Cinecongo
Cinéma : Un outil de résistance culturelle face à l’invasion.

L’importance du cinéma dans la préservation des us et des traditions de la République démocratique du Congo (RDC) face à l’invasion de l’imaginaire d’autres pays à travers la télévision et l’internet ne peut être sous-estimée. Le cinéma offre une plateforme puissante pour raconter des histoires, capturer la culture et transmettre des valeurs.

Tout d’abord, le cinéma permet de documenter et de préserver l’histoire de la RDC. En racontant des récits authentiques et en immortalisant les traditions, le cinéma permet aux générations futures de comprendre et d’apprécier l’héritage culturel de leur pays. Les films peuvent servir de témoignages précieux, préservant ainsi les us et les traditions qui risquent d’être oubliés avec le temps.

De plus, le cinéma peut être utilisé comme un outil éducatif pour transmettre des connaissances sur les us et les traditions de la RDC. En créant des films qui mettent en valeur les pratiques culturelles, les coutumes et les valeurs, le cinéma peut aider à renforcer l’identité culturelle et à sensibiliser les jeunes générations à l’importance de leur patrimoine.

En outre, le cinéma offre une opportunité de créer une industrie cinématographique locale dynamique en RDC. En soutenant la production de films locaux, on encourage la créativité et le talent des cinéastes congolais. Cela permet également de générer des emplois et de stimuler l’économie locale. En ayant accès à des films qui racontent des histoires propres à leur pays, les Congolais peuvent se sentir fiers de leur culture et de leur héritage.

Enfin, le cinéma peut agir comme un moyen de résistance culturelle face à l’influence de l’imaginaire d’autres pays. En créant des films qui mettent en avant les us et les traditions de la RDC, on peut contrer l’invasion de l’imaginaire étranger et promouvoir la diversité culturelle.

L’État congolais au travers de ses différentes structures et surtout les cinéastes congolais et homme d’affaires, il y a ici une opportunité à investir dans ce secteur qui, bien qu’étant encore au stade embryonnaire, promet de se développer à une vitesse exponentielle au regard des enjeux de l’heure et de la population congolaise en constante augmentation.

Vous pouvez aussi écouter l’article en audio.

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RDC – Musique : Richesse ou déclin ?

La musique congolaise a une riche histoire et était autrefois considérée comme l’une des meilleures du monde. Cependant, il est vrai que la qualité de la musique a changé au fil des ans et n’est plus la même qu’à l’époque de Franco.

Dans les années 50 et 60, la musique congolaise a connu un véritable âge d’or avec des artistes tels que Franco, Tabu Ley, Dr Nico et d’autres encore. Ces artistes ont créé des chansons qui ont animé les dancefloors dans toute l’Afrique et ont conquis les cœurs des mélomanes dans le monde entier.

Malheureusement, depuis la disparition de ces légendes, la qualité de la musique congolaise a connu un déclin. Les artistes ont commencé à se concentrer sur la quantité plutôt que sur la qualité, et le marché musical est devenu inondé de chansons sans âme, sans expérimentation et sans originalité.

Cependant, il est important de souligner qu’il y a encore des artistes qui produisent de la musique de qualité en République démocratique du Congo. Certains d’entre eux s’inspirent du passé pour créer des chansons qui sont à la fois modernes et authentiquement congolaises.

La musique congolaise est une part importante de la culture du pays, et il est essentiel que les artistes et les producteurs travaillent ensemble pour préserver la qualité de la musique et continuer son héritage.

En fin de compte, la qualité de la musique congolaise dépendra des choix artistiques et des investissements dans l’industrie musicale locale. Nous espérons que les générations futures d’artistes continueront à inspirer et à nous faire danser avec leur musique, tout en honorant l’héritage de leurs prédécesseurs.

Crédit photo Ashutosh Sonwani

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Musique : La RDC célèbre la musique ce 21 juin 2023

Aujourd’hui, le 21 juin 2023, nous célébrons la fête de la musique en République Démocratique du Congo. C’est une journée très spéciale pour nous, car nous célébrons la musique et son impact sur nos vies.

La fête de la musique est une occasion pour les mélomanes de profiter de différents genres musicaux, des concerts live dans les rues et de découvrir des nouveaux talents.

La fête de la musique a débuté en France en 1982 avec comme objectif principal de célébrer la musique à travers des concerts gratuits organisés dans les rues. Depuis, cette tradition a été adoptée dans le monde entier et est devenue un véritable événement international.

En RDC, nous avons une culture musicale très riche, qui remonte à des siècles. La musique est omniprésente dans notre société, dans les bars, les clubs, les mariages et les événements religieux. La musique est une manière pour nous de nous rassembler, de nous exprimer et de transmettre les valeurs culturelles.

La fête de la musique s’inscrit donc parfaitement dans notre culture, en offrant une opportunité pour les artistes locaux de se faire connaître et pour les amateurs de musique de découvrir de nouveaux talents. C’est une journée de partage, de découverte et de communion autour de la musique.

En cette journée de la fête de la musique, nous invitons tout le monde à venir célébrer avec nous, à profiter des différents concerts et à découvrir la richesse de notre culture musicale. Car comme le dit si bien Friedrich Nietzsche : « Sans la musique, la vie serait une erreur ».

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Moyindo et Prisca immortalisés au FFGP du Togo

Le Festival de Film Grand Public du Togo, FFGP en sigle, dont l’appel à films se déroule du 20 avril au 20 juillet 2023, a rendu hommage à deux acteurs de la République Démocratique du Congo, à savoir Moyindo Mpongo et Prisca Enzilame. En effet, le festival a créé les prix Moyindo Mpongo et Prisca Enzilame, deux légendes du cinéma congolais, pour honorer leur contribution exceptionnelle à l’industrie cinématographique africaine.

Le prix Moyindo Mpongo sera décerné au meilleur acteur pour son rôle dans le film, après un vote du public qui comptera pour 70 % et l’avis d’un jury de professionnels qui comptera pour 30 %. L’acteur a également été honoré pour ses nombreux engagements sociaux et communautaires et s’est dit heureux de cette reconnaissance qui portera son nom.

Quant à Prisca Enzilame, l’une des plus grandes actrices congolaises, elle a été honorée pour être celle dont le nom évoquera la meilleure actrice d’Afrique. Son talent et son interprétation exceptionnelle dans de nombreux films, dont « Paris à tout prix », ont été salués par le festival.

Pour rappel, les kinois pourront savourer sur grand écran le film « Paris à tout prix » ce 28 mai 2023. La décision de nommer ces deux prix en l’honneur de ces deux acteurs illustres est une preuve de la reconnaissance de leur apport exceptionnel au cinéma africain, et témoigne de l’importance de leur travail dans l’industrie cinématographique de la région. Les organisateurs du festival ont ainsi su démontrer leur volonté de mettre en avant la diversité du cinéma africain et de promouvoir les talents venus de toute l’Afrique.

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Nombreuses réactions au sujet de la création du festival Okapi

Dernièrement, la ministre de la Culture, arts et patrimoine, son Excellence Madame Kathungu, a annoncé la création d’un nouveau festival de cinéma dénommé « Okapi ». Malheureusement, l’annonce a été accompagnée d’une réaction négative de la part de certains acteurs évoluant de le société cinématographique congolais.

La raison de cette réaction est multiple mais surtout que le festival Okapi est largement considéré comme une entreprise commerciale plutôt qu’un événement culturel. Les critiques soulignent plusieurs inquiétudes sur la qualité et l’authenticité de l’événement.

Le festival a également été critiqué pour avoir été conçu pour servir les intérêts personnels et non de célébrer la culture congolaise. Cette perception est aggravée par le fait que les cinéastes non pas été sollicité pour une synergie lors de la création de ce projet.

Il est important de noter que ces critiques ne sont pas universelles et que de nombreux Congolais soutiennent la tenue du festival Okapi en raison de son potentiel pour promouvoir la culture locale et stimuler l’économie. Cependant, il est clair que la ministre Kathungu doit travailler de connivence avec les cinéastes pour que le festival représente fidèlement la riche culture congolaise et qu’il soit accessible à tous les artistes et à la population en général.

En fin de compte, l’annonce de la création du festival Okapi a suscité des réactions mitigées au sein de la communauté culturelle congolaise. Il est essentiel que les organisateurs et la ministre de la Culture prennent en compte les préoccupations de la population et travaillent à créer un événement culturel authentique et accessible à tous. Le Congo est un pays riche en cultures et traditions qui doivent être célébrées et préservées.

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Éclaircissements sur les propos de Jean-Jacques N’sele

Jean-Jacques N’sele, secrétaire général honoraire de l’association des professionnels du 7e art, Apro7, revient pour donner des éclaircissements.

Après avoir annoncé sa démission dans un article paru sur cinecongo le 7 mars 2023, Jean-Jacques N’sele reproche au média d’avoir altéré ses propos.

Il dit nous citons :

Je n’ai pas parlé d’un problème de leadership, mais d’un problème d’engagement.

