à briser les stéréotypes, permettre une compréhension interculturelle et, en fin de compte, réduire les tensions entre les communautés. En donnant aux gens la possibilité de se réunir, de partager des expériences et de discuter de problèmes, le cinéma peut jouer un rôle important dans la promotion d’une plus grande harmonie sociale et le renforcement de la résilience contre les idéologies extrémistes.

En conclusion, le projet « Cinéma Hors Les Murs » est une initiative prometteuse qui a le potentiel d’apporter des opportunités culturelles et de promouvoir la compréhension dans les communautés les plus touchées par le terrorisme. Il est certainement innovant et mérite d’être poursuivi, et nous espérons qu’il inspirera des projets similaires en République Démocratique du Congo, pays dont la balkanisation est un plan qui est toujours d’actualité.

Loading

Le blog
Du film documentaire à l’élan patriotique d’un peuple

Le documentaire, qui est un genre dans le cinéma, peut jouer un rôle important dans la création d’un sentiment communautaire et patriotique autour d’une cause, d’un lieu ou d’une nation.

Dans le contexte de la République démocratique du Congo (RDC), un documentaire engagé peut être une plaque tournante pour redonner un élan patriotique à la population. Dans cet article, nous analyserons de la manière dont un documentaire peut atteindre cet objectif en explorant certains des éléments-clés qui peuvent contribuer à son succès.

Le pouvoir de l’image et de la narration :

Les documentaires ont la capacité de rassembler un public large et diversifié autour d’un sujet commun en utilisant des images et une narration puissantes. En mettant en évidence les aspects culturels, sociaux et politiques du pays, le documentaire peut renforcer le sentiment d’appartenance à une nation et susciter un sentiment de fierté chez les téléspectateurs.

Le choix du sujet :

Le choix du sujet est très important dans la création d’un documentaire visant à faire naître un élan patriotique. Un documentaire qui évoque des moments glorieux de l’histoire de la RDC, comme la chute du régime Mobutu ou les luttes pour l’indépendance, peut inspirer les citoyens à se rappeler des moments forts de leur histoire et même susciter un sentiment de fierté nationale.

Le traitement du sujet :

Le traitement du sujet est également important. Le choix de la narration, la sélection de la bande sonore, la sélection des images et de la narration sont autant d’éléments qui contribuent à la réussite d’un documentaire. Un documentaire réalisé avec créativité et compétence peut non seulement stimuler l’intérêt des téléspectateurs, mais aussi inspirer leur admiration pour la RDC.

La diffusion :

La diffusion du documentaire est également un élément important pour atteindre un large public. Il peut être diffusé à la télévision, mais aussi dans les salles de cinéma, les festivals de films ou sur internet. La publicité à l’avance, l’organisation de projections publiques, ainsi que la promotion sur les réseaux sociaux peuvent contribuer.

L’État congolais :

L’État congolais a tout intérêt à investir dans les cinéastes et à commander un autant des documentaires que possible, surtout en cette période d’agitation, afin de mettre en lumière cet élan patriotique. C’est vrai qu’en RDC, c’est plus la musique, mais le documentaire, peut dire en un quart d’heure ou en une heure ce qui peut changer la destinée de toute une nation.

Loading

Le blog
Sotigui 2023 : L’appel à film est lancé

Les SOTIGUI 2023 sont lancés…
Appel à Film ouvert du Mars au 30 Juin 2023.

Prière d’envoyer vos films ou trois épisodes de votre Série TV par lien VIMEO ou Youtube à l’adresse électronique suivante dans les délais requis svp : cinema@academiedessotigui.org

SOTIGUI 2023 is launched…
Call for film Open from 15 March to 30 June 2023.

Please send your films or Three episodes of your TV series by VIMEO or Youtube Link to the following email adress within the required time frame please : cinema@academiedessotigui.org

Loading

Annonces
Africa Events Awards lance l’appel à nomination

Basé au Ghana, précisément dans la ville province d’Accra, Africa Events Awards, crée depuis 2016, lance l’appel à nomination pour l’édition 2023.

Après avoir évolué durant 4 éditions sous l’appellation de « Ghana Events Awards » (GEA), c’est en 2021 que l’événement devient Africa Events Awards. C’est une initiative visant à reconnaître et à honorer des personnalités et des acteurs de l’événementiel dans l’industrie.

Vous êtes un événement, vous êtes dans l’événementiel ou autours des événements, vous êtes sponsors, photographes, MC, Ceci est pour vous.

Dans cette édition 2023, la particularité est qu’Africa Events Awards s’ouvre au monde francophone dont la RDC. Et en parlant de la République Démocratique du Congo, longtemps resté en marge des grands événements comme celui-ci, il est grand temps d’y être présent en s’inscrivant massivement en cliquant sur le lien suivant : je m’inscris !

Plusieurs catégories des nominés sont à l’affiche telle que :

En voyant cette liste, nous pensons à Mongita Awards, Cinef et Fickin ou encore Fescilu dans le Kolwezi. Nous les invitons donc à s’inscrire à cet événement dans le but de répondre présent aux rendez-vous continentaux voir mondiaux

Loading

Le blog
Photo de Guyguy
Le cinéma congolais selon Guyguy Diangikulua

Si je dois parler de mon parcours dans le cinéma, je dirai que le chemin est encore long, car je ne suis pas encore arrivée. Guyguy Diangikulua parfois dit « Peguy » nous explique ce qu’elle pense du cinéma congolais, ainsi que de son parcours.

Parcours

J’aime le cinéma, parce que, pour moi, c’est une passion. Quand je regarde un film, ça m’inspire toujours. Ça me donne l’envie d’incarner un rôle. Depuis toute petite, j’aimais faire du théâtre et je l’ai commencé depuis l’école secondaire et je l’ai fait même étant adulte dans la compagnie théâtrale les Roélants. C’est en 2009 que j’ai eu le goût d’intégrer le monde du cinéma. Je suivais Collywood cinéma à la télévision et j’ai décidé d’intégrer ce groupe. C’est comme ça que tout a commencé.

Je me suis lancé d’abord dans l’écriture des scénarios – il m’arrivait de transmettre mes émotions ou mes peines à travers mes écrit. Aujourd’hui, je ne regrette pas d’avoir choisi le cinéma comme mon deuxième métier. Je milite pour les droits des femmes et autres causes à travers mes films. Je suis cinéaste congolaise parmi tant d’autres et j’en suis fière.

Préjugés

Toutefois, être une femme dans le cinéma n’est pas du tout facile, surtout dans notre pays, la RDC, où tout est stéréotypé. Passer à la télé est mal interprété et mal perçu chez nous, essentiellement par des hommes. Beaucoup d’hommes pensent quand on fait la télé ou le cinéma parce qu’on est moins sérieuse, on s’expose, on expose nos corps, etc.
Un homme peut te prendre pour épouse, et après t’interdire de continuer, qu’il t’a trouvé en train de faire alors que c’était ton métier dans lequel tu as des ambitions. D’où il est difficile de voir une femme être soutenue par son mari dans le cinéma pendant que c’est un travail comme tout autre.
Les femmes rencontrent aussi des difficultés et des contraintes dans ce métier, notamment pour trouver le financement chez un bailleur masculin. Bref, ce n’est pas trop facile pour les femmes en général.

Anecdote

J’ai l’habitude d’écrire des scénarios des séries et « J’ai perdu mon bébé » est mon premier court-métrage à travers lequel j’ai voulu rendre hommage aux femmes violentées. J’avais une équipe formidable qui m’a soutenue comme c’était ma première réalisation. L’anecdote ici est que le tournage du film « J’ai perdu mon bébé » s’était déroulé durant la période de confinement. Et avec les gestes barrières qui nous étaient imposés, il n’était pas simple de travailler. Je salue ici le professionnalisme de l’équipe technique et les acteurs m’avaient donné de la force pour réussir le projet.

Petit conseil

Je profite pour donner un conseil aux filles, femmes, qui aimeraient se lancer dans le cinéma. Je dirai ceci : faire du cinéma n’est pas du tout une mauvaise chose. Il ne faut pas avoir peur de le faire. C’est question d’aimer le métier, avoir des objectifs et de rester positive. Si une femme a déjà un métier et qu’elle trouve que le cinéma serait son autre métier, il faut se lancer. Le cinéma est vaste. Personnellement, j’encourage les femmes à se lancer du côté techniques. C’est important que les parents aient un franc-parler avec les enfants au lieu de leur imposer un métier qu’ils ne voudront pas, comme il est fréquent en RDC. Il faut aimer ce qu’on fait pour mettre un peu plus du sien et s’épanouir.

Loading

Le blog
Dok-Leipzig : L’appel à films est lancé

Le Festival international du film documentaire et d’animation de Leipzig est le plus grand festival allemand et l’un des principaux festivals internationaux de documentaire artistique et de film d’animation ainsi que de contes interactifs.

L’appel à films est lancé ! Chers cinéastes, montrez-nous ce que vous avez. Vous pouvez maintenant soumettre vos nouveaux documentaires et films d’animation à DOK Leipzig 2023.

Surprenez-nous avec votre créativité, des œuvres inspirantes et stimulantes. Nous avons hâte de les regarder TOUS ! Rendez-vous simplement sur le site internet pour voir les directives et accéder au formulaire d’inscription.

Nous sommes impatients de recevoir vos courts et longs-métrages produit en 2023 ou 2022 (et ne pas avoir été montré publiquement avant octobre 2022) avec, au moins, une première allemande à considérer pour nos concours de festival.

Marquez à vos agendas : la date limite d’inscription est un peu plus tôt que d’habitude. Soumettez avant le 15 juin !

65e édition du festival

Notons que le programme DOK Industry est conçu pour les professionnels internationaux et locaux de l’animation, du cinéma non-romanesque et de l’interactivité. Chaque année, les activités et événements attirent environ 1 700 invités accrédités.

DOK Industry fournit :

  • Opportunités de cofinancement et de coproduction
  • Nouveaux titres prêts pour différents types de distribution et adaptés à un public international
  • Discussions, panels, tables rondes et études de cas avec les acteurs les plus passionnants de l’industrie
  • Opportunités de réseautage de haute qualité Accès à des œuvres interactives passionnantes et au développement de projets interactifs.

DOK Leipzig est le lieu de rencontre entre les marchés allemand et international et un espace d’inventivité, de découverte et de curation de haute qualité.

Conditions d’admission

Courts métrages, film produit à partir de : janvier 2021
Sous-titrage obligatoire
Durée maximale : 59′
Film produit à partir de : janvier 2021
Genres acceptés : Documentaire et animation
Conditions : Films inédits tv (pays)
Format requis présélection : Fichier Vidéo
Format requis projection : Fichiers Vidéo, DCP (Digital Cinéma Package)

Loading

Le blog
Mobile Film Festival Africa lance un appel à film

Appel à tous les cinéastes d’Afrique ! Vous avez encore jusqu’au 4 avril pour participer à la 2e édition du Mobile Film Festival Africa qui soutient et accompagne les jeunes talents du cinéma de demain !

COMMENT PARTICIPER ?

Envoyez vos films avant le mardi 4 avril 2023. Remplissez le formulaire d’inscription et chargé votre film en ligne en cliquant ici : Réalisez votre film

Créé en 2005, le Mobile Film Festival est un festival international de courts métrages au principe simple : 1 Mobile, 1 Minute, 1 Film.

L’objectif : découvrir, soutenir et accompagner de jeunes réalisatrices et réalisateurs talentueux du monde entier.

Le choix du smartphone permet de supprimer toutes les contraintes économiques pour que chacun puisse participer aux mêmes conditions. L’utilisation d’une même technologie par tous les participants, et de surcroît abordable, confère au festival un caractère démocratique et égalitaire à l’échelle mondiale !

