Cinecongo
Nestor Kongolo annonce pour bientôt « Caroline »

Évoluant à Lubumbashi auprès du producteur et président d’AFRIWA, Trésor Onema, Nestor Kongolo, cadreur et monteur, signe sa première réalisation « Caroline ».

Nestor KONGOLO, licencié en design et multimédia a l’école supérieure d’informatique SALAMA à Lubumbashi, va bientôt lancer « CAROLINE » qui est son tout premier court-métrage de lui en tant que réalisateur.

En effet, nous le retrouvons comme cadreur et monteur dans « Kitofu » et « Anakapachia » avant de signer comme réalisateur dans son court-métrage d’une vingtaine de minutes dont ci-après le synopsis.

Synopsis :

RICHARD le jeune riche et CAROLINE tombent amoureux. Leur relation amoureuse se complique lorsqu’une troisième personne, Rachel, amie de Caroline, fait irruption. Son but, conquérir le cœur de Richard au détriment de son amitié avec Caroline.

L’idée du film vient de mon entourage que j’ai développé en ma manière pour y ajouter une fin tragique.

Le message derrière ce film est que parfois les difficultés et les problèmes que nous rencontrons dans la vie, ne viennent jamais de trop loin.

Nestor Kongolo

Cette œuvre, selon son auteur Nestor Kongolo, est à découvrir tout juste après le Festival de film de Lualaba. Sans en dire plus, ce teaser ci-dessous annonce déjà les couleurs du court-métrage que les lushois auront à découvrir lors de la grande première.

À la question de savoir comment est-ce que le jeune réalisateur a atterri dans la profession ? Voilà sa réponse :

J’ai toujours aimé faire la vidéo, chose qui m’a envoyé étudier le design et multimédia a Salama à Lubumbashi.

Juste après mes études, j’ai commencé à réaliser des gags avec les comédiens de la place (Gratien lemama, miliki, dar es Salam …) C’est en ce temps-là que j’ai commencé à m’exercer en tant que scénariste et deux ans après, j’ai adhéré le groupe AFRIWA du président Trésor Onema et c’est grâce à ce groupe qu’aujourd’hui Caroline verra le jour.

Nestor Kongolo
Bande-annonce du film « Caroline »

Toutes fois, Nestor Kongolo fustige un problème récurrent qui traverse intégralement toutes les provinces de la RD Congo, celui des moyens qui font défaut pour avoir une production cinématographique digne de ce nom.

Il a été donc obligé de mettre son talent en tant que monteur en avant pour prévoir tout ce dont il aurait besoin comme images et faire en sorte de ne rater aucun plan et ainsi minimiser les frais de tournage.

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La bande dessinée perd de la vitesse en RDC

Les bandes dessinées sont une forme de littérature et d’art visuel qui ont émergé à la fin du 19ᵉ siècle et qui ont gagné en popularité pendant plusieurs décennies en République démocratique du Congo.

La bande dessinée est un art visuel qui a toujours été apprécié par un large public, mais sa consommation a connu des changements significatifs avec l’arrivée des supports numériques. Alors que la plupart des gens achetaient des bandes dessinées dans des librairies ou des magasins spécialisés, de plus en plus de consommateurs optent maintenant pour des versions numériques qui peuvent être téléchargées instantanément et stockées sur des appareils électroniques.

Les avantages de la bande dessinée numérique sont nombreux. Tout d’abord, elle est plus accessible, car elle peut être téléchargée de n’importe où dans le monde, ce qui permet à des personnes qui n’ont pas accès à des librairies physiques de découvrir de nouvelles bandes dessinées. De plus, les versions numériques sont souvent moins chères que les versions imprimées, ce qui les rend plus abordables pour les consommateurs.

De plus, la bande dessinée numérique permet également aux créateurs de bandes dessinées de toucher un public plus large en distribuant leur travail via des plateformes en ligne, comme des sites de vente en ligne, des applications de lecture numérique et des réseaux sociaux. Cela signifie que les artistes et les auteurs peuvent atteindre des publics plus diversifiés, ce qui pourrait potentiellement accroître la popularité de la bande dessinée.

Cependant, certains passionnés de bande dessinée restent attachés aux versions imprimées et préfèrent la sensation de feuilleter les pages d’un livre physique. De plus, la qualité de l’écran sur lequel la bande dessinée numérique est lue peut-être un facteur décisif pour certains lecteurs, en particulier les amateurs de bande dessinée qui apprécient l’art et les détails de chaque case.

En conclusion, bien que la bande dessinée numérique offre de nombreux avantages, la popularité de la version imprimée peut encore résister. Cependant, compte tenu de l’augmentation de l’utilisation d’appareils électroniques et de la commodité offerte par la lecture numérique, il est probable que la bande dessinée numérique continuera de croître en popularité, ce qui pourrait finalement augmenter la consommation globale de bandes dessinées.

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Les métiers du cinéma où les femmes s’intéressent le moins.

Il n’y a pas de métier spécifique dans l’industrie cinématographique auquel les femmes s’intéressent le moins en général. Cependant, il existe des domaines qui ont traditionnellement été dominés par les hommes et qui ont été considérés comme moins attractifs pour les femmes.

L’un de ces domaines est la réalisation de films, où les femmes sont encore sous-représentées. Selon une étude de l’USC Annenberg Inclusion Initiative, seulement 4,8 % des réalisateurs de films à gros budget entre 2007 et 2019 étaient des femmes. Cette sous-représentation peut être due à un certain nombre de facteurs, notamment les stéréotypes de genre, la discrimination et les obstacles structurels tels que le manque de financement et d’opportunités.

De même, la production de films peut également être perçue comme un domaine moins attractif pour les femmes, car il est souvent associé à des rôles de gestion de projet, de négociation de contrats et de recherche de financement, qui sont souvent considérés comme des compétences plus « masculines ». Cependant, il est important de noter que de nombreuses femmes travaillent dans des postes de production et réussissent à créer des opportunités pour les autres femmes dans l’industrie.

Il y a également des métiers techniques tels que les postes de son, de lumière, d’effets spéciaux et de caméra, où les femmes sont sous-représentées. Cela peut être dû en partie à la perception selon laquelle ces rôles nécessitent des compétences techniques et physiques que les femmes ne possèdent pas, ce qui est bien sûr une idée fausse.

En fin de compte, les femmes peuvent être intéressées par tous les aspects de l’industrie cinématographique, mais elles peuvent être confrontées à des obstacles et à des stéréotypes de genre qui les découragent de poursuivre certaines carrières. Il est important de continuer à travailler pour faire progresser l’inclusion et la représentation des femmes dans tous les domaines de l’industrie cinématographique.

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La bande dessinée pourrait-elle revivre en RDC ?

Malheureusement, c’est aux alentours des années 2000 que Kinshasa a vu s’éteindre la flamme de découverte des histoires relatées au travers de la bande dessinée.

La bande dessinée a été longtemps le pass-temps de la jeunesse congolaise depuis les années 90. Beaucoup y ont retrouvé des histoires ahurissantes comme : Ndata nsangu et la jeune fille, Satonge bia, Mayimona, pour ne citer que celles-là. Les vendeurs ambulants s’en donnaient à cœur joie et aucune résidence, de la classe moyenne ou autres, ne pouvaient manquer une dizaine de revues de ce genre.

Maintenant, bien que les grands noms subsistent encore jusqu’à aujourd’hui dans les mémoires, surtout ceux de la génération 80 : Barly Baruti, Tetshim, Hallain Paluku, Rocky, Thembo cash, pour ne citer que ceux-là, la consommation de la bande dessinée est au plus bas.

La génération 2000, et antérieure d’ailleurs, ne s’y intéresse pratiquement plus. Alors que nous le voyons sous d’autres cieux, pour ne citer que les États-Unis, la vente des comics ne cesse de grimper, impliquant davantage le cinéma à s’intéresser sur ces histoires et se garantissant ainsi un public sûr.

La RDC ne manque pas d’histoire à raconter. Les bandes dessinées étant le meilleur medium pour cela, comme le montre si bien Mola Boyika avec son Kuluna comics ou encore Abelle Bowala avec son Novelas BD et son Kin Masolo, maintenant, ce qui reste, c’est de booster sa consommation.

Une fois de plus, la pierre est lancée au laxisme du gouvernement et au laisser-aller des parents. Le gouvernement parce que son programme scolaire n’encourage pas la découverte, l’analyse ou encore la consommation des bandes dessinées et roman congolais. Les écoles n’ont plus des bibliothèques et les bibliothèques disparaissent au profit des bars et hôtels. Les parents parce qu’ils ne suivent plus leurs enfants : qu’est-ce qu’ils regardent, qu’est-ce qu’ils lisent, etc. Déjà à 12 ans, c’est tiktok, WhatsApp, etc. Et sans contrôle parental, c’est permettre à l’enfant de découvrir des sites classés x

Toutes fois, il sied aussi de reconnaître la monter fulgurante de la technologie et du numérique. Mais malgré cela, c’est plus un avantage qu’un inconvénient à la consommation de la bande dessinée.

En sommes, nous militons pour la relance de cette industrie qui est en soit étroitement liée à celle du cinéma.

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Bruit de fond : une bête noire pour les cinéastes.

Après constat, la majorité des films congolais vus durant ces 5 dernières années ont un gros soucis de son. Les bruits de fond demeurant une bête noire pour les cinéastes congolais.

La plupart des cinéastes recourent rapidement à ce qu’on nomme « la post-synchronisation » pour palier à la difficulté d’un mauvais son recueillit durant le tournage. Malheureusement pour eux, il n’y a pas assez des ingénieurs de son ou des producteurs de son du cinéma au Congo.

Le son est donc bâclé et la post-synchronisation détache carrément le public du film. Ce dans ce sens que nous avons échangés avec quelques professionnels du son et obtenu ses orientations. Toutes fois, tous sans exception, conseillent de prendre toutes les précautions durant le tournage pour obtenir un bon son, exactement comme les précautions qui sont prises pour les images.

Les bruits de fond peuvent être un véritable obstacle pour les jeunes cinéastes, car ils peuvent gâcher la qualité du son dans un film. Cependant, il existe des outils logiciels tels qu’Audacity (choisi pour l’exemple parce qu’il est gratuit), qui peuvent aider à isoler ou à supprimer les bruits de fond. Voici les étapes pour le faire :

1. Identifier les bruits de fond : Écoutez attentivement l’enregistrement pour identifier les bruits de fond. Les bruits courants comprennent le bourdonnement, le souffle, le grondement, les clics et les bruits de fond ambiant.

2. Isoler la partie contenant les bruits de fond : Sélectionnez la partie de l’enregistrement qui contient les bruits de fond en utilisant l’outil de sélection.

3. Utiliser la fonction de suppression de bruit d’Audacity : Sur Audacity, allez dans Effets > Supprimer le bruit. Dans la fenêtre qui s’ouvre, cliquez sur « Obtenir un profil de bruit » pour enregistrer les bruits de fond uniquement. Ensuite, sélectionnez la partie de l’enregistrement qui contient les bruits de fond et cliquez à nouveau sur Effets > Supprimer le bruit. Utilisez le curseur de réduction de bruit pour ajuster la quantité de suppression de bruit appliquée.

4. Réécoutez l’enregistrement pour vérifier la qualité sonore : Réécoutez l’enregistrement et ajustez les paramètres si nécessaire.

5. Enregistrez le nouveau fichier audio : Enregistrez le nouveau fichier audio en cliquant sur Fichier > Exporter.

Avec ces étapes, il devrait être possible d’isoler ou de supprimer efficacement les bruits de fond dans un enregistrement audio. Cependant, il est important de noter que la qualité sonore peut être affectée si la suppression de bruit est trop importante. Il est donc recommandé d’utiliser la fonction de suppression de bruit avec parcimonie et de réécouter l’enregistrement plusieurs fois pour en vérifier la qualité sonore.

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Color grading : un valeur ajoutée pour un film.

Le color grading est un processus de post-production qui consiste à ajuster les couleurs d’une vidéo ou d’un film pour améliorer sa qualité visuelle et son esthétique globale. Bien que souvent utilisé dans les productions professionnelles, le color grading peut également être bénéfique pour les films faits de manière amateur, notamment ceux réalisés par de jeunes cinéastes congolais.

Tout d’abord, le color grading peut aider à améliorer la qualité visuelle de la vidéo en corrigeant les couleurs et les contrastes pour les rendre plus nets et plus dynamiques. Cela peut donner à la vidéo un aspect plus professionnel et plus esthétique, ce qui peut aider à capter l’attention du public et à rendre l’histoire plus captivante.

De plus, le color grading peut être utilisé pour donner une atmosphère particulière à une scène ou à un film dans son ensemble. Par exemple, des tons chauds peuvent être utilisés pour créer une ambiance chaleureuse et accueillante, tandis que des tons froids peuvent être utilisés pour créer une ambiance plus sombre et plus dramatique. Cela peut aider à renforcer les émotions et les messages que le film cherche à transmettre.