Le leadership émane de la tête, le mal’engagement dont je parle c’est celui qui manque à ceux qui acceptent de travailler dans les rôles actifs de l’association…

Jean-Jacques N’sele

Au regard de tout ça, cinecongo présente ses excuses, et réitère sa volonté d’être ce media qui accompagne le cinéma vers une visibilité accrue et totale.

Notons que Cinecongo a étroitement collaboré avec le comité sortant d’Apro7 et tient à en faire de même avec le nouveau comité que dirige à présent Michel Kabeya.

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Évolution du montage dans l'histoire du cinéma
L’évolution du montage dans l’histoire du cinéma

L’histoire du cinéma est riche en évolution, et le montage est l’un des aspects qui ont le plus évolué. Le montage est l’art de juxtaposer différents plans pour créer une continuité visuelle, un rythme et une narration.

Au début du cinéma, les films étaient tournés en plans-séquences, c’est-à-dire des scènes où la caméra ne bougeait pas et où l’action se déroulait dans un seul plan. Ainsi, le montage n’était pas encore un élément important du cinéma.

Cependant, l’arrivée du cinéma muet a changé ce mode de transmission de l’histoire. Les films évoluent désormais dans une narration linéaire, avec une succession de plans qui permettaient de raconter une histoire plus complexe. C’est ainsi que les cinéastes ont commencé à expérimenter différents types de montage pour améliorer la narration, en utilisant des techniques telles que le montage parallèle, l’intertitre (carton), le ralenti, le flash-back ou le montage alterné, à la fois pour raconter une histoire mais aussi pour y apporter du rythme et de l’émotion.

Le montage est un élément clé de l’art visuel du cinéma, et certains grands réalisateurs de l’histoire du cinéma, tels que D.W. Griffith, Sergei Eisenstein, ou encore Alfred Hitchcock, sont célèbres pour leur utilisation innovante du montage pour ajouter de la dimension à leur histoire.

L’évolution de la technologie a également permis d’élargir les possibilités de montage dans le cinéma. L’arrivée de la couleur, du son synchronisé, puis des effets spéciaux ont changé la manière dont on utilise le montage. Les cinéastes peuvent désormais expérimenter encore plus d’effets et de techniques de montage pour laisser libre cours à leur créativité, ajouter de la profondeur à l’histoire ou simplement pour éblouir les spectateurs.

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L’importance du maquillage et de la coiffure au cinéma

La coiffure et le maquillage sont deux éléments clés dans l’industrie cinématographique. Ils représentent une part très importante du travail préparatoire à un tournage et sont utilisés pour créer des personnages crédibles.

Les maquilleurs et les coiffeurs travaillent en étroite collaboration avec les réalisateurs et les acteurs pour créer une apparence qui colle au scénario. Ils ont un rôle essentiel dans la création d’atmosphères et d’émotions, afin de soutenir le réalisateur dans la narration de son histoire. Dans cet article, nous allons examiner comment la coiffure et le maquillage sont utilisés pour créer des personnages crédibles dans l’industrie cinématographique.

La coiffure et le maquillage sont utilisés pour aider les acteurs à devenir leurs personnages. Les acteurs peuvent transformer leur apparence de manière dramatique grâce à la coiffure et au maquillage. Par exemple, dans le film « Le Labyrinthe de Pan », l’actrice Ivana Baquero a été transformée en une princesse elfe grâce à un maquillage spécial et une coiffure qui a fait ressortir son teint clair et ses yeux bleus. De cette façon, les personnages deviennent plus vivants et plus crédibles à l’écran.

Les maquilleurs et les coiffeurs ont également pour rôle de renforcer les traits de caractère des personnages. Le maquillage et la coiffure peuvent souligner les traits importants, tels que les yeux, les pommettes et les lèvres, et contribuer à accentuer la personnalité du personnage. Par exemple, les héros dans les films d’action ont souvent des traits plus anguleux que les méchants, qui ont plutôt des traits lisses et arrondis. Cette technique est utilisée pour renforcer le côté inquiétant des méchants et accentuer le côté héroïque des personnages

Crédit photo : Daniel Adeyelu

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L’évolution de l’art au fil des ans jusqu’au cinéma

L’art a connu une évolution constante depuis les premières formes créatives jusqu’au cinéma, en passant par la Renaissance et la création du concept de « beaux-arts ».

Les artistes ont exploré de nouvelles techniques pour capturer la réalité et ont été influencés par les mouvements artistiques de leur époque, comme le Classicisme, le Romantisme et l’Impressionnisme.

Au début du XXe siècle, le cinéma a vu le jour et a été considéré comme le septième art. Il a révolutionné la façon dont les arts pouvaient être appréciés et a permis de raconter des histoires à travers des images animées sur grand écran. Les premiers films étaient muets et en noir et blanc, mais ont ouvert la porte à une nouvelle forme d’expression artistique.

Le cinéma a continué à évoluer au fil du temps, avec l’apparition de nouvelles technologies qui ont permis de créer des effets spéciaux de plus en plus impressionnants. Les films d’animation ont également apporté une nouvelle dimension à l’art cinématographique.

Cette évolution de l’art prouve la créativité humaine à travers les siècles et comment les artistes ont cherché à capturer la réalité de leur temps. Le cinéma est une extension naturelle de cette évolution, un art qui s’appuie sur des technologies de plus en plus sophistiquées pour prendre vie sur grand écran.

En bref, l’histoire de l’art est une histoire de création et d’innovation continuelles. Les formes d’art évoluent constamment pour répondre aux besoins et aux désirs des artistes et du public. Le cinéma est un exemple éloquent de cette évolution, une forme d’art qui reste toujours en mouvement pour fournir de nouvelles expériences visuelles aux spectateurs.

À Kinshasa particulière, lors de la fête du théâtre le 27 mars 2023, certains artistes se sont réunis pour réfléchir sur la démarcation qui existe entre le cinéma et le théâtre populaire, une forme d’expression très rependue dans le pays, et il était là question de trouver une meilleure façon pour faire comprendre à la population, qui chaque fois les confond, les différences qui existent.

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L'emblème du théâtre à Kinshasa : Le théâtre de verdure
Chaque 27 mars, l’humanité célèbre le théâtre

La fête du théâtre est une célébration annuelle en République démocratique du Congo qui met en lumière les arts de la scène et l’expression artistique en général. Cette fête est un moment où les artistes se retrouvent pour partager leurs passions et leur travail avec le public.

Le théâtre en RDC est une tradition qui remonte à des siècles, avec de diverses formes de représentations théâtrales dans les cultures autochtones locales. Au fil du temps, le théâtre a évolué en RDC pour intégrer des influences occidentales ainsi que des éléments modernes.

La fête du théâtre en RDC est un moment où les différents artistes de la scène se réunissent pour partager leurs productions avec le grand public. Cela permet aux artistes de montrer leur travail et de recevoir un retour de la part de leur public, tout en créant des liens entre les différentes communautés artistiques de la région.

Les productions présentées lors de la fête du théâtre en RDC sont très diverses, allant des pièces classiques aux créations plus modernes inspirées de la vie quotidienne. Les personnages des pièces de théâtre varient également, allant de membres de l’élite à des gens du commun.

L’un des objectifs de la fête du théâtre en RDC est de promouvoir l’art de la scène en général. Cette célébration est en effet l’une des rares occasions où les artistes de différentes régions se réunissent pour échanger et partager leur passion pour le théâtre.

Nous avons pu, grâce à notre réseau d’artiste, recevoir les échos sur ce qu’a pu être organisé à Kinshasa et en province, à l’occasion de cette fête qui intervient chaque 27 mars, en prélude de la journée internationale de la Francophonie.

En conclusion, la fête du théâtre en RDC est un événement particulièrement important pour la communauté artistique congolaise. Elle permet aux artistes de se réunir et de partager leur travail avec le public, tout en mettant en lumière la richesse et la diversité du théâtre congolais.

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DG de la Socoda
La Socoda, qu’en est-il des artistes cinéastes ?

Le droit d’auteur est un concept très important dans l’industrie cinématographique. Les créateurs de films et de vidéos ont des droits sur leur travail qui doivent être protégés pour garantir leur rémunération et leur reconnaissance.

En République démocratique du Congo, c’est la Société congolaise des droits d’auteur et des droits voisins (SOCODA) qui est chargée de la gestion des droits d’auteur pour les auteurs congolais.

La SOCODA est une société à but non lucratif créée en 2012 sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts. L’objectif principal de cette organisation est de protéger les droits d’auteur et de droit voisin des artistes congolais. Elle collecte les redevances dues aux artistes lorsque leurs œuvres sont utilisées ou reproduites dans les médias, les festivals, les événements publics et les lieux de divertissement en RDC.

Le droit d’auteur donne légalement aux créateurs d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles des droits exclusifs d’exploitation et de diffusion de leurs œuvres. Les droits peuvent être répartis en plusieurs catégories, notamment les droits de reproduction, de diffusion, de commercialisation, de traduction et d’adaptation. Les artistes peuvent également donner leur autorisation pour que leurs œuvres soient utilisées à des fins non commerciales ou limitées.