Loading

Annonces Le blog
Une sélection pour le film « Nguya » au 5e FIFCC

C’est en début de soirée que Richard Thumitho, coordonnateur du Festival International du Film Chrétien du Congo, annonce la liste des films sélectionnés pour le compte de la 5e édition du Festival FIFCC qui se déroulera du 02 au 09 avril 2023 à Kinshasa.

Lors de l’annonce, Richard Thumitho, réalisateur et producteur des films, mais aussi Président National de la Fédération Congolaise de Cinéma, Fecoci en sigle, en a profité pour féliciter tous ceux dont le film est en sélection officielle à ce 5e FIFCC et à confirmer le rendez-vous qui interviendra durant les vacances de Pâques.

Il est heureux de constater que dans la liste des films en compétition pour le 5e FIFCC, le film chrétien réalisé par Erick Kayembe, « NGUYA » y est repris. Ceci est non seulement un honneur pour lui, nous dit-il, mais une occasion de rendre hommage au talent de feu « Naomi Kipulu » actrice dans le film, mais qui nous a malheureusement quitté lors d’un accident déplorable.

Dans le lot, hormis le film « NGUYA« , nous pouvons lire les films : « MAGDALA » de réalisateur Jean-Jacques N’sele, « Le voyageur » de Jacques Yonga du Cameroun et tant d’autres.

Hâtes d’être du 02 au 09 avril 2023 pour vivre ce que sera l’ambiance chrétienne du Festival.

Félicitations donc aux films sélectionnés. Cliquez ici pour lire la sélection officielle du FIFCC

Loading

Le blog
Clarisse Muvuba invite les femmes au métier du 7e art

Clarisse Muvuba, productrice et réalisatrice congolaise a exprimé ses sentiments en tant que femme cinéaste auprès de Cinecongo à l’occasion du mois de mars 2023.

Pour Clarisse Muvuba, la femme cinéaste ne devait pas se victimiser, parce que comme tout autre humain, elle rencontre les mêmes difficultés, les mêmes partenaires que les hommes dans le métier, et les épreuves des femmes ne sont pas plus dures que celles des hommes, puisque tous cherchent à trouver des solutions pour avancer.

Rappelons que Clarisse Muvuba est directrice du festival cinéma au féminin, festival qui valorise les oeuvres de toutes les femmes qui se démarquent dans le métier du 7e art.

Elle est aussi productrice, réalisatrice, elle sait faire la prise de son, et la prise de vue et sait monter aussi. Dans ses réalisations on sait compter « Les traces », « Olongo » ou encore « Marathon » pour ne citer que ceux-là.

La directrice de cinef, rajoute que, ses réalisations sont quelques fois fruits de ses rencontres dans la vie quotidienne.

« J’exprime par le biais du cinéma, ce que je rencontre, les expériences que je fais et ceci quand je sens le besoin, l’envie de m’exprimer ».

Clarisse Muvuba

Cette icône du cinéma au féminin est contre ces tuteurs qui s’oppose à l’ambition des jeunes femmes à devenir actrice, pour elle, le métier du cinéma est pareil à d’autres métiers.

« Les parents devraient accompagner leurs enfants dans leurs passions, mais ne pas leurs imposer leurs choix et pour ce les enfants devraient suivre leurs passions et se laisser guider par l’intelligence des parents, sans leur laisser éteindre ta passion sur le cinéma, car chaque métier a des difficultés et des obstacles, mais quand on aime une chose, on peut la faire. »

Clarisse Muvuba

Sa carrière a été taillé grâce aux nombreuses formations qu’elle s’est offerte soit en ligne ou en présentiel dans quelques pays comme en Belgique, en RDC, en France, au Canada, pour ne citer que ceux-ci.

Fière de porter ses différentes casquettes dans le métier du cinéma, Clarisse invite les femmes qui sont dans ce métier, à persévérer.

« Poursuivez vos objectifs, et bouchez vos oreilles aux dires des gens, puisque le monde parlera toujours et vous rencontrerez beaucoup des problèmes financiers au début, ayez des nerfs solides pour supporter ça. »

Clarisse Muvuba

Concluant ainsi l’échange.

Loading

Le blog
Produire pour la création audiovisuelle et cinématographique

Faire un film, c’est avant tout réunir des moyens techniques, financiers et humains. Un film est à la fois une aventure humaine mais surtout un incroyable jeu d’équilibriste entre le besoin de création et les contraintes financières.

Patrick VERGEYNST BAKOMBE, Scénariste, Producteur, Réalisateur et expert stratégie en communication transmedia partage son expérience dans cette aventure de création et de production de produits audiovisuels.

Grace à ses deux structures SDI et Nalingi Congo, Patrick Vergeynst BAKOMBE nous livre quelques recettes d’une longue expérience.

Rendez-vous ce jeudi 09 mars 2023 de 13h a 15h GMT+2

Comment faire pour participer ?

Pour suivre en direct sur Youtube Cliquez ici ou participez en ligne aux échanges et poser vos questions sur google meet en cliquant ici ou encore participez en présentiel au siège de DL Multimédia sur réservation en remplissant le formulaire

Vous êtes journalistes, créateurs de contenus audiovisuels, cinéastes, bDistes, vous êtes les bienvenus à cette rencontre. Alors n’oubliez surtout pas :

Date : Jeudi 09 mars 2023

Lieu : 25B, av de Nefliers Q/Bel air C/Kampemba

Heure : de 13h à 15h GMT +2

Loading

Annonces
Appel à projet Goethe-institute Kinshasa

Cher.e.s artistes et initiatives culturelles, vous avez encore quelques jours pour soumettre vos projets !

Dans le cadre de son travail de promotion de la scène culturelle locale, le Goethe-Institut Kinshasa lance un appel à projets à l’intention des acteurs de la scène culturelle en République Démocratique du Congo.
Le principal critère de sélection est avant tout la qualité artistique. Les autres critères étant la sensibilité pour le contexte, la pertinence locale ainsi que l’approche expérimentale.

Date limite d’envoi des dossiers : 10 mars 2023

Période de réalisation : À partir du 01 avril jusqu’au 30 juin 2023

Budget : Jusqu’à 1000 €

L’appel à projet est ouvert à toutes les disciplines culturelles et artistiques.

Comment soumettre une candidature ?
Veuillez envoyer le dossier de candidature en PDF par e-mail à kinshasa@goethe.de, en indiquant en objet « Soutien aux projets 2023 » :
– Lettre de motivation
– Les biographies professionnelles et artistiques des acteurs impliqués
– Description écrite du projet
– Budget prévisionnel
– Confirmation d’autres partenaires, le cas échéant

Veuillez associer à votre demande une adresse e-mail et un numéro de téléphone.

Les candidats dont les dossiers auront été retenus seront contactés au plus tard le vendredi 31 mars 2023.

Loading

Annonces
« Silence » de Francine Mwika au centre Wallonie

Le film long-métrage de 77 minutes de la réalisatrice Francine Mwika sera diffusé ce mercredi 22 mars 2023 à 19h au centre Wallonie-Bruxelles à Kinshasa.

Synopsis :

Tangi est une victime de viol. Depuis 9 ans, elle développe un trouble de stress post-traumatique. Elle découvre que son violeur et meurtrier de ses parents n’est autre que le mari de sa sœur. Tangi, qui est devenue muette depuis toutes ces années, décide de briser le silence.

Bande-annonce pour la première de « Silence »

De Francine Mwika, Drame de 77 minutes avec Megan Dembo, Priska Enzilame, Moyindo Mpongo, Myriam Eale, Belord Mulopo, Hornela Mukeba et Emmanuelle Kanyeba

Lieu : Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa

Heure : 19h

PAF : Entrée libre

Loading

Annonces
Conseils pour améliorer les relations humaines

D’aucun diront pourquoi un tel sujet dans un blog qui traite sur le cinéma ? Il y a un dicton qui dit : « Le cinéma c’est 20% de technique et 80% des relations humaines » allez-y comprendre !

Il est vrai que dans de nombreux domaines, y compris le cinéma, les relations humaines jouent un rôle crucial pour réussir. Que vous soyez un acteur, un réalisateur, un producteur ou tout autre professionnel de l’industrie cinématographique, voici quelques conseils pour améliorer vos relations humaines :

1. Soyez authentique : Les relations humaines sont basées sur la confiance et l’authenticité. Soyez honnête et transparent dans vos interactions avec les autres. Évitez de jouer un rôle ou de cacher vos véritables intentions. Les gens peuvent généralement repérer quand quelqu’un n’est pas sincère.

2. Écoutez activement : Écouter attentivement ce que les autres ont à dire est essentiel pour établir de bonnes relations. Posez des questions, montrez de l’intérêt et soyez respectueux des opinions des autres. La communication est une rue à double sens, alors assurez-vous d’écouter aussi bien que de parler.

Tournage du film « Biloko ya boye »

3. Soyez empathique : Comprendre les sentiments et les perspectives des autres est important pour créer des relations positives. Essayez de voir les choses du point de vue des autres et soyez empathique envers leurs besoins et leurs préoccupations.

4. Soyez collaboratif : Le cinéma est un travail d’équipe, et une attitude collaborative est essentielle pour réussir. Travailler ensemble pour atteindre un objectif commun peut renforcer les relations et favoriser la créativité.

5. Soyez respectueux : La bienveillance et le respect sont la clé pour maintenir des relations saines et productives. Évitez de parler négativement des autres, de critiquer ou de ridiculiser les idées des autres.

6. Développez des relations à long terme : Les relations ne se construisent pas du jour au lendemain. Investissez du temps et de l’énergie dans vos relations pour les faire croître et durer. Prenez le temps de maintenir le contact avec les personnes importantes pour vous et créez des liens solides.

En fin de compte, les relations humaines sont un élément essentiel de la réussite dans le cinéma et dans de nombreux autres domaines. En suivant ces conseils, vous pouvez améliorer vos relations et renforcer votre réseau professionnel.

Loading

Le blog
Commentaires autour du thème du mois de mars

Après la publication de l’article annonçant le thème retenu pour le 8 mars en RDC, des réactions ne cessent de pleuvoir.

Nous avons pu recueillir plusieurs commentaires venant des gens réagissant sur le thème du 8 mars choisi en République démocratique du Congo pour cette année 2023. Quand bien même notre article datant du 16 février 2023, que vous pouvez retrouver en cliquant ici, s’axe autour du cinéma qui est un art qui à présent est étroitement rattaché au développement du numérique, nos abonnés, eux, ont élargi leur réflexion :

1. C’est important que la femme s’autonomise et si le numérique aide, et ben tant mieux. Toutes fois, le numérique est vaste. Le gouvernement devrait circonscrire la prochaine fois.

2. L’éducation numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et filles par ce qu’il favorise l’inclusion financière des femmes, il favorise aussi l’évolution professionnelle des femmes, il suscite l’entrepreneuriat des femmes, transforme les rapports des forces à la fois dans les relations interpersonnelles et dans les institutions de la société. C’est aussi une capacité de diriger et de maîtriser sa propre vie et c’est aussi un processus qui permette aux femmes de maîtriser leurs propres vies en connaissant et en exigeant leurs droits à tous les échelons de la société au niveau international, local et personnel.

3. Rien du tout, c’est juste la routine, les filles et femmes cinéastes RDC ne sont pas vraiment engagées. Il y a un problème d’élites.

4. La RDC a besoin des écoles de cinéma. C’est le cas à Goma au foyer culturel. Permettre aux jeunes (14-25 ans) d’étudier pendant 3 ans et chaque année réaliser un film d’école. Participer aux festivals de films d’écoles. Nous voulons des cinéastes qui pensent. Encourager les jeunes filles d’apprendre le cinéma.