En outre, le color grading peut servir à équilibrer les couleurs dans les différentes scènes d’un film, ce qui peut rendre l’ensemble plus cohérent et plus harmonieux. Cela peut permettre à atténuer les distractions visuelles inutiles et à améliorer la fluidité du récit.

Enfin, le color grading peut faciliter à renforcer l’identité visuelle du film et à le distinguer des autres productions. En ajoutant une touche personnelle ou en choisissant des couleurs spécifiques pour les scènes clés, les jeunes cinéastes congolais peuvent créer un film unique et mémorable qui se démarquera de la concurrence.

Un certain nombre de logiciels populaires permettent de faire un color grading pro avec peut de ressources : En tête d’affiche il y a DaVinci Resolve, Finalcut xpro, Adobe Première, Vegas pro, etc… Bien que la liste soit longue, l’essentiel est de permettre aux amateurs et jeunes cinéastes, avec un investissement de base minimum, obtenir un rendu professionnel pour son film.

En somme, le color grading peut apporter une grande valeur ajoutée aux films faits de manière amateur par des jeunes cinéastes congolais en améliorant leur qualité visuelle, en créant une ambiance particulière, en équilibrant les couleurs et en renforçant leur identité visuelle.

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Formation : est-ce un remède pour la relance de l’industrie cinématographique en RDC ?

Dans un contexte où il n’y a pas un financement ou une aide de l’État pour la dynamisation de la production cinématographique, les formations au métiers du cinéma peuvent-ils aider à la relance de l’industrie ?

L’organisation de formations sur le cinéma peut certainement contribuer à la relance du cinéma en République démocratique du Congo (RDC), même en l’absence d’une aide gouvernementale pour la production cinématographique. Voici quelques raisons pour lesquelles les formations en cinéma pourraient aider :

1. Développement des compétences : Les formations en cinéma peuvent aider les aspirants cinéastes à développer les compétences nécessaires pour créer des films de qualité, même avec des ressources limitées. Les formations peuvent également aider les professionnels du cinéma existants à améliorer leurs compétences et à rester au fait des dernières techniques et technologies.

2. Création de réseaux : Les formations en cinéma peuvent offrir une opportunité pour les étudiants et les professionnels de se connecter et de construire des réseaux avec d’autres personnes partageant les mêmes idées. Ces réseaux peuvent être utiles pour la collaboration et la promotion des films à l’avenir.

3. Sensibilisation et éducation du public : Les formations en cinéma peuvent également aider à sensibiliser le public aux films locaux et à l’importance de soutenir l’industrie cinématographique locale. En encourageant une appréciation plus large des films congolais, les formations peuvent aider à renforcer l’industrie cinématographique locale.

C’est ainsi que certaines structures : Cinecongo, Silver road production ou encore Bimpa production, se sont lancées dans la formation des jeunes et futurs cinéastes. Ces formations sont souvent gratuites ou parfois requièrent des sommes moindres. Le but étant d’outiller le futur cinéaste et le rendre productif et compétitif.

Il convient toutefois de noter que les formations en cinéma ne constituent pas une solution complète à la relance de l’industrie cinématographique en RDC. D’autres efforts, tels que des investissements privés, des incitations fiscales et des politiques gouvernementales favorables, peuvent également être nécessaires pour stimuler la production cinématographique et soutenir l’industrie.

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Le métier du producteur exécutif. Tâches et compétences.

Un post clé dont les responsabilités sont quasi méconnu du public, et même de l’équipe de production dans un tournage.

Le métier de producteur exécutif, qui est différent du producteur délégué ou encore de producteur associé, est une fonction cruciale dans une production cinématographique et audiovisuel. En voici pour vous les contours.

Le métier de producteur exécutif est un rôle clé dans l’industrie du cinéma, de la télévision et de la production vidéo. Le producteur exécutif est généralement responsable de superviser tous les aspects de la production, y compris la gestion des budgets, la planification et l’organisation des tournages, le recrutement de personnel clé, la coordination des activités sur le plateau et la prise de décisions importantes concernant le projet.

Le producteur exécutif travaille en étroite collaboration avec le réalisateur, le scénariste et d’autres membres de l’équipe de production pour s’assurer que le projet est mené à bien dans les délais et selon les normes de qualité requises.

Les compétences clés pour ce rôle comprennent une grande capacité d’organisation, une excellente gestion du temps et des ressources, une aptitude à prendre des décisions rapidement et efficacement, ainsi qu’une solide connaissance de l’industrie et de ses tendances.

Le producteur exécutif doit également être un excellent communicateur, capable de collaborer avec des personnes de tous niveaux de l’industrie et de maintenir une communication claire et transparente avec tous les membres de l’équipe.

Il doit également être en mesure de résoudre rapidement les problèmes et les conflits qui peuvent survenir au cours de la production, tout en gardant un œil sur le budget et les délais.

En termes de formation et d’expérience, de nombreux producteurs exécutifs ont des diplômes en cinéma, en production vidéo ou en gestion d’entreprise, ainsi qu’une expérience de travail préalable dans l’industrie. Ils peuvent également avoir des compétences spécialisées dans des domaines tels que la finance, le marketing ou la distribution, selon les besoins du projet.

En somme, le producteur exécutif est un poste crucial dans la production d’un film ou d’une série télévisée, assurant la gestion efficace de tous les aspects de la production, tout en maintenant un niveau élevé de qualité et de communication avec tous les membres de l’équipe.

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« Butu » de Kevin Mayamba : une avant-première réussi.

L’événement a vécu ce dimanche 19 février 2023, comme promis par les organisateurs, il faut le dire, c’était un événement haut en couleur.

Liant l’utile à l’agréable, « Tout facile studio » la structure coorganisatrice de l’avant-première, a d’entrée de jeu installé un climat propice dans le but de détendre les invités, mais aussi, par la même occasion, de faire la promotion des départements contenus dans la structure : c’est-à-dire « tout facile girl » (les mannequins) ainsi que le département son qui s’occupe des musiciens.

Après la prestation des musiciens, gag et mannequins, un bref documentaire sur la création et le développement de tout facile studio a été projeté, suivi du mot de son Directeur Général, en la personne de Jephté IBUKA.

C’est alors que son discours laisse place au « main events » la projection en avant-première du film « BUTU » réalisé par Kevin MAYAMBA.

Le film Butu, d’une durée de 38 minutes, n’a pas laissé de marbre la centaine de participants à la projection. C’est un cocktail de drame, de comédie et de suspens.

Voici notre avis sans spoil : Le personnage principal avance lentement et progressivement vers un but qu’il cherche à atteindre de tout son cœur. Il finit par avoir un entourage, des personnes qui vont l’aider à avoir ce qu’il désire, mais le prix à payer est beaucoup trop lourd pour ses épaules.

Dans l’ensemble le film est assez bien amené, un cadre et une direction photo qui captive. Le jeu d’acteur n’est pas du tout mal, le grand « Elbas Manuana » reste égale à lui-même, plein de talent, mais le tout se noie un peu sous certaine longueur des scènes. Les scènes émouvantes sont parfois portées par le personnage principal et une figurante dont on ne sait pas trop son apport dans le film.

On ressent le besoin de voir plus, mais le sentiment qui nous reste à la fin est celui d’un film qui devait être un long-métrage. Lorsque l’enjeu commence vraiment, lorsqu’on sent que là, on va aller quelques parts et les actions de chaque personnage se dessinent enfin, c’est à ce moment-là que le film fini.

Résumé de la soirée « Avant-première » du film « BUTU » de Kevin Mayamba

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Yann NZEMBELE fait le point sur le cinéma dans le Kongo-centrale

La rédaction de cinécongo est allé à la rencontre de Yann Nzembele, cinéaste, producteur et réalisateur, dont la maison de production « Diviprodcine » est positionnée à Matadi, capitale de la province du Kongo-centrale en RDC.

Rédaction de cinécongo :

Bonjour M. Yann Nzembele, vous êtes cinéaste, réalisateur et producteur, vous êtes aussi à la tête de la structure de production « Diviprocine ». Nous n’irons pas par 4 chemins, qu’est-ce qui empêche « Diviprocine » de s’épanouir davantage ?

Yann Nzembele :

Il conviendrait de noter tout d’abord qu’Aujourd’hui Diviprodcine est une société de production audiovisuelle et cinématographique. Nous proposons divers produits et services liés directement à la vidéo (vidéos promotionnelles, clips, spots publicitaires, reportage d’événements, etc.) d’une manière générale, et spécifiquement à la production cinématographique. Allez-y comprendre que nous avons ouvert des branches connexes pour faire tourner la boîte. Concernant le côté cinéma :

  • Problème d’équipement adéquat. Ils coutent chers et demande un investissement sérieux. Équipement visuel, audio, bref, tout ce qui rentre dans la production.
  • Problème d’infrastructure
    Une maison de production cinéma doit bien avoir des locaux pour le studio, administration, etc. Diviprodciné n’a pas encore atteint l’autonomie de payer un bail pour un bâtiment qui répond aux normes. Il est donc difficile d’avoir une pleine confiance en une telle société.
  • Problème d’opportunité
    Le marché de la cinématographie n’est pas perçu comme un business. L’absence de distributeur, et c’est pratiquement difficile de se frayer un chemin au niveau national, par manque d’intérêt de la part des potentiels clients.
  • Problème lié à la main d’œuvre qualifiée (techniciens et acteurs)
    Le taux des personnes qualifiées est quasi-nul.

R.C : La ville de Matadi récence combien de structures de cinéma en vogue et comment font-elles pour exister malgré les difficultés que vous venez d’évoquer ?

Y.N : Y a pas mal de structure de formation informelle et travaillant dans l’illégalité. Elle se prolifère du jour au lendemain, sans expertise, sans qualification, et avec un style très atypique. Sinon, je citerai Kolywood International (légalement créé), Mukongofilm (informel), biso film (informel).

R.C : Avec ceux qui vous venez de citer, à combien estimez-vous la quantité des films produits ces 10 dernières années ?

Y.N : Je dirais moins de vingt : « PARDON », produit par Kollywood international, « LA PIERRE & MABANGA », de Mukongofilm, « Fatale » de diviprodcine et « LA VENGEANCE » de Biso film et CBA pour ne citer que ceux-là. Seul « Pardon » a fait l’objet d’une première en salle, le reste, c’est de l’autosatisfaction.

R.C : Wow ! Mais Y a-t-il des avancées significatives en matière de production cinématographique au Kongo-centrale ? Qualitativement et quantitativement ?

Y.N : On revient au problème d’équipement, d’infrastructure, de stratégie, etc. Nous dirons qu’à l’heure actuelle, il n’y a pas vraiment d’avancée, bien que les caméras actuellement utilisées soient meilleures que celles utilisées il y a dix ans…

R.C : Pourquoi ce niveau est si bas ? Oui, vous avez cité les équipements, les infrastructures, mais qu’en est-il des acteurs ?

Y.N : Le niveau est assez bon. Cela est dû au manque de formation, dans le domaine. Mais je pense que c’est la direction d’acteur qui pose un problème. Il faudrait former des bons réalisateurs capables d’assurer une meilleure direction d’acteurs.

R.C : Qu’en est-il des festivals au Kongo-centrale ?

Y.N : C’est très rare. Il est prévu un festival au mois de mars. Il n’y a pas de semaine de film malheureusement.

R.C : M. Yann NZEMBELE, merci.

Y.N : C’est moi qui vous remercie.

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Simon Kimbangu valorisé ce 21 février 2023 à Wallonie Bruxelles à Kinshasa

Lors d’une projection, grand public, ce mardi 21 février 2023, le Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa reçoit plus de 100 élèves de différentes écoles de la ville de Kinshasa, pour la projection du film honorifique de Simon Kimbangu, ancêtre des noirs.

Le film Simon Kimbangu est une réalisation du cinématographe Ndungi Mambimbi Alias Masumu Débrindet, une histoire relatant les actes posés par le célèbre homme noir et prophète congolais, notamment ses miracles, ses guérisons et ses déclarations prophétiques.

Réalisé à 100% par les noirs (en comptant les acteurs et les figurants), c’est une histoire écrit à 80% en lingala et 20% en français, il regorge par ailleurs la valeur de l’homme noir, comme le déclarait Simon Kimbangu à ses semblables et met en relief les dates importantes de son existence, particulièrement le premier miracle de Simon Kimbangu fait en août 1921, son retour à Kamba le 10 septembre 1921 après sa fuite, sa première résurrection après être jeté dans l’eau pour ne citer que ceux-ci.

Considéré comme prophète et dorénavant comme révolutionnaire de l’histoire de la RDC, Ce film a marqué la vie des élèves présents à la salle de spectacle du CWB.

 » C’est par révolte à la bonne connaissance de l’histoire de Simon Kimbangu que j’ai décidé de contribuer à la promotion de ce personnage historique et emblématique qui fait la fierté de notre pays » a déclaré Masumu Debrindet lors d’une prise de parole en public devant les élèves après la projection du film.