Assemblée Générale de la SOCODA

Pour ce qui concerne la RDC, tout pousse à croire que la SOCODA se penche plus vers la musique que vers les autres arts. En plus, beaucoup qui se trouvent dans l’administration de ladite société, sont plus de la musique entre autre. Il faudrait mettre en place des mécanismes de sensibilisation, d’encadrement et surtout de communication pour regagner la confiance des artistes et la relance effective de cette société de droit.

Le respect des droits d’auteur est crucial pour garantir une industrie cinématographique saine et durable. Pour cela, des mesures doivent être mises en place pour les faire respecter et pour protéger les auteurs d’œuvres cinématographiques. Les sanctions pour les violations de droits d’auteur doivent inclure des amendes et des peines de prison.

En somme, le droit d’auteur est une composante essentielle de l’industrie cinématographique et la SOCODA doit se munir et jouer ce rôle clé pour protéger les droits des artistes congolais en RDC. Les créateurs d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles doivent se rapprocher de la SOCODA et doivent être conscients de leurs droits et des processus de gestion des droits d’auteur pour garantir leur juste rémunération et la reconnaissance de leur travail.

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Muyaya et Kathungu maintenus et restent en place

Bien que le maintien de Patrick Muyaya et Catherine Kathungu en tant que ministres respectifs de la Communication et des Médias et de la Culture, des Arts et du Patrimoine ne soit pas la seule décision clé prise par le président Felix Tshisekedi dans son remaniement ministériel, il s’agit d’une annonce importante qui mérite d’être saluée.

En tant que ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya a une grande responsabilité pour faire en sorte que les citoyens congolais aient accès à une information de qualité, précise et impartiale. Il est important que les médias respectent tous les groupes et communautés dans le pays ainsi que le code de l’éthique journalistique. De plus, il doit continuer à promouvoir la liberté de presse et garantir que les journalistes soient témoins de la vérité, telle qu’elle est. Nous attendons que son Excellence le ministre Patrick Muyaya continue dans sa lignée et qu’il s’améliore de plus en plus sur le choix et la gestion des projets qui tombent sur sa table.

Catherine Kathungu en tant que ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine, a un rôle essentiel à jouer pour s’assurer que la richesse culturelle de la République Démocratique du Congo soit préservée et mise en valeur. La création de politique culturelle inclusive est l’une des missions de cette ministre, pour la rendre accessible à tous et pour que tous les vivants en RDC aient accès au patrimoine culturel du pays, la politique culturelle devrait être capable de montrer comment la culture crée des emplois, soutient le développement économique et améliore la cohésion et la compréhension sociale. En cela, nous espérons que son Excellence Mme Catherine Kathungu abordera la contribution des secteurs créatifs et culturels à l’économie nationale.

Les nominations du président Felix Tshisekedi, sur proposition du premier ministre Sama LUKONDE, montrent qu’il est déterminé à faire progresser notre pays dans une direction positive. Nous félicitons les nouveaux ministres, dont la liste intégrale sur ce lien, et leur souhaitons bonne chance pour leur travail à venir.

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Le téléphone Okapi se lance dans le cinéma

La marque de téléphone Okapi s’est lancée dans la production des films mobiles de qualité. L’efficacité de cette entreprise dans ce domaine suscite beaucoup d’intérêt auprès des amateurs et des professionnels de la cinématographie.

Tout d’abord, la qualité de l’image produite par les téléphones Okapi est exceptionnelle. Les derniers modèles de téléphones disposent d’une caméra haute définition ainsi que d’un système de stabilisation d’image de pointe, permettant aux cinéastes de réaliser des films de qualité professionnelle. Les couleurs sont vives, les détails nets et le niveau de luminosité sont optimales, même dans des conditions de luminosité difficiles. Les téléphones Okapi sont également équipés de capteurs de mouvement qui permettent de stabiliser l’image, évitant les tremblements et les secousses indésirables.

En plus de la qualité de l’image, les téléphones Okapi offrent une grande variété d’options pour la réalisation de films. Les cinéastes peuvent choisir différents paramètres de mise au point et d’exposition pour adapter l’image à leur projet. Ils peuvent par ailleurs choisir entre différentes options de mise en scène et d’effets pour créer l’atmosphère souhaitée.

Cependant, il faut noter que la réalisation d’un film avec un téléphone portable présente aussi des défis. Le plus grand défi est de gérer la durée de vie limitée de la batterie du téléphone. Les batteries des téléphones portables se déchargent rapidement, surtout lorsqu’elles sont utilisées en mode caméra pour obtenir des images de qualité supérieure. Il est donc important de bien planifier son tournage et de s’assurer que le téléphone est complètement chargé avant de commencer la production.

Un autre défi est la mémoire limitée de l’appareil. Les téléphones portables ne disposent pas d’un espace de stockage aussi important que celui des appareils photo ou des caméras traditionnelles. Il est de ce fait nécessaire de sauvegarder régulièrement les fichiers et de les transférer sur un autre support de stockage.

En conclusion, la marque de téléphone Okapi offre une solution de qualité pour la réalisation de films mobiles. Et elle est munie d’une liste des accessoires qui, compléter au téléphone, peuvent efficacement augmenter sa durée de vie et ses performances.

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Mobile film : est-ce la fin de la caméra traditionnelle ?

Le cinéma est un art du spectacle qui a constamment évolué au fil du temps. Il est d’autant pratiquer par la jeunesse qui vient avec, dans l’univers cinématographique, leur outil qu’elle utilise au quotidien : « Le téléphone ».

Avec l’avancement de la technologie, il est maintenant possible de faire des films avec un simple téléphone portable. Cette nouvelle façon de faire du cinéma, il se présente à la fois des avantages et des inconvénients.

L’un des principaux avantages de faire un film avec un téléphone portable est le faible coût de la production. Contrairement à ce qui se passe avec des caméras traditionnelles, il n’est pas nécessaire d’investir dans des équipements coûteux pour réaliser un film avec un smartphone. De plus, la portabilité du téléphone permet de tourner des scènes dans divers lieux sans être submergé par des équipements encombrants.

Avantages

Un autre avantage est la qualité d’image de plus en plus élevée des appareils mobiles. Les derniers modèles de smartphones disposent d’une caméra haute définition, ce qui permet d’obtenir une qualité d’image exceptionnelle pour des productions de petit ou de moyen budget.

Inconvénients

Toutefois, faire un film avec un téléphone a également plusieurs inconvénients. Le plus grand inconvénient est la stabilité de l’appareil. Avec un téléphone portable, la caméra est souvent tenue à la main, ce qui peut entraîner des tremblements et des secousses qui nuisent à la qualité de l’image. Pour palier cela, il faut investir dans un trépied compatible avec le téléphone.

Une marque de téléphone congolais durable et bon pour les mobiles films

Un autre désavantage est la durée de vie limitée de la batterie. Les batteries des téléphones portables se déchargent rapidement, surtout lorsqu’elles sont utilisées en mode caméra. Les cinéastes doivent donc être prévoyants et bien planifier leur tournage, pour éviter les pannes de batterie en plein milieu du tournage.

Enfin, un autre inconvénient est la mémoire limitée de l’appareil. Les téléphones portables ne disposent pas d’un espace de stockage aussi important que celui des appareils photo ou des caméras traditionnelles, ce qui peut limiter le nombre de « takes » (prise, NDLR) enregistrées.

En conclusion, l’utilisation d’un téléphone portable pour faire un film offre de nombreux avantages, notamment en termes de coût et de qualité d’image.

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Du film documentaire à l’élan patriotique d’un peuple

Le documentaire, qui est un genre dans le cinéma, peut jouer un rôle important dans la création d’un sentiment communautaire et patriotique autour d’une cause, d’un lieu ou d’une nation.

Dans le contexte de la République démocratique du Congo (RDC), un documentaire engagé peut être une plaque tournante pour redonner un élan patriotique à la population. Dans cet article, nous analyserons de la manière dont un documentaire peut atteindre cet objectif en explorant certains des éléments-clés qui peuvent contribuer à son succès.

Le pouvoir de l’image et de la narration :

Les documentaires ont la capacité de rassembler un public large et diversifié autour d’un sujet commun en utilisant des images et une narration puissantes. En mettant en évidence les aspects culturels, sociaux et politiques du pays, le documentaire peut renforcer le sentiment d’appartenance à une nation et susciter un sentiment de fierté chez les téléspectateurs.

Le choix du sujet :

Le choix du sujet est très important dans la création d’un documentaire visant à faire naître un élan patriotique. Un documentaire qui évoque des moments glorieux de l’histoire de la RDC, comme la chute du régime Mobutu ou les luttes pour l’indépendance, peut inspirer les citoyens à se rappeler des moments forts de leur histoire et même susciter un sentiment de fierté nationale.

Le traitement du sujet :

Le traitement du sujet est également important. Le choix de la narration, la sélection de la bande sonore, la sélection des images et de la narration sont autant d’éléments qui contribuent à la réussite d’un documentaire. Un documentaire réalisé avec créativité et compétence peut non seulement stimuler l’intérêt des téléspectateurs, mais aussi inspirer leur admiration pour la RDC.

