Cinecongo
Politique : conférence des gouverneurs de province à Kinshasa

Le gouverneur de la province du Kongo, Guy Bandu, ainsi que d’autres gouverneurs de la République démocratique du Congo, ont participé à la 10e session de la conférence des gouverneurs, qui a débuté ce mercredi 15 novembre 2023 au palais de la nation à Kinshasa.

Les gouverneurs ont exprimé leur volonté de promouvoir la réélection de Félix Tshisekedi en raison des avancées significatives observées dans divers secteurs depuis le début de son mandat, tout en soulignant les défis colossaux rencontrés par le pays nécessitant du temps pour être surmontés.

« En cette phase cruciale où nous arrivons à la fin de cette mandature, nous appelons tous les membres de l’Union sacrée à s’approprier le bilan du président Félix, car ce bilan nous enseigne tous »,

Pancrace Boongo Nkoy

ont déclaré les gouverneurs dans leur motion de soutien lue par le gouverneur de la province de la Tshuapa, Pancrace Boongo Nkoy. Cependant, les gouverneurs ont exprimé leur disponibilité à mener campagne pour sa réélection le 20 décembre 2023, en invitant l’ensemble de la population à lui accorder un second mandat pour permettre l’achèvement des actions entamées.

« Le président de la conférence des gouverneurs tient à exprimer son inquiétude en raison du faible taux d’exécution des recommandations, notamment celles de la 8e et de la 9e session. Sur les 76 recommandations formulées lors de la 8e session, seulement 2 ont été totalement exécutées (2,6%), 44 partiellement exécutées (57,9%) et 30 n’ont pas encore été entamées (39,5%) », a regretté le président.

En conclusion, la conférence, centrée sur l’évaluation du fonctionnement de cette instance, s’est clôturée ce jeudi 16 novembre 2023.

Cinecongo/Gemima Lumanji

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Enquête : Les meilleurs produits de beauté à Kinshasa

Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, regorge de produits de beauté de haute qualité qui répondent aux besoins spécifiques des habitants de la ville. Voici quelques-uns des meilleurs produits de beauté disponibles à Kinshasa, suivant une enquête effectuée dans l’une des 24 communes que compte la ville :

  1. Produits de santé et de beauté FLP : Les produits de santé et de beauté de la marque FLP (Forever Living Products) sont très populaires à Kinshasa. Cette marque propose une large gamme de produits naturels, tels que des soins de la peau, des produits capillaires et des compléments alimentaires.
  • Kinshasa Cosmétiques : Kinshasa Cosmétiques est une entreprise qui propose une sélection de produits cosmétiques importés à Kinshasa. Leur gamme comprend des produits de maquillage, des soins de la peau et des compléments alimentaires.
  • Essence de Beauté : Essence de Beauté est une boutique située dans le centre commercial de Kinshasa. Ils offrent une variété de produits de beauté, y compris des produits pour la peau, les cheveux et le maquillage.
  • Josepha Cosmetics : Josepha Cosmetics est un salon de beauté réputé à Kinshasa. Ils proposent une large gamme de produits de beauté de haute qualité, ainsi que des services de soins de la peau et de maquillage professionnels.
  • Angel Cosmetics : Angel Cosmetics est une parfumerie et une boutique de produits de beauté située à Kinshasa. Ils proposent une sélection de parfums, de produits pour la peau et de maquillage de marques renommées.

Ces marques et boutiques offrent des produits de beauté de qualité à Kinshasa, répondant aux besoins et aux préférences des habitants de la ville. Que vous recherchiez des produits naturels, des produits importés ou des services professionnels, vous trouverez certainement ce que vous cherchez à Kinshasa.

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Les cosmétiques à Kinshasa : Un marché en plein essor

Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, est une ville en pleine effervescence. Avec sa population en constante croissance et son économie en plein essor, il n’est pas surprenant de constater que l’industrie des cosmétiques connaît un essor considérable dans cette métropole africaine.

Les habitants de Kinshasa sont de plus en plus soucieux de leur apparence et de leur bien-être, ce qui a donné lieu à une demande croissante de produits cosmétiques de haute qualité. Les femmes, en particulier, attachent une grande importance à leur routine de beauté et sont toujours à la recherche de produits qui répondent à leurs besoins spécifiques.

Les marques internationales de cosmétiques ont saisi cette opportunité et ont établi leur présence à Kinshasa. Des géants tels que L’Oréal, Maybelline et MAC ont ouvert des magasins et des comptoirs dans les centres commerciaux les plus populaires de la ville. Cela a permis aux habitants d’avoir accès à une gamme variée de produits de qualité.

Cependant, il est important de noter que l’industrie des cosmétiques à Kinshasa ne se limite pas aux grandes marques internationales. Les entrepreneurs locaux ont également joué un rôle crucial dans le développement de ce secteur. De petites entreprises, souvent gérées par des femmes, ont commencé à produire leurs propres produits cosmétiques artisanaux, en utilisant des ingrédients naturels et locaux. Ces marques locales ont gagné en popularité en offrant des produits adaptés aux besoins spécifiques des habitants de Kinshasa.

En plus des produits de beauté traditionnels, les cosmétiques à Kinshasa ont également vu une augmentation de la demande de produits de soins capillaires. En raison de la diversité des textures de cheveux présentes dans la population de Kinshasa, les produits pour les cheveux afro et crépus sont devenus très recherchés. Les entreprises ont répondu à cette demande en proposant des gammes spécifiques de produits capillaires adaptés aux cheveux naturels.

Malgré cette croissance rapide, l’industrie des cosmétiques à Kinshasa fait face à des défis. La contrefaçon et la vente de produits de contrefaçon sont des problèmes persistants. Cela affecte non seulement les marques internationales, mais aussi les petites entreprises locales qui luttent pour protéger leurs produits et leur réputation.