Par ailleurs, rappelons que Masumu est aussi acteur principal dudit film où il incarne le rôle de Simon Kimbangu.

En outre, l’événement a été honoré par la présence du Directeur Général honoraire et professeur de l’INA M. Ntundu Kimwila Joseph, qui a son tour a relaté un témoignage de son histoire et sa carrière dans le monde du cinéma.

Tryphose Ndunga

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La problématique de la sous-représentation des femmes au cinéma.

Généralement, les femmes sont attirées vers les métiers de l’image et du son qui offrent une grande visibilité et une forte audience. Cependant, en RDC, le monde de l’image et du son est quasi tabou pour les femmes.

Réflexion de notre rédaction en l’approche du mois de Mars, qui sera dédié au numérique et donc de surcroît au cinéma. Dans cette réflexion, nous allons également proposer des pistes de solutions pour endiguer le problème.

En République démocratique du Congo (RDC), les femmes sont sous-représentées dans l’industrie cinématographique. Cette situation est due à plusieurs facteurs, notamment les stéréotypes de genre, les normes sociales et culturelles restrictives, le manque de financement et les clichés sociétaux.

Tournage du film Biloko ya boye

Le manque de financement est l’un des principaux obstacles pour les femmes cinéastes en RDC. Les femmes ont souvent du mal à trouver des investisseurs pour financer leurs projets, car les « investisseurs » qui se présentent à elles, ont tendance à leur demander des contreparties sexuelles pour financer leur projet.

De plus, les femmes sont souvent sous-estimées par rapport aux hommes pour le même travail, ce qui rend encore plus difficile pour elles d’être financé pour leurs projets.

Les stéréotypes de genre sont également un facteur important dans la sous-représentation des femmes dans l’industrie cinématographique en RDC. Les femmes sont souvent reléguées à des rôles secondaires dans les films et les films qui sont centrés sur des femmes sont souvent perçus comme ayant moins de valeur que ceux qui sont centrés sur des hommes. Les femmes sont par ailleurs considérées comme étant moins compétentes que les hommes en matière de réalisation de films.

Pour lutter contre la sous-représentation des femmes dans l’industrie cinématographique en RDC, il est important de promouvoir la diversité et l’inclusion dans le secteur. Déjà le fait, pour une femme, d’être trop visible, la rend moins « mariable » et sujet à des préjugés. Il faut juste pour la société de considérer la femme cinéaste comme exerçant une profession et non comme se mettant en avant pour trouver facilement un homme à marier.

Les investisseurs et les producteurs doivent également être encouragés à financer les projets de femmes cinéastes.

Tournage de la web-série « Intimes »

Il est important de sensibiliser le public à l’importance de la diversité et de l’inclusion dans l’industrie cinématographique. Les femmes cinéastes doivent être mises en avant et célébrées pour leur travail, afin de donner aux jeunes filles des modèles de réussite à suivre, à l’instar de Clarisse Muvuba, initiatrice du festival « Cinéma au féminin », festival qui fustige effectivement cette discrimination.

En conclusion, la sous-représentation des femmes dans l’industrie cinématographique en RDC est un problème complexe qui doit être abordé à travers une combinaison de politiques, de programmes et de sensibilisation du public. En promouvant la diversité et l’inclusion dans le secteur, nous pouvons aider à créer un environnement plus équitable pour les femmes cinéastes en RDC.

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Le thème du mois de Mars est connu, et il sera numérique.

La journée internationale des droits des femmes est une occasion importante pour célébrer les contributions des femmes et pour promouvoir l’égalité des sexes à travers le monde. Le thème pour cette année est connu.

Le mois de Mars de cette année sera numérique en République Démocratique du Congo, avec comme thème : « l’éducation numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles« . Par conséquent, c’est là une opportunité pour les cinéastes femmes de s’engager et de faire valoir leur voix dans ce domaine.

Le cinéma est un outil puissant qui noue les nouvelles technologies et la force de la communication pour sensibiliser et informer les gens, et les cinéastes femmes peuvent utiliser ce médium pour mettre en lumière les questions qui sont importantes pour elles et pour leur communauté.

En s’impliquant dans la production de films sur l’éducation numérique égalitaire, les cinéastes femmes peuvent aider à sensibiliser les gens sur l’importance de l’accès à l’information et à la technologie pour les femmes et les filles en RDC. Elles peuvent également aider à mettre en lumière les obstacles qui empêchent les femmes et les filles d’accéder à l’éducation numérique égalitaire, et à proposer des solutions pour y remédier.

En outre, les cinéastes femmes peuvent utiliser leur créativité pour promouvoir la paix et l’autonomisation des femmes et des filles. Elles peuvent produire des films qui mettent en scène des femmes fortes et indépendantes, qui ont surmonté des obstacles pour réussir.

Ces films peuvent aider à inspirer d’autres femmes et à les encourager à poursuivre leurs rêves, même dans des environnements difficiles, à l’instar du film « Robe de pixels » réalisé par Erick Kayembe, sous production de Trésor Kalonji à l’initiative de madame Lisette Ntumba.

La participation des cinéastes femmes dans la production de films en rapport avec les thèmes du mois de Mars peut aider à briser les stéréotypes de genre dans l’industrie cinématographique. Elles peuvent aider à promouvoir une plus grande diversité de voix et de perspectives dans le cinéma, en contribuant à une représentation plus équilibrée des femmes dans le secteur.

En somme, le 8 mars, la journée internationale dédiée aux droits des femmes, en République Démocratique du Congo, sera une opportunité pour les cinéastes femmes de s’engager davantage et de s’impliquer pour un changement de niveau dans l’utilisation de l’outil numérique dans le domaine qui est le leurs.

Le cinéma étant un moyen puissant de sensibilisation et de changement social, les cinéastes femmes peuvent jouer un rôle important dans le rehaussement du niveau de l’engagement politique et surtout de l’engagement social dans le but de l’autonomisation des femmes et des filles dans le pays.

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Le producteur délégué : Les tâches et la compétence.

Un producteur délégué est responsable de superviser l’ensemble de la production d’un film, d’une émission de télévision ou d’un autre projet audiovisuel. Cela implique une gamme de compétences et de tâches importantes pour assurer le succès de la production.

Tout d’abord, un producteur délégué doit être capable de gérer efficacement les ressources financières du projet. Il est responsable de l’élaboration du budget et de la gestion des coûts tout au long de la production. Il doit également s’assurer que le projet est financièrement viable et que les fonds sont utilisés de manière efficace.

En plus de la gestion financière, un producteur délégué doit être en mesure de diriger et de coordonner les équipes de production. Il travaille avec les réalisateurs, les scénaristes, les directeurs de la photographie et autres membres de l’équipe pour s’assurer que tous les aspects de la production se déroulent sans problème.

Il doit être capable de résoudre rapidement les problèmes qui surviennent pendant la production et de prendre des décisions critiques qui ont un impact sur le résultat final.

Un producteur délégué doit également avoir une connaissance approfondie de la création de contenu audiovisuel. Cela peut inclure des compétences en scénarisation, en direction d’acteurs, en montage et en post-production.

Il doit être capable de donner des conseils créatifs aux membres de l’équipe et de s’assurer que la production est cohérente avec la vision artistique du projet.

Enfin, un producteur délégué doit être en mesure de naviguer efficacement dans l’industrie du divertissement. Cela peut inclure la recherche de financement, la négociation de contrats avec les studios et les distributeurs, et la promotion de la production pour atteindre un public plus large.

En résumé, un producteur délégué est un leader créatif et financier qui supervise l’ensemble de la production d’un projet audiovisuel.

Les compétences clés nécessaires pour réussir dans ce rôle comprennent la gestion financière, la coordination de l’équipe de production, la connaissance de la création de contenu audiovisuel et la navigation de l’industrie du divertissement.

Crédit photo : we the best pictures

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Guetty Lembe à nouveau devant les petits écrans.

Guetty Lembe est actuellement au devant de la scène dans la série « Ma voisine dangereuse ». Une série diffusée sur la plateforme Easy TV.

Guetty Lembe, l’actrice populaire au Mongita Awards 2022 et meilleure actrice au festival Cinéma au féminin 2021, partage l’écran avec Dacosta Mikina et la Coach Dinana dans la nouvelle série  » Ma voisine dangereuse »

Déjà que la taille des productions des séries télévisées en RDC est moindre comparativement à d’autres pays tels que le Sénégal, nous osons croire que celle-ci marquera un tournant et un envol pour ce genre tant convoité par les télévisions.

Il tient ici à noter que la dernière apparition de Guetty Lembe était intervenue dans une web-série « La femme de mon pasteur est ma rivale » du réalisateur Patrick Ken Kalala.

Nous vous invitons donc à suivre cette série avec beaucoup d’attention.

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Les films à voir durant la Saint Valentin

Il s’agit là d’une liste non exhaustive et d’autres films pourraient être inclus en fonction des préférences personnelles.

Voici une liste de films populaires sur le thème de la Saint-Valentin :

1. « Love Actually » (2003)
2. « The Notebook » (2004)
3. « Valentine’s Day » (2010)
4. « 500 Days of Summer » (2009)
5. « When Harry Met Sally » (1989)
6. « To All the Boys I’ve Loved Before » (2018)
7. « 10 Things I Hate About You » (1999)
8. « Pretty Woman » (1990)
9. « 27 Dresses » (2008)
10. « La La Land » (2016)

Crédit photo : Michel Léman

La Saint-Valentin est un jour célébré dans le monde entier en l’honneur de l’amour et de l’affection entre les couples. C’est une occasion pour les amoureux de se montrer leur affection en se faisant des cadeaux, en partageant un dîner romantique ou en se promenant dans un lieu idyllique.

Le cinéma a souvent joué un rôle important dans la façon dont nous percevons la Saint-Valentin et les relations amoureuses. De nombreux films de Saint-Valentin sont sortis au fil des ans, qui célèbrent l’amour, la romance et les défis auxquels sont confrontées les relations. Les films de Saint-Valentin peuvent varier considérablement en termes de genre, allant des comédies légères aux drames émotionnels en passant par les films d’aventure et les films d’horreur.

Certains des films de Saint-Valentin les plus connus incluent « Love Actually », « Notting Hill », « The Notebook », « When Harry Met Sally » et « Sleepless in Seattle » ou même « Valentin filou » pour ce qui est de la RD Congo.

Chacun de ces films explore différents aspects de l’amour et de la romance, tout en offrant une touche unique à la façon dont la Saint-Valentin est célébrée à l’écran.

Bande-annonce de « N’oublie jamais » ou « Notebook »

Il est intéressant de noter que les films de Saint-Valentin ne s’adressent pas toujours aux couples en couple. De nombreux films célèbrent également l’amour dans toutes ses formes, y compris l’amitié et l’amour inconditionnel, et peuvent s’adresser à un public plus large.

En fin de compte, le thème de la Saint-Valentin et le cinéma sont indissociables. Les films offrent un moyen divertissant de célébrer l’amour et la romance, tout en nous permettant de nous évader dans des histoires captivantes et émouvantes.

De plus, ils nous offrent une occasion de réfléchir à nos propres relations et à la façon dont nous pouvons montrer notre affection à ceux que nous aimons.

Crédit photo : Tima Miroshnichenko

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Saint Valentin : des origines à la fête commerciale

La Saint-Valentin, célébrée le 14 février de chaque année, a des origines complexes et controversées.

Certaines traditions affirment que cette fête remonte à l’Antiquité romaine, où l’on célébrait un festival appelé Lupercalia en l’honneur de la déesse de la fertilité, Juno Februata.

Au cours du IIIe siècle, l’Église chrétienne a commencé à honorer plusieurs saints nommés Valentin, y compris un prêtre martyre qui a été exécuté à Rome en 269 sous l’empereur Claude II.

Au Moyen Âge, la Saint-Valentin est devenue associée à l’amour romantique et à la courtoisie, et il était coutume pour les jeunes gens de s’envoyer des messages d’amour et de poèmes.

Au XVIIIe siècle, la fête a commencé à être célébrée en Grande-Bretagne et aux États-Unis, où elle est devenue associée à l’envoi de cartes et de cadeaux.

Crédit photo : Michel Léman

Au XXe siècle, la Saint-Valentin est devenue une occasion commerciale importante, avec des entreprises proposant des produits tels que des fleurs, des chocolats, des bijoux et des vêtements pour célébrer l’amour romantique.

Certaines personnes considèrent cette évolution commerciale comme une opportunité pour les entreprises de faire des profits en surfant sur les émotions des gens, tandis que d’autres voient cette célébration commerciale comme une occasion de célébrer l’amour et les relations amoureuses.

Par ailleurs, la Saint-Valentin a évolué au fil des siècles pour devenir une fête célébrant l’amour romantique, avec une forte composante commerciale.