La diffusion :

La diffusion du documentaire est également un élément important pour atteindre un large public. Il peut être diffusé à la télévision, mais aussi dans les salles de cinéma, les festivals de films ou sur internet. La publicité à l’avance, l’organisation de projections publiques, ainsi que la promotion sur les réseaux sociaux peuvent contribuer.

L’État congolais :

L’État congolais a tout intérêt à investir dans les cinéastes et à commander un autant des documentaires que possible, surtout en cette période d’agitation, afin de mettre en lumière cet élan patriotique. C’est vrai qu’en RDC, c’est plus la musique, mais le documentaire, peut dire en un quart d’heure ou en une heure ce qui peut changer la destinée de toute une nation.

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Conseils pour améliorer les relations humaines

D’aucun diront pourquoi un tel sujet dans un blog qui traite sur le cinéma ? Il y a un dicton qui dit : « Le cinéma c’est 20% de technique et 80% des relations humaines » allez-y comprendre !

Il est vrai que dans de nombreux domaines, y compris le cinéma, les relations humaines jouent un rôle crucial pour réussir. Que vous soyez un acteur, un réalisateur, un producteur ou tout autre professionnel de l’industrie cinématographique, voici quelques conseils pour améliorer vos relations humaines :

1. Soyez authentique : Les relations humaines sont basées sur la confiance et l’authenticité. Soyez honnête et transparent dans vos interactions avec les autres. Évitez de jouer un rôle ou de cacher vos véritables intentions. Les gens peuvent généralement repérer quand quelqu’un n’est pas sincère.

2. Écoutez activement : Écouter attentivement ce que les autres ont à dire est essentiel pour établir de bonnes relations. Posez des questions, montrez de l’intérêt et soyez respectueux des opinions des autres. La communication est une rue à double sens, alors assurez-vous d’écouter aussi bien que de parler.

Tournage du film « Biloko ya boye »

3. Soyez empathique : Comprendre les sentiments et les perspectives des autres est important pour créer des relations positives. Essayez de voir les choses du point de vue des autres et soyez empathique envers leurs besoins et leurs préoccupations.

4. Soyez collaboratif : Le cinéma est un travail d’équipe, et une attitude collaborative est essentielle pour réussir. Travailler ensemble pour atteindre un objectif commun peut renforcer les relations et favoriser la créativité.

5. Soyez respectueux : La bienveillance et le respect sont la clé pour maintenir des relations saines et productives. Évitez de parler négativement des autres, de critiquer ou de ridiculiser les idées des autres.

6. Développez des relations à long terme : Les relations ne se construisent pas du jour au lendemain. Investissez du temps et de l’énergie dans vos relations pour les faire croître et durer. Prenez le temps de maintenir le contact avec les personnes importantes pour vous et créez des liens solides.

En fin de compte, les relations humaines sont un élément essentiel de la réussite dans le cinéma et dans de nombreux autres domaines. En suivant ces conseils, vous pouvez améliorer vos relations et renforcer votre réseau professionnel.

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Commentaires autour du thème du mois de mars

Après la publication de l’article annonçant le thème retenu pour le 8 mars en RDC, des réactions ne cessent de pleuvoir.

Nous avons pu recueillir plusieurs commentaires venant des gens réagissant sur le thème du 8 mars choisi en République démocratique du Congo pour cette année 2023. Quand bien même notre article datant du 16 février 2023, que vous pouvez retrouver en cliquant ici, s’axe autour du cinéma qui est un art qui à présent est étroitement rattaché au développement du numérique, nos abonnés, eux, ont élargi leur réflexion :

1. C’est important que la femme s’autonomise et si le numérique aide, et ben tant mieux. Toutes fois, le numérique est vaste. Le gouvernement devrait circonscrire la prochaine fois.

2. L’éducation numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et filles par ce qu’il favorise l’inclusion financière des femmes, il favorise aussi l’évolution professionnelle des femmes, il suscite l’entrepreneuriat des femmes, transforme les rapports des forces à la fois dans les relations interpersonnelles et dans les institutions de la société. C’est aussi une capacité de diriger et de maîtriser sa propre vie et c’est aussi un processus qui permette aux femmes de maîtriser leurs propres vies en connaissant et en exigeant leurs droits à tous les échelons de la société au niveau international, local et personnel.

3. Rien du tout, c’est juste la routine, les filles et femmes cinéastes RDC ne sont pas vraiment engagées. Il y a un problème d’élites.

4. La RDC a besoin des écoles de cinéma. C’est le cas à Goma au foyer culturel. Permettre aux jeunes (14-25 ans) d’étudier pendant 3 ans et chaque année réaliser un film d’école. Participer aux festivals de films d’écoles. Nous voulons des cinéastes qui pensent. Encourager les jeunes filles d’apprendre le cinéma.

Voilà un tour d’horizon de ce que pensent les abonnés sur la question relative au thème retenu en RDC pour le 8 mars, de surcroît pour le mois de mars tout entier. Toutes fois, un commentaire a particulièrement retenu notre attention :

5. Dans le numérique en général, je prends tous les domaines, l’homme s’accapare la part du lion. Les femmes, elles, elles aiment être aidées et soutenues. Quand elles viennent, elles disent que c’est trop compliqué et elle laisse le travail à un homme qui en contrepartie exige d’elle soit le sexe, c’est toujours le sexe. On voit dans la musique, la télévision, le cinéma, etc. L’autonomisation de la femme est importante. Elle dépend surtout de la femme elle-même.

Bien-sûr, notre rédaction reste ouverte pour recevoir vos réactions en commentaire à ce poste afin de les publier. N’hésitez pas surtout.

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Urgent : la démission du SG d’Apro7

C’est ce matin du 06 mars 2023 aux alentours de midi, que tombe l’annonce de la démission du Secrétaire général de l’association des professionnels du 7e art, Apro7 en sigle.

Jean-Jacques N’sele annonce sa démission de ses fonctions de Secrétaire général de l’association des professionnels du 7e art, Apro7 en sigle, ce matin lors d’un pli adressé au collège des fondateurs de ladite association.

Dans la correspondance, pas d’autres informations supplémentaires sur les raisons de la démission, juste un remerciement à tous ceux ou celles qui lui ont accordé des voix à l’élection de son second mandat à la tête d’Apro7.

En effet, après avoir accompli un premier mandat au sein de l’Apro7, un mandat sujet à plusieurs controverses, ça a été une surprise énorme pour tous de le voir être réélu avec une impressionnante victoire face à son unique adversaire Julio Lolo Bibas, qui du reste, grâce à la politique inclusive de Jean-Jacques N’sele s’est vu être attribué les fonctions de secrétaire général adjoint.

Apro7

C’est fini pour moi mon cher, d’autres peuvent faire mieux que moi, la place est à présent libre…

On a un problème de leadership. C’est tout ce que je peux dire.

Jean-Jacques N’sele

Ce sont les seuls et uniques mots que Jean-Jacques N’sele a eu a donné à notre rédaction après l’avoir contacté pour en savoir plus.

Toutes fois, après avoir lu et relu le statut de l’association des professionnels du 7e art, aucune disposition n’a été prise pour faire face à un cas de démission du secrétaire général et la procédure à suivre pour la mise en place d’un bureau suivant.

Place maintenant à plusieurs interprétations du statut par les membres cherchant à comprendre la meilleure procédure à adopter en accord avec les textes, et jusqu’à présent, le bureau exécutif n’a rédigé aucun communiqué officiel sur ce qui est en train de se produire et sur position officielle de l’association.

C’est donc un dossier à suivre…

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La bande dessinée perd de la vitesse en RDC

Les bandes dessinées sont une forme de littérature et d’art visuel qui ont émergé à la fin du 19ᵉ siècle et qui ont gagné en popularité pendant plusieurs décennies en République démocratique du Congo.

La bande dessinée est un art visuel qui a toujours été apprécié par un large public, mais sa consommation a connu des changements significatifs avec l’arrivée des supports numériques. Alors que la plupart des gens achetaient des bandes dessinées dans des librairies ou des magasins spécialisés, de plus en plus de consommateurs optent maintenant pour des versions numériques qui peuvent être téléchargées instantanément et stockées sur des appareils électroniques.

Les avantages de la bande dessinée numérique sont nombreux. Tout d’abord, elle est plus accessible, car elle peut être téléchargée de n’importe où dans le monde, ce qui permet à des personnes qui n’ont pas accès à des librairies physiques de découvrir de nouvelles bandes dessinées. De plus, les versions numériques sont souvent moins chères que les versions imprimées, ce qui les rend plus abordables pour les consommateurs.

De plus, la bande dessinée numérique permet également aux créateurs de bandes dessinées de toucher un public plus large en distribuant leur travail via des plateformes en ligne, comme des sites de vente en ligne, des applications de lecture numérique et des réseaux sociaux. Cela signifie que les artistes et les auteurs peuvent atteindre des publics plus diversifiés, ce qui pourrait potentiellement accroître la popularité de la bande dessinée.

Cependant, certains passionnés de bande dessinée restent attachés aux versions imprimées et préfèrent la sensation de feuilleter les pages d’un livre physique. De plus, la qualité de l’écran sur lequel la bande dessinée numérique est lue peut-être un facteur décisif pour certains lecteurs, en particulier les amateurs de bande dessinée qui apprécient l’art et les détails de chaque case.