Voilà un tour d’horizon de ce que pensent les abonnés sur la question relative au thème retenu en RDC pour le 8 mars, de surcroît pour le mois de mars tout entier. Toutes fois, un commentaire a particulièrement retenu notre attention :

5. Dans le numérique en général, je prends tous les domaines, l’homme s’accapare la part du lion. Les femmes, elles, elles aiment être aidées et soutenues. Quand elles viennent, elles disent que c’est trop compliqué et elle laisse le travail à un homme qui en contrepartie exige d’elle soit le sexe, c’est toujours le sexe. On voit dans la musique, la télévision, le cinéma, etc. L’autonomisation de la femme est importante. Elle dépend surtout de la femme elle-même.

Bien-sûr, notre rédaction reste ouverte pour recevoir vos réactions en commentaire à ce poste afin de les publier. N’hésitez pas surtout.

Loading

Le blog
Urgent : la démission du SG d’Apro7

C’est ce matin du 06 mars 2023 aux alentours de midi, que tombe l’annonce de la démission du Secrétaire général de l’association des professionnels du 7e art, Apro7 en sigle.

Jean-Jacques N’sele annonce sa démission de ses fonctions de Secrétaire général de l’association des professionnels du 7e art, Apro7 en sigle, ce matin lors d’un pli adressé au collège des fondateurs de ladite association.

Dans la correspondance, pas d’autres informations supplémentaires sur les raisons de la démission, juste un remerciement à tous ceux ou celles qui lui ont accordé des voix à l’élection de son second mandat à la tête d’Apro7.

En effet, après avoir accompli un premier mandat au sein de l’Apro7, un mandat sujet à plusieurs controverses, ça a été une surprise énorme pour tous de le voir être réélu avec une impressionnante victoire face à son unique adversaire Julio Lolo Bibas, qui du reste, grâce à la politique inclusive de Jean-Jacques N’sele s’est vu être attribué les fonctions de secrétaire général adjoint.

Apro7

C’est fini pour moi mon cher, d’autres peuvent faire mieux que moi, la place est à présent libre…

On a un problème de leadership. C’est tout ce que je peux dire.

Jean-Jacques N’sele

Ce sont les seuls et uniques mots que Jean-Jacques N’sele a eu a donné à notre rédaction après l’avoir contacté pour en savoir plus.

Toutes fois, après avoir lu et relu le statut de l’association des professionnels du 7e art, aucune disposition n’a été prise pour faire face à un cas de démission du secrétaire général et la procédure à suivre pour la mise en place d’un bureau suivant.

Place maintenant à plusieurs interprétations du statut par les membres cherchant à comprendre la meilleure procédure à adopter en accord avec les textes, et jusqu’à présent, le bureau exécutif n’a rédigé aucun communiqué officiel sur ce qui est en train de se produire et sur position officielle de l’association.

C’est donc un dossier à suivre…

Loading

Le blog
Colon Assany et Tousmy Kilo
Visite de Macron en RDC : Le cinéma à l’ordre du jour

La visite du président Macron à Kinshasa visait le renforcement de la coopération entre la RDC et la France sur aussi les industries culturelles et créatives (Série, Animation, Jeu vidéo et Bande dessinée).

Colon Assany relate son intervention sur la thématique cinéma avec Tousmy Kilo tous deux jeunes réalisateurs, lors de la rencontre avec le président Macron qui s’est déroulée à l’Institut français de Kinshasa du 03 au 04 mars 2023 :

Jour 1

Le premier jour a été basé sur des échanges et de retours sur expériences entre les acteurs congolais et français, qui a permis de dénicher de forces et de faiblesses autour de ces industries culturelles et créatives, et comment, nous pouvons tirer les meilleurs dans ces nouveaux partenariats pour mieux avancer.

La grosse question comme dénominateur commun autour de ces différentes thématiques se repose sur l’industrialisation : Structuration, Formation, Accès au financement, Production et Distribution.

Jour 2

Le jour 2 reposait sur des vraies recommandations de ce qu’on pouvait attendre de ces rencontres devant la ministre Rima Abdul Mala, Ministre française de la culture, puis devant le président français Emmanuel Macron.

Visite du président Macron aux travaux des ICC à la Halle de la Gombe

Donc, pour ce qui concerne le cinéma :

  1. Nous avons insisté qu’il soit mis en place un accord bilatéral équilibré de coproduction entre la France et le Congo, comme c’est le cas dans 61 autres pays, ce qui permettrait l’accès à certains guichets, ici et là-bas, même dans les fonds régionaux, etc.
  2. Compte tenu de l’expertise française en matière des Industries Culturelles et Créatives, ICC en sigle, nous avons suggéré, dans le cadre de cet accord, l’amélioration des échanges en matière de formation, ici et là-bas, la mise en place des bourses d’étude, et pourquoi pas initier des résidences d’écriture…
  3. Nous avons réfléchi sur comment la France peut appuyer les structures et initiatives existantes ici en RDC en matière de structuration, financement, etc. : Comme les festivals, les projets de Labs comme Lisapo Film Lab, les programmes d’éducation à l’image…
  4. Nous avons également mis sur table la question de la facilitation de l’accès à la mobilité Sud-Nord

Au-delà de recommandations et suggestions faites, le président français Emmanuel Macron a fait des annonces qui étaient plus ou moins déjà prévus en amont, dont je partagerai un peu plus tard.

Voici en gros, la restitution de Colon Assany et Tousmy Kilo sur les travaux des acteurs des Industries Culturelles et Créatives à l’Institut français Halle de la Gombe, travaux coïncident avec la visite du Président Macron à Kinshasa durant sa tournée africaine.

Loading

Le blog
Nestor Kongolo annonce pour bientôt « Caroline »

Évoluant à Lubumbashi auprès du producteur et président d’AFRIWA, Trésor Onema, Nestor Kongolo, cadreur et monteur, signe sa première réalisation « Caroline ».

Nestor KONGOLO, licencié en design et multimédia a l’école supérieure d’informatique SALAMA à Lubumbashi, va bientôt lancer « CAROLINE » qui est son tout premier court-métrage de lui en tant que réalisateur.

En effet, nous le retrouvons comme cadreur et monteur dans « Kitofu » et « Anakapachia » avant de signer comme réalisateur dans son court-métrage d’une vingtaine de minutes dont ci-après le synopsis.

Synopsis :

RICHARD le jeune riche et CAROLINE tombent amoureux. Leur relation amoureuse se complique lorsqu’une troisième personne, Rachel, amie de Caroline, fait irruption. Son but, conquérir le cœur de Richard au détriment de son amitié avec Caroline.

L’idée du film vient de mon entourage que j’ai développé en ma manière pour y ajouter une fin tragique.

Le message derrière ce film est que parfois les difficultés et les problèmes que nous rencontrons dans la vie, ne viennent jamais de trop loin.

Nestor Kongolo

Cette œuvre, selon son auteur Nestor Kongolo, est à découvrir tout juste après le Festival de film de Lualaba. Sans en dire plus, ce teaser ci-dessous annonce déjà les couleurs du court-métrage que les lushois auront à découvrir lors de la grande première.

À la question de savoir comment est-ce que le jeune réalisateur a atterri dans la profession ? Voilà sa réponse :

J’ai toujours aimé faire la vidéo, chose qui m’a envoyé étudier le design et multimédia a Salama à Lubumbashi.

Juste après mes études, j’ai commencé à réaliser des gags avec les comédiens de la place (Gratien lemama, miliki, dar es Salam …) C’est en ce temps-là que j’ai commencé à m’exercer en tant que scénariste et deux ans après, j’ai adhéré le groupe AFRIWA du président Trésor Onema et c’est grâce à ce groupe qu’aujourd’hui Caroline verra le jour.

Nestor Kongolo
Bande-annonce du film « Caroline »

Toutes fois, Nestor Kongolo fustige un problème récurrent qui traverse intégralement toutes les provinces de la RD Congo, celui des moyens qui font défaut pour avoir une production cinématographique digne de ce nom.

Il a été donc obligé de mettre son talent en tant que monteur en avant pour prévoir tout ce dont il aurait besoin comme images et faire en sorte de ne rater aucun plan et ainsi minimiser les frais de tournage.

Loading

Le blog
La bande dessinée perd de la vitesse en RDC

Les bandes dessinées sont une forme de littérature et d’art visuel qui ont émergé à la fin du 19ᵉ siècle et qui ont gagné en popularité pendant plusieurs décennies en République démocratique du Congo.

La bande dessinée est un art visuel qui a toujours été apprécié par un large public, mais sa consommation a connu des changements significatifs avec l’arrivée des supports numériques. Alors que la plupart des gens achetaient des bandes dessinées dans des librairies ou des magasins spécialisés, de plus en plus de consommateurs optent maintenant pour des versions numériques qui peuvent être téléchargées instantanément et stockées sur des appareils électroniques.

Les avantages de la bande dessinée numérique sont nombreux. Tout d’abord, elle est plus accessible, car elle peut être téléchargée de n’importe où dans le monde, ce qui permet à des personnes qui n’ont pas accès à des librairies physiques de découvrir de nouvelles bandes dessinées. De plus, les versions numériques sont souvent moins chères que les versions imprimées, ce qui les rend plus abordables pour les consommateurs.

De plus, la bande dessinée numérique permet également aux créateurs de bandes dessinées de toucher un public plus large en distribuant leur travail via des plateformes en ligne, comme des sites de vente en ligne, des applications de lecture numérique et des réseaux sociaux. Cela signifie que les artistes et les auteurs peuvent atteindre des publics plus diversifiés, ce qui pourrait potentiellement accroître la popularité de la bande dessinée.

Cependant, certains passionnés de bande dessinée restent attachés aux versions imprimées et préfèrent la sensation de feuilleter les pages d’un livre physique. De plus, la qualité de l’écran sur lequel la bande dessinée numérique est lue peut-être un facteur décisif pour certains lecteurs, en particulier les amateurs de bande dessinée qui apprécient l’art et les détails de chaque case.

En conclusion, bien que la bande dessinée numérique offre de nombreux avantages, la popularité de la version imprimée peut encore résister. Cependant, compte tenu de l’augmentation de l’utilisation d’appareils électroniques et de la commodité offerte par la lecture numérique, il est probable que la bande dessinée numérique continuera de croître en popularité, ce qui pourrait finalement augmenter la consommation globale de bandes dessinées.

Loading

Le blog
Les métiers du cinéma où les femmes s’intéressent le moins.

Il n’y a pas de métier spécifique dans l’industrie cinématographique auquel les femmes s’intéressent le moins en général. Cependant, il existe des domaines qui ont traditionnellement été dominés par les hommes et qui ont été considérés comme moins attractifs pour les femmes.

L’un de ces domaines est la réalisation de films, où les femmes sont encore sous-représentées. Selon une étude de l’USC Annenberg Inclusion Initiative, seulement 4,8 % des réalisateurs de films à gros budget entre 2007 et 2019 étaient des femmes. Cette sous-représentation peut être due à un certain nombre de facteurs, notamment les stéréotypes de genre, la discrimination et les obstacles structurels tels que le manque de financement et d’opportunités.

De même, la production de films peut également être perçue comme un domaine moins attractif pour les femmes, car il est souvent associé à des rôles de gestion de projet, de négociation de contrats et de recherche de financement, qui sont souvent considérés comme des compétences plus « masculines ». Cependant, il est important de noter que de nombreuses femmes travaillent dans des postes de production et réussissent à créer des opportunités pour les autres femmes dans l’industrie.

