Cinecongo
Rufin Mbou Mikima
Rufin Mbou Mikima parle de son film Fêlure

Après le double sacre du film « Fêlure » Au Festival International de court-métrage de Pointe-Noire, l’Institut français de Pointe-Noire organise une projection gratuite ce mercredi 4 janvier 2023 à 18h30.

Le film « Fêlure » du réalisateur Rufin Mbou Mikima, porté par la ravissante Claudevie Jordella Mabika Lemba dite Mirabelle, met la femme au premier plan, bien qu’il traite de l’univers de la nuit, des clichés qui existent derrière ces femmes qui font commerce de leur corps, Fêlure c’est un peu la brisure que la vie leur inflige.

Nous n’allons pas nous substituer à l’auteur, nous allons donc vous laisser lire ces propres mots au travers de ses lignes qui suivent.

Rédaction : Une brève présentation de vous et de votre parcours cinématographique.

Je suis Rufin Mbou Mikima. Je suis réalisateur et producteur. Je suis essentiellement réalisateur de documentaires et j’ai réalise très peu de fictions mais en produit. Je suis entre autre le co-producteur des films comme « Mbote  » de Tshoper Kabambi et « Makila  » de Machérie Ekwa.

Rédaction : Parlez nous de Fêlure (définition, synopsis, thématique, etc.) ?

Fêlures est une fiction de 7 minutes que j’ai réalisé en prélude d’un projet de film documentaire que je développe pour 10 juillet productions, société de production congolaise dirigée par l’actrice et productrice Dorcas la Djiedette. La société est installée à Brazzaville.

La fiction et le documentaire parlent de l’univers de la nuit, des femmes qui font commerce de leur corps. Dans Fêlures, je me suis intéressé à la femme derrière l’étiquette, le statut, le cliché. Leurs histoires, leurs rêves, leurs espoirs et leurs désespoirs, leur part d’humanité, c’est que j’ai voulu raconter. Fêlures, c’est un peu les brisures que la vie inflige à chacun de nos parcours.

Rédaction : Parlez-nous de la projection prochaine ?

Le film a obtenu deux prix au Festival international de court métrage de Pointe Noire dont celui de la meilleure fiction nationale et du meilleur son. C’est à cette occasion que l’institut français de Pointe Noire organise une projection gratuite de tous les films primés à ce festival, ce mercredi 4 janvier 2023 à 18h30, à Pointe Noire.

Rédaction : Parlez-nous du casting

Le film est porté par une jeune actrice qui a encore très peu d’expérience mais un bel avenir devant elle. En tout cas c’est tout le mal que je peux le souhaiter. Claudevie Jordella Mabika Lemba dite Mirabelle est l’actrice principale du film. Son jeu est sublimé par d’autres acteurs figurants et second rôle qui lui donnent la réplique.

Rédaction : Que pensez-vous de la condition d’acteur au Congo ?

Le vivier des acteurs dans les 2 Congos est impressionnant. Nous avons des talents encore méconnus et sous exploités. Je sais qu’on se plaind souvent d’une économie cinématographique quasi inexistante qui ne nous permet pas encore de rémunérer les acteurs et techniciens à leur juste valeur mais, nous pouvons au moins leur offrir une meilleure exposition pour qu’ils soient repérés et crèvent les écrans du monde.

Voilà ce qu’a été en ce ligne, l’essentiel de l’échange entre Rufin Mbou Mikima, réalisateur et producteur congolais avec la rédaction de Cinecongo.

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Décès de Jing Nawej
Décès inopiné de la journaliste Jing Nawej

C’est tard le soir du lundi 2 janvier 2023 que nous apprendrons le décès de la présentatrice de la célèbre émission « Modes et Mœurs » sur Antenne A. Jing Nawej est décédée à Kinshasa de suite d’une maladie.

Ancienne de l’Institut National des Arts( INA), nous retiendrons d’elle, qu’elle était une passionné de cinéma. Elle a d’ailleurs fait des apparitions dans certains films tels que : « Val à teint » de Julio Lolo Bibas, ou encore « Un jour » de Divita Wa Lusala pour ne citer que ces deux là.

Son émission « Mode et Mœurs » fut durant plusieurs années un rendez-vous tant attendu par le public congolais, kinois surtout et une émission qui a contribué à la notoriété de la première chaine privé en RDC, Antenne A.

Non seulement elle était journaliste et présentatrice à Antenne A, elle a également assumé les fonctions de directrice de programme dans la dite chaîne durant plus de 2 décennies, avant de tirer sa révérence ce lundi 2 Janvier 2023 de suite d’une maladie.

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Affiche du film Elikya, ma part d'ombre
1ère sélection pour le film Elikya ma part d’ombre

Elikya, ma part d’ombre est un film long-métrage d’une heure dix-huit minutes produit par Dianna Ngalula et réalisé par Erick Kayembe.

Ce film traite de la condition de vie des personnes atteintes d’albinisme dans un monde en proie à beaucoup de danger.

Avec un casting costaud composé d’Hornela Mukeba (Silence de Francine Mwika) et de Ricardo Gloria Mansinsa (Prix Mongita du meilleur acteur dans la catégorie court-métrage pour le film « J’ai perdu mon bébé » de Julio Lolo Bibas), le film transporte émotion, drame mais surtout espoir.

Synopis : Azanga voit sa vie totalement basculer lorsqu’elle donne naissance à un albinos. Elle doit se battre pour préserver son quotidien et son fils au péril de tous.

Elikya, ma part d’ombre est annoncé dans la sélection officielle de La 5ème édition du CineVision Sud Film Festival qui se tiendra du 13 au 20 janvier 2023 au Ciné-théâtre de Lamentin en Guadeloupe.

En attendant d’autres nouvelles de l’équipe du film, suivez la bande-annonce d’Elikya ma part d’ombre.

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Hornela Mukeba
La condition d’acteur en RDC laisse à désirer

Interrogée par cinécongo, Hornela Mukeba s’indigne de la condition d’acteur de cinéma congolais. Selon elle, cette condition laisse à désirer.

« Les acteurs sont bons et travaillent durs, mais jusque-là, le métier ne nourrit pas son homme. »

C’est lors d’un échange avec la rédaction de cinécongo que Hornela Mukeba, une actrice dont le talent n’est plus à démontrer, s’est livré en des termes durs et pleins d’amertumes.

L’actrice qui nous cite ses collaborations avec des réalisateurs de renoms dont : Tshoper Kabambi, Francine Mwika, Jephté Ibuka, pour ne citer que ceux-là, s’indigne en effet de la condition de vie des acteurs en RDC qui, comparativement avec les confrères d’ailleurs, est déplorable.

« Ce qui est vrai, le public est sensible à ce que nous faisons car, nous le voyons par la façon dont on nous reconnait dans la rue, etc. Malheureusement, nous mourrons tous pauvres et nos familles doivent attendre l’argent provenant du gouvernement. »

Ce n’est pas normal. Alors que faut-il faire pour que la valeur d’un artiste soit reconnue ?

« Le cinéma ne nourrit pas son homme. Le salaire est minime et si nous continuons sur cette voie, c’est parce que nous aimons ce métier et nous désirons faire émerger le cinéma congolais. »

Lors de notre échange avec l’actrice Hornela Mukeba, nous nous sommes rendus compte de ce qui ne marche pas effectivement.

« Il y a beaucoup de choses qui mettent obstacles à l’évolution du 7ème art en RDC. »

Un exemple parmi tant d’autre est le fonctionnement de la télévision. Normalement une télévision doit payer pour acquérir les droits de diffusion d’un programme, ici un film, mais ces télévisions exigent aux créateurs le payement d’un droit pour diffuser le fameux film.

Ils disent qu’ils leur font de la promotion…

Un deuxième exemple est la quasi absence des salles de cinéma. Et celles qui existent, n’offrent pas une collaboration gagnant-gagnant entre elles et les créateurs de films.

« Les films doivent être fait en attendant les jours joyeux, et nous continuons à bosser dur dans l’espoir que ces jours soient demain. »

Hornela Mukeba loue par ailleurs le travail de cinécongo qui offre de la visibilité au cinéma et qui porte la voie sur la condition des cinéastes.

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Pelé, une légende du football
L’incroyable cinématographie du roi pelé

Une importante liste des films dans lesquels, soit il est tenu en vedette, soit il y fait juste une brève apparition, mais toutefois, cela démontre qu’il était la personne ressource pour pouvoir commenter les carrières.