En conclusion, bien que la bande dessinée numérique offre de nombreux avantages, la popularité de la version imprimée peut encore résister. Cependant, compte tenu de l’augmentation de l’utilisation d’appareils électroniques et de la commodité offerte par la lecture numérique, il est probable que la bande dessinée numérique continuera de croître en popularité, ce qui pourrait finalement augmenter la consommation globale de bandes dessinées.

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La bande dessinée pourrait-elle revivre en RDC ?

Malheureusement, c’est aux alentours des années 2000 que Kinshasa a vu s’éteindre la flamme de découverte des histoires relatées au travers de la bande dessinée.

La bande dessinée a été longtemps le pass-temps de la jeunesse congolaise depuis les années 90. Beaucoup y ont retrouvé des histoires ahurissantes comme : Ndata nsangu et la jeune fille, Satonge bia, Mayimona, pour ne citer que celles-là. Les vendeurs ambulants s’en donnaient à cœur joie et aucune résidence, de la classe moyenne ou autres, ne pouvaient manquer une dizaine de revues de ce genre.

Maintenant, bien que les grands noms subsistent encore jusqu’à aujourd’hui dans les mémoires, surtout ceux de la génération 80 : Barly Baruti, Tetshim, Hallain Paluku, Rocky, Thembo cash, pour ne citer que ceux-là, la consommation de la bande dessinée est au plus bas.

La génération 2000, et antérieure d’ailleurs, ne s’y intéresse pratiquement plus. Alors que nous le voyons sous d’autres cieux, pour ne citer que les États-Unis, la vente des comics ne cesse de grimper, impliquant davantage le cinéma à s’intéresser sur ces histoires et se garantissant ainsi un public sûr.

La RDC ne manque pas d’histoire à raconter. Les bandes dessinées étant le meilleur medium pour cela, comme le montre si bien Mola Boyika avec son Kuluna comics ou encore Abelle Bowala avec son Novelas BD et son Kin Masolo, maintenant, ce qui reste, c’est de booster sa consommation.

Une fois de plus, la pierre est lancée au laxisme du gouvernement et au laisser-aller des parents. Le gouvernement parce que son programme scolaire n’encourage pas la découverte, l’analyse ou encore la consommation des bandes dessinées et roman congolais. Les écoles n’ont plus des bibliothèques et les bibliothèques disparaissent au profit des bars et hôtels. Les parents parce qu’ils ne suivent plus leurs enfants : qu’est-ce qu’ils regardent, qu’est-ce qu’ils lisent, etc. Déjà à 12 ans, c’est tiktok, WhatsApp, etc. Et sans contrôle parental, c’est permettre à l’enfant de découvrir des sites classés x

Toutes fois, il sied aussi de reconnaître la monter fulgurante de la technologie et du numérique. Mais malgré cela, c’est plus un avantage qu’un inconvénient à la consommation de la bande dessinée.

En sommes, nous militons pour la relance de cette industrie qui est en soit étroitement liée à celle du cinéma.

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Le métier du producteur exécutif. Tâches et compétences.

Un post clé dont les responsabilités sont quasi méconnu du public, et même de l’équipe de production dans un tournage.

Le métier de producteur exécutif, qui est différent du producteur délégué ou encore de producteur associé, est une fonction cruciale dans une production cinématographique et audiovisuel. En voici pour vous les contours.

Le métier de producteur exécutif est un rôle clé dans l’industrie du cinéma, de la télévision et de la production vidéo. Le producteur exécutif est généralement responsable de superviser tous les aspects de la production, y compris la gestion des budgets, la planification et l’organisation des tournages, le recrutement de personnel clé, la coordination des activités sur le plateau et la prise de décisions importantes concernant le projet.

Le producteur exécutif travaille en étroite collaboration avec le réalisateur, le scénariste et d’autres membres de l’équipe de production pour s’assurer que le projet est mené à bien dans les délais et selon les normes de qualité requises.

Les compétences clés pour ce rôle comprennent une grande capacité d’organisation, une excellente gestion du temps et des ressources, une aptitude à prendre des décisions rapidement et efficacement, ainsi qu’une solide connaissance de l’industrie et de ses tendances.

Le producteur exécutif doit également être un excellent communicateur, capable de collaborer avec des personnes de tous niveaux de l’industrie et de maintenir une communication claire et transparente avec tous les membres de l’équipe.

Il doit également être en mesure de résoudre rapidement les problèmes et les conflits qui peuvent survenir au cours de la production, tout en gardant un œil sur le budget et les délais.

En termes de formation et d’expérience, de nombreux producteurs exécutifs ont des diplômes en cinéma, en production vidéo ou en gestion d’entreprise, ainsi qu’une expérience de travail préalable dans l’industrie. Ils peuvent également avoir des compétences spécialisées dans des domaines tels que la finance, le marketing ou la distribution, selon les besoins du projet.

En somme, le producteur exécutif est un poste crucial dans la production d’un film ou d’une série télévisée, assurant la gestion efficace de tous les aspects de la production, tout en maintenant un niveau élevé de qualité et de communication avec tous les membres de l’équipe.

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La problématique de la sous-représentation des femmes au cinéma.

Généralement, les femmes sont attirées vers les métiers de l’image et du son qui offrent une grande visibilité et une forte audience. Cependant, en RDC, le monde de l’image et du son est quasi tabou pour les femmes.

Réflexion de notre rédaction en l’approche du mois de Mars, qui sera dédié au numérique et donc de surcroît au cinéma. Dans cette réflexion, nous allons également proposer des pistes de solutions pour endiguer le problème.

En République démocratique du Congo (RDC), les femmes sont sous-représentées dans l’industrie cinématographique. Cette situation est due à plusieurs facteurs, notamment les stéréotypes de genre, les normes sociales et culturelles restrictives, le manque de financement et les clichés sociétaux.

Tournage du film Biloko ya boye

Le manque de financement est l’un des principaux obstacles pour les femmes cinéastes en RDC. Les femmes ont souvent du mal à trouver des investisseurs pour financer leurs projets, car les « investisseurs » qui se présentent à elles, ont tendance à leur demander des contreparties sexuelles pour financer leur projet.

De plus, les femmes sont souvent sous-estimées par rapport aux hommes pour le même travail, ce qui rend encore plus difficile pour elles d’être financé pour leurs projets.

Les stéréotypes de genre sont également un facteur important dans la sous-représentation des femmes dans l’industrie cinématographique en RDC. Les femmes sont souvent reléguées à des rôles secondaires dans les films et les films qui sont centrés sur des femmes sont souvent perçus comme ayant moins de valeur que ceux qui sont centrés sur des hommes. Les femmes sont par ailleurs considérées comme étant moins compétentes que les hommes en matière de réalisation de films.

Pour lutter contre la sous-représentation des femmes dans l’industrie cinématographique en RDC, il est important de promouvoir la diversité et l’inclusion dans le secteur. Déjà le fait, pour une femme, d’être trop visible, la rend moins « mariable » et sujet à des préjugés. Il faut juste pour la société de considérer la femme cinéaste comme exerçant une profession et non comme se mettant en avant pour trouver facilement un homme à marier.

Les investisseurs et les producteurs doivent également être encouragés à financer les projets de femmes cinéastes.

Tournage de la web-série « Intimes »

Il est important de sensibiliser le public à l’importance de la diversité et de l’inclusion dans l’industrie cinématographique. Les femmes cinéastes doivent être mises en avant et célébrées pour leur travail, afin de donner aux jeunes filles des modèles de réussite à suivre, à l’instar de Clarisse Muvuba, initiatrice du festival « Cinéma au féminin », festival qui fustige effectivement cette discrimination.

En conclusion, la sous-représentation des femmes dans l’industrie cinématographique en RDC est un problème complexe qui doit être abordé à travers une combinaison de politiques, de programmes et de sensibilisation du public. En promouvant la diversité et l’inclusion dans le secteur, nous pouvons aider à créer un environnement plus équitable pour les femmes cinéastes en RDC.

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Le thème du mois de Mars est connu, et il sera numérique.

La journée internationale des droits des femmes est une occasion importante pour célébrer les contributions des femmes et pour promouvoir l’égalité des sexes à travers le monde. Le thème pour cette année est connu.

Le mois de Mars de cette année sera numérique en République Démocratique du Congo, avec comme thème : « l’éducation numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles« . Par conséquent, c’est là une opportunité pour les cinéastes femmes de s’engager et de faire valoir leur voix dans ce domaine.

Le cinéma est un outil puissant qui noue les nouvelles technologies et la force de la communication pour sensibiliser et informer les gens, et les cinéastes femmes peuvent utiliser ce médium pour mettre en lumière les questions qui sont importantes pour elles et pour leur communauté.

En s’impliquant dans la production de films sur l’éducation numérique égalitaire, les cinéastes femmes peuvent aider à sensibiliser les gens sur l’importance de l’accès à l’information et à la technologie pour les femmes et les filles en RDC. Elles peuvent également aider à mettre en lumière les obstacles qui empêchent les femmes et les filles d’accéder à l’éducation numérique égalitaire, et à proposer des solutions pour y remédier.