Il y a également des métiers techniques tels que les postes de son, de lumière, d’effets spéciaux et de caméra, où les femmes sont sous-représentées. Cela peut être dû en partie à la perception selon laquelle ces rôles nécessitent des compétences techniques et physiques que les femmes ne possèdent pas, ce qui est bien sûr une idée fausse.

En fin de compte, les femmes peuvent être intéressées par tous les aspects de l’industrie cinématographique, mais elles peuvent être confrontées à des obstacles et à des stéréotypes de genre qui les découragent de poursuivre certaines carrières. Il est important de continuer à travailler pour faire progresser l’inclusion et la représentation des femmes dans tous les domaines de l’industrie cinématographique.

Loading

Le blog
La bande dessinée pourrait-elle revivre en RDC ?

Malheureusement, c’est aux alentours des années 2000 que Kinshasa a vu s’éteindre la flamme de découverte des histoires relatées au travers de la bande dessinée.

La bande dessinée a été longtemps le pass-temps de la jeunesse congolaise depuis les années 90. Beaucoup y ont retrouvé des histoires ahurissantes comme : Ndata nsangu et la jeune fille, Satonge bia, Mayimona, pour ne citer que celles-là. Les vendeurs ambulants s’en donnaient à cœur joie et aucune résidence, de la classe moyenne ou autres, ne pouvaient manquer une dizaine de revues de ce genre.

Maintenant, bien que les grands noms subsistent encore jusqu’à aujourd’hui dans les mémoires, surtout ceux de la génération 80 : Barly Baruti, Tetshim, Hallain Paluku, Rocky, Thembo cash, pour ne citer que ceux-là, la consommation de la bande dessinée est au plus bas.

La génération 2000, et antérieure d’ailleurs, ne s’y intéresse pratiquement plus. Alors que nous le voyons sous d’autres cieux, pour ne citer que les États-Unis, la vente des comics ne cesse de grimper, impliquant davantage le cinéma à s’intéresser sur ces histoires et se garantissant ainsi un public sûr.

La RDC ne manque pas d’histoire à raconter. Les bandes dessinées étant le meilleur medium pour cela, comme le montre si bien Mola Boyika avec son Kuluna comics ou encore Abelle Bowala avec son Novelas BD et son Kin Masolo, maintenant, ce qui reste, c’est de booster sa consommation.

Une fois de plus, la pierre est lancée au laxisme du gouvernement et au laisser-aller des parents. Le gouvernement parce que son programme scolaire n’encourage pas la découverte, l’analyse ou encore la consommation des bandes dessinées et roman congolais. Les écoles n’ont plus des bibliothèques et les bibliothèques disparaissent au profit des bars et hôtels. Les parents parce qu’ils ne suivent plus leurs enfants : qu’est-ce qu’ils regardent, qu’est-ce qu’ils lisent, etc. Déjà à 12 ans, c’est tiktok, WhatsApp, etc. Et sans contrôle parental, c’est permettre à l’enfant de découvrir des sites classés x

Toutes fois, il sied aussi de reconnaître la monter fulgurante de la technologie et du numérique. Mais malgré cela, c’est plus un avantage qu’un inconvénient à la consommation de la bande dessinée.

En sommes, nous militons pour la relance de cette industrie qui est en soit étroitement liée à celle du cinéma.

Loading

Le blog
Bruit de fond : une bête noire pour les cinéastes.

Après constat, la majorité des films congolais vus durant ces 5 dernières années ont un gros soucis de son. Les bruits de fond demeurant une bête noire pour les cinéastes congolais.

La plupart des cinéastes recourent rapidement à ce qu’on nomme « la post-synchronisation » pour palier à la difficulté d’un mauvais son recueillit durant le tournage. Malheureusement pour eux, il n’y a pas assez des ingénieurs de son ou des producteurs de son du cinéma au Congo.

Le son est donc bâclé et la post-synchronisation détache carrément le public du film. Ce dans ce sens que nous avons échangés avec quelques professionnels du son et obtenu ses orientations. Toutes fois, tous sans exception, conseillent de prendre toutes les précautions durant le tournage pour obtenir un bon son, exactement comme les précautions qui sont prises pour les images.

Les bruits de fond peuvent être un véritable obstacle pour les jeunes cinéastes, car ils peuvent gâcher la qualité du son dans un film. Cependant, il existe des outils logiciels tels qu’Audacity (choisi pour l’exemple parce qu’il est gratuit), qui peuvent aider à isoler ou à supprimer les bruits de fond. Voici les étapes pour le faire :

1. Identifier les bruits de fond : Écoutez attentivement l’enregistrement pour identifier les bruits de fond. Les bruits courants comprennent le bourdonnement, le souffle, le grondement, les clics et les bruits de fond ambiant.

2. Isoler la partie contenant les bruits de fond : Sélectionnez la partie de l’enregistrement qui contient les bruits de fond en utilisant l’outil de sélection.

3. Utiliser la fonction de suppression de bruit d’Audacity : Sur Audacity, allez dans Effets > Supprimer le bruit. Dans la fenêtre qui s’ouvre, cliquez sur « Obtenir un profil de bruit » pour enregistrer les bruits de fond uniquement. Ensuite, sélectionnez la partie de l’enregistrement qui contient les bruits de fond et cliquez à nouveau sur Effets > Supprimer le bruit. Utilisez le curseur de réduction de bruit pour ajuster la quantité de suppression de bruit appliquée.

4. Réécoutez l’enregistrement pour vérifier la qualité sonore : Réécoutez l’enregistrement et ajustez les paramètres si nécessaire.

5. Enregistrez le nouveau fichier audio : Enregistrez le nouveau fichier audio en cliquant sur Fichier > Exporter.

Avec ces étapes, il devrait être possible d’isoler ou de supprimer efficacement les bruits de fond dans un enregistrement audio. Cependant, il est important de noter que la qualité sonore peut être affectée si la suppression de bruit est trop importante. Il est donc recommandé d’utiliser la fonction de suppression de bruit avec parcimonie et de réécouter l’enregistrement plusieurs fois pour en vérifier la qualité sonore.

Loading

Le blog
Color grading : un valeur ajoutée pour un film.

Le color grading est un processus de post-production qui consiste à ajuster les couleurs d’une vidéo ou d’un film pour améliorer sa qualité visuelle et son esthétique globale. Bien que souvent utilisé dans les productions professionnelles, le color grading peut également être bénéfique pour les films faits de manière amateur, notamment ceux réalisés par de jeunes cinéastes congolais.

Tout d’abord, le color grading peut aider à améliorer la qualité visuelle de la vidéo en corrigeant les couleurs et les contrastes pour les rendre plus nets et plus dynamiques. Cela peut donner à la vidéo un aspect plus professionnel et plus esthétique, ce qui peut aider à capter l’attention du public et à rendre l’histoire plus captivante.

De plus, le color grading peut être utilisé pour donner une atmosphère particulière à une scène ou à un film dans son ensemble. Par exemple, des tons chauds peuvent être utilisés pour créer une ambiance chaleureuse et accueillante, tandis que des tons froids peuvent être utilisés pour créer une ambiance plus sombre et plus dramatique. Cela peut aider à renforcer les émotions et les messages que le film cherche à transmettre.

En outre, le color grading peut servir à équilibrer les couleurs dans les différentes scènes d’un film, ce qui peut rendre l’ensemble plus cohérent et plus harmonieux. Cela peut permettre à atténuer les distractions visuelles inutiles et à améliorer la fluidité du récit.

Enfin, le color grading peut faciliter à renforcer l’identité visuelle du film et à le distinguer des autres productions. En ajoutant une touche personnelle ou en choisissant des couleurs spécifiques pour les scènes clés, les jeunes cinéastes congolais peuvent créer un film unique et mémorable qui se démarquera de la concurrence.

Un certain nombre de logiciels populaires permettent de faire un color grading pro avec peut de ressources : En tête d’affiche il y a DaVinci Resolve, Finalcut xpro, Adobe Première, Vegas pro, etc… Bien que la liste soit longue, l’essentiel est de permettre aux amateurs et jeunes cinéastes, avec un investissement de base minimum, obtenir un rendu professionnel pour son film.

En somme, le color grading peut apporter une grande valeur ajoutée aux films faits de manière amateur par des jeunes cinéastes congolais en améliorant leur qualité visuelle, en créant une ambiance particulière, en équilibrant les couleurs et en renforçant leur identité visuelle.

Loading

Le blog
Formation : est-ce un remède pour la relance de l’industrie cinématographique en RDC ?

Dans un contexte où il n’y a pas un financement ou une aide de l’État pour la dynamisation de la production cinématographique, les formations au métiers du cinéma peuvent-ils aider à la relance de l’industrie ?

L’organisation de formations sur le cinéma peut certainement contribuer à la relance du cinéma en République démocratique du Congo (RDC), même en l’absence d’une aide gouvernementale pour la production cinématographique. Voici quelques raisons pour lesquelles les formations en cinéma pourraient aider :

1. Développement des compétences : Les formations en cinéma peuvent aider les aspirants cinéastes à développer les compétences nécessaires pour créer des films de qualité, même avec des ressources limitées. Les formations peuvent également aider les professionnels du cinéma existants à améliorer leurs compétences et à rester au fait des dernières techniques et technologies.

2. Création de réseaux : Les formations en cinéma peuvent offrir une opportunité pour les étudiants et les professionnels de se connecter et de construire des réseaux avec d’autres personnes partageant les mêmes idées. Ces réseaux peuvent être utiles pour la collaboration et la promotion des films à l’avenir.

3. Sensibilisation et éducation du public : Les formations en cinéma peuvent également aider à sensibiliser le public aux films locaux et à l’importance de soutenir l’industrie cinématographique locale. En encourageant une appréciation plus large des films congolais, les formations peuvent aider à renforcer l’industrie cinématographique locale.

C’est ainsi que certaines structures : Cinecongo, Silver road production ou encore Bimpa production, se sont lancées dans la formation des jeunes et futurs cinéastes. Ces formations sont souvent gratuites ou parfois requièrent des sommes moindres. Le but étant d’outiller le futur cinéaste et le rendre productif et compétitif.

Il convient toutefois de noter que les formations en cinéma ne constituent pas une solution complète à la relance de l’industrie cinématographique en RDC. D’autres efforts, tels que des investissements privés, des incitations fiscales et des politiques gouvernementales favorables, peuvent également être nécessaires pour stimuler la production cinématographique et soutenir l’industrie.

Loading

Le blog
Le métier du producteur exécutif. Tâches et compétences.

Un post clé dont les responsabilités sont quasi méconnu du public, et même de l’équipe de production dans un tournage.

Le métier de producteur exécutif, qui est différent du producteur délégué ou encore de producteur associé, est une fonction cruciale dans une production cinématographique et audiovisuel. En voici pour vous les contours.

Le métier de producteur exécutif est un rôle clé dans l’industrie du cinéma, de la télévision et de la production vidéo. Le producteur exécutif est généralement responsable de superviser tous les aspects de la production, y compris la gestion des budgets, la planification et l’organisation des tournages, le recrutement de personnel clé, la coordination des activités sur le plateau et la prise de décisions importantes concernant le projet.

Le producteur exécutif travaille en étroite collaboration avec le réalisateur, le scénariste et d’autres membres de l’équipe de production pour s’assurer que le projet est mené à bien dans les délais et selon les normes de qualité requises.

Les compétences clés pour ce rôle comprennent une grande capacité d’organisation, une excellente gestion du temps et des ressources, une aptitude à prendre des décisions rapidement et efficacement, ainsi qu’une solide connaissance de l’industrie et de ses tendances.