Son avis compte. L’avis du Roi compte pour confirmer l’extraordinaire talent d’un joueur et son avis vaut de l’or.

Nous faisons ici une liste non exhaustive des films dans lesquels Edson Arantes do Nascimento se retrouve sur la quarantaine qui existe traitant de son sujet, soit le faisant intervenir comme personne ressource. Il est intervenu pour parler de Christiano Ronaldo, de Messi, et de tant d’autres joueurs de football.

Il est également intervenu dans beaucoup des documentaires pour commenter la vie politique, la vie sociale du Brésil ou encore sur l’avenir des certains pays d’Amérique du Sud.

Le roi Pelé nous a malheureusement quitté le jeudi 29 décembre 2022, à l’âge de 82 ans, de suite d’un long combat contre la maladie. La famille cinématographique comme sportive le portera toujours dans son cœur.

NuméroTitreGenre et annéeSynopsis
01Pelé : Naissance d’une légende2016 ‧ Drame/Sport ‧ 1h 47mL’incroyable ascension de la légende du football, qui, grâce à un style hors norme et à force de détermination, triompha de tous les obstacles, pour devenir l’inspiration d’un pays tout entier, et le changer à jamais. De son enfance dans les favelas à son entrée dans le club du FC Santos, son talent le mènera jusqu’à la Coupe du Monde 1958 où, alors âgé de 17 ans seulement, il marqua le but décisif qui couronna le Brésil du titre mondial.
02Pelé2021 ‧ Documentaire historique ‧ 1h 48mRetour sur l’extraordinaire période de 12 ans au cours de laquelle Edson Arantes do Nascimento connu sous le nom de Pelé, seul homme à avoir remporté trois Coupes du monde, est passé du statut de jeune superstar en 1958 à celui de héros national en 1970. Une époque radicale mais turbulente de l’histoire du Brésil.
03Diego Maradona2019 ‧ Documentaire/Sport ‧ 2h 10mLe 5 juillet 1984, Diego Maradona arrivait à Naples pour un montant établissant un nouveau record. Pendant sept ans, il enflamme les stades. Sur le terrain, il était un génie. En dehors du terrain, il était considéré comme un dieu. Il a mené le SCC Napoli en tête du tableau pour la première fois de son histoire. Néanmoins, le prix à payer était élevé et des heures plus sombres ont fini par succéder à ces années fastes.
04À nous la victoire1981 ‧ Guerre/Drame ‧ 1h 57mLes aléas de la Seconde Guerre mondiale ont conduit John Colby, un ancien international de football britannique, dans le camp de prisonniers de Gensdorf. Le commandant du camp, lui-même ancien joueur de haut niveau, cherche activement à persuader Colby d’organiser un match qui opposerait détenus et gardiens. Peu à peu, et malgré le refus de Colby, l’idée fait son chemin parmi les prisonniers. Un vaste match de propagande doit alors être organisé au stade de Colombes, en plein cœur de Paris.
05I Am Bolt2016 ‧ Documentaire/Sport ‧ 1h 47mGrâce à ses nombreuses victoires et ses multiples records, Usain Bolt est aujourd’hui devenu une légende vivante du sport. Plus qu’un sportif, c’est désormais une icône et une source d’inspiration pour toutes les générations de sprinteurs.
06Pelé Forever2004 ‧ Documentaire ‧ 2h 5mPelé Eterno est un film documentaire brésilien de 2004 réalisé par Anibal Massaini Neto. Il retrace la vie et la carrière de la star brésilienne du football Pelé, l’un des plus grands footballeurs de tous les temps, depuis son enfance pauvre dans une petite ville jusqu’à nos jours.
07Cristiano Ronaldo: The World at His Feet2014 ‧ Documentaire/Sport ‧ 54 minCristiano Ronaldo : Le monde à ses pieds est un film documentaire espagnol de 2014 réalisé par Tara Pirnia. Il suit la vie et la carrière du footballeur portugais Cristiano Ronaldo, qui jouait pour le club espagnol du Real Madrid au moment de la sortie du documentaire. Il est sorti via Vimeo en juin 2014
08À la recherche de l’excellence2018 ‧ 1h 20mUne exploration cinématographique des secrets du génie sportif qui révèle la véritable nature des plus grandes stars du sport de l’histoire, et ce qui a fait leur succès. Une série de conversations sur l’éducation, la formation, la génétique et la créativité. Particularité physique exceptionnelle, parcours éducatif atypique, force mentale unique ou une combinaison de ces nombreux facteurs, le film s’interroge sur ce qui fait l’essence d’un grand champion.
09Neymar Jr. and the Line of Kings Grâce à des entretiens avec Neymar lui-même et avec des experts du football sud-américain, ce documentaire explore les points clés de la carrière de Neymar Jr, de son enfance simple aux hauts et aux bas de la Coupe du monde avec l’équipe du Brésil.
10Os Trapalhões e o Rei do Futebol986 ‧ Comédie/Sport ‧ 1h 14mOs Trapalhões e o Rei do Futebol est une comédie brésilienne sortie en 1986, réalisée par Carlos Manga avec le groupe humoristique Os Trapalhões et l’ancien joueur Pelé. Il a été regardé par environ 3,6 millions de personnes en 1986.
11Hotshot 1986 ‧ Drame/Sport ‧ 1h 34m  Un excellent athlète qui vient d’être accepté dans une célèbre équipe de soccer est suspendu à cause de son arrogance.
12Isto É Pelé1974 ‧ Documentaire/Sport ‧ 1h 50m 
Source wikipédia /imdb

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Pelé, une légende du football
Disparition d’une légende du Football, Pelé

La famille biologique du légendaire Pelé, de son vrai nom Edson Arantes do Nascimento, a annoncé sa mort aujourd’hui jeudi 29 décembre, à l’âge de 82 ans.

L’histoire retient les œuvres irréfutables dont il a été auteur, notamment le triple championnat de la coup du monde qu’il a fait remporté au Brésil. L’occasion pour nous de revoir son biopic Pelé – Naissance d’une légende de 2006.

Cinecongo rend hommage au   << Roi>>

Tryphose NDUNGA

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Nancy Adjani
Nancy Adjani : un bilan 2022 positif pour son film Adjani

Nancy Adjani Ngelekwa est un outsider qui a eu un parcours cinématographique atypique et passionnante aux résultats impressionnants pour son tout premier film en tant que productrice.

Elle provient de la même niche que le réalisateur Julio lolo Bibas, Collywood, structure qui les a vu naître artistiquement et ce n’est que normal de les voir évoluer avec un film absolument hypnotique « ADJANI ».

Le long-métrage Adjani, à la fois une première expérience pour le réalisateur Julio Lolo Bibas et pour Nancy Adjani Ngelekwa dans sa casquette de productrice, a fait le tour du monde avec quelque dizaine de prix à la clé, tant en national qu’en international, et a été diffusé sur canal + pour le bonheur de tous.

Nancy Adjani est sans voix. Elle nous raconte que Julio est venu lui proposer de produire le film, et après avoir lu le scénario, elle s’est décidé de s’aventurer avec lui sur cette terre inconnue qu’elle sut bien conquérir au regard des résultats.

Il y a eu des difficultés certes…

« Nous avions dû adapter le scenario vu qu’un acteur avait décidé de nous faucher compagnie et il fallait trouver comment le supprimer, enfin les parties de lui restantes du films »

Elle nous avoue que cette situation a été pour elle un élément tellement stressant qu’elle a classé cela parmi les mauvais souvenir de sa carrière.

« Je pensais que la structure du film n’allait plus tenir mais Dieu aidant, nous avons remonté la pente ».

Sa carrière, certes difficile et atypique, n’a pas été jonché que des mauvais souvenirs, il y en a eu de joyeuse à l’exemple de « Jeu Mundele » de Kadhaffi MBUYAMBA qui est aussi le réalisateur qui l’a le plus marqué.

Jeu mundele est ce film pour lequel elle a livré une performance incroyable et la particularité d’être tourné entièrement en plan séquence lui a permis de se découvrir et de repousser ses limites.

Nancy Adjani nous promet qu’elle ne s’arrêtera pas là. Il y a une mini-série en post-production pour le bonheur des congolais, et quelques projets en développement pour 2023.

« On ne va pas s’arrêter en si bon chemin » Notre équipe restera très regardant sur le parcours de l’actrice, productrice Nancy Adjani pour vous tenir au courant de tous.