En outre, les cinéastes femmes peuvent utiliser leur créativité pour promouvoir la paix et l’autonomisation des femmes et des filles. Elles peuvent produire des films qui mettent en scène des femmes fortes et indépendantes, qui ont surmonté des obstacles pour réussir.

Ces films peuvent aider à inspirer d’autres femmes et à les encourager à poursuivre leurs rêves, même dans des environnements difficiles, à l’instar du film « Robe de pixels » réalisé par Erick Kayembe, sous production de Trésor Kalonji à l’initiative de madame Lisette Ntumba.

La participation des cinéastes femmes dans la production de films en rapport avec les thèmes du mois de Mars peut aider à briser les stéréotypes de genre dans l’industrie cinématographique. Elles peuvent aider à promouvoir une plus grande diversité de voix et de perspectives dans le cinéma, en contribuant à une représentation plus équilibrée des femmes dans le secteur.

En somme, le 8 mars, la journée internationale dédiée aux droits des femmes, en République Démocratique du Congo, sera une opportunité pour les cinéastes femmes de s’engager davantage et de s’impliquer pour un changement de niveau dans l’utilisation de l’outil numérique dans le domaine qui est le leurs.

Le cinéma étant un moyen puissant de sensibilisation et de changement social, les cinéastes femmes peuvent jouer un rôle important dans le rehaussement du niveau de l’engagement politique et surtout de l’engagement social dans le but de l’autonomisation des femmes et des filles dans le pays.

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Le producteur délégué : Les tâches et la compétence.

Un producteur délégué est responsable de superviser l’ensemble de la production d’un film, d’une émission de télévision ou d’un autre projet audiovisuel. Cela implique une gamme de compétences et de tâches importantes pour assurer le succès de la production.

Tout d’abord, un producteur délégué doit être capable de gérer efficacement les ressources financières du projet. Il est responsable de l’élaboration du budget et de la gestion des coûts tout au long de la production. Il doit également s’assurer que le projet est financièrement viable et que les fonds sont utilisés de manière efficace.

En plus de la gestion financière, un producteur délégué doit être en mesure de diriger et de coordonner les équipes de production. Il travaille avec les réalisateurs, les scénaristes, les directeurs de la photographie et autres membres de l’équipe pour s’assurer que tous les aspects de la production se déroulent sans problème.

Il doit être capable de résoudre rapidement les problèmes qui surviennent pendant la production et de prendre des décisions critiques qui ont un impact sur le résultat final.

Un producteur délégué doit également avoir une connaissance approfondie de la création de contenu audiovisuel. Cela peut inclure des compétences en scénarisation, en direction d’acteurs, en montage et en post-production.

Il doit être capable de donner des conseils créatifs aux membres de l’équipe et de s’assurer que la production est cohérente avec la vision artistique du projet.

Enfin, un producteur délégué doit être en mesure de naviguer efficacement dans l’industrie du divertissement. Cela peut inclure la recherche de financement, la négociation de contrats avec les studios et les distributeurs, et la promotion de la production pour atteindre un public plus large.

En résumé, un producteur délégué est un leader créatif et financier qui supervise l’ensemble de la production d’un projet audiovisuel.

Les compétences clés nécessaires pour réussir dans ce rôle comprennent la gestion financière, la coordination de l’équipe de production, la connaissance de la création de contenu audiovisuel et la navigation de l’industrie du divertissement.

Crédit photo : we the best pictures

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Les films à voir durant la Saint Valentin

Il s’agit là d’une liste non exhaustive et d’autres films pourraient être inclus en fonction des préférences personnelles.

Voici une liste de films populaires sur le thème de la Saint-Valentin :

1. « Love Actually » (2003)
2. « The Notebook » (2004)
3. « Valentine’s Day » (2010)
4. « 500 Days of Summer » (2009)
5. « When Harry Met Sally » (1989)
6. « To All the Boys I’ve Loved Before » (2018)
7. « 10 Things I Hate About You » (1999)
8. « Pretty Woman » (1990)
9. « 27 Dresses » (2008)
10. « La La Land » (2016)

Crédit photo : Michel Léman

La Saint-Valentin est un jour célébré dans le monde entier en l’honneur de l’amour et de l’affection entre les couples. C’est une occasion pour les amoureux de se montrer leur affection en se faisant des cadeaux, en partageant un dîner romantique ou en se promenant dans un lieu idyllique.

Le cinéma a souvent joué un rôle important dans la façon dont nous percevons la Saint-Valentin et les relations amoureuses. De nombreux films de Saint-Valentin sont sortis au fil des ans, qui célèbrent l’amour, la romance et les défis auxquels sont confrontées les relations. Les films de Saint-Valentin peuvent varier considérablement en termes de genre, allant des comédies légères aux drames émotionnels en passant par les films d’aventure et les films d’horreur.

Certains des films de Saint-Valentin les plus connus incluent « Love Actually », « Notting Hill », « The Notebook », « When Harry Met Sally » et « Sleepless in Seattle » ou même « Valentin filou » pour ce qui est de la RD Congo.

Chacun de ces films explore différents aspects de l’amour et de la romance, tout en offrant une touche unique à la façon dont la Saint-Valentin est célébrée à l’écran.

Bande-annonce de « N’oublie jamais » ou « Notebook »

Il est intéressant de noter que les films de Saint-Valentin ne s’adressent pas toujours aux couples en couple. De nombreux films célèbrent également l’amour dans toutes ses formes, y compris l’amitié et l’amour inconditionnel, et peuvent s’adresser à un public plus large.

En fin de compte, le thème de la Saint-Valentin et le cinéma sont indissociables. Les films offrent un moyen divertissant de célébrer l’amour et la romance, tout en nous permettant de nous évader dans des histoires captivantes et émouvantes.

De plus, ils nous offrent une occasion de réfléchir à nos propres relations et à la façon dont nous pouvons montrer notre affection à ceux que nous aimons.

Crédit photo : Tima Miroshnichenko

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Saint Valentin : des origines à la fête commerciale

La Saint-Valentin, célébrée le 14 février de chaque année, a des origines complexes et controversées.

Certaines traditions affirment que cette fête remonte à l’Antiquité romaine, où l’on célébrait un festival appelé Lupercalia en l’honneur de la déesse de la fertilité, Juno Februata.

Au cours du IIIe siècle, l’Église chrétienne a commencé à honorer plusieurs saints nommés Valentin, y compris un prêtre martyre qui a été exécuté à Rome en 269 sous l’empereur Claude II.

Au Moyen Âge, la Saint-Valentin est devenue associée à l’amour romantique et à la courtoisie, et il était coutume pour les jeunes gens de s’envoyer des messages d’amour et de poèmes.

Au XVIIIe siècle, la fête a commencé à être célébrée en Grande-Bretagne et aux États-Unis, où elle est devenue associée à l’envoi de cartes et de cadeaux.

Crédit photo : Michel Léman

Au XXe siècle, la Saint-Valentin est devenue une occasion commerciale importante, avec des entreprises proposant des produits tels que des fleurs, des chocolats, des bijoux et des vêtements pour célébrer l’amour romantique.

Certaines personnes considèrent cette évolution commerciale comme une opportunité pour les entreprises de faire des profits en surfant sur les émotions des gens, tandis que d’autres voient cette célébration commerciale comme une occasion de célébrer l’amour et les relations amoureuses.

Par ailleurs, la Saint-Valentin a évolué au fil des siècles pour devenir une fête célébrant l’amour romantique, avec une forte composante commerciale.

Malgré les controverses quant à ses origines et son évolution, cette fête reste un moment important pour les couples et les amoureux du monde entier.

Crédit photo : Andres Ayrton

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Selon Richard Thumitho, produire 4 films par an est possible.

Richard Thumitho, Président Nationale de la Fédération Congolaise de Cinéma, Fecoci, a lors d’un échange, déclaré qu’il était possible de produire 4 films par an et par cinéaste.

La République démocratique du Congo (RDC) est un pays riche en culture et en histoire, mais malheureusement, le secteur cinématographique y est sous-développé. Ce déficit peut être comblé en produisant 4 films par cinéastes et par an.

Selon Richard Thumitho

L’objectif de cette production accrue, nous dit-il, serait de mettre en lumière la diversité culturelle de la RDC et de permettre à la jeune génération de découvrir son patrimoine cinématographique.

Cela aiderait également à développer l’industrie cinématographique du pays et à attirer des investissements étrangers.

Selon notre analyse et en nous basant sur les dire du Président de la Fecoci, pour réaliser cet objectif, il est important de fournir une formation adéquate aux cinéastes et de leur donner accès à du matériel de production de qualité.

Il est également essentiel de les soutenir financièrement en leur offrant des subventions et des prêts sans intérêt.

Les films produits devraient aborder des thèmes variés tels que la culture, l’histoire, la politique et les problèmes sociaux actuels de la RDC. Cela permettrait de sensibiliser les spectateurs à ces questions et de les encourager à y réfléchir.