Malgré les controverses quant à ses origines et son évolution, cette fête reste un moment important pour les couples et les amoureux du monde entier.

Crédit photo : Andres Ayrton

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Selon Richard Thumitho, produire 4 films par an est possible.

Richard Thumitho, Président Nationale de la Fédération Congolaise de Cinéma, Fecoci, a lors d’un échange, déclaré qu’il était possible de produire 4 films par an et par cinéaste.

La République démocratique du Congo (RDC) est un pays riche en culture et en histoire, mais malheureusement, le secteur cinématographique y est sous-développé. Ce déficit peut être comblé en produisant 4 films par cinéastes et par an.

Selon Richard Thumitho

L’objectif de cette production accrue, nous dit-il, serait de mettre en lumière la diversité culturelle de la RDC et de permettre à la jeune génération de découvrir son patrimoine cinématographique.

Cela aiderait également à développer l’industrie cinématographique du pays et à attirer des investissements étrangers.

Selon notre analyse et en nous basant sur les dire du Président de la Fecoci, pour réaliser cet objectif, il est important de fournir une formation adéquate aux cinéastes et de leur donner accès à du matériel de production de qualité.

Il est également essentiel de les soutenir financièrement en leur offrant des subventions et des prêts sans intérêt.

Les films produits devraient aborder des thèmes variés tels que la culture, l’histoire, la politique et les problèmes sociaux actuels de la RDC. Cela permettrait de sensibiliser les spectateurs à ces questions et de les encourager à y réfléchir.

Enfin, pour nouer la Fecoci à Cinecongo, il est important de promouvoir les films produits en RDC à l’échelle nationale et internationale. Cela peut se faire en organisant des festivals de cinéma, en diffusant les films par tous les moyens et en les mettant à disposition sur les plateformes de streaming en ligne tel que Cinecongo.

En conclusion, produire 4 films par cinéastes et par an est un moyen efficace de combler le déficit de production cinématographique en RDC. Cela permettra de développer l’industrie cinématographique du pays, de valoriser la culture et l’histoire de la RDC et d’approuver la réflexion sur les problèmes sociaux actuels.

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Le cinéma et la radio donnent le Drive-ins.

En ce jour où le monde célèbre la journée mondiale de la radio, le 13 février de chaque année, nous pensons au « Drive-ins » qui concile cinéma et autoradio.

C’est quoi le Drive-ins ? Nos rédacteurs se sont penchés sur la question et voilà les résultats de l’enquête :

Les drive-ins sont des cinémas en plein air où les spectateurs peuvent assister à des projections de films depuis le confort de leur voiture. Cela a été très populaire dans les années 1950 et 1960, mais leur popularité a diminué avec l’augmentation de la popularité des cinémas intérieurs.

Cependant, avec l’épidémie de COVID-19 en 2020, ils ont connu un regain de popularité, car ils permettent aux gens de regarder des films en toute sécurité tout en respectant les mesures de distanciation sociale.

Les drive-ins sont souvent installés dans des espaces ouverts, tels que des parcs de stationnement, et disposent d’un écran géant sur lequel les films sont projetés. Les spectateurs peuvent écouter le son du film grâce à une fréquence FM diffusée sur leur autoradio.

Certains drive-ins proposent également des snacks et des boissons à emporter, ainsi que des tables pour les spectateurs qui souhaitent manger pendant le film.

Crédit photo : Écran total

L’expérience de cinéma en voiture peut être très agréable, car elle permet aux spectateurs de se détendre dans leur propre environnement et de regarder le film sans être dérangé par les bruits extérieurs ou les sièges inconfortables. Cela peut également être une occasion de sortir de la maison et de passer du temps en famille ou avec des amis.

En outre, les drive-ins peuvent être un moyen économique de regarder des films, car les coûts d’entrée sont souvent moins élevés que pour les cinémas traditionnels. Ils peuvent également être un moyen pour les communautés de soutenir les cinémas locaux et de célébrer la culture cinématographique.

Bien que très peu connu en RD Congo, ce ne sont pas les espaces qui manquent pour tenter l’expérience et voir si le procéder pourrait être adopté ou non. Nous pensons, que la RDC, surtout Kinshasa et Lubumbashi qui sont friandes des nouvelles tendances, peuvent mordre à l’hameçon et adopté le drve-ins, pourquoi pas le rendre populaire.

En conclusion, les drive-ins peuvent être une expérience amusante et unique pour regarder des films. Ils permettent aux gens de se détendre et de profiter d’un film en toute sécurité, tout en offrant une occasion de sortir de la maison et de célébrer la culture cinématographique.

Crédit photo : topgear

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Qu’est-ce qu’un bon scénario de film ?

La question a été posée à Erick Kayembe, pour son expérience dans la rédaction de scénario – Qu’est-ce que selon vous, un bon scénario de film ? Voici sa réponse dans les lignes qui suivent.

Un scénario de film bien écrit est une combinaison de dialogue, d’actions et de description qui capture l’essence d’une histoire et la transmet à un public. Pour être considéré comme bien écrit, un scénario doit respecter plusieurs critères clés.

Tout d’abord, il doit avoir une trame claire et cohérente. L’histoire doit être structurée de manière logique, avec des personnages qui ont des motivations crédibles et des actions qui découlent de ces motivations.

Ensuite, le scénario doit être visuel. Les dialogues et les actions doivent être écrits de manière à pouvoir être facilement traduits en images à l’écran. Les moments clés de l’histoire doivent être décrits de manière que le lecteur puisse visualiser ce qui se passe.

Le scénario doit également être concis et clair. Les descriptions doivent être concises et précises, et les dialogues doivent être percutants et directs. Le lecteur ne doit pas être débordé par des détails superflus.

Il est important que le scénario ait des personnages intéressants et complexes. Les personnages doivent être crédibles et avoir des motivations profondes qui les poussent à agir.

Les dialogues doivent révéler leur personnalité et leur évolution au fil de l’histoire.

Enfin, le scénario doit être émotionnellement engageant. Il doit capter l’attention du lecteur et le faire s’impliquer émotionnellement dans l’histoire. Cela peut être accompli à travers des moments forts, des révélations surprenantes et des retournements de situation.

En conclusion, un scénario de film bien écrit est un équilibre parfait entre une trame solide, une écriture visuelle, une concision et une clarté, des personnages complexes et un engagement émotionnel. Il doit captiver le lecteur et le faire s’impliquer dans l’histoire, le faisant ressentir des émotions et le laissant avec un impact durable.

Il sied de noter que Erick Kayembe, bien qu’étant le CEO d’un cinéma pour le Congo, a aussi à son actif quelques films que vous allez sûrement découvrir sur cette plateforme « cinecongo.org ».

Il nous signale également, lors de notre entretien, qu’il vient de finir la rédaction d’un ouvrage sur le scénario, ouvrage qui sera disponible dans les prochains jours.

Crédit photo : Ron Lach

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Partenariat gagnant-gagnant entre cinecongo et ACCC

En accord avec sa politique de promotion du cinéma congolais, Un cinéma pour le Congo signe un partenariat avec l’Association Congolaise des Critiques Cinématographique.

La critique cinéma étant un maillon important du développement du secteur cinématographique, vu le déficit de la pénétration et de la compréhension du cinéma dans le chef de la population, vu aussi que les critiques de cinéma ont un rôle d’éducation et de formation de la masse sur les techniques du cinéma, un cinéma pour le Congo a trouvé opportun de nouer un partenariat gagnant-gagnant avec l’ACCC.

Le public pourra alors, dans les jours qui viennent, retrouver la griffe de l’association dans les articles de la plateforme et le public pourra ainsi palper du doigt l’importance de cette critique dans le développement du cinéma congolais.

Comme cela se passe partout ailleurs, cinecongo ose croire que les cinéastes, premier cible de cette collaboration, comprendront le bien fondé de la critique cinéma et collaboreront pleinement à l’épanouissement de ce partenariat, ainsi que dans le développement de ce secteur.

L’implication de tous est importante. Les critiques doivent être rédigés, les articles doivent être lus, les partages doivent être faits sur différentes plateformes pour atteindre la masse, et les cinéastes doivent comprendre que la critique soit positive, soit négative n’est faite que pour l’émergence d’un cinéma fort et compétitif.

L’accord étant trouvé, le partenariat mis en place. Place est maintenant au travail. L’Association des Critiques Cinématographique, ACCC, apportera également sa contribution à la cérémonie de l’excellence du cinéma congolais « Mongita Awards », dont la 5e édition se tiendra le 09 septembre 2023.

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L’importance de la critique dans le cinéma congolais.

Rassemblés autours de l’Association Congolaise des Critiques Cinématographique, ACCC en sigle, la critique congolaise marque ici un point d’honneur pour le développement du cinéma congolais.

La critique joue un rôle essentiel dans le développement du cinéma congolais en aidant à établir des normes de qualité, à encourager l’innovation et à créer un dialogue entre les cinéastes et le public.

En examinant les films avec un regard critique, les critiques peuvent évaluer leur qualité artistique et technique, ainsi que leur pertinence culturelle et sociale. Cela aide les cinéastes à améliorer leur travail et à mieux comprendre leur public.

Les critiques peuvent également promouvoir des films méritants qui ont été ignorés par les distributeurs ou les médias, aidant ainsi à élargir l’audience du cinéma congolais.

La critique peut de plus inciter l’innovation et l’expérimentation en défiant les normes établies et en favorisant des approches plus audacieuses et originales. Cela peut aider à stimuler la créativité des cinéastes congolais et à créer une culture cinématographique unique et distinctive.

Enfin, la critique peut faciliter le dialogue entre les cinéastes et le public en fournissant une plate-forme pour des discussions constructives sur les films. Les critiques peuvent éduquer le public sur les techniques cinématographiques et les thèmes culturels et sociaux abordés dans les films, aidant ainsi à renforcer le lien entre le cinéma congolais et son public.

En somme, la critique joue un rôle crucial dans le développement du cinéma congolais en aidant à établir des normes de qualité, à encourager l’innovation et à créer un dialogue entre les cinéastes et le public.

Il est donc important de soutenir et de promouvoir les critiques de cinéma en République démocratique du Congo pour assurer la croissance continue de cette industrie vitale et créative.

Credit photo : Cup of couple

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Fin coop, une capture d'écran de la bande-annonce
« Fin coop » le film déjà en post-production

« Fin coop » est un film de Jimmy Tissanabo qui vient d’annoncer ses couleurs au travers d’un teaser qui circule déjà sur internet.

Il faut s’attendre à du lourd, car depuis un certain moment, après son dernier film « Kuba », Jimmy Tissanabo n’avait plus porté sa casquette de réalisateur, sauf pour quelques publicités et clip.

Longtemps affirmé comme l’un des meilleurs directeurs de la photographie du pays, et son dernier prix, le Mongita Awards de la meilleure direction photo, l’atteste, pour le compte du film Adjani, Jimmy Tissanabo, sûrement, mettra tout son savoir-faire à l’œuvre pour sublimer nos yeux au travers de son film « Fin coop »

Pour ce qui est du casting, de la composition de son équipe, du synopsis, voire de la sortie du film, un autre article reprendra tout cela avec force et détails.

Il y a lieu, pour autant de le dire, la participation de 1986Corp dans la production exécutive. 1986Corp étant la société de production chère à Yohan Dean Lengol qui s’impose de plus en plus sur le terrain.

Sans trop dire, savourer le teaser de « Fin coop » et donnez-nous vos avis en commentaire.

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Adapter un livre pour un film à succès.

Au Congo, quasiment ou pratiquement pas grand film adapté d’un livre, et pourtant, c’est monnaie courante sous d’autres cieux.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les grands films sont souvent des adaptations de livres :

1. Histoires éprouvées : Les livres ont souvent des histoires qui ont été affinées et testées par les lecteurs. Les auteurs ont passé du temps à développer des personnages intéressants, une intrigue captivante et des thèmes complexes. Cela en fait une source fiable d’histoires pour les réalisateurs de films.

2. Publicité préconstruite : Les livres populaires ont souvent déjà une base de fans dévoués qui attendent avec impatience l’adaptation cinématographique. Cela signifie que le film a déjà une publicité préconstruite et une base de fans potentiels, ce qui peut aider à stimuler les ventes de billets.

3. Économies de temps et d’argent : Les livres peuvent offrir des descriptions détaillées des personnages, des lieux et des événements, ce qui peut aider les réalisateurs à économiser du temps et de l’argent en évitant de devoir développer tout cela à partir de zéro. En outre, le livre peut fournir une source de dialogue, ce qui peut également aider les scénaristes à économiser du temps et de l’énergie.

4. Collaboration : Les adaptations de livres permettent souvent une collaboration entre des auteurs, des réalisateurs, des acteurs et des producteurs. Les réalisateurs peuvent travailler avec des auteurs pour affiner l’histoire pour l’écran, tandis que les acteurs peuvent travailler avec des écrivains pour mieux comprendre les personnages qu’ils interprètent.