Le producteur exécutif doit également être un excellent communicateur, capable de collaborer avec des personnes de tous niveaux de l’industrie et de maintenir une communication claire et transparente avec tous les membres de l’équipe.

Il doit également être en mesure de résoudre rapidement les problèmes et les conflits qui peuvent survenir au cours de la production, tout en gardant un œil sur le budget et les délais.

En termes de formation et d’expérience, de nombreux producteurs exécutifs ont des diplômes en cinéma, en production vidéo ou en gestion d’entreprise, ainsi qu’une expérience de travail préalable dans l’industrie. Ils peuvent également avoir des compétences spécialisées dans des domaines tels que la finance, le marketing ou la distribution, selon les besoins du projet.

En somme, le producteur exécutif est un poste crucial dans la production d’un film ou d’une série télévisée, assurant la gestion efficace de tous les aspects de la production, tout en maintenant un niveau élevé de qualité et de communication avec tous les membres de l’équipe.

Loading

Le blog
« Butu » de Kevin Mayamba : une avant-première réussi.

L’événement a vécu ce dimanche 19 février 2023, comme promis par les organisateurs, il faut le dire, c’était un événement haut en couleur.

Liant l’utile à l’agréable, « Tout facile studio » la structure coorganisatrice de l’avant-première, a d’entrée de jeu installé un climat propice dans le but de détendre les invités, mais aussi, par la même occasion, de faire la promotion des départements contenus dans la structure : c’est-à-dire « tout facile girl » (les mannequins) ainsi que le département son qui s’occupe des musiciens.

Après la prestation des musiciens, gag et mannequins, un bref documentaire sur la création et le développement de tout facile studio a été projeté, suivi du mot de son Directeur Général, en la personne de Jephté IBUKA.

C’est alors que son discours laisse place au « main events » la projection en avant-première du film « BUTU » réalisé par Kevin MAYAMBA.

Le film Butu, d’une durée de 38 minutes, n’a pas laissé de marbre la centaine de participants à la projection. C’est un cocktail de drame, de comédie et de suspens.

Voici notre avis sans spoil : Le personnage principal avance lentement et progressivement vers un but qu’il cherche à atteindre de tout son cœur. Il finit par avoir un entourage, des personnes qui vont l’aider à avoir ce qu’il désire, mais le prix à payer est beaucoup trop lourd pour ses épaules.

Dans l’ensemble le film est assez bien amené, un cadre et une direction photo qui captive. Le jeu d’acteur n’est pas du tout mal, le grand « Elbas Manuana » reste égale à lui-même, plein de talent, mais le tout se noie un peu sous certaine longueur des scènes. Les scènes émouvantes sont parfois portées par le personnage principal et une figurante dont on ne sait pas trop son apport dans le film.

On ressent le besoin de voir plus, mais le sentiment qui nous reste à la fin est celui d’un film qui devait être un long-métrage. Lorsque l’enjeu commence vraiment, lorsqu’on sent que là, on va aller quelques parts et les actions de chaque personnage se dessinent enfin, c’est à ce moment-là que le film fini.

Résumé de la soirée « Avant-première » du film « BUTU » de Kevin Mayamba

Loading

Le blog
Yann NZEMBELE fait le point sur le cinéma dans le Kongo-centrale

La rédaction de cinécongo est allé à la rencontre de Yann Nzembele, cinéaste, producteur et réalisateur, dont la maison de production « Diviprodcine » est positionnée à Matadi, capitale de la province du Kongo-centrale en RDC.

Rédaction de cinécongo :

Bonjour M. Yann Nzembele, vous êtes cinéaste, réalisateur et producteur, vous êtes aussi à la tête de la structure de production « Diviprocine ». Nous n’irons pas par 4 chemins, qu’est-ce qui empêche « Diviprocine » de s’épanouir davantage ?

Yann Nzembele :

Il conviendrait de noter tout d’abord qu’Aujourd’hui Diviprodcine est une société de production audiovisuelle et cinématographique. Nous proposons divers produits et services liés directement à la vidéo (vidéos promotionnelles, clips, spots publicitaires, reportage d’événements, etc.) d’une manière générale, et spécifiquement à la production cinématographique. Allez-y comprendre que nous avons ouvert des branches connexes pour faire tourner la boîte. Concernant le côté cinéma :

  • Problème d’équipement adéquat. Ils coutent chers et demande un investissement sérieux. Équipement visuel, audio, bref, tout ce qui rentre dans la production.
  • Problème d’infrastructure
    Une maison de production cinéma doit bien avoir des locaux pour le studio, administration, etc. Diviprodciné n’a pas encore atteint l’autonomie de payer un bail pour un bâtiment qui répond aux normes. Il est donc difficile d’avoir une pleine confiance en une telle société.
  • Problème d’opportunité
    Le marché de la cinématographie n’est pas perçu comme un business. L’absence de distributeur, et c’est pratiquement difficile de se frayer un chemin au niveau national, par manque d’intérêt de la part des potentiels clients.
  • Problème lié à la main d’œuvre qualifiée (techniciens et acteurs)
    Le taux des personnes qualifiées est quasi-nul.

R.C : La ville de Matadi récence combien de structures de cinéma en vogue et comment font-elles pour exister malgré les difficultés que vous venez d’évoquer ?

Y.N : Y a pas mal de structure de formation informelle et travaillant dans l’illégalité. Elle se prolifère du jour au lendemain, sans expertise, sans qualification, et avec un style très atypique. Sinon, je citerai Kolywood International (légalement créé), Mukongofilm (informel), biso film (informel).

R.C : Avec ceux qui vous venez de citer, à combien estimez-vous la quantité des films produits ces 10 dernières années ?

Y.N : Je dirais moins de vingt : « PARDON », produit par Kollywood international, « LA PIERRE & MABANGA », de Mukongofilm, « Fatale » de diviprodcine et « LA VENGEANCE » de Biso film et CBA pour ne citer que ceux-là. Seul « Pardon » a fait l’objet d’une première en salle, le reste, c’est de l’autosatisfaction.

R.C : Wow ! Mais Y a-t-il des avancées significatives en matière de production cinématographique au Kongo-centrale ? Qualitativement et quantitativement ?

Y.N : On revient au problème d’équipement, d’infrastructure, de stratégie, etc. Nous dirons qu’à l’heure actuelle, il n’y a pas vraiment d’avancée, bien que les caméras actuellement utilisées soient meilleures que celles utilisées il y a dix ans…

R.C : Pourquoi ce niveau est si bas ? Oui, vous avez cité les équipements, les infrastructures, mais qu’en est-il des acteurs ?

Y.N : Le niveau est assez bon. Cela est dû au manque de formation, dans le domaine. Mais je pense que c’est la direction d’acteur qui pose un problème. Il faudrait former des bons réalisateurs capables d’assurer une meilleure direction d’acteurs.

R.C : Qu’en est-il des festivals au Kongo-centrale ?

Y.N : C’est très rare. Il est prévu un festival au mois de mars. Il n’y a pas de semaine de film malheureusement.

R.C : M. Yann NZEMBELE, merci.

Y.N : C’est moi qui vous remercie.

Loading

Le blog
Simon Kimbangu valorisé ce 21 février 2023 à Wallonie Bruxelles à Kinshasa

Lors d’une projection, grand public, ce mardi 21 février 2023, le Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa reçoit plus de 100 élèves de différentes écoles de la ville de Kinshasa, pour la projection du film honorifique de Simon Kimbangu, ancêtre des noirs.

Le film Simon Kimbangu est une réalisation du cinématographe Ndungi Mambimbi Alias Masumu Débrindet, une histoire relatant les actes posés par le célèbre homme noir et prophète congolais, notamment ses miracles, ses guérisons et ses déclarations prophétiques.

Réalisé à 100% par les noirs (en comptant les acteurs et les figurants), c’est une histoire écrit à 80% en lingala et 20% en français, il regorge par ailleurs la valeur de l’homme noir, comme le déclarait Simon Kimbangu à ses semblables et met en relief les dates importantes de son existence, particulièrement le premier miracle de Simon Kimbangu fait en août 1921, son retour à Kamba le 10 septembre 1921 après sa fuite, sa première résurrection après être jeté dans l’eau pour ne citer que ceux-ci.

Considéré comme prophète et dorénavant comme révolutionnaire de l’histoire de la RDC, Ce film a marqué la vie des élèves présents à la salle de spectacle du CWB.

 » C’est par révolte à la bonne connaissance de l’histoire de Simon Kimbangu que j’ai décidé de contribuer à la promotion de ce personnage historique et emblématique qui fait la fierté de notre pays » a déclaré Masumu Debrindet lors d’une prise de parole en public devant les élèves après la projection du film.

Par ailleurs, rappelons que Masumu est aussi acteur principal dudit film où il incarne le rôle de Simon Kimbangu.

En outre, l’événement a été honoré par la présence du Directeur Général honoraire et professeur de l’INA M. Ntundu Kimwila Joseph, qui a son tour a relaté un témoignage de son histoire et sa carrière dans le monde du cinéma.

Tryphose Ndunga

Loading

Le blog
La problématique de la sous-représentation des femmes au cinéma.

Généralement, les femmes sont attirées vers les métiers de l’image et du son qui offrent une grande visibilité et une forte audience. Cependant, en RDC, le monde de l’image et du son est quasi tabou pour les femmes.

Réflexion de notre rédaction en l’approche du mois de Mars, qui sera dédié au numérique et donc de surcroît au cinéma. Dans cette réflexion, nous allons également proposer des pistes de solutions pour endiguer le problème.

En République démocratique du Congo (RDC), les femmes sont sous-représentées dans l’industrie cinématographique. Cette situation est due à plusieurs facteurs, notamment les stéréotypes de genre, les normes sociales et culturelles restrictives, le manque de financement et les clichés sociétaux.

Tournage du film Biloko ya boye

Le manque de financement est l’un des principaux obstacles pour les femmes cinéastes en RDC. Les femmes ont souvent du mal à trouver des investisseurs pour financer leurs projets, car les « investisseurs » qui se présentent à elles, ont tendance à leur demander des contreparties sexuelles pour financer leur projet.

De plus, les femmes sont souvent sous-estimées par rapport aux hommes pour le même travail, ce qui rend encore plus difficile pour elles d’être financé pour leurs projets.

Les stéréotypes de genre sont également un facteur important dans la sous-représentation des femmes dans l’industrie cinématographique en RDC. Les femmes sont souvent reléguées à des rôles secondaires dans les films et les films qui sont centrés sur des femmes sont souvent perçus comme ayant moins de valeur que ceux qui sont centrés sur des hommes. Les femmes sont par ailleurs considérées comme étant moins compétentes que les hommes en matière de réalisation de films.

Pour lutter contre la sous-représentation des femmes dans l’industrie cinématographique en RDC, il est important de promouvoir la diversité et l’inclusion dans le secteur. Déjà le fait, pour une femme, d’être trop visible, la rend moins « mariable » et sujet à des préjugés. Il faut juste pour la société de considérer la femme cinéaste comme exerçant une profession et non comme se mettant en avant pour trouver facilement un homme à marier.

Les investisseurs et les producteurs doivent également être encouragés à financer les projets de femmes cinéastes.

Tournage de la web-série « Intimes »

Il est important de sensibiliser le public à l’importance de la diversité et de l’inclusion dans l’industrie cinématographique. Les femmes cinéastes doivent être mises en avant et célébrées pour leur travail, afin de donner aux jeunes filles des modèles de réussite à suivre, à l’instar de Clarisse Muvuba, initiatrice du festival « Cinéma au féminin », festival qui fustige effectivement cette discrimination.