Enfin, pour nouer la Fecoci à Cinecongo, il est important de promouvoir les films produits en RDC à l’échelle nationale et internationale. Cela peut se faire en organisant des festivals de cinéma, en diffusant les films par tous les moyens et en les mettant à disposition sur les plateformes de streaming en ligne tel que Cinecongo.

En conclusion, produire 4 films par cinéastes et par an est un moyen efficace de combler le déficit de production cinématographique en RDC. Cela permettra de développer l’industrie cinématographique du pays, de valoriser la culture et l’histoire de la RDC et d’approuver la réflexion sur les problèmes sociaux actuels.

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Le cinéma et la radio donnent le Drive-ins.

En ce jour où le monde célèbre la journée mondiale de la radio, le 13 février de chaque année, nous pensons au « Drive-ins » qui concile cinéma et autoradio.

C’est quoi le Drive-ins ? Nos rédacteurs se sont penchés sur la question et voilà les résultats de l’enquête :

Les drive-ins sont des cinémas en plein air où les spectateurs peuvent assister à des projections de films depuis le confort de leur voiture. Cela a été très populaire dans les années 1950 et 1960, mais leur popularité a diminué avec l’augmentation de la popularité des cinémas intérieurs.

Cependant, avec l’épidémie de COVID-19 en 2020, ils ont connu un regain de popularité, car ils permettent aux gens de regarder des films en toute sécurité tout en respectant les mesures de distanciation sociale.

Les drive-ins sont souvent installés dans des espaces ouverts, tels que des parcs de stationnement, et disposent d’un écran géant sur lequel les films sont projetés. Les spectateurs peuvent écouter le son du film grâce à une fréquence FM diffusée sur leur autoradio.

Certains drive-ins proposent également des snacks et des boissons à emporter, ainsi que des tables pour les spectateurs qui souhaitent manger pendant le film.

Crédit photo : Écran total

L’expérience de cinéma en voiture peut être très agréable, car elle permet aux spectateurs de se détendre dans leur propre environnement et de regarder le film sans être dérangé par les bruits extérieurs ou les sièges inconfortables. Cela peut également être une occasion de sortir de la maison et de passer du temps en famille ou avec des amis.

En outre, les drive-ins peuvent être un moyen économique de regarder des films, car les coûts d’entrée sont souvent moins élevés que pour les cinémas traditionnels. Ils peuvent également être un moyen pour les communautés de soutenir les cinémas locaux et de célébrer la culture cinématographique.

Bien que très peu connu en RD Congo, ce ne sont pas les espaces qui manquent pour tenter l’expérience et voir si le procéder pourrait être adopté ou non. Nous pensons, que la RDC, surtout Kinshasa et Lubumbashi qui sont friandes des nouvelles tendances, peuvent mordre à l’hameçon et adopté le drve-ins, pourquoi pas le rendre populaire.

En conclusion, les drive-ins peuvent être une expérience amusante et unique pour regarder des films. Ils permettent aux gens de se détendre et de profiter d’un film en toute sécurité, tout en offrant une occasion de sortir de la maison et de célébrer la culture cinématographique.

Crédit photo : topgear

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Qu’est-ce qu’un bon scénario de film ?

La question a été posée à Erick Kayembe, pour son expérience dans la rédaction de scénario – Qu’est-ce que selon vous, un bon scénario de film ? Voici sa réponse dans les lignes qui suivent.

Un scénario de film bien écrit est une combinaison de dialogue, d’actions et de description qui capture l’essence d’une histoire et la transmet à un public. Pour être considéré comme bien écrit, un scénario doit respecter plusieurs critères clés.

Tout d’abord, il doit avoir une trame claire et cohérente. L’histoire doit être structurée de manière logique, avec des personnages qui ont des motivations crédibles et des actions qui découlent de ces motivations.

Ensuite, le scénario doit être visuel. Les dialogues et les actions doivent être écrits de manière à pouvoir être facilement traduits en images à l’écran. Les moments clés de l’histoire doivent être décrits de manière que le lecteur puisse visualiser ce qui se passe.

Le scénario doit également être concis et clair. Les descriptions doivent être concises et précises, et les dialogues doivent être percutants et directs. Le lecteur ne doit pas être débordé par des détails superflus.

Il est important que le scénario ait des personnages intéressants et complexes. Les personnages doivent être crédibles et avoir des motivations profondes qui les poussent à agir.

Les dialogues doivent révéler leur personnalité et leur évolution au fil de l’histoire.

Enfin, le scénario doit être émotionnellement engageant. Il doit capter l’attention du lecteur et le faire s’impliquer émotionnellement dans l’histoire. Cela peut être accompli à travers des moments forts, des révélations surprenantes et des retournements de situation.

En conclusion, un scénario de film bien écrit est un équilibre parfait entre une trame solide, une écriture visuelle, une concision et une clarté, des personnages complexes et un engagement émotionnel. Il doit captiver le lecteur et le faire s’impliquer dans l’histoire, le faisant ressentir des émotions et le laissant avec un impact durable.

Il sied de noter que Erick Kayembe, bien qu’étant le CEO d’un cinéma pour le Congo, a aussi à son actif quelques films que vous allez sûrement découvrir sur cette plateforme « cinecongo.org ».

Il nous signale également, lors de notre entretien, qu’il vient de finir la rédaction d’un ouvrage sur le scénario, ouvrage qui sera disponible dans les prochains jours.

Crédit photo : Ron Lach

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Adapter un livre pour un film à succès.

Au Congo, quasiment ou pratiquement pas grand film adapté d’un livre, et pourtant, c’est monnaie courante sous d’autres cieux.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les grands films sont souvent des adaptations de livres :

1. Histoires éprouvées : Les livres ont souvent des histoires qui ont été affinées et testées par les lecteurs. Les auteurs ont passé du temps à développer des personnages intéressants, une intrigue captivante et des thèmes complexes. Cela en fait une source fiable d’histoires pour les réalisateurs de films.

2. Publicité préconstruite : Les livres populaires ont souvent déjà une base de fans dévoués qui attendent avec impatience l’adaptation cinématographique. Cela signifie que le film a déjà une publicité préconstruite et une base de fans potentiels, ce qui peut aider à stimuler les ventes de billets.

3. Économies de temps et d’argent : Les livres peuvent offrir des descriptions détaillées des personnages, des lieux et des événements, ce qui peut aider les réalisateurs à économiser du temps et de l’argent en évitant de devoir développer tout cela à partir de zéro. En outre, le livre peut fournir une source de dialogue, ce qui peut également aider les scénaristes à économiser du temps et de l’énergie.

4. Collaboration : Les adaptations de livres permettent souvent une collaboration entre des auteurs, des réalisateurs, des acteurs et des producteurs. Les réalisateurs peuvent travailler avec des auteurs pour affiner l’histoire pour l’écran, tandis que les acteurs peuvent travailler avec des écrivains pour mieux comprendre les personnages qu’ils interprètent.

5. Crédibilité : Les adaptations de livres peuvent offrir une certaine crédibilité aux films en les associant à des histoires déjà populaires et aimées. Les cinéastes peuvent ainsi capitaliser sur la réputation positive d’un livre pour attirer des spectateurs au cinéma.

En fin de compte, il y a de nombreuses raisons pour lesquelles les adaptations de livres sont populaires dans l’industrie du cinéma. Cependant, cela ne signifie pas que toutes les adaptations de livres se traduisent par des films réussis, car la transposition d’une histoire littéraire complexe sur grand écran peut présenter des défis uniques.

Nous avons autant d’ouvrages et d’histoires qui n’attendent qu’à être porté à l’écran pour le plaisir des spectateurs qui n’attendent qu’à revivre la nostalgie de leur enfance.

Non seulement cela, la jeune génération pourrait se rapprocher plus de sa culture en revisitant la jeunesse de leur parent et ainsi affirmé ses origines.

Crédit photo Pixabay

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Pourquoi dit-on du cinéma, le 7e art ?

La peinture, la sculpture, la musique, des arts nés bien avant et qui, dans le cinéma, se subliment davantage, à l’instar du dernier Cameron – Avatar, la voie de l’eau.

Le terme « 7ème art » est une expression qui a été popularisée par Ricciotto Canudo, un critique d’art italien, dans son manifeste intitulé « Manifeste des sept arts » publié en 1911. Dans ce manifeste, Canudo considère que le cinéma est le 7ème art car il allie les six arts traditionnels (la peinture, la sculpture, l’architecture, la musique, la poésie et la danse) en utilisant les techniques et les moyens les plus avancés de son époque.

Le cinéma est considéré comme un art à part entière car il utilise la narration, la mise en scène, la musique, le montage, les effets spéciaux et les acteurs pour raconter une histoire de manière visuelle et immersive. Il peut susciter des émotions telles que la tristesse, la joie, la peur ou la surprise, et peut également faire réfléchir sur des questions sociétales ou philosophiques.