5. Crédibilité : Les adaptations de livres peuvent offrir une certaine crédibilité aux films en les associant à des histoires déjà populaires et aimées. Les cinéastes peuvent ainsi capitaliser sur la réputation positive d’un livre pour attirer des spectateurs au cinéma.

En fin de compte, il y a de nombreuses raisons pour lesquelles les adaptations de livres sont populaires dans l’industrie du cinéma. Cependant, cela ne signifie pas que toutes les adaptations de livres se traduisent par des films réussis, car la transposition d’une histoire littéraire complexe sur grand écran peut présenter des défis uniques.

Nous avons autant d’ouvrages et d’histoires qui n’attendent qu’à être porté à l’écran pour le plaisir des spectateurs qui n’attendent qu’à revivre la nostalgie de leur enfance.

Non seulement cela, la jeune génération pourrait se rapprocher plus de sa culture en revisitant la jeunesse de leur parent et ainsi affirmé ses origines.

Crédit photo Pixabay

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Pourquoi dit-on du cinéma, le 7e art ?

La peinture, la sculpture, la musique, des arts nés bien avant et qui, dans le cinéma, se subliment davantage, à l’instar du dernier Cameron – Avatar, la voie de l’eau.

Le terme « 7ème art » est une expression qui a été popularisée par Ricciotto Canudo, un critique d’art italien, dans son manifeste intitulé « Manifeste des sept arts » publié en 1911. Dans ce manifeste, Canudo considère que le cinéma est le 7ème art car il allie les six arts traditionnels (la peinture, la sculpture, l’architecture, la musique, la poésie et la danse) en utilisant les techniques et les moyens les plus avancés de son époque.

Le cinéma est considéré comme un art à part entière car il utilise la narration, la mise en scène, la musique, le montage, les effets spéciaux et les acteurs pour raconter une histoire de manière visuelle et immersive. Il peut susciter des émotions telles que la tristesse, la joie, la peur ou la surprise, et peut également faire réfléchir sur des questions sociétales ou philosophiques.

En outre, le cinéma peut également s’inspirer des autres arts pour créer des films complexes et esthétiques. Par exemple, un film peut utiliser des techniques de montage similaires à celles utilisées dans la peinture, ou peut s’inspirer de la musique pour créer une atmosphère dramatique. De plus, de nombreux films sont adaptés à partir de livres, de pièces de théâtre ou de bandes dessinées, montrant ainsi comment le cinéma peut tirer parti d’autres formes d’art pour raconter des histoires.

En conclusion, le cinéma est considéré comme le 7ème art car il allie les différentes formes d’art en utilisant les technologies les plus avancées pour créer des expériences visuelles et narratives uniques. C’est un moyen de divertissement, de distraction, de réflexion et d’expression pour les cinéastes et les spectateurs du monde entier.

Crédit photo cottonbro studio

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À quand une loi en faveur des créateurs de contenu en RDC ?

Les créateurs de contenu en République Démocratique du Congo, en l’occurrence les cinéastes, souffrent d’un déficit de financement. À quand une loi en leur faveur ?

Tout est mis en place dans ce pays pour décourager les cinéastes à fonctionner normalement :

1. Interdiction de tournage en public. Même une petite caméra en ville est sujet à une interpellation des agents de renseignements.

Alors que nous savons que le trouble à l’ordre public qui nécessite une autorisation de tournage s’adresserait plutôt aux grosses productions qui entraîneraient le blocage de la circulation libre des passants. Où encore quand il s’agirait d’une production internationale.

2. Pas de prélèvement d’impôt ou taxe en faveur des créateurs.

Annuellement, voire mensuellement, une taxe sur le droit d’auteur est prélevée dans les chaînes de télévision, auprès des vendeurs de disque ambulant, dans les bars et discothèques.

Cet argent est soit disant reverser dans les caisses de la socoda pour être soit rediriger aux artistes « musiciens », soit prenant des destinations douteuses.

Le cas le plus plausible c’est vers la RTNC. Toutes les redevances que versent Canal+, Startimes ou encore bluesat. Maintenant où se trouve le cinéaste dans tout cela ?

Toutes les chaînes de télévision sont appelées à diversifier leurs contenus dans la proportion de 60/40, c’est-à-dire 60% de contenu congolais contre 40% internationaux. Où trouveront-ils ses fameux contenus ?

À l’heure actuelle, la production des documentaires à l’échelle du pays continent qu’est la RDC est à concurrence de 0%. Un pays peut il existait sans cinéma documentaire ?

Dans l’espace de l’Union Européenne, à l’exemple de la puissante Netflix, les pays la contraignent à avoir dans sa programmation un répertoire à hauteur de 30% des films européen. Une obligation à laquelle tout distributeur doit se plier.

À quand un député, un ministre pourrait-il se pencher sur la question ? Les chaînes privées sur TNT doivent payer 15 000$ annuel pour continuer à avoir le droit de diffuser en RD Congo, les cinéastes ne peuvent-ils pas bénéficier d’un certain pourcentage sur cette « taxe » ?

Dans le but de s’inscrire sur une dynamique favorisant la créativité et le développement de la jeunesse, un fond d’aide à la production doit impérativement voir le jour.

Un plan axé sur le long terme doit être absolument mis en place pour booster la production des films documentaires en RDC à l’horizon 2025.

Notre passé se perd et l’avenir du Pays devient incertain.

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Plus que quelques jours avant le Fespaco 2023

Plus que quelques jours avant le début du Fespaco 2023 qui est initialement prévu du 25 février au 04 Mars 2023 à Ouagadougou.

Le Festival panafricain de la culture et du cinéma de Ouagadougou (FESPACO) est un événement annuel qui a lieu à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. C’est le plus grand festival de cinéma en Afrique et l’un des plus importants au monde. Il a été créé en 1969 dans le but de promouvoir le cinéma africain et de fournir une plate-forme pour les cinéastes de la région de partager leur travail avec le public.

Au fil des ans, le FESPACO a grandi en importance et en influence, attirant des participants de toute l’Afrique et de partout dans le monde. Le festival comprend des projections de films, des débats, des ateliers, des expositions et des concerts, offrant une occasion unique pour les artistes de se connecter et de collaborer.

Le FESPACO a également joué un rôle important dans l’évolution du cinéma africain, en aidant à développer les industries du cinéma en Afrique et en soutenant les cinéastes talentueux à travers la région. En outre, le festival a servi de tremplin pour de nombreux cinéastes africains pour se faire connaître et lancer leur carrière sur la scène internationale.

En plus de sa mission de promotion du cinéma africain, le FESPACO a également été un lieu pour aborder les enjeux sociaux et politiques importants en Afrique. Au fil des ans, les films présentés au festival ont abordé des thèmes tels que la guerre, la corruption, les droits de l’homme et la justice sociale.

En conclusion, le FESPACO est un événement majeur dans l’industrie du cinéma en Afrique, offrant une plate-forme pour les cinéastes de la région de se connecter, de collaborer et de partager leur travail avec le public. Il continue de jouer un rôle important dans la promotion du cinéma africain et de l’art en général en Afrique.

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Les grands classiques du cinéma à revoir absolument

Il existe de nombreux grands classiques du cinéma qui méritent d’être revus. C’est d’autant plus inspirant et recommandé aux jeunes cinéastes de les voir et de s’en nourrir. C’est classiques à eux seuls sont une école de cinéma, et la meilleure.

Voici quelques-uns des plus importants :

1. « Citizen Kane » (1941) de Orson Welles : considéré comme l’un des plus grands films de tous les temps, « Citizen Kane » explore la vie d’un magnat de la presse à travers le point de vue de plusieurs personnages.

2. « Casablanca » (1942) de Michael Curtiz : cette histoire d’amour et d’espionnage se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale et est considérée comme l’une des plus grandes comédies dramatiques de tous les temps.

3. « Le magicien d’Oz » (1939) de Victor Fleming : ce conte de fées classique a enchanté des générations de spectateurs avec ses personnages mémorables, sa musique entraînante et ses effets spéciaux innovants.

4. « Psycho » (1960) d’Alfred Hitchcock : ce thriller suspense a redéfini le genre en présentant un tueur en série effrayant et un dénouement surprenant.

5. « La vie est belle » (1946) de Frank Capra : cette comédie dramatique met en scène un père déterminé à faire en sorte que sa famille survive pendant la Dépression, malgré tous les obstacles qui se dressent sur leur chemin.

6. « Les quatre cents coups » (1959) de François Truffaut : ce drame sur l’adolescence a marqué le début de la Nouvelle Vague française et a été salué pour sa direction innovante et son récit émouvant.

7. « Le Parrain » (1972) de Francis Ford Coppola : ce film de gangsters épique est considéré comme l’un des meilleurs films de tous les temps et a établi de nouveaux standards pour les films de genre.

En résumé, ces grands classiques du cinéma offrent une combinaison unique d’intrigues captivantes, de personnages complexes, de mise en scène virtuose et de mémorables moments cinématographiques qui les rendent incontournables.

Crédit photo cottonbro studio

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Les moments les plus marquants de l’histoire du cinéma

L’histoire du cinéma s’étend sur plus d’un siècle et il y a de nombreux moments qui ont joué un rôle déterminant dans son développement. Voici quelques-uns des moments les plus marquants :

1. 1895 : invention du cinématographe de Lumière – les frères Lumière ont présenté leur invention qui a permis de projeter des images en mouvement. Cela a donné naissance au cinéma moderne.

2. 1927 : première version sonore synchronisée – « The Jazz Singer » est devenu le premier film parlant en synchronisation sonore, marquant le début de l’ère du cinéma sonore.

3. 1930 : début de l’âge d’or hollywoodien – Hollywood est devenu le centre mondial du cinéma, produisant de nombreux films de qualité qui ont captivé le public et établi les normes pour l’industrie cinématographique mondiale.

4. 1960 : Nouvelle Vague française – une nouvelle génération de réalisateurs français a bouleversé l’industrie du cinéma avec leurs films innovants et rebelles.

5. 1977 : Star Wars – ce film de science-fiction a marqué le début de la tendance du film de genre et a eu un impact considérable sur l’industrie du cinéma, en popularisant les films à effets spéciaux.

6. 1989 : naissance du cinéma indépendant – avec des films comme « sex, lies and videotape », le cinéma indépendant a connu un regain de popularité, offrant un nouveau terrain pour les cinéastes créatifs et les histoires non conventionnelles.

7. 1999 : début de l’ère du numérique – l’arrivée de la technologie numérique a transformé la manière dont les films sont produits et diffusés, offrant de nouvelles possibilités créatives pour les cinéastes.

8. 2010 : succès de la plateforme de streaming – avec l’arrivée de plateformes de streaming telles que Netflix, les gens ont accès à un plus grand nombre de films et de séries télévisées que jamais auparavant.

Bien sûr, il y a beaucoup d’autres moments clés dans l’histoire du cinéma, mais ceux-ci représentent certains des changements les plus importants et durables.

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Le défi d’être acteur de cinéma en rdc

L’acteur au cinéma en République démocratique du Congo peut être un métier difficile en raison de plusieurs facteurs.

Tout d’abord, il peut y avoir une pénurie de productions cinématographiques professionnelles dans le pays, ce qui rend la recherche d’opportunités de travail difficile pour les acteurs. De plus, la qualité de certaines productions peut ne pas être à la hauteur des normes internationales, ce qui peut rendre difficile pour les acteurs de se faire remarquer sur la scène internationale.

En outre, le manque de ressources et d’infrastructures peut également rendre difficile l’exercice de la profession d’acteur au cinéma en RDC. Le manque d’investissement dans les productions cinématographiques peut entraîner un manque de ressources pour les acteurs, notamment en termes de costume, de maquillage, de décors et d’équipement technique.

Enfin, la culture du cinéma en RDC peut également être un défi pour les acteurs. La population peut ne pas être familiarisée avec les films et la performance d’acteur, ce qui peut rendre difficile pour les acteurs de trouver un public réceptif à leur travail.

Malgré ces défis, il y a également de nombreuses opportunités pour les acteurs talentueux et déterminés à faire leur marque dans l’industrie du cinéma en RDC. Avec un peu de détermination et de persévérance, il est possible de réussir en tant qu’acteur de cinéma en RDC et de se faire remarquer à l’échelle internationale.

Crédit photo : Tournage du film « Nguya »

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Festival de films
L’importance du festival de film pour un cinéaste

Nous avons, au cours de l’année 2022, reçu plusieurs questions des jeunes cinéastes voulant comprendre l’importance d’un festival de film. Nous nous efforcerons d’y répondre en quelques lignes.

Un festival de film peut offrir de nombreux avantages pour les cinéastes congolais. Tout d’abord, cela leur donne une plateforme pour présenter leur travail au grand public et aux professionnels du secteur cinématographique. Cela peut leur permettre de rencontrer d’autres cinéastes, de nouer des relations professionnelles et de trouver des opportunités de collaboration pour des projets futurs.