Bande-annonce du film « ADJANI »

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Cinecongo évoluera aux côtés des cinéastes congolais

Nous sommes contents de revenir vous annoncer la relance de nos activités comme média en ligne pour ce qui concerne la diffusion l’information sur le cinéma congolais.

En effet, nous avons été les premiers, cinecongo est la première plateforme web à parler du cinéma durant une période où seuls les rêveurs pouvaient parler de l’existence d’un cinéma au Congo.

Manque d’infrastructure, manque de formation appropriée, manque d’équipement de tournage, manque de financement. Rien et alors rien à ce temps-là ne pouvait présager l’ampleur qu’est en train de prendre le 7ème art aujourd’hui dans le pays de Lumbumba.

Cinécongo a été au côté de tous ceux qui avait l’espoir. Cinecongo a joué le rôle de rassembleur et de pont dans la diffusion de l’information mais surtout dans le transfert de technologie et d’échange de compétence.

Malheureusement, nous n’avions pas à l’époque trouver, comme beaucoup des réalisateurs et producteurs, de financement pour poursuivre notre travail et notre lutte pour l’existence d’un cinéma pour le Congo.

Maintenant le rêve que nous avions partagé avec beaucoup est en train de prendre corps. Malgré que les moyens sont toujours difficiles à obtenir, nous avions dû faire preuve de beaucoup de sacrifice pour aujourd’hui prétendre à la relance des activités du site internet, de la page ainsi que du groupe Facebook.

Notre maîtrise du terrain nous donne un avantage considérable pour être le candidat idéal à mener ce travail qui est beaucoup plus accès sur le front de la communication, sensibilisation, formation, mise en réseau, etc., mais encore plus sur la construction d’un socle pour bâtir un cinéma fort et compétitif à travers le monde entier.

Nous sommes également sur le front de la diffusion et de la distribution du cinéma congolais. Un chaînon manquant, mais primordial pour l’existence d’une industrie cinématographique au Congo.

Cela n’est pas une chose à cacher, nombreux sont ceux qui s’y sont aventurés et ont aujourd’hui mis la clé sous le paillasson, tandis que nous, nous comptons sur, non seulement la réputation que nous nous sommes faites durant des années aux côtés des précurseurs, de la génération de la relance, mais sur la nouvelle génération qui prône le dynamisme et l’optimisme.

Cinecongo va mettre sur pied un modèle économique dans les tous prochains jours, modèle économique qui, nous l’espérons, donnera un coup de pouce à l’établissement véritable d’une industrie cinématographique en RDC.

Cinecongo noue également des relations avec les nouvelles structures qui naissent, mais tout aussi nécessaires pour une collaboration Win-Win pour la réussite de sa vision. Il y a des associations telle que Apro 7, Fecoci, etc. qui amènent un vent nouveau dans la sphère du cinéma congolais.

Le rêve de Lumumba se porte bien, ou est sur la bonne voie d’un accomplissement parfaite et véritable pour le renouvellement de l’âme du congolais en âme de vainqueurs à l’exemple de l’hymne national qui nous demande de garder tête haute et de rester digne face à toutes adversités.

Logo 3D d'un cinéma pour le Congo

2023 sera véritablement une année hors du commun, déjà de par la volonté du chef de l’état, son Excellence Mr Felix Tshisekedi qui veut des élections crédibles et transparentes et qui puis est dans le délai constitutionnel, et surtout de par la volonté de chaque congolais de valoriser la culture du pays.

Cinecongo se place dans cette dynamique de toujours faire mieux et faire bien.

Le public cible est très large dans pareil cas. Les jeunes, les vieux, les hommes, les femmes, de toutes parts et de tous bords vont certainement se retrouver par notre façon de faire : Nos publications (texte, audio, vidéos) vont être ergonomiques et construits de telles sortes à atteindre le grand nombre et à être compris de tous.

Nous appelons les personnes de bonnes volontés, les opérateurs politiques et les acteurs politico-administratifs, les opérateurs culturels et autres structures étatiques et para-étatiques de nous prêter mains fortes pour faire ce travail qui est combien grand et important pour notre pays.

Il est primordial que tous, puissiez-vous joindre à nous pour avancer. Car seul on va loin, mais à plusieurs on ira très loin.

Cinécongo est là, utiliser-le

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Flavien Muaba, évoque les perspectives d’avenir des acteurs congolais

Le coordonnateur et fondateur du collectif Biso réponds aux questions de cinecongo pour parler des perspectives d’avenir du métier d’acteur en RDC. Selon lui, le chemin à parcourir est long, néanmoins ce qui a été fait est louable.

Finaliste en Biologie chimie, Gradué en informatique de Gestion mais aussi gradué en interprétation dramatique à l’institut National des Arts, INA, Flavien Muaba est surnommé « Le formateur » par ses pères. Il a depuis longtemps, déjà à ses 10 ans, commencés a interprété des petits rôles çà et là dans le quartier, et cette passion va le conduire aujourd’hui à embrasser la carrière d’acteur.

Il tient à souligner, que son attachement était beaucoup plus pour le grand théâtre et n’a pas du tout hésiter à citer le célèbre Constantin Stanislavski, comédien, metteur en scènes et professeur d’art dramatique russe dont les récits lui ont été d’une grande inspiration.

Toutefois, le grand écran est incontournable. Il a été appelé grâce à son talent dans pratiquement tous les films d’école de l’INA durant son parcours, mais aussi nous ne citerons ici que « la manie du vieux mafieux » d’Henock Kiyombo rôle qui lui a valu l’ovation du public au Festival International du cinéma de Kinshasa.

Mais Flavien Muaba nous signale également qu’il n’est pas facile d’être considéré dans le métier du cinéma si on a pas un nom connu. Cette renommée, il ira la chercher dans la télé-dramatique, appelé communément Maboke au pays de Lumumba.

Affiche de la formation d'acteur lancée par le Collectif Biso

Fort de cette notoriété, fort également par son parcourt cinématographique, Flavien Muaba relance un très vieux projet à lui et le concrétise sous le nom du Collectif BISO, collectif dont la mission et d’offrir une plateforme de renforcement de capacité des acteurs, mais aussi un lieu d’exercice, d’apprentissage, et de mise à niveau.

C’est avec cette plateforme, le collectif biso, que Flavien Muaba met en place des formations et des ateliers pour jeu d’acteur. Il n’hésite pas non plus à organiser des tournages des séries télévisées et des courts-métrages que nous découvrirons dans les prochains jours.

A la question sur la visibilité du cinéma congolais au pays et à l’international, Flavien Muaba fustige un déficit des structures de promotion et surtout des structures d’accompagnement des artistes. « Tellement que cela manque, les artistes sont obligés de se transformer et de faire leur propre promotion. Parfois c’est mal fait, c’est pour cela que ne nous sommes pas invités dans des grands films internationaux » Et si cela arrive, Flavien Muaba nous fait comprendre qu’il y a soit un problème de visa, soit un problème d’argent du billet.

Entretien entre les acteurs du Collectif Biso et le Coach Romain Ndomba

« Qu’à cela ne tienne, je suis confiant pour les années qui viennent. Je peux me taper la poitrine en disant qu’avec le collectif biso, j’ai apporté ma pierre à l’amélioration de la qualité du jeu d’acteur auprès de beaucoup d’artiste congolais ».

« Que cinécongo continue son rôle d’aller chercher l’information, la bonne à la source, et de porter notre voix comme il l’a toujours fait »

Ainsi, nous souhaitons un franc succès à Flavien Muaba pour ses initiatives et surtout pour son courage. Le cinéma congolais ne pourra que mieux se porter.

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Portrait des stars : Guetty Lembe Binda une pépite dans le glamour

Actrice, comédienne, metteur en scène et danseuse de formation, Guetty Lembe est une passionnée de l’art. Les proches de la star diront certainement : « Telle mère, telle fille » mais la pépite dans le glamour a su s’imposer dans son style et dans sa personnalité tout le long des diverses personnages qu’elle a pu incarner dans le cinéma comme à la télévision.

Elle a fait des études d’arts dramatiques à l’INA et grâce à ses études, elle a gravi les échelons jusqu’à devenir productrice.