Malgré ces défis, l’industrie des cosmétiques à Kinshasa reste prometteuse. De plus en plus de personnes sont prêtes à investir dans des produits de beauté de qualité et à soutenir les marques locales. Avec une demande croissante et une offre en constante évolution, il est clair que le marché des cosmétiques à Kinshasa a un avenir brillant.

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Une 3e sélection officielle pour le film « Nguya »

Le film « Nguya », réalisé par Erick Kayembe, a été sélectionné pour la troisième fois de manière officielle au Festival des Films Chrétiens de Kinshasa, FFICKIN.

Avec sa récente sélection officielle pour le festival des films chrétiens de Kinshasa, le film « Nguya » poursuit sa lancée impressionnante. Réalisé par Erick Kayembe, le film a déjà été sélectionné deux fois auparavant, et il semble que sa popularité ne cesse de croître.

Le film a été présenté pour la première fois lors du Festival international du cinéma de Kinshasa en 2019, dans le quartier de Petro-Congo à Masina. La présentation a été un grand succès et a été bien accueillie par les spectateurs, qui ont apprécié la prestation artistique des actrices Naomi Kipulu, Hermine Ndebo et Megan Dembo.

« Nguya » est un film chrétien qui raconte l’histoire d’une jeune fille confrontée aux forces obscures qui cherchent à éliminer sa mère, une femme de prière. Le titre du film, qui signifie « la puissance » ou « la capacité » en lingala, reflète ce thème central de la lutte contre le mal et l’importance de la foi.

Bande-annonce du film « NGUYA » un film de ÉRIC KAYEMBE

La sélection officielle du film pour le Festival des Films Chrétiens de Kinshasa arrive à un moment opportun, car le cinéma congolais commence à se faire connaître à l’échelle internationale. Les réalisateurs congolais apportent une perspective unique au cinéma mondial, en explorant des thèmes qui n’ont pas été abordés auparavant dans les films occidentaux.

Le comité d’organisation devrait bientôt communiquer la date officielle pour que le peuple de Dieu puisse profiter de ce rendez-vous cinématographique à Kinshasa. Nous saluons également la mémoire de Naomi Kipulu et de sa prestation magistrale dans ce film.

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Colon Assany et Tousmy Kilo
Visite de Macron en RDC : Le cinéma à l’ordre du jour

La visite du président Macron à Kinshasa visait le renforcement de la coopération entre la RDC et la France sur aussi les industries culturelles et créatives (Série, Animation, Jeu vidéo et Bande dessinée).

Colon Assany relate son intervention sur la thématique cinéma avec Tousmy Kilo tous deux jeunes réalisateurs, lors de la rencontre avec le président Macron qui s’est déroulée à l’Institut français de Kinshasa du 03 au 04 mars 2023 :

Jour 1

Le premier jour a été basé sur des échanges et de retours sur expériences entre les acteurs congolais et français, qui a permis de dénicher de forces et de faiblesses autour de ces industries culturelles et créatives, et comment, nous pouvons tirer les meilleurs dans ces nouveaux partenariats pour mieux avancer.

La grosse question comme dénominateur commun autour de ces différentes thématiques se repose sur l’industrialisation : Structuration, Formation, Accès au financement, Production et Distribution.

Jour 2

Le jour 2 reposait sur des vraies recommandations de ce qu’on pouvait attendre de ces rencontres devant la ministre Rima Abdul Mala, Ministre française de la culture, puis devant le président français Emmanuel Macron.

Visite du président Macron aux travaux des ICC à la Halle de la Gombe

Donc, pour ce qui concerne le cinéma :

  1. Nous avons insisté qu’il soit mis en place un accord bilatéral équilibré de coproduction entre la France et le Congo, comme c’est le cas dans 61 autres pays, ce qui permettrait l’accès à certains guichets, ici et là-bas, même dans les fonds régionaux, etc.
  2. Compte tenu de l’expertise française en matière des Industries Culturelles et Créatives, ICC en sigle, nous avons suggéré, dans le cadre de cet accord, l’amélioration des échanges en matière de formation, ici et là-bas, la mise en place des bourses d’étude, et pourquoi pas initier des résidences d’écriture…
  3. Nous avons réfléchi sur comment la France peut appuyer les structures et initiatives existantes ici en RDC en matière de structuration, financement, etc. : Comme les festivals, les projets de Labs comme Lisapo Film Lab, les programmes d’éducation à l’image…
  4. Nous avons également mis sur table la question de la facilitation de l’accès à la mobilité Sud-Nord

Au-delà de recommandations et suggestions faites, le président français Emmanuel Macron a fait des annonces qui étaient plus ou moins déjà prévus en amont, dont je partagerai un peu plus tard.

Voici en gros, la restitution de Colon Assany et Tousmy Kilo sur les travaux des acteurs des Industries Culturelles et Créatives à l’Institut français Halle de la Gombe, travaux coïncident avec la visite du Président Macron à Kinshasa durant sa tournée africaine.

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Apro7
Apro7 : Une communication importante

L’association des professionnels du 7e art, APRO7, interpelle tous les cinéastes du Congo, ainsi que ces membres au travers du communiqué suivant :

L’association des professionnels du 7e art est cette structure qui vise à ressembler tous les cinéastes du Congo derrière une charte qui harmoniserait les relations entre eux.

Ainsi, c’est au travers du communiqué suivant que le secrétariat général tient à sensibiliser tous les cinéastes du Congo ainsi que les membres de ladite association.

🔴🔴 URGENT !!!!

Chers artistes membres d’apro7

Après une concertation du Comité de Gestion de l’Association des Professionnels du 7ᵉ art au sujet des cotisations des membres, il a été décidé ce qui suit :

  1. Chaque membre ordinaire de l’Association et officiellement reconnu devrait apporter une contribution mensuelle de 5.000 FC;
  2. Les membres du bureau du comité apporteront 10.000 Fc de cotisation mensuelle.

Cet argent permettra à l’association d’intervenir ou d’agir plus rapidement face aux problèmes et besoins de l’association.