De plus, un festival de film peut également aider les cinéastes congolais à développer leur carrière en offrant des opportunités de distribution pour leurs films. Les festivals sont souvent fréquentés par des distributeurs, des producteurs et des agents qui cherchent de nouveaux talents et de nouveaux projets. Les cinéastes peuvent donc présenter leur travail à ces personnes clés et établir des contacts pour des opportunités futures.

En outre, un festival de film peut également offrir un soutien financier aux cinéastes congolais. Les festivals peuvent parfois offrir des ateliers et des séminaires sur les aspects techniques et commerciaux du cinéma, qui peuvent aider les cinéastes à améliorer leur savoir-faire et à mieux comprendre le marché du cinéma.

Enfin, un festival de film peut également aider à promouvoir la culture cinématographique congolaise en mettant en lumière les talents locaux et en offrant un espace pour la discussion et l’analyse des films congolais. Cela peut ainsi aider à susciter l’intérêt pour le cinéma congolais auprès du grand public et à développer la scène cinématographique en RDC.

En conclusion, un festival de film peut être une occasion très importante pour les cinéastes congolais de promouvoir leur travail, de renforcer leur carrière, de recevoir un soutien financier et de contribuer à la promotion de la culture cinématographique congolaise.

Crédit Photo @Festival Fickin

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Différence entre le cinéma Congolais et Nollywood
Le grand fossé entre le cinéma congolais et Nollywood

Le cinéma congolais et Nollywood sont deux industries cinématographiques en développement en Afrique, mais il existe un fossé entre eux en termes de production et de portée.

Nollywood, basé au Nigeria, est la plus grande industrie cinématographique en Afrique, produisant environ 2 000 films par an. Le cinéma congolais, quant à lui, ne produit que quelques films par an et n’a pas encore atteint la même notoriété que Nollywood.

Cependant, le cinéma congolais se distingue par une approche plus artistique et une préoccupation pour les sujets sociaux importants, tels que les problèmes politiques, la corruption et les droits de l’homme. Nollywood, d’autre part, se concentre davantage sur les genres commerciaux populaires tels que la comédie, l’amour et les films de genre.

Le fossé entre les deux industries peut également être attribué à des différences dans les moyens financiers et technologiques. Nollywood bénéficie d’un soutien financier plus important et d’une technologie plus avancée, ce qui lui permet de produire des films de qualité supérieure. Le cinéma congolais, quant à lui, fait face à des défis financiers et techniques, ce qui peut entraver la qualité de ses productions.

Malgré ces défis, le cinéma congolais continue de se développer et de gagner en reconnaissance. De nombreux réalisateurs congolais talentueux travaillent sans relâche pour produire des films qui reflètent la diversité et la complexité de la société congolaise.

En fin de compte, le cinéma congolais et Nollywood ont tous deux beaucoup à offrir et contribuent de manière importante à la culture africaine.

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Trouver de l'inspiration
Cinecongo : Trouver de l’inspiration pour faire un film.

La rédaction de cinécongo se penchera ce mois-ci sur une meilleure approche pour appuyer au mieux les créateurs de contenu à exceller en 2023.

De prime abord, nous avons réfléchi sur un sujet qui nous tient énormément à cœur – Comment trouver de l’inspiration pour faire un film, quand on débute au cinéma au Congo et partout ailleurs de surcroit ?

Il y a plusieurs façons pour un cinéaste congolais de trouver de l’inspiration :

  1. Explorer sa propre vie et les histoires de personnes qui l’entourent. Les expériences et les perspectives uniques peuvent être source d’inspiration pour des films authentiques et impactants.
  2. S’engager avec la communauté. Discuter avec des personnes de différents milieux sociaux et cultures peut ouvrir la voie à de nouvelles idées et perspectives.
  3. Étudier les œuvres cinématographiques antérieures. En examinant les films congolais et africains ainsi que les films internationaux, le cinéaste peut trouver des idées pour développer ses propres histoires.
  4. Se tenir informé des événements mondiaux. Les actualités peuvent fournir des opportunités pour explorer des thèmes sociaux et politiques pertinents pour la société congolaise.
  5. Travailler en collaboration avec d’autres artistes et créateurs. En travaillant avec d’autres cinéastes, scénaristes, acteurs et producteurs, le cinéaste peut développer ses propres idées et en apprendre davantage sur les perspectives et les techniques de ses pairs.

En fin de compte, trouver de l’inspiration peut être un processus personnel. C’est important d’être ouvert à différentes sources d’inspiration pour développer des films innovants et pertinents pour la société congolaise.

Crédit photo @Athena

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Apro7
Apro7 : Une communication importante

L’association des professionnels du 7e art, APRO7, interpelle tous les cinéastes du Congo, ainsi que ces membres au travers du communiqué suivant :

L’association des professionnels du 7e art est cette structure qui vise à ressembler tous les cinéastes du Congo derrière une charte qui harmoniserait les relations entre eux.

Ainsi, c’est au travers du communiqué suivant que le secrétariat général tient à sensibiliser tous les cinéastes du Congo ainsi que les membres de ladite association.

🔴🔴 URGENT !!!!

Chers artistes membres d’apro7

Après une concertation du Comité de Gestion de l’Association des Professionnels du 7ᵉ art au sujet des cotisations des membres, il a été décidé ce qui suit :

  1. Chaque membre ordinaire de l’Association et officiellement reconnu devrait apporter une contribution mensuelle de 5.000 FC;
  2. Les membres du bureau du comité apporteront 10.000 Fc de cotisation mensuelle.

Cet argent permettra à l’association d’intervenir ou d’agir plus rapidement face aux problèmes et besoins de l’association.

Cette disposition est applicable dès le mois de janvier.
Prière, à chacun, de vous rapprocher de Carine Ilunga pour les finances, afin de convenir avec elle votre mode de paiement.

Bien à vous !

SECRÉTARIAT GÉNÉRAL APRO7

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Kevine Mavakala
Fickin : Kevin Mavakala est confiant pour la 10ᵉ édition

Le nouveau directeur du Festival Fickin est déjà à pied d’œuvre pour élever haut l’étendard de cet événement haut en couleur.

« Je sens déjà le poids sur mes épaules, mais c’est une responsabilité que je prends et que je mènerai jusqu’au bout ».

Kevin Mavakala

C’est en ce terme que le nouveau Directeur du Festival Fickin ouvre l’entretien offert en exclusivité à Cinecongo.

« Devant le regard des cinéastes et du public, on est obligé de faire mieux. Dans l’innovation, dans la programmation, la fête doit être à la hauteur de ce 10e anniversaire »

Kevin Mavakala

Fickin fêtera ces 10 ans cette année et l’appel à candidature vient de ce pas être lancé pour accueillir les films du monde entier. Kevin Mavakala se voit alors comme un directeur qui vient placer l’innovation avec une touche de continuité, car selon lui, « Nous fêtons certes dix ans du Festival International de Cinéma de Kinshasa, mais derrière, il faut également saluer les 10 ans d’un travail acharné, 10 ans des difficultés résolues par mes prédécesseurs, mais surtout 10 ans d’expérience acquise »

Il poursuit en saluant la détermination et le génie du précédent directeur, Ephraïm Buyikana, qui lors d’une réunion bipartite entre Bimpa production, la structure qui a initié le festival, et l’association Ciné na biso, association qui gère et dirige maintenant le festival, a vu en lui le successeur idéal et à approuver le choix de sa personne.

La passation du flambeau entre le directeur sortant et le directeur entrant, a belle et bien eu lieu. Place à présent est au travail.

Kevin Mavakala, l’homme du film multiprimé « La star » est aux commandes du plus grand festival de cinéma à Kinshasa. Pour la rédaction de cinecongo, qui est le média qui a toujours été au côté de Fickin depuis le début, c’est aussi pour elle l’opportunité de s’engager davantage pour que cette fête, les 10 ans du Festival, soit inclusive.

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Kevin Mavakala
Fickin : Un nouveau Directeur pour la 10ᵉ édition

En 2023, le Festival International du Cinéma de Kinshasa célébrera sa 10ᵉ Édition. Et c’est avec l’annonce d’un nouveau Directeur que les hostilités sont lancées.

Ce n’est pas une surprise en soi, puisque après l’accident déplorable qu’à subit le précédent Directeur du Festival Fickin, Ephraïm Buyikana, il fallait absolument relever la tête et avancer. Mais c’est avec une grande stupéfaction que l’annonce du nouveau Directeur tombe tout en faisant le buzz sur les réseaux sociaux.

Le nouveau Directeur n’est autre que le non moins connu : « Kevin Mavakala »

Qui est-il donc ? Et qu’est-ce qui a motivé son choix ?

Les réponses à ces questions feront bien sûr l’objet de nos articles prochains, mais pour ce qui concerne la rédaction de cinécongo, nous saluons très respectueusement le choix porté sur la personne de Kevin Mavakala comme nouveau Directeur du Festival et nous attendons de lui qu’il s’axe dans la continuité et dans l’innovation.

Il va sans dire qu’entre ses épaules repose le futur du cinéma congolais, sa perception au pays et dans le monde.

Il est sans contexte qu’il est capable de relever les défis et nous croisons les doigts pour qu’il réussisse son coup. La pression étant aussi grande qu’il commence son Job avec une édition, la 10ᵉ qui est censé être celle qui doit marquer les esprits.

Félicitations et bon vent au Festival International du cinéma de Kinshasa.

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Fickin : Une communication importante

Le festival International du Cinéma de Kinshasa, « Fickin » en sigle, a en date du 18 janvier 2023, au travers des réseaux sociaux, publié un communiqué important dont voici la teneur :

Communiqué :

En raison d’un problème de santé, le Directeur du FICKIN, M. Ephraim BUYIKANA, sera indisponible pour la 10e édition du FICKIN qui se pointe à l’horizon.

À la tête de la Direction du Festival durant 3 ans, nous avons trouvé en lui un homme déterminé.

Nous lui disons grand MERCI pour ces 3 ans de dévouement, de travail acharné, d’efforts et de progrès. Et surtout pour cet amour et ce privilège qu’il donne au développement du Cinéma Congolais 🇨🇩

Si nous allons célébrer la 10e édition de cette grande Messe du Cinéma, c’est grâce aux fardeaux qu’il a accepté de porter durant ces 3 dernières années.

Nous lui souhaitons une longue vie, bonne santé et prospérité.

Que vive le Cinéma Congolais, que vive le Festival International de Cinéma de Kinshasa.

En effet, le Directeur du festival avait connu un accident de circulation grave qui a lui a valu plusieurs mois dans le coma et plusieurs interventions chirurgicales dans le but de stabiliser son état.

À la dernière nouvelle, il est suivi à domicile et il est stable.

Toute l’équipe de cinecongo lui souhaite un bon rétablissement.

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« Mulika » de Maïsha Maene est au Fespaco 2023

Maïsha Maene est un jeune du Nord-Kivu dont le savoir faire force le respect et l’admiration. Son tout dernier film « Mulika » vient de paraître dans la sélection officielle du Fespaco 2023 qui va se dérouler du 25 Février au 04 Mars 2023 à Ouagadougou

« Mulika » est un film court-métrage provenant de la ville de Goma, à l’Est de la RDC, et réalisé par Maïsha Maene.

Ce film est à la frontière entre la fiction et le documentaire et relate l’histoire d’un jeune qui tente de se reconnecter à ses origines après son retour de l’espace. Il avait été doté d’une mission capitale, qui est celui de protéger et de préserver les ressources naturelles de la planète en générale, plus particulièrement celles de l’Est de la RDC.

Maïsha Maene, ici accompagné des grands tels que :

  • TD Jack Muhindo pour ce qui est de la prise de vue
  • Leo Nelki pour le montage
  • Jack Moran, Don Zilla, Rey Sapienz pour la musique originale.

Le film, depuis sa réalisation a fait également l’objet de plusieurs sélections dans des festivals de renoms à l’exemple de :

  • 2023 Festival international du court métrage
  • 2022 RIDM – Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal
  • 2022 Festival internazionale del film Locarno
  • 2022 AfryKamera – African Film Festival Poland
  • 2022 Internationale Kurzfilmtage Winterthur
  • 2022 Encounters Short Film Festival

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Jeu mundele
Une sélection au Fespaco pour le film « Jeu Mundele »

Le film court-métrage « Jeu Mundele » a été annoncé en sélection officielle au 28e Fespaco qui se déroulera du 25 février au 04 Mars 2023 à Ouagadougou.

Synopsis :

« Une opportunité d’embauche se présente pour Denise après plusieurs années de chômage. Sur sa route, elle se fait escroquer l’argent prévu pour l’impression de son dossier par les organisateurs du jeu de hasard. Fauchée, il lui reste moins d’une heure, mais elle tient à introduire son dossier« .