Elle s’est faite tout récemment remarquer par le public Kinois, mais aussi à l’international grâce à sa sublime interprétation dans le rôle de Marinelle dans le film d’A’andisa, film pour lequel elle a reçu une nomination au prestigieux Mongita Awards comme meilleure actrice au côté de Patrice Kabundi, nominé également comme Meilleur acteur du même film signé des mains de maître par le réalisateur Kevin Mayamba.
Le dit film, comme dit ci-haut, a réellement fait le tour du monde et compte pas moins d’une vingtaine de nominations et pour Mongita Awards, puis que nous en parlions à l’instant, Hormis ceux cités ci-haut, il y a aussi une nomination pour meilleur film, meilleur réalisateur, mais aussi meilleur scénario qui est une première pour le cinéaste Slovy Puati.

Pour en revenir à notre pépite dans le glamour, entendez par là Guetty Lembe Binda, parmi ses apparition les plus en vue dans le monde du 7eme art, nous pouvons également citer :

D’après les infos qui nous ont été fournies, notre star du cinéma a une renommée agréable auprès de ses fans, voilà pourquoi elle est l’image des femmes déterminées qui encouragent la gente féminine à s’investir d’avantage dans le monde cinématographique malgré les différents obstacles.

Nous vous invitons donc à venir nombreux et à la découvrir durant la 4ème cérémonie des Mongita Awards qui va se dérouler ce vendredi 16 Septembre 2022 sous les coups de 19h30′ au musée national de la RDC.

Qui sait, peut-être que vous aurez droit à une séance de photo avec la star.

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Portrait des Stars : Patricia Buloba l’actrice aux milles couleurs

Ayant commencé sa carrière cinématographique en 2014 dans le film « In the name of Jesus » de Gaëtan Nsilu, Patricia Buloba est une artiste comédienne, femme d’affaires et mère célibataire. Elle a également fait des apparitions et tenu des rôles important dans plusieurs séries-télévisées ainsi que films produits ou réalisés au Congo.

Depuis son apparition sur les écrans, Tricia, pour les intimes, se donne au cinéma, comme elle donne son amour aux enfants, elle est passionnée de ce 7ème Art, d’où la phrase bio de son compte Facebook est « le cinéma est mon métier et ma passion. »

Par ailleurs, on retrouve ses exploits dans sa présélection en tant que meilleure actrice du film « J’ai perdu mon bébé » de la réalisatrice Guyguy Diangikulua qui est aussi réalisatrice de la série Pascaline, série dans laquelle se retrouve à nouveau Patricia Buloba parmi les principaux rôles.

On note également la présence à ces côtés de Mr Julio Lolo Bibas qui a non seulement était au scénario et montage du film j’ai perdu mon bébé, mais aussi à la genèse de sa carrière cinématographique en tant que coach, pour l’avoir encadrer au sein du groupe cinématographique « COLLYWOOD« .

Patricia Buloba a aussi tourné dans des séries et films suivants :

– Pascaline de Guyguy Diangikula

– Amour à 200 mètres, une production libanais-français

– Agence d’Erick Kayembe

– Cœur de Raoul Kayembe

– La fille de mon père de Joyce Kevin Peniel ( en tournage );

Patricia promet à ses fans et téléspectateurs lors d’un échange avec Mongita Awards de travailler dur et faire mieux que les années précédentes. Il sied de noter également que c’est sa toute première nomination au Mongita Awards et vu son talent, nous espérons énormément la voir se hisser au sommet et porter les couleurs de la RDC dans le pays et à l’international.

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Mongita Awards la cérémonie de cinéma
La liste des nominés de la 4ème cérémonie des Mongita Awards est dévoilée…

4ème SOIREE MONGITA AWARDS

Comme toujours, MONGITA AWARDS émet le vœu de voir naître au Congo et en Afrique un cinéma fort et compétitif. Fort parce qu’explorant au plus profond de l’imaginaire collectif le talent, l’imagination, mais surtout l’originalité pour nourrir la créativité des cinéastes ; compétitif car, étant submergé par l’image étrangère, seule une bonne dose de compétitivité peut laisser basculer la balance.

MONGITA AWARDS nourrit l’espoir de voir booster le dépassement de soi et une réponse face à l’envie de faire mieux et d’aller plus loin. Pour aller plus loin, il faut avoir des repères. Ainsi, MONGITA AWARDS puise ses racines dans de grands noms des cinéastes congolais et africains qui ont, par leur créativité et dévouement pour le septième art, laissé une empreinte indélébile dans notre imaginaire que la soirée Mongita Awards s’empresse de ressortir pour servir d’exemple aux créateurs et cinéphiles d’aujourd’hui et ceux des générations futures.

C’est grâce à la synergie entre Mongita Awards et l’Association Congolaise des Critiques Cinématographiques, ACCC en sigle, que la 4ème cérémonie connait une innovation et s’ouvre à l’Afrique et au Monde avec un nouveau prix récompensant LE MEILLEUR FILM INTERNATIONAL, c’est-à-dire un film fait par un non congolais.

Associer la RTNC à cet événement était incontournable et un devoir de mémoire, à cause du grand rôle qu’elle a joué dans l’histoire du cinéma de sa création à ce jour.

Plusieurs autres partenaires sont également conviés à unir leurs forces aux nôtres, en raison de l’intérêt et des atouts importants et bénéfiques qu’ils présentent pour le cinéma, pas seulement pour offrir une forte visibilité à la cérémonie, mais aussi pour construire un avenir dans lequel l’imaginaire congolais jouera un rôle majeur dans le façonnement de l’âme congolaise et surtout dans la façon dont le Congo, voire l’Afrique sont perçus de l’extérieur.

La 4ème cérémonie de MONGITA AWARDS qu’organise la structure « Un Cinéma pour le Congo » se tiendra le 05 Août 2022 dans la salle MAMAN ANGEBI dans l’enceinte de RTNC, dans la perspective des grands événements cinématographiques qui se profilent à l’horizon, où le cinéma congolais sera célébré, à l’instar des 33èmes Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) à Tunis, où la République Démocratique du Congo est le pays invité.

Le comité organisateur ainsi que l’ensemble des partenaires se font déjà une joie d’accueillir les convives qui sont Les personnalités politiques, les opérateurs économiques et culturels, les religieux, la société civile, les étudiants mais aussi les cinéastes et autres professionnels des médias et de l’audiovisuel.

C’est en travaillant ensemble et sans complexe que l’image du Congo et de l’Afrique se transforme en une image de marque.

LISTE DES PRESELECTIONNES

ACTEURS

Ricardo Mansinsa                            :              J’ai perdu mon bébé

Moyindo Mpongo                            :              Ngunde

Trésor Abedi                                    :              Adjani (LM)

Hick kagabo                                     :              Triple K

Patrick Kabundi                               :              A’andisa

ACTRICES

Patricia Buloba                                 :              J’ai perdu mon bébé

Pamela, Patricia et Paola Polo         :              Triple K (LM)

Diane Kamuanga                             :              Lifuti

Nancy Adjani                                   :              Adjani (LM)

Guetty Lembe                                  :              A’andisa

REALISATEURS

Péguy Diangikulua                           :              J’ai perdu mon bébé

Chivas Tsongo                                  :             Triple K (LM)

Julio Lolo Bibas                                :              Adjani (LM)

Richard Thumitho                           :              Lifuti

Kevin MAYAMBA                          :              A’andisa

SCENARISTES

Julio Lolo Bibas & Péguy Diangikulua            : J’ai perdu mon bébé

Patricia, Paola, Pamela Plo et Hick Kagabo    : Triple K (LM)

Julio Lolo Bibas & Péguy Diangikulua            : Adjani (LM)

Richard Thumitho                                          : Lifuti

Slovy Puati                                                      : A’andisa

DECORATEURS

Carine Ilunga                                       :           J’ai perdu mon bébé

Colon Asany & Flory Liyoko                :           Ngunde

Patricia Polo et Alex Murutsi              :           Triple K (LM)

Charly Esdras Mpoyi                           :           Adjani (LM)

DIRECTEURS PHOTO

Patricia Bolonkali                             :              Ngunde          

Ali Ilito & Yves Mayele                     :              J’ai perdu mon bébé

Hubert BONKE                                 :             Triple K (LM)

Jimmy Tissanabo                              :              Adjani (LM)

Lori Kabasele                                   :              C’est tout ce que j’ai

Michael Castofas                             :              Lifuti

OPERATEURS DE PRISE DE SON

Michée Bazik                                    :              Ngunde

Love Mbaya                                     :              J’ai perdu mon bébé

Mathe KASKOTE                            :             Triple K (LM)

Abedi Mohamed Jumping               :              Lifuti

John Van                                          :              Adjani (LM)

MONTEURS

Julio LOLO Bibas                           :             J’ai perdu mon bébé

Patricia Bolonkali                            :              Ngunde

Aaron Muthembwi                          :              Triple K (LM)

Michael Castofas                             :              Lifuti

Julio Lolo Bibas                                :              Adjani (LM)

COSTUMIERS

Non classés

MAKE UP

Paola Polo                                        :              Triple K (LM)

Christiane Lusamba                         :              Adjani (LM)

FILMS INTERNATIONAUX

Rosa –Linda de Michael Moud (Congo – Brazza)

Chi-Toulou de San Clément Coulibaly (Burkina Faso)

Au nom du père et de la tradition de Lucien Tukui Hlaga (Mali)

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A’andisa : le film de Kevin Mayamba qui a défié tous les pronostics.