Cette disposition est applicable dès le mois de janvier.
Prière, à chacun, de vous rapprocher de Carine Ilunga pour les finances, afin de convenir avec elle votre mode de paiement.

Bien à vous !

SECRÉTARIAT GÉNÉRAL APRO7

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Kevine Mavakala
Fickin : Kevin Mavakala est confiant pour la 10ᵉ édition

Le nouveau directeur du Festival Fickin est déjà à pied d’œuvre pour élever haut l’étendard de cet événement haut en couleur.

« Je sens déjà le poids sur mes épaules, mais c’est une responsabilité que je prends et que je mènerai jusqu’au bout ».

Kevin Mavakala

C’est en ce terme que le nouveau Directeur du Festival Fickin ouvre l’entretien offert en exclusivité à Cinecongo.

« Devant le regard des cinéastes et du public, on est obligé de faire mieux. Dans l’innovation, dans la programmation, la fête doit être à la hauteur de ce 10e anniversaire »

Kevin Mavakala

Fickin fêtera ces 10 ans cette année et l’appel à candidature vient de ce pas être lancé pour accueillir les films du monde entier. Kevin Mavakala se voit alors comme un directeur qui vient placer l’innovation avec une touche de continuité, car selon lui, « Nous fêtons certes dix ans du Festival International de Cinéma de Kinshasa, mais derrière, il faut également saluer les 10 ans d’un travail acharné, 10 ans des difficultés résolues par mes prédécesseurs, mais surtout 10 ans d’expérience acquise »

Il poursuit en saluant la détermination et le génie du précédent directeur, Ephraïm Buyikana, qui lors d’une réunion bipartite entre Bimpa production, la structure qui a initié le festival, et l’association Ciné na biso, association qui gère et dirige maintenant le festival, a vu en lui le successeur idéal et à approuver le choix de sa personne.

La passation du flambeau entre le directeur sortant et le directeur entrant, a belle et bien eu lieu. Place à présent est au travail.

Kevin Mavakala, l’homme du film multiprimé « La star » est aux commandes du plus grand festival de cinéma à Kinshasa. Pour la rédaction de cinecongo, qui est le média qui a toujours été au côté de Fickin depuis le début, c’est aussi pour elle l’opportunité de s’engager davantage pour que cette fête, les 10 ans du Festival, soit inclusive.

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Jeu mundele
Une sélection au Fespaco pour le film « Jeu Mundele »

Le film court-métrage « Jeu Mundele » a été annoncé en sélection officielle au 28e Fespaco qui se déroulera du 25 février au 04 Mars 2023 à Ouagadougou.

Synopsis :

« Une opportunité d’embauche se présente pour Denise après plusieurs années de chômage. Sur sa route, elle se fait escroquer l’argent prévu pour l’impression de son dossier par les organisateurs du jeu de hasard. Fauchée, il lui reste moins d’une heure, mais elle tient à introduire son dossier« .

Courte biographie du réalisateur

Cinéaste et photographe, Kadhaffi Mbuyamba est né à Kinshasa. Il est très actif dans le cinéma et aussi dans la photographie. Il est réalisateur et a à son actif au moins 10 films court-métrages et a également initié des expositions photo dont il est l’auteur. Membre très influent dans la structure Bimpa production du réalisateur/Producteur Tshoper Kabambi, il assume la charge du chargé de programmation dans le festival International du cinéma de Kinshasa, initié par cette structure.

Le film « Jeu Mundele », porté par Nancy Adjani, l’actrice principale, continue son bonhomme de chemin et cette fois-ci, après le festival Vue d’Afrique, c’est au tour de la 28e Fespaco de l’accueillir dans sa sélection officielle.

Après l’annonce qui vient d’avoir lieu sur le site web de l’événement, c’est une joie pour le Congo de voir 4 de ses réalisateurs de participer à cette grande rencontre de cinéma qui se tiendra au Burkina Faso dans sa capitale Ouagadougou du 25 février au 04 Mars 2023.

Force est de constater que le cinéma congolais ne démérite pas en voyant le progrès enregistré tout ce temps avec des films tels que « Jeu Mundele » participer à ces rencontres internationales.

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Salle de cinéma
Le Congo est à la recherche de son image pour le monde

Kinshasa est une mégapole de plus de 12 millions d’habitants qui ne compte que deux salles de cinéma de 80 places au maximum. La tendance est-elle à la télévision où pour le grand écran ?

Après avoir minutieusement étudier les statistiques, la question n’est plus à se poser. La télévision n’a pas de concurrent pour ce qui est de la tendance actuelle.

Mais plus encore, lorsque nous regardons de plus près aux chiffres, la chaîne locale à être mieux suivi est la RTNC, d’abord parce qu’elle est nationale, ensuite parce qu’elle se retrouve sur tous les bouquets et après parce qu’elle a la primeur pour les informations concernant la RDC.

En parlant de bouquet, Canal+ avec Easy TV bat tous les records, suivi de près par Startimes et Bluesat, tout simplement parce qu’ils offrent des chaînes comme Novelas (Surtout friand des femmes et jeunes filles) ensuite des chaînes sportives.

Où est donc là la place du cinéma ? Les congolais consomment-ils des films ? La réponse est oui, mais aussi non.

La tendance montre clairement que lors des recherches sur internet, nombreux des congolais localisés surtout dans la province orientale, dans le SUD-KIVU et dans le Katanga désir avoir des informations sur le cinéma congolais. Kinshasa quant à lui, recherche plus les nouveautés blockbuster, etc.

Donc la demande existe, mais est-ce que l’offre pourrait-il répondre ?

Cette question en ouvre d’autres et exige des préalables pour voir naître en effet un cinéma au Congo :

  • La production des films
  • La promotion
  • L’exploitation
  • La diffusion et la distribution
  • Etc.

Autant des préalables qui demeurent inexistant au Congo-Kinshasa et qui font que Kinshasa ne sache plus se voir, noyer par la dizaine de millier de production mondial par an.