En conclusion, la sous-représentation des femmes dans l’industrie cinématographique en RDC est un problème complexe qui doit être abordé à travers une combinaison de politiques, de programmes et de sensibilisation du public. En promouvant la diversité et l’inclusion dans le secteur, nous pouvons aider à créer un environnement plus équitable pour les femmes cinéastes en RDC.

Loading

Le blog
Le thème du mois de Mars est connu, et il sera numérique.

La journée internationale des droits des femmes est une occasion importante pour célébrer les contributions des femmes et pour promouvoir l’égalité des sexes à travers le monde. Le thème pour cette année est connu.

Le mois de Mars de cette année sera numérique en République Démocratique du Congo, avec comme thème : « l’éducation numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles« . Par conséquent, c’est là une opportunité pour les cinéastes femmes de s’engager et de faire valoir leur voix dans ce domaine.

Le cinéma est un outil puissant qui noue les nouvelles technologies et la force de la communication pour sensibiliser et informer les gens, et les cinéastes femmes peuvent utiliser ce médium pour mettre en lumière les questions qui sont importantes pour elles et pour leur communauté.

En s’impliquant dans la production de films sur l’éducation numérique égalitaire, les cinéastes femmes peuvent aider à sensibiliser les gens sur l’importance de l’accès à l’information et à la technologie pour les femmes et les filles en RDC. Elles peuvent également aider à mettre en lumière les obstacles qui empêchent les femmes et les filles d’accéder à l’éducation numérique égalitaire, et à proposer des solutions pour y remédier.

En outre, les cinéastes femmes peuvent utiliser leur créativité pour promouvoir la paix et l’autonomisation des femmes et des filles. Elles peuvent produire des films qui mettent en scène des femmes fortes et indépendantes, qui ont surmonté des obstacles pour réussir.

Ces films peuvent aider à inspirer d’autres femmes et à les encourager à poursuivre leurs rêves, même dans des environnements difficiles, à l’instar du film « Robe de pixels » réalisé par Erick Kayembe, sous production de Trésor Kalonji à l’initiative de madame Lisette Ntumba.

La participation des cinéastes femmes dans la production de films en rapport avec les thèmes du mois de Mars peut aider à briser les stéréotypes de genre dans l’industrie cinématographique. Elles peuvent aider à promouvoir une plus grande diversité de voix et de perspectives dans le cinéma, en contribuant à une représentation plus équilibrée des femmes dans le secteur.

En somme, le 8 mars, la journée internationale dédiée aux droits des femmes, en République Démocratique du Congo, sera une opportunité pour les cinéastes femmes de s’engager davantage et de s’impliquer pour un changement de niveau dans l’utilisation de l’outil numérique dans le domaine qui est le leurs.

Le cinéma étant un moyen puissant de sensibilisation et de changement social, les cinéastes femmes peuvent jouer un rôle important dans le rehaussement du niveau de l’engagement politique et surtout de l’engagement social dans le but de l’autonomisation des femmes et des filles dans le pays.

Loading

Le blog
Le producteur délégué : Les tâches et la compétence.

Un producteur délégué est responsable de superviser l’ensemble de la production d’un film, d’une émission de télévision ou d’un autre projet audiovisuel. Cela implique une gamme de compétences et de tâches importantes pour assurer le succès de la production.

Tout d’abord, un producteur délégué doit être capable de gérer efficacement les ressources financières du projet. Il est responsable de l’élaboration du budget et de la gestion des coûts tout au long de la production. Il doit également s’assurer que le projet est financièrement viable et que les fonds sont utilisés de manière efficace.

En plus de la gestion financière, un producteur délégué doit être en mesure de diriger et de coordonner les équipes de production. Il travaille avec les réalisateurs, les scénaristes, les directeurs de la photographie et autres membres de l’équipe pour s’assurer que tous les aspects de la production se déroulent sans problème.

Il doit être capable de résoudre rapidement les problèmes qui surviennent pendant la production et de prendre des décisions critiques qui ont un impact sur le résultat final.

Un producteur délégué doit également avoir une connaissance approfondie de la création de contenu audiovisuel. Cela peut inclure des compétences en scénarisation, en direction d’acteurs, en montage et en post-production.

Il doit être capable de donner des conseils créatifs aux membres de l’équipe et de s’assurer que la production est cohérente avec la vision artistique du projet.

Enfin, un producteur délégué doit être en mesure de naviguer efficacement dans l’industrie du divertissement. Cela peut inclure la recherche de financement, la négociation de contrats avec les studios et les distributeurs, et la promotion de la production pour atteindre un public plus large.

En résumé, un producteur délégué est un leader créatif et financier qui supervise l’ensemble de la production d’un projet audiovisuel.

Les compétences clés nécessaires pour réussir dans ce rôle comprennent la gestion financière, la coordination de l’équipe de production, la connaissance de la création de contenu audiovisuel et la navigation de l’industrie du divertissement.

Crédit photo : we the best pictures

Loading

Le blog
Le documentaire « Lobi eko simba » en avant-première

l’Institut Français de Goma va accueillir ce mercredi 15 fevrier 2023, la projection en avant-première du documentaire court-métrage « Lobi eko simba ». La projection se fera en présence du réalisateur « Eli Maene Kumbuka ».

Date : 15 fevrier 2023

Lieu : Institut Français de Goma

Heure : 16h

Noté bien, le réalisateur sera présent pour échanger avec le public autour de l’œuvre.

Cordiale bienvenue à tous.

Loading

Annonces
Guetty Lembe à nouveau devant les petits écrans.

Guetty Lembe est actuellement au devant de la scène dans la série « Ma voisine dangereuse ». Une série diffusée sur la plateforme Easy TV.

Guetty Lembe, l’actrice populaire au Mongita Awards 2022 et meilleure actrice au festival Cinéma au féminin 2021, partage l’écran avec Dacosta Mikina et la Coach Dinana dans la nouvelle série  » Ma voisine dangereuse »

Déjà que la taille des productions des séries télévisées en RDC est moindre comparativement à d’autres pays tels que le Sénégal, nous osons croire que celle-ci marquera un tournant et un envol pour ce genre tant convoité par les télévisions.

Il tient ici à noter que la dernière apparition de Guetty Lembe était intervenue dans une web-série « La femme de mon pasteur est ma rivale » du réalisateur Patrick Ken Kalala.

Nous vous invitons donc à suivre cette série avec beaucoup d’attention.

Loading

Le blog
Les films à voir durant la Saint Valentin

Il s’agit là d’une liste non exhaustive et d’autres films pourraient être inclus en fonction des préférences personnelles.

Voici une liste de films populaires sur le thème de la Saint-Valentin :

1. « Love Actually » (2003)
2. « The Notebook » (2004)
3. « Valentine’s Day » (2010)
4. « 500 Days of Summer » (2009)
5. « When Harry Met Sally » (1989)
6. « To All the Boys I’ve Loved Before » (2018)
7. « 10 Things I Hate About You » (1999)
8. « Pretty Woman » (1990)
9. « 27 Dresses » (2008)
10. « La La Land » (2016)

Crédit photo : Michel Léman

La Saint-Valentin est un jour célébré dans le monde entier en l’honneur de l’amour et de l’affection entre les couples. C’est une occasion pour les amoureux de se montrer leur affection en se faisant des cadeaux, en partageant un dîner romantique ou en se promenant dans un lieu idyllique.

Le cinéma a souvent joué un rôle important dans la façon dont nous percevons la Saint-Valentin et les relations amoureuses. De nombreux films de Saint-Valentin sont sortis au fil des ans, qui célèbrent l’amour, la romance et les défis auxquels sont confrontées les relations. Les films de Saint-Valentin peuvent varier considérablement en termes de genre, allant des comédies légères aux drames émotionnels en passant par les films d’aventure et les films d’horreur.

Certains des films de Saint-Valentin les plus connus incluent « Love Actually », « Notting Hill », « The Notebook », « When Harry Met Sally » et « Sleepless in Seattle » ou même « Valentin filou » pour ce qui est de la RD Congo.

Chacun de ces films explore différents aspects de l’amour et de la romance, tout en offrant une touche unique à la façon dont la Saint-Valentin est célébrée à l’écran.

Bande-annonce de « N’oublie jamais » ou « Notebook »

Il est intéressant de noter que les films de Saint-Valentin ne s’adressent pas toujours aux couples en couple. De nombreux films célèbrent également l’amour dans toutes ses formes, y compris l’amitié et l’amour inconditionnel, et peuvent s’adresser à un public plus large.

En fin de compte, le thème de la Saint-Valentin et le cinéma sont indissociables. Les films offrent un moyen divertissant de célébrer l’amour et la romance, tout en nous permettant de nous évader dans des histoires captivantes et émouvantes.

De plus, ils nous offrent une occasion de réfléchir à nos propres relations et à la façon dont nous pouvons montrer notre affection à ceux que nous aimons.

Crédit photo : Tima Miroshnichenko

Loading

Le blog
Saint Valentin : des origines à la fête commerciale

La Saint-Valentin, célébrée le 14 février de chaque année, a des origines complexes et controversées.

Certaines traditions affirment que cette fête remonte à l’Antiquité romaine, où l’on célébrait un festival appelé Lupercalia en l’honneur de la déesse de la fertilité, Juno Februata.

Au cours du IIIe siècle, l’Église chrétienne a commencé à honorer plusieurs saints nommés Valentin, y compris un prêtre martyre qui a été exécuté à Rome en 269 sous l’empereur Claude II.

Au Moyen Âge, la Saint-Valentin est devenue associée à l’amour romantique et à la courtoisie, et il était coutume pour les jeunes gens de s’envoyer des messages d’amour et de poèmes.

Au XVIIIe siècle, la fête a commencé à être célébrée en Grande-Bretagne et aux États-Unis, où elle est devenue associée à l’envoi de cartes et de cadeaux.

Crédit photo : Michel Léman

Au XXe siècle, la Saint-Valentin est devenue une occasion commerciale importante, avec des entreprises proposant des produits tels que des fleurs, des chocolats, des bijoux et des vêtements pour célébrer l’amour romantique.

Certaines personnes considèrent cette évolution commerciale comme une opportunité pour les entreprises de faire des profits en surfant sur les émotions des gens, tandis que d’autres voient cette célébration commerciale comme une occasion de célébrer l’amour et les relations amoureuses.

Par ailleurs, la Saint-Valentin a évolué au fil des siècles pour devenir une fête célébrant l’amour romantique, avec une forte composante commerciale.

Malgré les controverses quant à ses origines et son évolution, cette fête reste un moment important pour les couples et les amoureux du monde entier.

Crédit photo : Andres Ayrton

Loading

Le blog
Appel à film : 10e édition de Koudougou Doc.

Attention à vous cinéastes documentaires ! Ne manquez pas l’occasion de participer à la 10e édition de Koudougou DOC, le festival de documentaires de Koudougou, Burkina Faso.

Du 25 au 29 avril 2023, venez faire découvrir votre travail au public.

Veuillez-vous inscrire en remplissant ce formulaire suivant : formulaire

Date limite des inscriptions : 10 mars 2023.

Retrouvez toutes les informations sur le règlement et le formulaire d’inscription sur notre site koudougoudoc et page facebook

Partagez l’annonce autour de vous !

Loading

Annonces
Premières projection du film « En Divagation… » de Dorcas Mulamba

Le studio Kabako annonce des projections du film « En divagation… » de la réalisatrice Dorcas Mulamba.

Voici les dates prévues :

📅Vendredi 17/02/2023 à 19h00 aux Studios Kabako Lubunga

📅Samedi 18/02/2023 à 18h30 aux Studios Kabako (non loin d’Okapi) + talk avec la réalisatrice.