A’andisa est le tout premier du réalisateur Kevin Mayamba en tant que Réalisateur. Bien qu’ayant travaillé dans d’autres projets, A’andisa est sa première signature en tant que tel nous dit-il. Coup d’essai coup de maître parce que le film compte à l’heure actuelle plus d’une vingtaine de prix acquis à travers le monde. Kevin Mayamba et son équipe en sont fières, bien que manquants les mots pour nous l’exprimer.

C’est tant bien que mal que nos rédacteurs ont pu le joindre pour échanger avec lui sur ses impressions sur l’énorme succès du court-métrage au travers du monde entier. Heureusement pour nous, bien qu’ayant plusieurs occupations, entre autres un tournage en court, Kevin Mayamba a pu nous glisser quelques mots que nous vous retranscrivons dans les lignes qui suivent :

Rédaction : Bonjour Kevin, pour les lecteurs de cinecongo, pouvez-vous vous présenter brièvement ?

Kevin Mayamba : Né le 20/02/1992 à Kinshasa en RD Congo. Détenteur d’un diplôme de licence en Administration et Gestion de Base de Données Informatique de l’ISIPA et d’un Brevet en Réalisation Audiovisuelle de l’Institut Congolais de l’Audiovisuel. Après avoir été Directeur de la photographie et Assistant réalisateur sur des nombreux tournages, je me consacre désormais à la réalisation.

R : Qu’est-ce qui vous à motivé à faire ce film ?

K : D’abord la passion, puis le thème et l’histoire du film.

R : C’est quoi le synopsis du film ?

K : Marinelle, jeune fille âgée de 20 ans, n’a jamais connu son père ; Elle vit aux côtés de sa mère dans la débrouille. Enceinte d’un homme de 50 ans avec qui elle vit. Celle-ci décide d’avorter mais sa mère s’oppose jusqu’à découvrir que l’auteur de cette grossesse n’etait autre que le père de sa fille, son ex-mari.

R : Quel est votre ressenti en voyant votre premier film être accueilli ainsi par le public ?

K : Le résultat d’un travail bien fait de toute une équipe, chacun a pu donner les meilleurs de soi. Je suis très content.

R : Comment avez-vous fait pour obtenir ce casting ?

K : Mes acteurs principaux (Guetty Lembe, Guyguy Diangikulua, Julio Lolo) je les connaissais bien déjà puisque j’ai eu à travailler auparavant avec eux sur les plateaux de tournage excepté Patrick Kabundi mais la symbiose était juste parfaite.

R : À quand le prochain projet ?

K : C’est pour cette année ! Mdr J’y travaille !

R : Personnellement, vous avez remporté des prix dans plusieurs pays du monde, votre gouvernement vous a-t-il honorer ? Pourquoi ?

K : Non pas du tout. J’ai eu à maintes reprises solliciter une audience pour pouvoir rencontrer madame la Ministre mais sans suite.

R : Quel conseil donneriez-vous à un débutant dans ce métier ?

K : D’aimer ce qu’ils font , s’y donner à fond et savoir patienter. Le résultat ou le succès ne vient pas forcément au premier coup.

R : Avez-vous un mot pour notre rédaction ?

K : Bon vent et plein succès à votre magazine !

R : un dernier mot ?

K : Merci beaucoup à la rédaction pour m’avoir donné cette opportunité de me faire connaître à ceux-là qui me connaissent pas encore. Je me sens honoré !

Après cet entretien, Kevin Mayamba nous a communiqué la liste des différents festivals dans le monde qui ont primé le film :

Nominations 2021 & 2022:

  • CLAPPERBOARD GOLDEN FESTIVAL (Saõ Paulo, Brésil, Mars 2021)
  • AFRICAN MOVIES ICONS AND CELEBRITY AWARDS (Freetown, Sierra Leone, Novembre 2021)
  • FIRST TIME FILMMAKER FESTIVAL (Londres, ROYAUME UNI, Septembre 2021) FESTIVAL INTERNATIONAL DE CINÉMA DE KINSHASA – FICKIN (Kinshasa, RDCONGO , Nov 2021)
  • CONGO FILMZ AWARDS (Kinshasa, RDCONGO Nov 2021)
  • FESTIVAL INTERNATIONAL DU CINÉMA DE L’AFRIQUE CENTRALE – FESTICINE (Brazzaville, RCongo Octobre 2021)
  • YARHA FILM FESTIVAL (Yaoundé, Cameroun Oct-Nov 2021)
  • LOS ANGELES INTERNATIONAL FILM FESTIVAL (Los Angeles, USA Nov 2021)
  • BENIN CITY FILM FESTIVAL (Benin City, NIGERIA Nov 2021)
  • CINEMAKING INTERNATIONAL FILM FESTIVAL (DHAKA, BANGLADESH Dec 2021)
  • FESTIVAL DU CINÉMA AU FÉMININ – CINEF (Kinshasa, RDCONGO Sept-Oct 2021)
  • BITESIZE FILM FESTIVAL (Tokyo, Japon, Septembre 2021)
  • FREE INDEPENDENT FILM WEEKEND (Stuttgart, Allemagne, Juillet 2021)
  • FESTIVAL DE FILM GRAND PUBLIC TOGO (Lomé, Togo, Septembre 2021)
  • INDIAN INTERNATIONAL FILM AWARDS (New Delhi, Inde, Avril 2021)
  • LIFT-OFF GLOBAL NETWORK SESSION (Londres, Angleterre, Mai 2021)

Prix 2021 & 2022:

  • MEILLEUR COURT-MÉTRAGE À INDIAN INTERNATIONAL FILM AWARDS Avril 2021
  • MEILLEUR DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE À INDIAN INTERNATIONAL FILM AWARDS (INDE) Avril 2021
  • MEILLEUR COURT-MÉTRAGE AU FESTIVAL DE FILM GRAND PUBLIC (TOGO) Septembre 2021
  • MEILLEURE ACTRICE 1er RÔLE AU FESTIVAL DU CINÉMA AU FÉMININ (CINEF (Octobre 2021)
  • MEILLEUR COURT-MÉTRAGE À CONGOFILMZ FESTIVAL AWARDS, Décembre 2021
  • MEILLEUR DÉBUTS À CONGOFILMZ FESTIVAL AWARDS, Décembre 2021
  • COUNTRY MENTION AWARDS À CINEMAKING INTERNATIONAL FILM FESTIVAL, Janvier 2022
  • CLAPPERBOARD GOLDEN FESTIVAL, Saõ Paulo, Brésil, Mars 2022
  • 38è FESTIVAL VUES D’AFRIQUE, Montréal, Canada, Avril 2022

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Patrick Ken Kalala parle de la série « La femme de mon pasteur est ma rivale »

Sortie depuis le mois de Novembre 2021, la série web « La femme de mon pasteur est ma rivale », du réalisateur Patrick Ken Kalala, ne cesse de faire parler d’elle sur youtube jusqu’à cumuler pour certains épisodes, des milliers de vues.

Approché par notre rédaction, Patrick Ken Kalala qui est à la fois, Réalisateur de la série et coproducteur, ensemble avec Top vision, nous révèle son sentiment face à la série et ses attentes pour le lendemain des productions congolaises.

Dans les lignes qui suivent, vous retrouverez l’essentiel de la conversation entre notre rédaction et Patrick Ken Kalala.

Réaction : Bonjour Patrick Ken Kalala, pouvez-vous brièvement vous présenter pour nos lecteurs ?