En outre, le cinéma peut également s’inspirer des autres arts pour créer des films complexes et esthétiques. Par exemple, un film peut utiliser des techniques de montage similaires à celles utilisées dans la peinture, ou peut s’inspirer de la musique pour créer une atmosphère dramatique. De plus, de nombreux films sont adaptés à partir de livres, de pièces de théâtre ou de bandes dessinées, montrant ainsi comment le cinéma peut tirer parti d’autres formes d’art pour raconter des histoires.

En conclusion, le cinéma est considéré comme le 7ème art car il allie les différentes formes d’art en utilisant les technologies les plus avancées pour créer des expériences visuelles et narratives uniques. C’est un moyen de divertissement, de distraction, de réflexion et d’expression pour les cinéastes et les spectateurs du monde entier.

Crédit photo cottonbro studio

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Les grands classiques du cinéma à revoir absolument

Il existe de nombreux grands classiques du cinéma qui méritent d’être revus. C’est d’autant plus inspirant et recommandé aux jeunes cinéastes de les voir et de s’en nourrir. C’est classiques à eux seuls sont une école de cinéma, et la meilleure.

Voici quelques-uns des plus importants :

1. « Citizen Kane » (1941) de Orson Welles : considéré comme l’un des plus grands films de tous les temps, « Citizen Kane » explore la vie d’un magnat de la presse à travers le point de vue de plusieurs personnages.

2. « Casablanca » (1942) de Michael Curtiz : cette histoire d’amour et d’espionnage se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale et est considérée comme l’une des plus grandes comédies dramatiques de tous les temps.

3. « Le magicien d’Oz » (1939) de Victor Fleming : ce conte de fées classique a enchanté des générations de spectateurs avec ses personnages mémorables, sa musique entraînante et ses effets spéciaux innovants.

4. « Psycho » (1960) d’Alfred Hitchcock : ce thriller suspense a redéfini le genre en présentant un tueur en série effrayant et un dénouement surprenant.

5. « La vie est belle » (1946) de Frank Capra : cette comédie dramatique met en scène un père déterminé à faire en sorte que sa famille survive pendant la Dépression, malgré tous les obstacles qui se dressent sur leur chemin.

6. « Les quatre cents coups » (1959) de François Truffaut : ce drame sur l’adolescence a marqué le début de la Nouvelle Vague française et a été salué pour sa direction innovante et son récit émouvant.

7. « Le Parrain » (1972) de Francis Ford Coppola : ce film de gangsters épique est considéré comme l’un des meilleurs films de tous les temps et a établi de nouveaux standards pour les films de genre.

En résumé, ces grands classiques du cinéma offrent une combinaison unique d’intrigues captivantes, de personnages complexes, de mise en scène virtuose et de mémorables moments cinématographiques qui les rendent incontournables.

Crédit photo cottonbro studio

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Les moments les plus marquants de l’histoire du cinéma

L’histoire du cinéma s’étend sur plus d’un siècle et il y a de nombreux moments qui ont joué un rôle déterminant dans son développement. Voici quelques-uns des moments les plus marquants :

1. 1895 : invention du cinématographe de Lumière – les frères Lumière ont présenté leur invention qui a permis de projeter des images en mouvement. Cela a donné naissance au cinéma moderne.

2. 1927 : première version sonore synchronisée – « The Jazz Singer » est devenu le premier film parlant en synchronisation sonore, marquant le début de l’ère du cinéma sonore.

3. 1930 : début de l’âge d’or hollywoodien – Hollywood est devenu le centre mondial du cinéma, produisant de nombreux films de qualité qui ont captivé le public et établi les normes pour l’industrie cinématographique mondiale.

4. 1960 : Nouvelle Vague française – une nouvelle génération de réalisateurs français a bouleversé l’industrie du cinéma avec leurs films innovants et rebelles.

5. 1977 : Star Wars – ce film de science-fiction a marqué le début de la tendance du film de genre et a eu un impact considérable sur l’industrie du cinéma, en popularisant les films à effets spéciaux.

6. 1989 : naissance du cinéma indépendant – avec des films comme « sex, lies and videotape », le cinéma indépendant a connu un regain de popularité, offrant un nouveau terrain pour les cinéastes créatifs et les histoires non conventionnelles.

7. 1999 : début de l’ère du numérique – l’arrivée de la technologie numérique a transformé la manière dont les films sont produits et diffusés, offrant de nouvelles possibilités créatives pour les cinéastes.

8. 2010 : succès de la plateforme de streaming – avec l’arrivée de plateformes de streaming telles que Netflix, les gens ont accès à un plus grand nombre de films et de séries télévisées que jamais auparavant.

Bien sûr, il y a beaucoup d’autres moments clés dans l’histoire du cinéma, mais ceux-ci représentent certains des changements les plus importants et durables.

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Le défi d’être acteur de cinéma en rdc

L’acteur au cinéma en République démocratique du Congo peut être un métier difficile en raison de plusieurs facteurs.

Tout d’abord, il peut y avoir une pénurie de productions cinématographiques professionnelles dans le pays, ce qui rend la recherche d’opportunités de travail difficile pour les acteurs. De plus, la qualité de certaines productions peut ne pas être à la hauteur des normes internationales, ce qui peut rendre difficile pour les acteurs de se faire remarquer sur la scène internationale.

En outre, le manque de ressources et d’infrastructures peut également rendre difficile l’exercice de la profession d’acteur au cinéma en RDC. Le manque d’investissement dans les productions cinématographiques peut entraîner un manque de ressources pour les acteurs, notamment en termes de costume, de maquillage, de décors et d’équipement technique.

Enfin, la culture du cinéma en RDC peut également être un défi pour les acteurs. La population peut ne pas être familiarisée avec les films et la performance d’acteur, ce qui peut rendre difficile pour les acteurs de trouver un public réceptif à leur travail.

Malgré ces défis, il y a également de nombreuses opportunités pour les acteurs talentueux et déterminés à faire leur marque dans l’industrie du cinéma en RDC. Avec un peu de détermination et de persévérance, il est possible de réussir en tant qu’acteur de cinéma en RDC et de se faire remarquer à l’échelle internationale.

Crédit photo : Tournage du film « Nguya »

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Différence entre le cinéma Congolais et Nollywood
Le grand fossé entre le cinéma congolais et Nollywood

Le cinéma congolais et Nollywood sont deux industries cinématographiques en développement en Afrique, mais il existe un fossé entre eux en termes de production et de portée.

Nollywood, basé au Nigeria, est la plus grande industrie cinématographique en Afrique, produisant environ 2 000 films par an. Le cinéma congolais, quant à lui, ne produit que quelques films par an et n’a pas encore atteint la même notoriété que Nollywood.

Cependant, le cinéma congolais se distingue par une approche plus artistique et une préoccupation pour les sujets sociaux importants, tels que les problèmes politiques, la corruption et les droits de l’homme. Nollywood, d’autre part, se concentre davantage sur les genres commerciaux populaires tels que la comédie, l’amour et les films de genre.

Le fossé entre les deux industries peut également être attribué à des différences dans les moyens financiers et technologiques. Nollywood bénéficie d’un soutien financier plus important et d’une technologie plus avancée, ce qui lui permet de produire des films de qualité supérieure. Le cinéma congolais, quant à lui, fait face à des défis financiers et techniques, ce qui peut entraver la qualité de ses productions.

Malgré ces défis, le cinéma congolais continue de se développer et de gagner en reconnaissance. De nombreux réalisateurs congolais talentueux travaillent sans relâche pour produire des films qui reflètent la diversité et la complexité de la société congolaise.

En fin de compte, le cinéma congolais et Nollywood ont tous deux beaucoup à offrir et contribuent de manière importante à la culture africaine.

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Crash de Type K
Crash de TYPE K 27 ans et aucun film du Congo

Ce jour-là, le 8 Janvier 1996, le crash de type K a été un accident de plus meurtrier qu’a connu la RDC en deux générations. Le bilan direct parlait de 237 mort.

Le cinéma étant un métier noble, mais surtout, un métier où l’on donne de ces nouvelles au monde, la RDC avec toutes ses histoires autant merveilleuses que tragiques ne se raconte pas.

Les cinéastes congolais laisse le soin au média étranger de parler de leur pays et de donner leur point de vue sur les situations que travers le Congo.

A quand les vrais documentaires du Congo avec des points de vue congolais ?

Quand est-ce que les cinéastes vont-ils prendre en main les rênes de la narration de l’imaginaire congolais ?

Ces interrogations peuvent trouver leurs réponses rapidement mais en attendant, la rédaction languit de découvrir tout cela dans un bref délais.

Une poussée de révolution, c’est ce dont ont besoin les cinéastes congolais. Un peu d’audace et une pensée pour le lendemain.

A titre d’exemple, tous les contemporains ou presque qui ont vécu l’indépendance sont en train de s’éteindre. Pratiquement aucun cinéaste, peut-être quelques journalistes de télévision à la recherche d’un scoop, n’a pu décrocher des interviews pour nous narrer une histoire à la gloire du peuple beau et fort.

Débout congolais,

Unis par le sort, unis par l’effort pour l’indépendance…

L’indépendance des cinéastes est peut-être pour bientôt. La rédaction de cinécongo relatera toutes les sursaut d’orgueil qu’il pourra avoir dans son collimateur.

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