Synopsis :

« Dans une famille où règne la crise financière sur tous les plans, Merveille compte sur une promesse pour passer une journée d’anniversaire d’adolescente branchée.
Les parents, quant à eux, s’entredéchirent au sujet de l’avenir de leur fille sous le regard de la plus jeune. »

Pour ce qui concerne le studio Kabako, il faut noter que le studio est basé dans la commune de Makiso à Kisangani et c’est un lieu de production, de formation, de recherche et de création artistique.

Bande-annonce de « En divagation… »

Studios Kabako 2023

Loading

Annonces
Selon Richard Thumitho, produire 4 films par an est possible.

Richard Thumitho, Président Nationale de la Fédération Congolaise de Cinéma, Fecoci, a lors d’un échange, déclaré qu’il était possible de produire 4 films par an et par cinéaste.

La République démocratique du Congo (RDC) est un pays riche en culture et en histoire, mais malheureusement, le secteur cinématographique y est sous-développé. Ce déficit peut être comblé en produisant 4 films par cinéastes et par an.

Selon Richard Thumitho

L’objectif de cette production accrue, nous dit-il, serait de mettre en lumière la diversité culturelle de la RDC et de permettre à la jeune génération de découvrir son patrimoine cinématographique.

Cela aiderait également à développer l’industrie cinématographique du pays et à attirer des investissements étrangers.

Selon notre analyse et en nous basant sur les dire du Président de la Fecoci, pour réaliser cet objectif, il est important de fournir une formation adéquate aux cinéastes et de leur donner accès à du matériel de production de qualité.

Il est également essentiel de les soutenir financièrement en leur offrant des subventions et des prêts sans intérêt.

Les films produits devraient aborder des thèmes variés tels que la culture, l’histoire, la politique et les problèmes sociaux actuels de la RDC. Cela permettrait de sensibiliser les spectateurs à ces questions et de les encourager à y réfléchir.

Enfin, pour nouer la Fecoci à Cinecongo, il est important de promouvoir les films produits en RDC à l’échelle nationale et internationale. Cela peut se faire en organisant des festivals de cinéma, en diffusant les films par tous les moyens et en les mettant à disposition sur les plateformes de streaming en ligne tel que Cinecongo.

En conclusion, produire 4 films par cinéastes et par an est un moyen efficace de combler le déficit de production cinématographique en RDC. Cela permettra de développer l’industrie cinématographique du pays, de valoriser la culture et l’histoire de la RDC et d’approuver la réflexion sur les problèmes sociaux actuels.

Loading

Le blog
Le cinéma et la radio donnent le Drive-ins.

En ce jour où le monde célèbre la journée mondiale de la radio, le 13 février de chaque année, nous pensons au « Drive-ins » qui concile cinéma et autoradio.

C’est quoi le Drive-ins ? Nos rédacteurs se sont penchés sur la question et voilà les résultats de l’enquête :

Les drive-ins sont des cinémas en plein air où les spectateurs peuvent assister à des projections de films depuis le confort de leur voiture. Cela a été très populaire dans les années 1950 et 1960, mais leur popularité a diminué avec l’augmentation de la popularité des cinémas intérieurs.

Cependant, avec l’épidémie de COVID-19 en 2020, ils ont connu un regain de popularité, car ils permettent aux gens de regarder des films en toute sécurité tout en respectant les mesures de distanciation sociale.

Les drive-ins sont souvent installés dans des espaces ouverts, tels que des parcs de stationnement, et disposent d’un écran géant sur lequel les films sont projetés. Les spectateurs peuvent écouter le son du film grâce à une fréquence FM diffusée sur leur autoradio.

Certains drive-ins proposent également des snacks et des boissons à emporter, ainsi que des tables pour les spectateurs qui souhaitent manger pendant le film.

Crédit photo : Écran total

L’expérience de cinéma en voiture peut être très agréable, car elle permet aux spectateurs de se détendre dans leur propre environnement et de regarder le film sans être dérangé par les bruits extérieurs ou les sièges inconfortables. Cela peut également être une occasion de sortir de la maison et de passer du temps en famille ou avec des amis.

En outre, les drive-ins peuvent être un moyen économique de regarder des films, car les coûts d’entrée sont souvent moins élevés que pour les cinémas traditionnels. Ils peuvent également être un moyen pour les communautés de soutenir les cinémas locaux et de célébrer la culture cinématographique.

Bien que très peu connu en RD Congo, ce ne sont pas les espaces qui manquent pour tenter l’expérience et voir si le procéder pourrait être adopté ou non. Nous pensons, que la RDC, surtout Kinshasa et Lubumbashi qui sont friandes des nouvelles tendances, peuvent mordre à l’hameçon et adopté le drve-ins, pourquoi pas le rendre populaire.

En conclusion, les drive-ins peuvent être une expérience amusante et unique pour regarder des films. Ils permettent aux gens de se détendre et de profiter d’un film en toute sécurité, tout en offrant une occasion de sortir de la maison et de célébrer la culture cinématographique.

Crédit photo : topgear

Loading

Le blog
Qu’est-ce qu’un bon scénario de film ?

La question a été posée à Erick Kayembe, pour son expérience dans la rédaction de scénario – Qu’est-ce que selon vous, un bon scénario de film ? Voici sa réponse dans les lignes qui suivent.

Un scénario de film bien écrit est une combinaison de dialogue, d’actions et de description qui capture l’essence d’une histoire et la transmet à un public. Pour être considéré comme bien écrit, un scénario doit respecter plusieurs critères clés.

Tout d’abord, il doit avoir une trame claire et cohérente. L’histoire doit être structurée de manière logique, avec des personnages qui ont des motivations crédibles et des actions qui découlent de ces motivations.

Ensuite, le scénario doit être visuel. Les dialogues et les actions doivent être écrits de manière à pouvoir être facilement traduits en images à l’écran. Les moments clés de l’histoire doivent être décrits de manière que le lecteur puisse visualiser ce qui se passe.

Le scénario doit également être concis et clair. Les descriptions doivent être concises et précises, et les dialogues doivent être percutants et directs. Le lecteur ne doit pas être débordé par des détails superflus.

Il est important que le scénario ait des personnages intéressants et complexes. Les personnages doivent être crédibles et avoir des motivations profondes qui les poussent à agir.

Les dialogues doivent révéler leur personnalité et leur évolution au fil de l’histoire.

Enfin, le scénario doit être émotionnellement engageant. Il doit capter l’attention du lecteur et le faire s’impliquer émotionnellement dans l’histoire. Cela peut être accompli à travers des moments forts, des révélations surprenantes et des retournements de situation.

En conclusion, un scénario de film bien écrit est un équilibre parfait entre une trame solide, une écriture visuelle, une concision et une clarté, des personnages complexes et un engagement émotionnel. Il doit captiver le lecteur et le faire s’impliquer dans l’histoire, le faisant ressentir des émotions et le laissant avec un impact durable.

Il sied de noter que Erick Kayembe, bien qu’étant le CEO d’un cinéma pour le Congo, a aussi à son actif quelques films que vous allez sûrement découvrir sur cette plateforme « cinecongo.org ».

Il nous signale également, lors de notre entretien, qu’il vient de finir la rédaction d’un ouvrage sur le scénario, ouvrage qui sera disponible dans les prochains jours.

Crédit photo : Ron Lach

Loading

Le blog
Partenariat gagnant-gagnant entre cinecongo et ACCC

En accord avec sa politique de promotion du cinéma congolais, Un cinéma pour le Congo signe un partenariat avec l’Association Congolaise des Critiques Cinématographique.

La critique cinéma étant un maillon important du développement du secteur cinématographique, vu le déficit de la pénétration et de la compréhension du cinéma dans le chef de la population, vu aussi que les critiques de cinéma ont un rôle d’éducation et de formation de la masse sur les techniques du cinéma, un cinéma pour le Congo a trouvé opportun de nouer un partenariat gagnant-gagnant avec l’ACCC.

Le public pourra alors, dans les jours qui viennent, retrouver la griffe de l’association dans les articles de la plateforme et le public pourra ainsi palper du doigt l’importance de cette critique dans le développement du cinéma congolais.

Comme cela se passe partout ailleurs, cinecongo ose croire que les cinéastes, premier cible de cette collaboration, comprendront le bien fondé de la critique cinéma et collaboreront pleinement à l’épanouissement de ce partenariat, ainsi que dans le développement de ce secteur.

L’implication de tous est importante. Les critiques doivent être rédigés, les articles doivent être lus, les partages doivent être faits sur différentes plateformes pour atteindre la masse, et les cinéastes doivent comprendre que la critique soit positive, soit négative n’est faite que pour l’émergence d’un cinéma fort et compétitif.

L’accord étant trouvé, le partenariat mis en place. Place est maintenant au travail. L’Association des Critiques Cinématographique, ACCC, apportera également sa contribution à la cérémonie de l’excellence du cinéma congolais « Mongita Awards », dont la 5e édition se tiendra le 09 septembre 2023.

Loading

Le blog
L’importance de la critique dans le cinéma congolais.

Rassemblés autours de l’Association Congolaise des Critiques Cinématographique, ACCC en sigle, la critique congolaise marque ici un point d’honneur pour le développement du cinéma congolais.

La critique joue un rôle essentiel dans le développement du cinéma congolais en aidant à établir des normes de qualité, à encourager l’innovation et à créer un dialogue entre les cinéastes et le public.

En examinant les films avec un regard critique, les critiques peuvent évaluer leur qualité artistique et technique, ainsi que leur pertinence culturelle et sociale. Cela aide les cinéastes à améliorer leur travail et à mieux comprendre leur public.

Les critiques peuvent également promouvoir des films méritants qui ont été ignorés par les distributeurs ou les médias, aidant ainsi à élargir l’audience du cinéma congolais.

La critique peut de plus inciter l’innovation et l’expérimentation en défiant les normes établies et en favorisant des approches plus audacieuses et originales. Cela peut aider à stimuler la créativité des cinéastes congolais et à créer une culture cinématographique unique et distinctive.

Enfin, la critique peut faciliter le dialogue entre les cinéastes et le public en fournissant une plate-forme pour des discussions constructives sur les films. Les critiques peuvent éduquer le public sur les techniques cinématographiques et les thèmes culturels et sociaux abordés dans les films, aidant ainsi à renforcer le lien entre le cinéma congolais et son public.

En somme, la critique joue un rôle crucial dans le développement du cinéma congolais en aidant à établir des normes de qualité, à encourager l’innovation et à créer un dialogue entre les cinéastes et le public.

Il est donc important de soutenir et de promouvoir les critiques de cinéma en République démocratique du Congo pour assurer la croissance continue de cette industrie vitale et créative.

Credit photo : Cup of couple

Loading

Le blog
Fin coop, une capture d'écran de la bande-annonce
« Fin coop » le film déjà en post-production

« Fin coop » est un film de Jimmy Tissanabo qui vient d’annoncer ses couleurs au travers d’un teaser qui circule déjà sur internet.

Il faut s’attendre à du lourd, car depuis un certain moment, après son dernier film « Kuba », Jimmy Tissanabo n’avait plus porté sa casquette de réalisateur, sauf pour quelques publicités et clip.

Longtemps affirmé comme l’un des meilleurs directeurs de la photographie du pays, et son dernier prix, le Mongita Awards de la meilleure direction photo, l’atteste, pour le compte du film Adjani, Jimmy Tissanabo, sûrement, mettra tout son savoir-faire à l’œuvre pour sublimer nos yeux au travers de son film « Fin coop »

Pour ce qui est du casting, de la composition de son équipe, du synopsis, voire de la sortie du film, un autre article reprendra tout cela avec force et détails.