Patrick : Patrick ken Kalala.
Dit samouraï _aigle-lion Producteur et realisateur. Licencié en science et technique de développement. Directeur général de la société de production : IMAGE DRAMA

R : La femme du pasteur est ma rivale, est-ce une de vos idées ? C’est quoi l’histoire derrière ce projet ?

P : Non pas directement. C’est une idée de Yves Lubamba qui est un ami congolais résident en Suisse. Il a fait les premières ébauches avec Consolate, puis moi et mon équipe ici à Kinshasa avions développé cela en épisode.

https://youtu.be/v-Hpdoa1znU

R : En lisant le synopsis, en voyant la qualité de la série, pourquoi avoir choisi Youtube comme destination de l’oeuvre ?

P : Tout simplement parce que Youtube est une vitrine qui expose facilement les artistes et comme nous sommes dans la logique du star système, youtube est un excellent choix. Mais n’empêche nous pensons aussi aux chaînes espérant qu’ils viendront vers nous.

R : Comment avez-vous fait pour obtenir ce casting de choix : Affinité, longue recherche, etc.

P : Pour le casting, nous avions lancé un casting pour certains et d’autres sont des acteurs qui font partie de la base de données de IMAGE DRAMA.

R : Le nombre des vues est impressionnant; une moyenne de 30K par épisodes qu’est-ce qui est selon vous à la base de ça ?

P : Nous n’avons pas encore atteints la vitesse des vues voulue. Ce que nous avons jusque là comme résultat, c’est juste les partages de lien des acteurs à leurs amis, famille et connaissance. Nous comptons passer à la vitesse supérieure « le boustage »

R : Le résultat obtenu était-il dans vos prévisions ? C’est au-dessus ? C’est en deçà ? C’est quoi votre commentaire par rapport à cela ?

P : La première partie fût un travail entre-deux pays. Ici je produis et Yves en Suisse fait le montage. Le résultat est bon mais il n’a pas suivis la vision se trouvant dans ma tête. Pour la suite, j’ai pris donc la post-production entièrement. D’où Yves n’aura plus qu’à placer la vidéo dans la chaîne. Nous visons la perfection.

R : Pourrions-nous espérer avoir une suite ?

P : Fin mois de mars

R : Un de vos abonnés sur Youtube a comparé « La femme de mon pasteur est ma rivale » à la série française « Plus belle la vie » qu’en dites-vous ?

P : Je n’ai pas vu « plus belle la vie ». Je vais m’intéresser maintenant et faire aussi la comparaison.

R : Nous ne pouvons ne pas finir sans vous poser la question sur le budget… Il s’élève à combien ?

P : 😂😂😂😂 le budget n’est pas à ce jour estimable. Il est vrai que par jour de production nous avions dépensé une moyenne de 500$ le jour. Et nous venions de faire 2 mois de tournage pour finaliser la saison 1. Il est à signaler que la réussite de ce projet repose sur la volonté, la détermination et le courage d’une équipe des passionnés du cinéma. (Acteurs et techniciens) jusque là la participation dans le projet s’est faite sans paiement de cachet. Mais ils ont accepté de marcher avec IMAGE DRAMA dans l’esprit d’être rémunérer une fois que la série produit des bénéfices.

R : Un mot sur notre rédaction !

P : Je suis persuadé que grâce à votre rédaction, le cinéma congolais sera encore visible. Je vous dit merci.

R : Merci

P : C’est moi qui vous remercie !

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Appel à projet : Ouaga film lab édition 2022

APPEL A PROJET !

OUAGA FILM LAB : Ouverture de l’appel à projets 2022
Ouga Film Lab, le laboratoire de développement et de coproduction de projets cinématographiques en Afrique, vient de lancer son appel à projets pour la 7ème édition.

OUAGA FILM LAB, premier laboratoire de développement et de coproduction de projets cinématographiques en Afrique subsaharienne, lance son appel à projets pour sa 7e édition. Elle se déroulera mi-septembre 2022 à Ouagadougou (les dates exactes seront communiquées dans les meilleurs délais, selon l’évolution de la situation sanitaire).

OUAGA FILM LAB favorise des rencontres entre expert·e·s et talents du continent africain et leur mise en réseau avec les plateformes professionnelles du reste du monde. C’est un incubateur majeur de cinéma en Afrique qui s’appuie sur la préparation des compétences des producteur·trice·s, réalisateur·trice·s afin de renforcer leurs connaissances artistiques et techniques et faciliter ainsi leur accès aux fonds nationaux et internationaux de financement.

Nouveau ! Pour cette édition 2022, l’appel à projets est désormais ouvert à tous les pays du continent africain, pour des projets de longs métrages (fiction ou documentaire) et de séries (fiction ou documentaire).

Au total, 12 projets seront sélectionnés. La qualité artistique des projets présentés et la sensibilité du sujet abordé sont les critères principaux de sélection.

A la fin du Lab, de nombreuses bourses de résidence d’écriture aussi bien en Afrique qu’en Europe seront décernées aux meilleurs projets.


L’inscription est gratuite et doit se faire en ligne : en cliquant sur ce lien ici : Ouaga film lab


Date limite d’inscription : 15 mai 2022 à 00h00 GMT

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Préparez-vous déjà : Umoja casting arrive très bientôt !

Interrogé ce matin, Perrin Kam, l’une des personnalités majeur de ce projet, répond en nous éclairant avec beaucoup d’enthousiasme sur le projet « Umoja casting ».

Est-ce un casting conventionnel pour la préparation d’un film ? D’une série télévisée ?

Est-ce une télé-réalitée ? Là dessus Perrin Kam est resté évasif en nous laissant sur notre faim :

C’est du lourd, du jamais vu dans l’espace audiovisuel et médiatique en RDC.

Cette annonce nous laisse perplexe quand à la suite mais toutefois nous restons aussi exciter que vous pour découvrir la suite.

Malgré notre insistance, et dans le soucis de nous garder en alerte pour l’évolution du projet, Perrin Kam nous confirme qu’une suite d’annonce et des publications est prévu pour aujourd’hui dans le but de demander aux uns et aux autres de se préparer à ce grand événement.

Peut-être que ces annonces nous permettront de mieux entrevoir le projet, les tenants et les aboutissants. Mais du moins, en lisant sur la page Facebook d’Apro 7 ( Association des professionnels du septième art), nous y avons découvert ceci :

🎬🎥📽️🎬🎥📽️

#Casting_Série.

Vous aimez faire le Cinéma, vous attendiez un grand projet, vous voulez mettre votre talent à l’échelle continentale voir mondiale… Voici pour vous;

#UMOJA 🎥📽️🎬
Qui arrive dans les prochains jours

Apprêtez vous déjà.👌

Umoja casting est-ce le casting d’une série télévisée ? À notre grande surprise, Perrin Kam répond que « Non, c’est bien plus… »

En attendant les annonces qui devrait intervenir incessamment, nous vous proposons cette vidéo :

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Adjani : Un prix venu du Mali se rajoute au palmarès du film congolais

C’est aujourd’hui 28 Février 2022 dans la soirée que l’équipe du film « Adjani » nous informe du prix qui leur a été décerné lors de la 3ème édition du Festival International de cinéma Ag’na au Mali.

« La vérité est très têtue 😍😍😍 Mesdames et messieurs je vous présente le Trophée du Grand Prix ADJANI, Meilleur Film »

C’est ainsi que nous pouvons lire sur la page officiel de l’actrice principale et Productrice du film

Résumé du film selon la productrice : « ce film relate l’histoire d’une jeune femme issue d’une relation interdite, suite au fait que ses parents ne devraient pas s’unir pour des raisons des conflits de leurs villages respectifs. Cette situation, a-t-elle dit, mettra en difficulté la vie de leur fille Adjani qui en paiera les conséquences jusqu’à vivre des situations amoureuses difficiles ».

Il faut noter que le film Adjani est une production de Nancy Adjani sous la réalisation signée par Julio Lolo Bibas avec des acteurs comme Nancy Adjani, elle-même aussi productrice, Ricardo Gloria Mansinsa, Trésor Abedi qui lui ont donné la réplique.

Sortie à Kinshasa depuis le 11 Septembre 2021, le film poursuit son bonhomme de chemin avec pour ambition de titiller les grandes espaces et les grands diffuseurs.