Courte biographie du réalisateur

Cinéaste et photographe, Kadhaffi Mbuyamba est né à Kinshasa. Il est très actif dans le cinéma et aussi dans la photographie. Il est réalisateur et a à son actif au moins 10 films court-métrages et a également initié des expositions photo dont il est l’auteur. Membre très influent dans la structure Bimpa production du réalisateur/Producteur Tshoper Kabambi, il assume la charge du chargé de programmation dans le festival International du cinéma de Kinshasa, initié par cette structure.

Le film « Jeu Mundele », porté par Nancy Adjani, l’actrice principale, continue son bonhomme de chemin et cette fois-ci, après le festival Vue d’Afrique, c’est au tour de la 28e Fespaco de l’accueillir dans sa sélection officielle.

Après l’annonce qui vient d’avoir lieu sur le site web de l’événement, c’est une joie pour le Congo de voir 4 de ses réalisateurs de participer à cette grande rencontre de cinéma qui se tiendra au Burkina Faso dans sa capitale Ouagadougou du 25 février au 04 Mars 2023.

Force est de constater que le cinéma congolais ne démérite pas en voyant le progrès enregistré tout ce temps avec des films tels que « Jeu Mundele » participer à ces rencontres internationales.

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La sélection officiel du fespaco 2023
3 films de la RDC au Fespaco 2023

La 28e édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui va se tenir du 25 février au 4 Mars 2023 vient de dévoiler sa sélection officielle avec à l’affiche, 3 films de la RDC.

Le fespaco est à ce jour l’un de plus grand rendez-vous de cinéma de l’Afrique et aussi le rendez-vous le plus attendu dans le sens où il offre une grande visibilité au film mais aussi à l’équipe de réalisation de ce film.

C’est pourquoi nous sommes heureux d’apprendre et de vous annoncez la sélection officielle des 3 films de la RDC dans les sections short films en fiction et en documentaire.

Ces films sont : « Kelasi » du réalisateur Fransix TENDA LOMBA pour le documentaire, « Jeu Mundele ou Jeu de hasard » du réalisateur Kadhaffi Mbuyamba et « Mulika » de Maïsha Maene pour la section fiction.

Une section parallèle dénommé « Panorama », toujours en marge de la 28ème Fespaco, montrera également un film congolais dont le titre est « Alone in a strange world / Seul dans un monde étrange » du réalisateur Joél SANSI.

Nous serons là avec vous dans les prochains jours pour suivre l’évolution de ces films et vous en dire plus sur les réalisateurs qui porterons haut l’étendard de la RDC aux rencontre de Ouagadougou et marcher sur les traces de ceux qui les ont précédés à l’instar de : Balufu Bakupa Kanyinda, Mwenze Ngangura, Patrick Kuba, Michée Nsunzu, etc.

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Fecoci : Un élan pour la relance du cinéma au Congo

Lancés depuis le 10 août 2022, les dirigeant de la Fecoci, la Fédération Congolaise de Cinéma, n’ont pas du tout chômé. Richard Thumitho nomme les coordonnateurs provinciaux.

Nous rêvons depuis longtemps de voir la culture congolaise voler haut et prendre la place qui lui revient dans la conversation mondiale limitrophe du cinéma, dans l’arène mondial, en particulier dans le secteur du cinéma

Richard Thumitho

Institués depuis le mois d’août 2022, les cinéastes du Congo peuvent compter sur cette association dénommée Fédération Congolaise de Cinéma qui a pour vision de Développer une industrie cinématographique, locale, dynamique et durable et faire de la République Démocratique du Congo une destination de tournage privilégié pour la richesse et la création d’emplois.

C’est dans ce sens que la Fecoci, faisant de la dynamique locale son cheval de bataille, a procédé à la nomination des coordonnateurs et coordonnatrices provinciaux que vous pourrez consulter ici

Les coordonnateurs ont pour mission, d’encadrer les cinéastes qui sont dans leur juridiction, de les accompagner dans leurs diverses activités et surtout de promouvoir le cinéma dans la partie du pays où ils se retrouvent. Le tout pour rendre visible et accessible le cinéma sur toute l’étendu de la république.

Richard Thumito, le président de la fédération, demande aux cinéastes de faire confiance aux coordonnateurs qu’il a nommés et surtout de faire confiance à la fédération qui n’a qu’une pensée noble qui est le dévoloppement du pays par la culture du cinéma.

Les cinéastes doivent faire confiance ; Parce qu’ensemble, nous serons capables d’apporter des réponses idoines aux préoccupations majeures de l’heure, en ce qui concerne la renaissance de cinéma et de l’audiovisuel en RDCONGO

Richard Thumitho

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Festival Okapi : la 2e édition était un succès.

La directrice du Festival Okapi, « FestOk » en sigle, s’est exprimée par le biais des réseaux sociaux pour donner le bilan de la 2e édition déroulée du 22 au 24 Décembre 2022.

La 2e édition du Festival Okapi qui s’est déroulé du 22 au 24 décembre 2022 à Bunia s’est clôturé avec la participation de 36 films nationaux et internationaux en compétition.

On a pu décerner à quelques films, acteurs et actrices, techniciens des prix de mérites comme meilleurs dans chaque catégorie.

Dont voici la liste des gagnants tout en leur présentant nos sincères félicitations.

Nous tenons à lancer vivement une invitation à toutes et à tous, cinéastes, opérateurs économiques et culturels, politiques et politico-administrateurs, pour le rendez-vous du 21 septembre 2023 à Bunia pour la 3e édition.

Que vive le cinéma.

Madame Sylvie MUYISA

Directrice de FESTOK

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Plamedi Nzuzi
Plamedi Nzuzi : L’acteur Lushois ne gagne pas sa vie

J’ai eu le rôle masculin dans le film Anakapachia. J’y joue Dekalo le mari de Beina incarné par Rachel Bangala.

Je suis encore Étudiant et aussi un acteur de cinéma. Je réponds au nom de NZUZI NSINGA PLAMEDI.

Mon rôle dans le film Anakapachia était juste d’incarner un homme, je pourrais dire irresponsables, un parieur qui n’a pas de chance aux jeux jusqu’au point où il vend sa femme après avoir perdu.

Vie ya congolais eza lokola combat ya Ali n’a foreman

Groupe  »MPR »

c’est l’une de partie de la chanson « nini tosali te » du groupe  »MPR ».

Je voulais dire quoi par là, certes, c’est assez difficile pour qu’un jeune congolais puisse s’épanouir totalement, il essaie au moins de trouver refuge aux jeux de hasard qui d’après moi, sont des jeux de chance mais qui vous pousse à gaspiller rapidement le peu d’argent que vous avez. Donc si vous avez de la chance de gagner votre pari et si c’est le contraire vous perdrez tout.

Rachel et Plamedi devant le public
Rachel et Plamedi devant le public dans le jeu de question-réponse

Pour ma part dans le film je n’avait pas de chance. C’est n’était pas facile d’incarner ce rôle, Je ne passais pas la journée sans revoir mon script. On dormait tard pour se réveiller tôt et avec Rachel on fait tout pour être au meilleur et avoir un bon résultat.
Je n’aurais que trois ans dans quelques mois dans ce monde de cinéma. Je ne suis qu’un apprenti mais ça ne m’empêche pas d’observer tout ce qui se passe au tour de moi. C’est ainsi que je peux me permettre de dire que la vie d’acteur ici à Lubumbashi est complètement simple comme toujours. La seule différence est qu’il y aura probablement quelqu’un qui va te reconnaître ou pas du tout quand tu marches dans la rue. Pour ce qui concerne la situation financière, rien n’est vraiment fameux. Un acteur ne gagne quasi rien, mais avec le peu là, on travaille avec tout notre cœur et c’est ça qu’on appelle une passion.
Oui, c’est mon objectif de faire carrière dans le monde cinématographe et je travaille dure pour être toujours au meilleur de ma forme

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Salle de cinéma
Le Congo est à la recherche de son image pour le monde

Kinshasa est une mégapole de plus de 12 millions d’habitants qui ne compte que deux salles de cinéma de 80 places au maximum. La tendance est-elle à la télévision où pour le grand écran ?

Après avoir minutieusement étudier les statistiques, la question n’est plus à se poser. La télévision n’a pas de concurrent pour ce qui est de la tendance actuelle.

Mais plus encore, lorsque nous regardons de plus près aux chiffres, la chaîne locale à être mieux suivi est la RTNC, d’abord parce qu’elle est nationale, ensuite parce qu’elle se retrouve sur tous les bouquets et après parce qu’elle a la primeur pour les informations concernant la RDC.

En parlant de bouquet, Canal+ avec Easy TV bat tous les records, suivi de près par Startimes et Bluesat, tout simplement parce qu’ils offrent des chaînes comme Novelas (Surtout friand des femmes et jeunes filles) ensuite des chaînes sportives.

Où est donc là la place du cinéma ? Les congolais consomment-ils des films ? La réponse est oui, mais aussi non.

La tendance montre clairement que lors des recherches sur internet, nombreux des congolais localisés surtout dans la province orientale, dans le SUD-KIVU et dans le Katanga désir avoir des informations sur le cinéma congolais. Kinshasa quant à lui, recherche plus les nouveautés blockbuster, etc.

Donc la demande existe, mais est-ce que l’offre pourrait-il répondre ?

Cette question en ouvre d’autres et exige des préalables pour voir naître en effet un cinéma au Congo :

  • La production des films
  • La promotion
  • L’exploitation
  • La diffusion et la distribution
  • Etc.

Autant des préalables qui demeurent inexistant au Congo-Kinshasa et qui font que Kinshasa ne sache plus se voir, noyer par la dizaine de millier de production mondial par an.

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Rachel Bangala
Rachel Bangala : L’acteur n’a pas d’ampleur au Congo

Je suis Rachel Bangala, licenciée en droit économique et social, entreprenante et ambitieuse. Pour moi, l’acteur n’est pas vu dans toute sa splendeur.

J’ai incarné le rôle de Beina la femme de Dekalo dans le film Anakapachia du réalisateur Trésor Onema. Le personnage de Beina certes est amoureuse, l’amour ne doit pas nous bander les yeux comme le dit un proverbe. En matière de choix d’un homme pour la vie, plusieurs aspects entrent un jeu. Un homme doit être un débrouillard, un homme qui ne réfléchit pas qu’en fonction de lui ou de ses besoins mais en fonction de l’avenir du couple. En soit, un homme doit être courageux.
Pour le film, Beina n’a pas su faire un bon choix. Elle en a payé le prix fort, sa vie.
Pour pouvoir incarner un personnage il faudrait s’imaginer étant cette personne en vrai, vivant la situation et menant ses actions.
Le personnage de Beina, je dirais, c’était le juste milieu : ni facile ni difficile parce que je me suis vue vivant cette situation comme si elle était réelle pour moi.

Malheureusement, au regard de plusieurs effort, la réalité du cinéma au Congo particulièrement à Lubumbashi n’est pas beau à voir. Le cinéma n’a pas encore d’ampleur et par conséquent un acteur lushois n’est pas vu dans toute sa splendeur.

Le couple dans Anakapachia face aux échanges, Rachel & Plamedi

La vie d’un acteur dans sa famille premièrement n’est pas facile, dans la mienne par exemple quand je leur avais annoncé que je fais du cinéma, ils ne l’avaient pas bien reçu. Ils se sont imaginé le pire et Ils pouvaient se représenter des acteurs comme ils les voient sur A+ mais pas moi😂. Pour le public et pour ma famille, le cinéma c’est un passe temps inutile.

Ce que je sais au plus profond de moi ce que le cinéma me passionne, je compte m’y lancer davantage et pourquoi pas en faire carrière. C’est là que Mr Trésor Onema intervient. C’est quelqu’un d’Aimable, gentil et compréhensif, travailler avec lui me motive à faire toujours mieux.

Jusque là je n’ai pas encore eu un mauvais souvenir qui pourrais me forcer à lâcher prise. Mais par contre, la seule chose que je déteste c’est le retard. Quand il s’agit d’arriver peut être à 8h00 et que nous débarquons à 10h ou au delà ça m’agace au plus haut point.

Les bons souvenirs, il y en a plein ; l’ambiance qu’il y a après tournage lorsqu’on se retrouve tous ensemble, on partage la joie, les connaissances, les expériences…

Le cinéma c’est vraiment un monde à part.

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Barbecue des cinéastes
Retour plus en détails sur le barbecue des cinéastes

Sous l’initiative de Serge Bango Bango, le Barbecue des Cinéastes a réuni à ses abords, ce samedi 7/01/2023, 26 cinéastes dévoués et passionnés afin de débattre et proposer des pistes de solution à quelques préoccupations du 7ème art au Congo.

À tour des rôles, chaque cinéaste a eu à se présenter et à parler de ses ambitions en introduction puis, un débat s’en est suivi autour des thèmes tels que :

LA GESTION D’ÉNERGIE PSYCHOLOGIQUE DES CINÉASTES

Le Secrétaire Général d’Apro7, Mr Jean Jacques N’sele pour lui, le seul fouet qu’on devrait utiliser pour le moment c’est une obligation morale, une prise de conscience poussant chacun à faire sa part et remplir ses obligations convenablement. Étant données que pour la plupart des cinéastes évoluant au sein de l’association dont il assume la gestion œuvrent dans le bénévolat.