Il y a lieu, pour autant de le dire, la participation de 1986Corp dans la production exécutive. 1986Corp étant la société de production chère à Yohan Dean Lengol qui s’impose de plus en plus sur le terrain.

Sans trop dire, savourer le teaser de « Fin coop » et donnez-nous vos avis en commentaire.

Loading

Le blog
Adapter un livre pour un film à succès.

Au Congo, quasiment ou pratiquement pas grand film adapté d’un livre, et pourtant, c’est monnaie courante sous d’autres cieux.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les grands films sont souvent des adaptations de livres :

1. Histoires éprouvées : Les livres ont souvent des histoires qui ont été affinées et testées par les lecteurs. Les auteurs ont passé du temps à développer des personnages intéressants, une intrigue captivante et des thèmes complexes. Cela en fait une source fiable d’histoires pour les réalisateurs de films.

2. Publicité préconstruite : Les livres populaires ont souvent déjà une base de fans dévoués qui attendent avec impatience l’adaptation cinématographique. Cela signifie que le film a déjà une publicité préconstruite et une base de fans potentiels, ce qui peut aider à stimuler les ventes de billets.

3. Économies de temps et d’argent : Les livres peuvent offrir des descriptions détaillées des personnages, des lieux et des événements, ce qui peut aider les réalisateurs à économiser du temps et de l’argent en évitant de devoir développer tout cela à partir de zéro. En outre, le livre peut fournir une source de dialogue, ce qui peut également aider les scénaristes à économiser du temps et de l’énergie.

4. Collaboration : Les adaptations de livres permettent souvent une collaboration entre des auteurs, des réalisateurs, des acteurs et des producteurs. Les réalisateurs peuvent travailler avec des auteurs pour affiner l’histoire pour l’écran, tandis que les acteurs peuvent travailler avec des écrivains pour mieux comprendre les personnages qu’ils interprètent.

5. Crédibilité : Les adaptations de livres peuvent offrir une certaine crédibilité aux films en les associant à des histoires déjà populaires et aimées. Les cinéastes peuvent ainsi capitaliser sur la réputation positive d’un livre pour attirer des spectateurs au cinéma.

En fin de compte, il y a de nombreuses raisons pour lesquelles les adaptations de livres sont populaires dans l’industrie du cinéma. Cependant, cela ne signifie pas que toutes les adaptations de livres se traduisent par des films réussis, car la transposition d’une histoire littéraire complexe sur grand écran peut présenter des défis uniques.

Nous avons autant d’ouvrages et d’histoires qui n’attendent qu’à être porté à l’écran pour le plaisir des spectateurs qui n’attendent qu’à revivre la nostalgie de leur enfance.

Non seulement cela, la jeune génération pourrait se rapprocher plus de sa culture en revisitant la jeunesse de leur parent et ainsi affirmé ses origines.

Crédit photo Pixabay

Loading

Le blog
Pourquoi dit-on du cinéma, le 7e art ?

La peinture, la sculpture, la musique, des arts nés bien avant et qui, dans le cinéma, se subliment davantage, à l’instar du dernier Cameron – Avatar, la voie de l’eau.

Le terme « 7ème art » est une expression qui a été popularisée par Ricciotto Canudo, un critique d’art italien, dans son manifeste intitulé « Manifeste des sept arts » publié en 1911. Dans ce manifeste, Canudo considère que le cinéma est le 7ème art car il allie les six arts traditionnels (la peinture, la sculpture, l’architecture, la musique, la poésie et la danse) en utilisant les techniques et les moyens les plus avancés de son époque.

Le cinéma est considéré comme un art à part entière car il utilise la narration, la mise en scène, la musique, le montage, les effets spéciaux et les acteurs pour raconter une histoire de manière visuelle et immersive. Il peut susciter des émotions telles que la tristesse, la joie, la peur ou la surprise, et peut également faire réfléchir sur des questions sociétales ou philosophiques.

En outre, le cinéma peut également s’inspirer des autres arts pour créer des films complexes et esthétiques. Par exemple, un film peut utiliser des techniques de montage similaires à celles utilisées dans la peinture, ou peut s’inspirer de la musique pour créer une atmosphère dramatique. De plus, de nombreux films sont adaptés à partir de livres, de pièces de théâtre ou de bandes dessinées, montrant ainsi comment le cinéma peut tirer parti d’autres formes d’art pour raconter des histoires.

En conclusion, le cinéma est considéré comme le 7ème art car il allie les différentes formes d’art en utilisant les technologies les plus avancées pour créer des expériences visuelles et narratives uniques. C’est un moyen de divertissement, de distraction, de réflexion et d’expression pour les cinéastes et les spectateurs du monde entier.

Crédit photo cottonbro studio

Loading

Le blog
À quand une loi en faveur des créateurs de contenu en RDC ?

Les créateurs de contenu en République Démocratique du Congo, en l’occurrence les cinéastes, souffrent d’un déficit de financement. À quand une loi en leur faveur ?

Tout est mis en place dans ce pays pour décourager les cinéastes à fonctionner normalement :

1. Interdiction de tournage en public. Même une petite caméra en ville est sujet à une interpellation des agents de renseignements.

Alors que nous savons que le trouble à l’ordre public qui nécessite une autorisation de tournage s’adresserait plutôt aux grosses productions qui entraîneraient le blocage de la circulation libre des passants. Où encore quand il s’agirait d’une production internationale.

2. Pas de prélèvement d’impôt ou taxe en faveur des créateurs.

Annuellement, voire mensuellement, une taxe sur le droit d’auteur est prélevée dans les chaînes de télévision, auprès des vendeurs de disque ambulant, dans les bars et discothèques.

Cet argent est soit disant reverser dans les caisses de la socoda pour être soit rediriger aux artistes « musiciens », soit prenant des destinations douteuses.

Le cas le plus plausible c’est vers la RTNC. Toutes les redevances que versent Canal+, Startimes ou encore bluesat. Maintenant où se trouve le cinéaste dans tout cela ?

Toutes les chaînes de télévision sont appelées à diversifier leurs contenus dans la proportion de 60/40, c’est-à-dire 60% de contenu congolais contre 40% internationaux. Où trouveront-ils ses fameux contenus ?

À l’heure actuelle, la production des documentaires à l’échelle du pays continent qu’est la RDC est à concurrence de 0%. Un pays peut il existait sans cinéma documentaire ?

Dans l’espace de l’Union Européenne, à l’exemple de la puissante Netflix, les pays la contraignent à avoir dans sa programmation un répertoire à hauteur de 30% des films européen. Une obligation à laquelle tout distributeur doit se plier.

À quand un député, un ministre pourrait-il se pencher sur la question ? Les chaînes privées sur TNT doivent payer 15 000$ annuel pour continuer à avoir le droit de diffuser en RD Congo, les cinéastes ne peuvent-ils pas bénéficier d’un certain pourcentage sur cette « taxe » ?

Dans le but de s’inscrire sur une dynamique favorisant la créativité et le développement de la jeunesse, un fond d’aide à la production doit impérativement voir le jour.

Un plan axé sur le long terme doit être absolument mis en place pour booster la production des films documentaires en RDC à l’horizon 2025.

Notre passé se perd et l’avenir du Pays devient incertain.

Loading

Le blog
DFM : Forum de pitch et de financement.

Installé à Durban en Afrique du Sud, Le Durban FilmMart Institute vient de prolonger son appel à projet jusqu’au 20 Février 2023.

Vous êtes scénariste, Réalisateur, producteur, en fiction ou en documentaire et vous désirez trouver un financement, une coproduction pour votre prochain film, inscrivez-vous !

Le Durban FilmMart Institute est une structure basée à Afrique du Sud et est spécialisée dans le marché du film Africain.

N’attendez plus ! Vous avez jusqu’au 20 Février 2023 à minuit pour postuler avec votre projet en cliquant ici.

Bonne chance à tous !

Loading

Annonces
Plus que quelques jours avant le Fespaco 2023

Plus que quelques jours avant le début du Fespaco 2023 qui est initialement prévu du 25 février au 04 Mars 2023 à Ouagadougou.

Le Festival panafricain de la culture et du cinéma de Ouagadougou (FESPACO) est un événement annuel qui a lieu à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. C’est le plus grand festival de cinéma en Afrique et l’un des plus importants au monde. Il a été créé en 1969 dans le but de promouvoir le cinéma africain et de fournir une plate-forme pour les cinéastes de la région de partager leur travail avec le public.

Au fil des ans, le FESPACO a grandi en importance et en influence, attirant des participants de toute l’Afrique et de partout dans le monde. Le festival comprend des projections de films, des débats, des ateliers, des expositions et des concerts, offrant une occasion unique pour les artistes de se connecter et de collaborer.

Le FESPACO a également joué un rôle important dans l’évolution du cinéma africain, en aidant à développer les industries du cinéma en Afrique et en soutenant les cinéastes talentueux à travers la région. En outre, le festival a servi de tremplin pour de nombreux cinéastes africains pour se faire connaître et lancer leur carrière sur la scène internationale.

En plus de sa mission de promotion du cinéma africain, le FESPACO a également été un lieu pour aborder les enjeux sociaux et politiques importants en Afrique. Au fil des ans, les films présentés au festival ont abordé des thèmes tels que la guerre, la corruption, les droits de l’homme et la justice sociale.

En conclusion, le FESPACO est un événement majeur dans l’industrie du cinéma en Afrique, offrant une plate-forme pour les cinéastes de la région de se connecter, de collaborer et de partager leur travail avec le public. Il continue de jouer un rôle important dans la promotion du cinéma africain et de l’art en général en Afrique.

Loading

Le blog
Les grands classiques du cinéma à revoir absolument

Il existe de nombreux grands classiques du cinéma qui méritent d’être revus. C’est d’autant plus inspirant et recommandé aux jeunes cinéastes de les voir et de s’en nourrir. C’est classiques à eux seuls sont une école de cinéma, et la meilleure.

Voici quelques-uns des plus importants :

1. « Citizen Kane » (1941) de Orson Welles : considéré comme l’un des plus grands films de tous les temps, « Citizen Kane » explore la vie d’un magnat de la presse à travers le point de vue de plusieurs personnages.

2. « Casablanca » (1942) de Michael Curtiz : cette histoire d’amour et d’espionnage se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale et est considérée comme l’une des plus grandes comédies dramatiques de tous les temps.

3. « Le magicien d’Oz » (1939) de Victor Fleming : ce conte de fées classique a enchanté des générations de spectateurs avec ses personnages mémorables, sa musique entraînante et ses effets spéciaux innovants.

4. « Psycho » (1960) d’Alfred Hitchcock : ce thriller suspense a redéfini le genre en présentant un tueur en série effrayant et un dénouement surprenant.

5. « La vie est belle » (1946) de Frank Capra : cette comédie dramatique met en scène un père déterminé à faire en sorte que sa famille survive pendant la Dépression, malgré tous les obstacles qui se dressent sur leur chemin.

6. « Les quatre cents coups » (1959) de François Truffaut : ce drame sur l’adolescence a marqué le début de la Nouvelle Vague française et a été salué pour sa direction innovante et son récit émouvant.

7. « Le Parrain » (1972) de Francis Ford Coppola : ce film de gangsters épique est considéré comme l’un des meilleurs films de tous les temps et a établi de nouveaux standards pour les films de genre.

En résumé, ces grands classiques du cinéma offrent une combinaison unique d’intrigues captivantes, de personnages complexes, de mise en scène virtuose et de mémorables moments cinématographiques qui les rendent incontournables.

Crédit photo cottonbro studio

Loading

Le blog