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Barbecue des cinéastes
Retour plus en détails sur le barbecue des cinéastes

Sous l’initiative de Serge Bango Bango, le Barbecue des Cinéastes a réuni à ses abords, ce samedi 7/01/2023, 26 cinéastes dévoués et passionnés afin de débattre et proposer des pistes de solution à quelques préoccupations du 7ème art au Congo.

À tour des rôles, chaque cinéaste a eu à se présenter et à parler de ses ambitions en introduction puis, un débat s’en est suivi autour des thèmes tels que :

LA GESTION D’ÉNERGIE PSYCHOLOGIQUE DES CINÉASTES

Le Secrétaire Général d’Apro7, Mr Jean Jacques N’sele pour lui, le seul fouet qu’on devrait utiliser pour le moment c’est une obligation morale, une prise de conscience poussant chacun à faire sa part et remplir ses obligations convenablement. Étant données que pour la plupart des cinéastes évoluant au sein de l’association dont il assume la gestion œuvrent dans le bénévolat.

Le SG d’Apro7 a été visé par plus d’un, lui reprochant d’être trop large dans sa gestion.

CRITÈRES DE SÉLECTION LORS DE LA REMISE DES TROPHÉES

Mr Fabrice déplore que les cinéastes faisant partie des comité ou du jury, pour la plupart le font par fidélité à leur amitié sans trop analyser les prouesses et talents des autres.

Les cinéastes présents n’ont pas été du même avis, mais ont proposé d’assister les organisateurs des événements pour faire mieux en 2023

COMMENT EXPLIQUER LE FAIT QUE LES AUTRES PAYS FRANCOPHONES ONT PLUS DES CONTENUS VISUELS QUE LA RDC SUR PLUSIEURS PLATEFORMES INTERNATIONALES ?

Selon Erick Kayembe, nous avons un sérieux problème de production. Il faut la booster et multiplier les circuits de distribution, inventer nos propres solutions.

Le hasard profite aux esprits préparés. Il nous faut aussi d’être prêt à participer aux enjeux de l’heure et surmonter le laxisme qui nous caractérise après avoir frôler quelques échecs. Aussi, avec sa structure Un cinéma pour le Congo, il sera à l’affût des opportunités et les proposera via le site web https://cinecongo.org pour permettre aux uns et aux autres de les saisir.

Et à Attila Mpiana d’ajouter qu’il est impératif de devenir très révolutionnaire et se fixer des objectifs en étant toujours à l’affût des opportunités à l’échelle nationale qu’international.

GESTION DE MONGITA AWARDS ET DE FICKIN

Selon les intervenants : « nous n’avançons pas sur une même longueur d’onde à cause de cette forme de complaisance. Nous ne faisons pas un bon usage de nos acteurs et le temps de travail n’est pas bien évalué ».

L’initiative de Mr Romain Ndomba qui décrit le portrait des acteurs de cinéma sur sa page Facebook a été plus qu’encourager.

Le but étant de créer des acteurs capable de vendre un film.

LES OPPORTUNITÉS

Mr Perrin Kam annonce sa nomination pour la gestion de FIFE : festival international des films d’espoir qui, pour sa première édition en RDC aura lieu du 20 au 23 septembre de cette année et invites le cinéaste à mieux préparer leurs films pour cette première édition au Congo, mais troisième dans le monde.

LES DÉMARCHES AUPRÈS DU GOUVERNEMENT :

Momo Nyembo et Julie Ngate ont évoqué quelques pistes au sein du ministère de la culture, arts et patrimoine et auprès de l’assemblée nationale afin d’être introduit et parler avenir du cinéma congolais.

Autour d’un verre et des mets délicats, les 26 cinéastes sont déterminés à faire valoir leurs droits.

Le Barbecue des cinéastes peut se venter d’avoir accompli sa mission de la meilleure des façons. Vivement une deuxième édition

Julie NGATE

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Barbecue des cinéastes
Barbecue et cinéma, Serge Bango bango sait le faire.

L’échange entre cinéaste est ce nouveau concept mis en place par Serge Bango bango surnommé « Le très mystique ». Une dizaine de convives pour la première édition qui s’est tenue hier le 7 janvier 2023 à Bandal.

C’est sous le coup de 15 h 30’ que la vingtaine des cinéastes a répondu présent à l’invitation de Serge Bango Bango, cinéaste également, réalisateur et producteur, mais aussi opérateur culturel et économique évoluant à Kinshasa.

« Le concept de barbecue des cinéastes est simple. C’est juste un moment d’échange et de partage autour d’un verre et la possibilité de se dire les choses en face, sans rancune, ni souci, le tout pour faire avancer les choses »

Serge Bango Bango

Parmi les présents, il y a eu des cinéastes de renom, mais aussi le secrétaire général de l’association des professionnels du 7ᵉ art, Apro7 qui a attiré tous les regards et toutes les interrogations.

Il est vrai que M. Jean-Jacques N’sele brigue aujourd’hui son 2ᵉ mandat à la tête de cette structure, et c’est sans conteste qu’il y avait lieu de lui reprocher et/ou de lui suggérer des choses.

Cette 1ʳᵉ rencontre qui a eu lieu le samedi 07 janvier 2023 s’est déroulée dans une ambiance, sereine, apaisée et décontractée.

Il y a évidemment eu un barbecue offert par Michel Kabeya le propriétaire du bar à viande, Nyama Choma.

« La satisfaction est totale, la convivialité était au rendez-vous, je pense qu’il y a lieu de récidiver l’expérience et de parler d’une deuxième édition »

Serge Bango Bango

Quand il y a des cinéastes qui parlent, certainement il y a derrière des projets qui naissent et des résolutions qui sont prises.

Pour 2023, beaucoup ont désiré accompagner Fickin et Mongita Awards, mais aussi mettre en place des collaborations et autres formes d’échange pour produire plus et booster les structures qui existent déjà.

On ne peut pas le nier, le barbecue des cinéastes était une réussite.