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« Leteta » : Une histoire kinoise relatant un vécu mondial. Par Yohan Dean Lengol

Ce scenario nous plonge dans la vie de trois jeunes musiciens qui veulent réussir dans la vie et pour cela ils sont convaincus que s’ils remportent un concours organisé par le Dr Jeff Ndjadi Leteta tout ira mieux pour eux.

Found Footage est le style utilisé par le réalisateur, ici Yohan Dean Lengol, pour pouvoir parler de ce fait aussi criant que marquant qui réduit toute une jeunesse, de la RDC d’abord, à l’instrumentalisation, tout en montrant aussi ce désir qu’à la jeunesse du monde a pouvoir sortir la tête de l’eau pour s’affirmer et se donner une chance dans la vie.

Malheureusement, décrie Yohan, le film n’a pas été compris.

Ces objectif n’ont pas été atteint ? Toutefois, après l’avoir visionné, nous nous retrouvons dans une ambigüité entre un film qui dégage autant d’énergie et le réalisateur qui, nous le pensons, a également subit les fait décrit dans son propre film, c’est à dire, faire plus, s’investir à fond dans son projet, pour que des gens cupide, loin de tout implication dans la culture, puisse se lever et récupérer les honneurs, spécialiste en découragement et font tout cela au détriment des efforts des autres.

Voilà ce que nous avons vu (Partie sans spoil) :

Une aventure congolaise : des jeunes qui veulent changer leur situation, qui s’organisent, se mettent d’accord pour avancer dans un projet communs, même si la réalité les rattrape, ils se décident de faire mieux et beaucoup mieux.

Selon les politiques, les jeunes doivent être instrumentalisé pour leur dessein et ne doit pas nécessairement devenir autonome.

Il faut que cela cesse ! Il faut que cela change !

Et c’est là que le réalisateur le montre sans le dire et d’une manière assez subtile, il y va à l’interpellation de la femme à tendre vers son indépendance au lieu de vouloir se résoudre à offrir son corps contre service.

Attention (partie avec spoil) :

Nous y avons vu une femme réalisatrice, une manager, une autre musicienne, etc. et chacune d’elles réagissant différemment et montrant un comportement différent face à la même réalité qui les touche. Nous avons vu un groupe des jeunes qui s’unissent, rentrent dans un studio, trouvent les compétences qui leur manquent pour le besoin de faire mieux, bien qu’au final, l’un des protagonistes finit par tromper tout le groupe et sauter sur le gain en laissant les autres dans le désarroi total.

Au final, nous avons aimé le film, son style, son message et nous le recommandons et nous sommes même prêt à soutenir sa diffusion et sa distribution. Car nous le souhaitons, voir ce film être vu par tous et porter à haute voix le discours du réalisateur. Le clin d’œil et différent « MABANGA » propre à la culture, surtout à la musique congolaise, a été notre coup de cœur!

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Festival des à côtés édition 2022

APPEL À FILMS

Bonjour à toutes et à tous,
2022 est l’année anniversaire du festival puisque nous fêterons notre dixième édition. 10 ans c’est plus que l’âge de raison ! L’édition 2022 du festival aura lieu du 21 au 23 octobre.

Nous attendons avec impatience vos films, tous formats et toutes durées, du film d’animation au documentaire en passant par la fiction, long moyen et court, et comme d’habitude depuis 10 ans aucune obligation que le film soit de l’année précédente, les films oubliés, jamais diffusés, sont aussi les bienvenus !
A bientôt le plaisir de vous découvrir !

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MADUA Faray l’homme de la série « INTERIM » annonce sa sortie officielle

MADUA Faray a bien voulu nous cet honneur de répondre aux questions de la rédaction dans le but de nous présenter la série tant attendue par les Lushois en général et en particulier la communauté estudiantine de l’Université de Lubumbashi dit KASAPA, et aussi nous en dire sur non seulement la sortie officielle de la dite série, mais sur lui-même et sur les contours de cette événement qui interviendra le 26 de ce mois de Février 2022.

Voici dans les lignes qui suivent, la retranscription de l’entretien qu’a bien voulu offrir MADUA Faray à notre rédaction.

Rédaction : Bonjour, une brève présentation de vous ?

Faray : Je me nomme : MADUA Faray, je suis né à Kongolo, diplômé en mécanique automobile. Fils ainée d’une famille des 9 enfants. Actuellement à Lubumbashi. Réalisateur autodidacte

R : Vous êtes dans ce métier depuis combien de temps et comment êtes-vous atterri dedans ?

F : Ça va faire 7ans que je suis dans ce métier. C’est par passion que je le fais. Avant je voulais devenir acteur, mais j’ai vite compris que ça n’allait pas le faire (vu que je suis timide de nature) alors j’ai opté pour l’écriture et la réalisation. J’ai tout appris en ligne (tutoriels youtube et cours en ligne)

R : D’où vous est venu l’inspiration de concevoir cette série « Intérim » ?

F : J’ai arrêté mes études universitaires suite à une mauvaise situation financière venue dans la famille. Et j’avais compris que cela avait affecté d’une certaine manière mon père. L’idée m’est venue de faire cette série en signe de reconnaissance pour leur sacrifice, pour lui dire que je comprends que la tâche d’être parent c’est beaucoup de responsabilité.

Cliquez sur la photo pour voir un extrait de la série.

R : Dites-nous brièvement sur la série « Intérim » : Elle parle de quoi, elle a combien d’épisode ?

F : La série parle de l’énorme travail qu’ont les parents pour élever les enfants malgré que ces derniers n’ont souvent pas conscience. La série a cinq épisodes de dix minutes chacunes

R : Comment avez-vous trouvé vos acteurs? Parlez-nous de vos deux principaux ?

F : Les acteurs sont aussi des passionnés du cinéma comme moi. Le principal (Reagan, le jeune qui joue le fils ) c’est un des mes associés avec qui nous avons eu l’idée de démarrer « Adisi production« . La dame, Maman Solange, c’est une Assistante à la faculté des lettres, elle avait participé à la projection de notre premier film « Égo » et comme elle avait aimé mon travail, c’est comme ça qu’elle a rejoint le staff. Le monsieur qui joue le père (Papa Clovis) je suis avec lui depuis mon premier film.

R : Quel est l’étape suivante après la sortie de la série ?

F : La recherche des partenaires pour la distribution et l’organisation d’autres projection.

R : La sortie officielle de la série Intérim interviendra quand et comment est-ce que l’événement est organisé ?

F : La projection est prévue pour ce 26 Février 2022 à 14h30, dans l’amphithéâtre de la faculté des lettres. L’accès est possible par la l’achat des billets ou par invitation. Il y aura un mot d’accueil, la présentation du projet, la projection… La vente du produit et la séance photo devant l’affiche avec les acteurs.

R : Merci MADUA Faray

F : Merci

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Présentation officielle du programme de l’Union de Cinéaste du Nord-Kivu « UCNK » pour L’année 2022

Il s’est tenu à Goma ce samedi une conférence avec les réalisateurs indépendant et ceux qui sont des responsables de différents organisations des cinéma du Nord-Kivu dans la grande salle de l’espace culturel de Goma qui consistait à la présentation officielle du programme de l’Union de Cinéaste du Nord-Kivu « UCNK » en sigle pour cette année cette année 2022

Célestin Ngumbi chroniqueur de l’émission « Goma cinéma à la Hope channel tv de Goma » a répondu aux questions de notre rédaction dans le but de nous faire le point sur ce qu’a été la réunion des cinéastes de Goma qui s’est tenue le vendredi 12 Février 2022 dans la grande salle de l’espace culturel de Goma. Il sied ici de signaler avec la retranscription de l’interview de Célestin Ngumbi accordée à notre rédaction, que Goma cinéma est une émission culturelle qui a pour objectif la promotion des films locaux.

Rédaction : Pourrais-je avoir une brève présentation de vous?

Célestin : Je suis Célestin Ngumbi chroniqueur de l’émission Goma cinéma à la Hope channel tv de Goma. Goma cinéma est une émission culturelle qui a pour objectif la promotion des films locaux.

R : C’est quoi UNCK et c’est quoi son but ?

C : UCNK c’est l’Union des cinéastes du Nord-Kivu et l’objectif c’est de promouvoir le cinéma de Goma

R : Qui sont dans le comité ?

C : Leur coordonnateur c’est ISSA DJUMA

R : Depuis sa création, quel bilan ?