Le SG d’Apro7 a été visé par plus d’un, lui reprochant d’être trop large dans sa gestion.

CRITÈRES DE SÉLECTION LORS DE LA REMISE DES TROPHÉES

Mr Fabrice déplore que les cinéastes faisant partie des comité ou du jury, pour la plupart le font par fidélité à leur amitié sans trop analyser les prouesses et talents des autres.

Les cinéastes présents n’ont pas été du même avis, mais ont proposé d’assister les organisateurs des événements pour faire mieux en 2023

COMMENT EXPLIQUER LE FAIT QUE LES AUTRES PAYS FRANCOPHONES ONT PLUS DES CONTENUS VISUELS QUE LA RDC SUR PLUSIEURS PLATEFORMES INTERNATIONALES ?

Selon Erick Kayembe, nous avons un sérieux problème de production. Il faut la booster et multiplier les circuits de distribution, inventer nos propres solutions.

Le hasard profite aux esprits préparés. Il nous faut aussi d’être prêt à participer aux enjeux de l’heure et surmonter le laxisme qui nous caractérise après avoir frôler quelques échecs. Aussi, avec sa structure Un cinéma pour le Congo, il sera à l’affût des opportunités et les proposera via le site web https://cinecongo.org pour permettre aux uns et aux autres de les saisir.

Et à Attila Mpiana d’ajouter qu’il est impératif de devenir très révolutionnaire et se fixer des objectifs en étant toujours à l’affût des opportunités à l’échelle nationale qu’international.

GESTION DE MONGITA AWARDS ET DE FICKIN

Selon les intervenants : « nous n’avançons pas sur une même longueur d’onde à cause de cette forme de complaisance. Nous ne faisons pas un bon usage de nos acteurs et le temps de travail n’est pas bien évalué ».

L’initiative de Mr Romain Ndomba qui décrit le portrait des acteurs de cinéma sur sa page Facebook a été plus qu’encourager.

Le but étant de créer des acteurs capable de vendre un film.

LES OPPORTUNITÉS

Mr Perrin Kam annonce sa nomination pour la gestion de FIFE : festival international des films d’espoir qui, pour sa première édition en RDC aura lieu du 20 au 23 septembre de cette année et invites le cinéaste à mieux préparer leurs films pour cette première édition au Congo, mais troisième dans le monde.

LES DÉMARCHES AUPRÈS DU GOUVERNEMENT :

Momo Nyembo et Julie Ngate ont évoqué quelques pistes au sein du ministère de la culture, arts et patrimoine et auprès de l’assemblée nationale afin d’être introduit et parler avenir du cinéma congolais.

Autour d’un verre et des mets délicats, les 26 cinéastes sont déterminés à faire valoir leurs droits.

Le Barbecue des cinéastes peut se venter d’avoir accompli sa mission de la meilleure des façons. Vivement une deuxième édition

Julie NGATE

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Atelier de formation aux métiers du cinéma
Résidence cinématographique de grands lacs

TD Jack MUHINDO MAHAMBA cinéaste congolais basé dans le Nord-Kivu se prépare pour l’organisation prochaine de la résidence cinématographique des grands lacs qui va se dérouler de Mai à Juillet 2023 à Gitega au Burundi

Soucieux de voir pérenniser les techniques cinématographiques auprès de la jeunesse montante, le cinéaste TD Jack Muhindo organise depuis un moment des ateliers de formation aux métiers de cinéma en prélude de la résidence cinématographique de grands lacs.

Cette résidence va être porté par lui, l’initiateur et va accueillir 12 (douze) jeunes venus de la RDC, du Burundi et du Rwanda, pour se réunir à Gitega, capital de la Burundi.

Étendue sur une période allant de Mai à Juillet 2023, la résidence va former ces jeunes sur les techniques tels que le son, la caméra, le montage, etc., et va prôner la pacification, la cohabitation pacifique par la production et les projections des films.

4 films vont ressortir de cette résidence : 3 films de fiction et un documentaire.

A l’issue de la résidence, les jeunes cinéastes présenteront leur film devant un public de diffuseurs. L’objectif de cette formation est que les jeunes cinéastes soient capables d’écrire et de réaliser leurs propres films.

Il sied là d’annoncer déjà la tenue prochaine d’un festival des films pour les grands lacs et tenter d’apporter la paix et le vivre ensemble par ce moyen, dans cette région longtemps meurtrie par les guerres en répétition.

Tous ceux désirant supporter cette initiative peuvent soit contacté notre rédaction, soit atteindre la page Facebook de l’événement en cliquant ici

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Crash de Type K
Crash de TYPE K 27 ans et aucun film du Congo

Ce jour-là, le 8 Janvier 1996, le crash de type K a été un accident de plus meurtrier qu’a connu la RDC en deux générations. Le bilan direct parlait de 237 mort.

Le cinéma étant un métier noble, mais surtout, un métier où l’on donne de ces nouvelles au monde, la RDC avec toutes ses histoires autant merveilleuses que tragiques ne se raconte pas.

Les cinéastes congolais laisse le soin au média étranger de parler de leur pays et de donner leur point de vue sur les situations que travers le Congo.

A quand les vrais documentaires du Congo avec des points de vue congolais ?

Quand est-ce que les cinéastes vont-ils prendre en main les rênes de la narration de l’imaginaire congolais ?

Ces interrogations peuvent trouver leurs réponses rapidement mais en attendant, la rédaction languit de découvrir tout cela dans un bref délais.

Une poussée de révolution, c’est ce dont ont besoin les cinéastes congolais. Un peu d’audace et une pensée pour le lendemain.

A titre d’exemple, tous les contemporains ou presque qui ont vécu l’indépendance sont en train de s’éteindre. Pratiquement aucun cinéaste, peut-être quelques journalistes de télévision à la recherche d’un scoop, n’a pu décrocher des interviews pour nous narrer une histoire à la gloire du peuple beau et fort.

Débout congolais,

Unis par le sort, unis par l’effort pour l’indépendance…

L’indépendance des cinéastes est peut-être pour bientôt. La rédaction de cinécongo relatera toutes les sursaut d’orgueil qu’il pourra avoir dans son collimateur.

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Barbecue des cinéastes
Barbecue et cinéma, Serge Bango bango sait le faire.

L’échange entre cinéaste est ce nouveau concept mis en place par Serge Bango bango surnommé « Le très mystique ». Une dizaine de convives pour la première édition qui s’est tenue hier le 7 janvier 2023 à Bandal.

C’est sous le coup de 15 h 30’ que la vingtaine des cinéastes a répondu présent à l’invitation de Serge Bango Bango, cinéaste également, réalisateur et producteur, mais aussi opérateur culturel et économique évoluant à Kinshasa.

« Le concept de barbecue des cinéastes est simple. C’est juste un moment d’échange et de partage autour d’un verre et la possibilité de se dire les choses en face, sans rancune, ni souci, le tout pour faire avancer les choses »

Serge Bango Bango

Parmi les présents, il y a eu des cinéastes de renom, mais aussi le secrétaire général de l’association des professionnels du 7ᵉ art, Apro7 qui a attiré tous les regards et toutes les interrogations.

Il est vrai que M. Jean-Jacques N’sele brigue aujourd’hui son 2ᵉ mandat à la tête de cette structure, et c’est sans conteste qu’il y avait lieu de lui reprocher et/ou de lui suggérer des choses.

Cette 1ʳᵉ rencontre qui a eu lieu le samedi 07 janvier 2023 s’est déroulée dans une ambiance, sereine, apaisée et décontractée.

Il y a évidemment eu un barbecue offert par Michel Kabeya le propriétaire du bar à viande, Nyama Choma.

« La satisfaction est totale, la convivialité était au rendez-vous, je pense qu’il y a lieu de récidiver l’expérience et de parler d’une deuxième édition »

Serge Bango Bango

Quand il y a des cinéastes qui parlent, certainement il y a derrière des projets qui naissent et des résolutions qui sont prises.

Pour 2023, beaucoup ont désiré accompagner Fickin et Mongita Awards, mais aussi mettre en place des collaborations et autres formes d’échange pour produire plus et booster les structures qui existent déjà.

On ne peut pas le nier, le barbecue des cinéastes était une réussite.

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Trésor Onema
Trésor Onema, pour un cinéma à Lubumbashi

En marge de la première de ces films « Kitofu » et « Anakapachia » qui va se tenir le 7 Janvier 2023 dans la salle Arupe à Lubumbashi, Trésor Onema répond aux questions de la rédaction de cinécongo.

Cinécongo est toujours à la recherche des talents pour la RDC et ce dans ce sens que notre rédaction vient de faire la rencontre du jeune et talentieux Trésor Onema, qui va bientot, c’est-à-dire le 7 Janvier 2023, présenter ses deux films « Kitofu » et « Anakapachia » à la salle Arupe dans la ville de Lubumbashi.

Voilà dans les lignes qui suivent, ce qu’a été l’essentiel de notre entretien.

Rédaction : Une brève présentation de vous et de votre parcours cinématographique.

TRÉSOR KASONGO ONEMA. Apprenti scénariste et réalisateur. Je commence mes débuts en cinéma précisément en 2020 lors de la pandémie du covid19. Alors que je n’avais aucune base en réalisation et encore moins en écriture d’un scenario j’ai quand même conçu une série télévisée de 7 épisodes, dénommée ZAINA À WANATANSHI déjà disponible sur notre chaîne YouTube AFRIKA WANTANSHI.

J’ai qualifié cette série d’une rhapsodie🤭. Peu après j’ai rencontré le grand maitre Fils Ngeleka, avec lui je prends mes cours de cinéma tout en pratiquant et ce, jusqu’à ces jours. Je ne me lasse d’apprendre et de consulter les aînés tels que Pascal Musonge, le vieux Douglass etc.

Rédaction : parlez-nous du film Kitofu ?

Kitofu (Nombril) est un film de 28 minutes qui retrace une histoire de 1884. Il raconte les origines des deux peuples restés protagonistes depuis des décennies. Alors que la pénurie s’installe dans leur village, KUMWIMBA, l’ainé s’aventure dans la forêt mystérieuse en quête de nourriture. Seulement cette quête l’emporte des années durant et personnes n’avaient eu de ses nouvelles. Considéré mort pour tout le monde, son frère cadet, comme l’exige la coutume, prend pour en mariage la femme de son aîné. Ils ne pouvaient envisager le retour de ce dernier au bout de 4 ans d’absence. La pilule est amère pour KUMWIMBA. Il refuse de boire la coupe de réédition comme l’exige la coutume et engage un combat sans merci contre son frère cadet.

Rédaction : Parlez-nous du casting du film ?

Je détiens le Label cinématographique le plus stable de la ville depuis 3 ans et regorge une trentaine des jeunes parmi lesquels des filles. Mais j’ai dû choisir une actrice indépendante MELISSA MBANGA qui a joué dans Bad génération avec Victor et pour les hommes le casting n’a pas été difficile puisque les deux frères, Gauthier Boukson (Kumwimba) et Hariss Bahuge (Ilunga) font partie de mes meilleurs acteurs et Jean Luc Mwepu le vieux père aussi. J’ai eu la chance d’avoir des figurant sur place et même un rôle passif du vieux sage.

Rédaction : Qu’aimeriez-vous que les gens retiennent après avoir vu le film ?

l’histoire au départ était de prouver aux Kasaïens et Katangais qu’ils sont tous descendants d’un même ancêtre et qu’ils ne devraient pas se haïr autant. Cependant, dans mes recherches fort malheureusement je n’ai trouvé aucune source historique qui confirme mon hypothèse. J’ai quand même écris le film en m’inventant une réalité historique et c’est le message que je voudrai transmettre à ces deux peuples. Viendra probablement une deuxième partie☺🙏🏾

Rédaction : ) L’entrée est-elle gratuite ou payante ?

L’entrée est payante 10.000 FC le billet. 3 ans maintenant que nous travaillons, j’estime qu’en entendant un sponsoring probable, nous pouvons nous valoriser nous-même en diffusant nos films et faire payer.  Que les jeunes se retrouvent tant soit peu et se sentent encouragés.

Rédaction : Que pensez-vous de la condition de vie d’un cinéaste à Lubumbashi ?

Il n’est pas aisé de faire le cinéma à Lubumbashi. Il y a cette lenteur du public jadis habitué au théâtres 500fc avec un droit d’entrée d’une part et de l’autre part, le manque de confiance en nos réalisations, d’où le périple du cinéaste lushois. Quitte à nous de conjurer ce sort en surprenant le public par nos productions de haute qualité artistique scénaristique et visuelle.

Nous vous laissons avec cette bande annonce de « Kitofu »

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