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Hornela Mukeba
La condition d’acteur en RDC laisse à désirer

Interrogée par cinécongo, Hornela Mukeba s’indigne de la condition d’acteur de cinéma congolais. Selon elle, cette condition laisse à désirer.

« Les acteurs sont bons et travaillent durs, mais jusque-là, le métier ne nourrit pas son homme. »

C’est lors d’un échange avec la rédaction de cinécongo que Hornela Mukeba, une actrice dont le talent n’est plus à démontrer, s’est livré en des termes durs et pleins d’amertumes.

L’actrice qui nous cite ses collaborations avec des réalisateurs de renoms dont : Tshoper Kabambi, Francine Mwika, Jephté Ibuka, pour ne citer que ceux-là, s’indigne en effet de la condition de vie des acteurs en RDC qui, comparativement avec les confrères d’ailleurs, est déplorable.

« Ce qui est vrai, le public est sensible à ce que nous faisons car, nous le voyons par la façon dont on nous reconnait dans la rue, etc. Malheureusement, nous mourrons tous pauvres et nos familles doivent attendre l’argent provenant du gouvernement. »

Ce n’est pas normal. Alors que faut-il faire pour que la valeur d’un artiste soit reconnue ?

« Le cinéma ne nourrit pas son homme. Le salaire est minime et si nous continuons sur cette voie, c’est parce que nous aimons ce métier et nous désirons faire émerger le cinéma congolais. »

Lors de notre échange avec l’actrice Hornela Mukeba, nous nous sommes rendus compte de ce qui ne marche pas effectivement.

« Il y a beaucoup de choses qui mettent obstacles à l’évolution du 7ème art en RDC. »

Un exemple parmi tant d’autre est le fonctionnement de la télévision. Normalement une télévision doit payer pour acquérir les droits de diffusion d’un programme, ici un film, mais ces télévisions exigent aux créateurs le payement d’un droit pour diffuser le fameux film.

Ils disent qu’ils leur font de la promotion…

Un deuxième exemple est la quasi absence des salles de cinéma. Et celles qui existent, n’offrent pas une collaboration gagnant-gagnant entre elles et les créateurs de films.

« Les films doivent être fait en attendant les jours joyeux, et nous continuons à bosser dur dans l’espoir que ces jours soient demain. »

Hornela Mukeba loue par ailleurs le travail de cinécongo qui offre de la visibilité au cinéma et qui porte la voie sur la condition des cinéastes.

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A’andisa : le film de Kevin Mayamba qui a défié tous les pronostics.

A’andisa est le tout premier du réalisateur Kevin Mayamba en tant que Réalisateur. Bien qu’ayant travaillé dans d’autres projets, A’andisa est sa première signature en tant que tel nous dit-il. Coup d’essai coup de maître parce que le film compte à l’heure actuelle plus d’une vingtaine de prix acquis à travers le monde. Kevin Mayamba et son équipe en sont fières, bien que manquants les mots pour nous l’exprimer.

C’est tant bien que mal que nos rédacteurs ont pu le joindre pour échanger avec lui sur ses impressions sur l’énorme succès du court-métrage au travers du monde entier. Heureusement pour nous, bien qu’ayant plusieurs occupations, entre autres un tournage en court, Kevin Mayamba a pu nous glisser quelques mots que nous vous retranscrivons dans les lignes qui suivent :

Rédaction : Bonjour Kevin, pour les lecteurs de cinecongo, pouvez-vous vous présenter brièvement ?

Kevin Mayamba : Né le 20/02/1992 à Kinshasa en RD Congo. Détenteur d’un diplôme de licence en Administration et Gestion de Base de Données Informatique de l’ISIPA et d’un Brevet en Réalisation Audiovisuelle de l’Institut Congolais de l’Audiovisuel. Après avoir été Directeur de la photographie et Assistant réalisateur sur des nombreux tournages, je me consacre désormais à la réalisation.

R : Qu’est-ce qui vous à motivé à faire ce film ?

K : D’abord la passion, puis le thème et l’histoire du film.

R : C’est quoi le synopsis du film ?

K : Marinelle, jeune fille âgée de 20 ans, n’a jamais connu son père ; Elle vit aux côtés de sa mère dans la débrouille. Enceinte d’un homme de 50 ans avec qui elle vit. Celle-ci décide d’avorter mais sa mère s’oppose jusqu’à découvrir que l’auteur de cette grossesse n’etait autre que le père de sa fille, son ex-mari.

R : Quel est votre ressenti en voyant votre premier film être accueilli ainsi par le public ?

K : Le résultat d’un travail bien fait de toute une équipe, chacun a pu donner les meilleurs de soi. Je suis très content.

R : Comment avez-vous fait pour obtenir ce casting ?

K : Mes acteurs principaux (Guetty Lembe, Guyguy Diangikulua, Julio Lolo) je les connaissais bien déjà puisque j’ai eu à travailler auparavant avec eux sur les plateaux de tournage excepté Patrick Kabundi mais la symbiose était juste parfaite.

R : À quand le prochain projet ?

K : C’est pour cette année ! Mdr J’y travaille !

R : Personnellement, vous avez remporté des prix dans plusieurs pays du monde, votre gouvernement vous a-t-il honorer ? Pourquoi ?

K : Non pas du tout. J’ai eu à maintes reprises solliciter une audience pour pouvoir rencontrer madame la Ministre mais sans suite.

R : Quel conseil donneriez-vous à un débutant dans ce métier ?

K : D’aimer ce qu’ils font , s’y donner à fond et savoir patienter. Le résultat ou le succès ne vient pas forcément au premier coup.

R : Avez-vous un mot pour notre rédaction ?

K : Bon vent et plein succès à votre magazine !

R : un dernier mot ?

K : Merci beaucoup à la rédaction pour m’avoir donné cette opportunité de me faire connaître à ceux-là qui me connaissent pas encore. Je me sens honoré !

