Rachel Bangala
1 4 minutes 1 an

Je suis Rachel Bangala, licenciée en droit économique et social, entreprenante et ambitieuse. Pour moi, l’acteur n’est pas vu dans toute sa splendeur.

J’ai incarné le rôle de Beina la femme de Dekalo dans le film Anakapachia du réalisateur Trésor Onema. Le personnage de Beina certes est amoureuse, l’amour ne doit pas nous bander les yeux comme le dit un proverbe. En matière de choix d’un homme pour la vie, plusieurs aspects entrent un jeu. Un homme doit être un débrouillard, un homme qui ne réfléchit pas qu’en fonction de lui ou de ses besoins mais en fonction de l’avenir du couple. En soit, un homme doit être courageux.
Pour le film, Beina n’a pas su faire un bon choix. Elle en a payé le prix fort, sa vie.
Pour pouvoir incarner un personnage il faudrait s’imaginer étant cette personne en vrai, vivant la situation et menant ses actions.
Le personnage de Beina, je dirais, c’était le juste milieu : ni facile ni difficile parce que je me suis vue vivant cette situation comme si elle était réelle pour moi.

Malheureusement, au regard de plusieurs effort, la réalité du cinéma au Congo particulièrement à Lubumbashi n’est pas beau à voir. Le cinéma n’a pas encore d’ampleur et par conséquent un acteur lushois n’est pas vu dans toute sa splendeur.

Le couple dans Anakapachia face aux échanges, Rachel & Plamedi

La vie d’un acteur dans sa famille premièrement n’est pas facile, dans la mienne par exemple quand je leur avais annoncé que je fais du cinéma, ils ne l’avaient pas bien reçu. Ils se sont imaginé le pire et Ils pouvaient se représenter des acteurs comme ils les voient sur A+ mais pas moi😂. Pour le public et pour ma famille, le cinéma c’est un passe temps inutile.

Ce que je sais au plus profond de moi ce que le cinéma me passionne, je compte m’y lancer davantage et pourquoi pas en faire carrière. C’est là que Mr Trésor Onema intervient. C’est quelqu’un d’Aimable, gentil et compréhensif, travailler avec lui me motive à faire toujours mieux.

Jusque là je n’ai pas encore eu un mauvais souvenir qui pourrais me forcer à lâcher prise. Mais par contre, la seule chose que je déteste c’est le retard. Quand il s’agit d’arriver peut être à 8h00 et que nous débarquons à 10h ou au delà ça m’agace au plus haut point.

Les bons souvenirs, il y en a plein ; l’ambiance qu’il y a après tournage lorsqu’on se retrouve tous ensemble, on partage la joie, les connaissances, les expériences…

Le cinéma c’est vraiment un monde à part.

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