Après cet entretien, Kevin Mayamba nous a communiqué la liste des différents festivals dans le monde qui ont primé le film :

Nominations 2021 & 2022:

  • CLAPPERBOARD GOLDEN FESTIVAL (Saõ Paulo, Brésil, Mars 2021)
  • AFRICAN MOVIES ICONS AND CELEBRITY AWARDS (Freetown, Sierra Leone, Novembre 2021)
  • FIRST TIME FILMMAKER FESTIVAL (Londres, ROYAUME UNI, Septembre 2021) FESTIVAL INTERNATIONAL DE CINÉMA DE KINSHASA – FICKIN (Kinshasa, RDCONGO , Nov 2021)
  • CONGO FILMZ AWARDS (Kinshasa, RDCONGO Nov 2021)
  • FESTIVAL INTERNATIONAL DU CINÉMA DE L’AFRIQUE CENTRALE – FESTICINE (Brazzaville, RCongo Octobre 2021)
  • YARHA FILM FESTIVAL (Yaoundé, Cameroun Oct-Nov 2021)
  • LOS ANGELES INTERNATIONAL FILM FESTIVAL (Los Angeles, USA Nov 2021)
  • BENIN CITY FILM FESTIVAL (Benin City, NIGERIA Nov 2021)
  • CINEMAKING INTERNATIONAL FILM FESTIVAL (DHAKA, BANGLADESH Dec 2021)
  • FESTIVAL DU CINÉMA AU FÉMININ – CINEF (Kinshasa, RDCONGO Sept-Oct 2021)
  • BITESIZE FILM FESTIVAL (Tokyo, Japon, Septembre 2021)
  • FREE INDEPENDENT FILM WEEKEND (Stuttgart, Allemagne, Juillet 2021)
  • FESTIVAL DE FILM GRAND PUBLIC TOGO (Lomé, Togo, Septembre 2021)
  • INDIAN INTERNATIONAL FILM AWARDS (New Delhi, Inde, Avril 2021)
  • LIFT-OFF GLOBAL NETWORK SESSION (Londres, Angleterre, Mai 2021)

Prix 2021 & 2022:

  • MEILLEUR COURT-MÉTRAGE À INDIAN INTERNATIONAL FILM AWARDS Avril 2021
  • MEILLEUR DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE À INDIAN INTERNATIONAL FILM AWARDS (INDE) Avril 2021
  • MEILLEUR COURT-MÉTRAGE AU FESTIVAL DE FILM GRAND PUBLIC (TOGO) Septembre 2021
  • MEILLEURE ACTRICE 1er RÔLE AU FESTIVAL DU CINÉMA AU FÉMININ (CINEF (Octobre 2021)
  • MEILLEUR COURT-MÉTRAGE À CONGOFILMZ FESTIVAL AWARDS, Décembre 2021
  • MEILLEUR DÉBUTS À CONGOFILMZ FESTIVAL AWARDS, Décembre 2021
  • COUNTRY MENTION AWARDS À CINEMAKING INTERNATIONAL FILM FESTIVAL, Janvier 2022
  • CLAPPERBOARD GOLDEN FESTIVAL, Saõ Paulo, Brésil, Mars 2022
  • 38è FESTIVAL VUES D’AFRIQUE, Montréal, Canada, Avril 2022

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Patrick Ken Kalala parle de la série « La femme de mon pasteur est ma rivale »

Sortie depuis le mois de Novembre 2021, la série web « La femme de mon pasteur est ma rivale », du réalisateur Patrick Ken Kalala, ne cesse de faire parler d’elle sur youtube jusqu’à cumuler pour certains épisodes, des milliers de vues.

Approché par notre rédaction, Patrick Ken Kalala qui est à la fois, Réalisateur de la série et coproducteur, ensemble avec Top vision, nous révèle son sentiment face à la série et ses attentes pour le lendemain des productions congolaises.

Dans les lignes qui suivent, vous retrouverez l’essentiel de la conversation entre notre rédaction et Patrick Ken Kalala.

Réaction : Bonjour Patrick Ken Kalala, pouvez-vous brièvement vous présenter pour nos lecteurs ?

Patrick : Patrick ken Kalala.
Dit samouraï _aigle-lion Producteur et realisateur. Licencié en science et technique de développement. Directeur général de la société de production : IMAGE DRAMA

R : La femme du pasteur est ma rivale, est-ce une de vos idées ? C’est quoi l’histoire derrière ce projet ?

P : Non pas directement. C’est une idée de Yves Lubamba qui est un ami congolais résident en Suisse. Il a fait les premières ébauches avec Consolate, puis moi et mon équipe ici à Kinshasa avions développé cela en épisode.

https://youtu.be/v-Hpdoa1znU

R : En lisant le synopsis, en voyant la qualité de la série, pourquoi avoir choisi Youtube comme destination de l’oeuvre ?

P : Tout simplement parce que Youtube est une vitrine qui expose facilement les artistes et comme nous sommes dans la logique du star système, youtube est un excellent choix. Mais n’empêche nous pensons aussi aux chaînes espérant qu’ils viendront vers nous.

R : Comment avez-vous fait pour obtenir ce casting de choix : Affinité, longue recherche, etc.

P : Pour le casting, nous avions lancé un casting pour certains et d’autres sont des acteurs qui font partie de la base de données de IMAGE DRAMA.

R : Le nombre des vues est impressionnant; une moyenne de 30K par épisodes qu’est-ce qui est selon vous à la base de ça ?

P : Nous n’avons pas encore atteints la vitesse des vues voulue. Ce que nous avons jusque là comme résultat, c’est juste les partages de lien des acteurs à leurs amis, famille et connaissance. Nous comptons passer à la vitesse supérieure « le boustage »

R : Le résultat obtenu était-il dans vos prévisions ? C’est au-dessus ? C’est en deçà ? C’est quoi votre commentaire par rapport à cela ?

P : La première partie fût un travail entre-deux pays. Ici je produis et Yves en Suisse fait le montage. Le résultat est bon mais il n’a pas suivis la vision se trouvant dans ma tête. Pour la suite, j’ai pris donc la post-production entièrement. D’où Yves n’aura plus qu’à placer la vidéo dans la chaîne. Nous visons la perfection.

R : Pourrions-nous espérer avoir une suite ?

P : Fin mois de mars

R : Un de vos abonnés sur Youtube a comparé « La femme de mon pasteur est ma rivale » à la série française « Plus belle la vie » qu’en dites-vous ?

P : Je n’ai pas vu « plus belle la vie ». Je vais m’intéresser maintenant et faire aussi la comparaison.

R : Nous ne pouvons ne pas finir sans vous poser la question sur le budget… Il s’élève à combien ?

P : 😂😂😂😂 le budget n’est pas à ce jour estimable. Il est vrai que par jour de production nous avions dépensé une moyenne de 500$ le jour. Et nous venions de faire 2 mois de tournage pour finaliser la saison 1. Il est à signaler que la réussite de ce projet repose sur la volonté, la détermination et le courage d’une équipe des passionnés du cinéma. (Acteurs et techniciens) jusque là la participation dans le projet s’est faite sans paiement de cachet. Mais ils ont accepté de marcher avec IMAGE DRAMA dans l’esprit d’être rémunérer une fois que la série produit des bénéfices.

R : Un mot sur notre rédaction !

P : Je suis persuadé que grâce à votre rédaction, le cinéma congolais sera encore visible. Je vous dit merci.

R : Merci

P : C’est moi qui vous remercie !

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Adjani : Un prix venu du Mali se rajoute au palmarès du film congolais

C’est aujourd’hui 28 Février 2022 dans la soirée que l’équipe du film « Adjani » nous informe du prix qui leur a été décerné lors de la 3ème édition du Festival International de cinéma Ag’na au Mali.

« La vérité est très têtue 😍😍😍 Mesdames et messieurs je vous présente le Trophée du Grand Prix ADJANI, Meilleur Film »

C’est ainsi que nous pouvons lire sur la page officiel de l’actrice principale et Productrice du film

Résumé du film selon la productrice : « ce film relate l’histoire d’une jeune femme issue d’une relation interdite, suite au fait que ses parents ne devraient pas s’unir pour des raisons des conflits de leurs villages respectifs. Cette situation, a-t-elle dit, mettra en difficulté la vie de leur fille Adjani qui en paiera les conséquences jusqu’à vivre des situations amoureuses difficiles ».

Il faut noter que le film Adjani est une production de Nancy Adjani sous la réalisation signée par Julio Lolo Bibas avec des acteurs comme Nancy Adjani, elle-même aussi productrice, Ricardo Gloria Mansinsa, Trésor Abedi qui lui ont donné la réplique.

Sortie à Kinshasa depuis le 11 Septembre 2021, le film poursuit son bonhomme de chemin avec pour ambition de titiller les grandes espaces et les grands diffuseurs.

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« Leteta » : Une histoire kinoise relatant un vécu mondial. Par Yohan Dean Lengol

Ce scenario nous plonge dans la vie de trois jeunes musiciens qui veulent réussir dans la vie et pour cela ils sont convaincus que s’ils remportent un concours organisé par le Dr Jeff Ndjadi Leteta tout ira mieux pour eux.

Found Footage est le style utilisé par le réalisateur, ici Yohan Dean Lengol, pour pouvoir parler de ce fait aussi criant que marquant qui réduit toute une jeunesse, de la RDC d’abord, à l’instrumentalisation, tout en montrant aussi ce désir qu’à la jeunesse du monde a pouvoir sortir la tête de l’eau pour s’affirmer et se donner une chance dans la vie.

Malheureusement, décrie Yohan, le film n’a pas été compris.

Ces objectif n’ont pas été atteint ? Toutefois, après l’avoir visionné, nous nous retrouvons dans une ambigüité entre un film qui dégage autant d’énergie et le réalisateur qui, nous le pensons, a également subit les fait décrit dans son propre film, c’est à dire, faire plus, s’investir à fond dans son projet, pour que des gens cupide, loin de tout implication dans la culture, puisse se lever et récupérer les honneurs, spécialiste en découragement et font tout cela au détriment des efforts des autres.

Voilà ce que nous avons vu (Partie sans spoil) :

Une aventure congolaise : des jeunes qui veulent changer leur situation, qui s’organisent, se mettent d’accord pour avancer dans un projet communs, même si la réalité les rattrape, ils se décident de faire mieux et beaucoup mieux.

Selon les politiques, les jeunes doivent être instrumentalisé pour leur dessein et ne doit pas nécessairement devenir autonome.

Il faut que cela cesse ! Il faut que cela change !

Et c’est là que le réalisateur le montre sans le dire et d’une manière assez subtile, il y va à l’interpellation de la femme à tendre vers son indépendance au lieu de vouloir se résoudre à offrir son corps contre service.

Attention (partie avec spoil) :

Nous y avons vu une femme réalisatrice, une manager, une autre musicienne, etc. et chacune d’elles réagissant différemment et montrant un comportement différent face à la même réalité qui les touche. Nous avons vu un groupe des jeunes qui s’unissent, rentrent dans un studio, trouvent les compétences qui leur manquent pour le besoin de faire mieux, bien qu’au final, l’un des protagonistes finit par tromper tout le groupe et sauter sur le gain en laissant les autres dans le désarroi total.

Au final, nous avons aimé le film, son style, son message et nous le recommandons et nous sommes même prêt à soutenir sa diffusion et sa distribution. Car nous le souhaitons, voir ce film être vu par tous et porter à haute voix le discours du réalisateur. Le clin d’œil et différent « MABANGA » propre à la culture, surtout à la musique congolaise, a été notre coup de cœur!

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J.J Akwane et le défi de vendre positivement l’image du Congo grâce à la série « JAMAA »

C’est avec une immense joie que Mr J.J a été accueilli à notre rédaction, lui qui se caractérise par son silence parsemé d’un savoir faire à la hauteur du grand Congo, a aujourd’hui décidé de parler. Lors d’un bref échange, J.J, pour les intimes, s’est dit satisfait de la tournure que prennent les choses pour la promotion de son « JAMAA », une série dont il est fière de porter et de montrer les couleurs. Dans les lignes qui suivent, vous pourrez vous-même vous rendre compte de ce qu’à porter l’entretien de J.J avec notre rédaction.

R : Brève présentation de toi ?

J.J : J.J. Akwane, réalisateur, écrivain, producteur de cinéma. Et aussi publiciste

R : Parlez-nous de la série Jamaa et de l’intérêt que tu lui portes ?

J.J : Jamaa est l’histoire d’une riche famille, des enfants livrés à une vie de libertinages, des guerres d’égos sans précédents entre frères et sœurs et qui prend des formes schématiques émotionnelles inimaginables… L’intérêt premier a toujours été de divertir le public avant tout, puis de faire du Novelas Congolais, c’est à dire vendre positivement l’image de notre beau pays à la face du monde en commençant par les congolais eux-mêmes.

R : Jamaa a traversé plusieurs années pour être clôturée, c’est dans un soucis de perfection où il y a une autre raison?

J.J : Le souci de perfection a toujours été au cœur de ce projet Jamaa, depuis sa genèse. Et puis d’autres soucis fut ceux des ressources financières, logistiques et humaines…

R : Jamais parle de beaucoup de chose, d’amour, de business, de trahison, mais dans un autre registre, cinéma nous vous retrouvons dans un autre film « Table 23 » qui peint à nouveau la trahison… Coïncidence ?

J.J : Pire coïncidence…😊

R : Souvent nous retrouvons ou presque les mêmes visages dans vos films et séries, c’est genre on ne change pas l’équipe qui gagne?

J.J : En partie oui. Mais vous savez avec un budget aussi serré qu’on a dans le cinéma congolais, on ne peut se permettre de changer le casting à 80%, parce que déjà nous n’avons pas un large casting de talents et de 2, travailler avec des personnes qui maîtrisent déjà les contraintes de la production congolaise est plus pratique qu’avoir de nouvelles personnes qui devront encore s’adapter à cette réalité déjà complexe…

R : Que pensez-vous que la RDC pourrait apporter comme contribution au cinéma mondial, le fait-il déjà ?

J.J : Le cinéma est avant tout un Art. Un art de divertissement (business). Et le cinéma est aussi un outil politique et culturel. Etant artiste nous réalisons des œuvres qui vont divertir le public et vendre notre culture localement et au monde entier. Comme outil politique, quand nous aurons suffisamment des moyens nous tournerons aussi cet art de Divertissement vers un Art plus politique pour changer le Congo et contribuer au changement du monde.

Je ne saurais dire que le cinéma congolais contribue déjà au cinéma mondial car son industrie tarde encore lourdement les pas.

R : Un mot pour notre rédaction…

J.J : Je suis fier d’avoir pu échanger ces quelques mots. Connaissant cette rédaction et sa belle réputation depuis des années, je suis surpris agréablement de passer chez elle pour atteindre un public que je penses large de part l’audience de votre rédaction. Mes salutations artistiques à toute l’équipe…

R : Merci !

J.J : C’est moi qui vous en remercie…

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Le film « Aïsha », bientôt la sortie en salle.

Synopsis :

Aicha, une jeune fille de 22ans, la fille unique de sa mère et orpheline de père, aicha possède un pouvoir spirituel et démoniaque qu’elle à hérité de son père, elle était en couple avec un homme de 45ans monsieur mulumba, veuf et père d’un garçon de 25ans qui vis en Europe, par mégarde il tue aicha pendant qu’il lui forcé de se faire avorter, après sa mort son esprit apparait jour et nuit à monsieur mulumba et au couple de son fils pour venger sa mort…

Du réalisateur Ismak Manga
Et en sortie le 19 Mars 2022 dans la salle Agora dans l’enceinte du centre culturel Belcampus

C’est un rendez-vous à ne pas manquer car le droit d’accès n’équivaut qu’à 5$>

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Elikya
Sortie officielle du film « Elikya, ma part d’ombre »

C’est dans la journée pluvieuse du 13 Novembre 2021 que la sortie officielle du film « Elikya, ma part d’ombre » a vécu dans la salle Agora de l’université Belcampus, dans la commune de Limete.

Devant une cinquantaine des convives qui ont bravé la pluie et les intempéries, le film fiction produit par Dianna NGALULA et réalisé par Erick KAYEMBE a été diffusé au plaisir de tous les participants.

Selon Erick KAYEMBE, réalisateur du film, le film était là pour son premier visionnage afin de recueillir les premières avis du public et ainsi lui envisagé un parcours comme il faut dans les 4 coins de la république.

La productrice Dianna NGALULA a quand à elle, trouvé les mots justes pour remercier tous ceux qui ont pu se déplacer pour la circonstance, avant de laisser le micro à Atilla Mpiana pour parler de feu Kadiombo Yamba en hommage et aussi annoncer la sortie prochaine du film qu’il a laissé en chantier.

Ici il sied à noter que le film « Elikya, ma part d’ombre » retrace le parcours d’une femme, Azanga, qui a vu sa vie être chamboulé après avoir donné naissance à un enfant albinos. Son marie la renvoie, elle doit lutter pour sa survie et celle de l’enfant, et au bout de compte, victime d’une agression orchestrée par des bandits spécialisés dans la traite d’organe, elle va mettre toutes ses forces et son énergie pour retrouver l’enfant kidnappé.trace l’histoire.

Les publics ne s’est pas empêcher de remarquer l’extraordinaire performance des acteurs qui ont intervenu dans le film, tel qu’Hornella MUKEBA, Ricardo Gloria MANSINSA pour ne citer que ceux-là, et lors de la séance des questions-réponses, d’aucun ne se sont empêchés de les félicités pour ce grand travail abattu.

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