C : Je ne saurai pas répondre à cette question vu que je ne fais pas partie dans leur comité

R : L’association est-elle représentative ? Les cinéastes vous suivent ?

C : Oui oui elle a une représentativité dans d’autres entité de la province du Nord-Kivu. Si les cinéastes n’étaient pas intéressé par l’association elle n’aurait pas sa raison d’existence jusque aujourd’hui.

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J.J Akwane et le défi de vendre positivement l’image du Congo grâce à la série « JAMAA »

C’est avec une immense joie que Mr J.J a été accueilli à notre rédaction, lui qui se caractérise par son silence parsemé d’un savoir faire à la hauteur du grand Congo, a aujourd’hui décidé de parler. Lors d’un bref échange, J.J, pour les intimes, s’est dit satisfait de la tournure que prennent les choses pour la promotion de son « JAMAA », une série dont il est fière de porter et de montrer les couleurs. Dans les lignes qui suivent, vous pourrez vous-même vous rendre compte de ce qu’à porter l’entretien de J.J avec notre rédaction.

R : Brève présentation de toi ?

J.J : J.J. Akwane, réalisateur, écrivain, producteur de cinéma. Et aussi publiciste

R : Parlez-nous de la série Jamaa et de l’intérêt que tu lui portes ?

J.J : Jamaa est l’histoire d’une riche famille, des enfants livrés à une vie de libertinages, des guerres d’égos sans précédents entre frères et sœurs et qui prend des formes schématiques émotionnelles inimaginables… L’intérêt premier a toujours été de divertir le public avant tout, puis de faire du Novelas Congolais, c’est à dire vendre positivement l’image de notre beau pays à la face du monde en commençant par les congolais eux-mêmes.

R : Jamaa a traversé plusieurs années pour être clôturée, c’est dans un soucis de perfection où il y a une autre raison?

J.J : Le souci de perfection a toujours été au cœur de ce projet Jamaa, depuis sa genèse. Et puis d’autres soucis fut ceux des ressources financières, logistiques et humaines…

R : Jamais parle de beaucoup de chose, d’amour, de business, de trahison, mais dans un autre registre, cinéma nous vous retrouvons dans un autre film « Table 23 » qui peint à nouveau la trahison… Coïncidence ?

J.J : Pire coïncidence…😊

R : Souvent nous retrouvons ou presque les mêmes visages dans vos films et séries, c’est genre on ne change pas l’équipe qui gagne?

J.J : En partie oui. Mais vous savez avec un budget aussi serré qu’on a dans le cinéma congolais, on ne peut se permettre de changer le casting à 80%, parce que déjà nous n’avons pas un large casting de talents et de 2, travailler avec des personnes qui maîtrisent déjà les contraintes de la production congolaise est plus pratique qu’avoir de nouvelles personnes qui devront encore s’adapter à cette réalité déjà complexe…

R : Que pensez-vous que la RDC pourrait apporter comme contribution au cinéma mondial, le fait-il déjà ?

J.J : Le cinéma est avant tout un Art. Un art de divertissement (business). Et le cinéma est aussi un outil politique et culturel. Etant artiste nous réalisons des œuvres qui vont divertir le public et vendre notre culture localement et au monde entier. Comme outil politique, quand nous aurons suffisamment des moyens nous tournerons aussi cet art de Divertissement vers un Art plus politique pour changer le Congo et contribuer au changement du monde.

Je ne saurais dire que le cinéma congolais contribue déjà au cinéma mondial car son industrie tarde encore lourdement les pas.

R : Un mot pour notre rédaction…

J.J : Je suis fier d’avoir pu échanger ces quelques mots. Connaissant cette rédaction et sa belle réputation depuis des années, je suis surpris agréablement de passer chez elle pour atteindre un public que je penses large de part l’audience de votre rédaction. Mes salutations artistiques à toute l’équipe…

R : Merci !

J.J : C’est moi qui vous en remercie…

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Machérie Ekwa donne ses impressions après l’annonce des résultats du concours Netflix

Pour rappel, Machérie Ekwa avait participé au concours lancé par Netflix et Unesco et c’est ce 1er Février 2022 que sont tombés les résultats et elle est comptée parmi les 21 lauréats qui participeront à un atelier et de l’atelier, comme dit sur le site internet du concours, il n’en restera que 6 qui continueront l’aventure de la production avec le géant mondial du streaming.

Approchée par notre rédaction, voilà ce qu’à été le résumé de l’entretien.

Rédaction : Une brève présentation de toi

Ekwa : Passionnée du cinéma. Réalisatrice et productrice Congolaise.

R : Qu’est-ce que ça t’a fait d’apprendre la nouvelle d’être parmi les 21 projets sélectionnés par Netflix ?

E : J’en suis très honorée. Faire partie de cette short liste est pour moi une énorme reconnaissance de mon travail et de moi en ma qualité de cinéaste. Ça me donne de la force et les raisons de continuer.

R : Peux-tu juste nous mettre l’eau à la bouche de ce que sera ton futur film?

E : Sourire

R : Nous avons vu une histoire avec deux filles dans Makil’a, était-ce la promotion de la femme dans le cinéma ? Le prochain projet ira-t-il sur la même logique ?

E : Forcément la femme est au cœur de mon inspiration !!! Mais toutefois, les choix des personnages femmes dans mes films, je n’y pense pas forcément, ça me vient tout naturellement car mon inspiration part de la femme… Et ça dépend de l’histoire qui me vient! Mais y a toujours une place particulière pour le combat de la femme, sans faire exprès. Le fait que je sois femme, sans réfléchir c’est normal que je prône le développement, l’élévation, la liberté, l’amour, la force, le courage, la puissance ou encore la vulnérabilité de la Femme, surtout quand je vois la femme de la société dans la quelle je vis. Je ne peux pas rester indifférente, y à toujours à dire.

R : pouvez-vous commenter l’actualité sur les 26 morts de Matadi Kibala et sur la cinquantaine à l’Ituri?

E : Je manque les mots. J’en ai été très dévastée… j’étais en repérages, quand j’ai appris, je me suis retirée pendant un moment, je n’étais plus bien, j’étais effondrée. D’ailleurs ne sachant pas, quelqu’un m’a reproché après, de ne pas rester à l’écart et d’être concentrée… Bref, j’ai réfléchis à tout, mais j’avais pas des réponses à mes questions jusqu’à aujourd’hui. C’est inexplicablement décevant et atroce ce qui se passe au Congo. Dieu seul sait. Plaise à Dieu de nous donner le sens de responsabilité car nous avons un grand travail à faire dans notre pays et pour notre pays.

R : Qu’est-ce que selon vous, le Congo pourrait apporter au cinéma du monde. Et le fait-il déjà ?

E : Les moyens, autrement dit de l’argent pour faire des films! Car l’avenir du cinéma se porte très bien, nous avons tous les talents possibles, mais les moyens font défaut. Faut pas que les efforts de tous ceux qui font exister le cinéma au Congo s’éteignent un jour, ou s’arrêtent tout simplement parce qu’ils seront épuisés de donner tout ce qu’ils avaient d’eux-mêmes… à un moment donné, il faut donner de la force de continuer.

R : Merci

E : C’est moi qui vous remercie!

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Le film « Aïsha », bientôt la sortie en salle.

Synopsis :

Aicha, une jeune fille de 22ans, la fille unique de sa mère et orpheline de père, aicha possède un pouvoir spirituel et démoniaque qu’elle à hérité de son père, elle était en couple avec un homme de 45ans monsieur mulumba, veuf et père d’un garçon de 25ans qui vis en Europe, par mégarde il tue aicha pendant qu’il lui forcé de se faire avorter, après sa mort son esprit apparait jour et nuit à monsieur mulumba et au couple de son fils pour venger sa mort…

Du réalisateur Ismak Manga
Et en sortie le 19 Mars 2022 dans la salle Agora dans l’enceinte du centre culturel Belcampus

C’est un rendez-vous à ne pas manquer car le droit d’accès n’équivaut qu’à 5$>

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Festival international du cinéma et de l’audiovisuel du Burundi

Depuis 2009 se tient chaque année le FESTICAB, une manifestation cinématographique qui accueille des films burundais et internationaux. Ces œuvres concourent dans différentes catégories (Nationale, Internationale, et Est-Africaine) durant une semaine. Au cours de cette période, plusieurs activités sont organisées : des projections, une conférence, des formations destinées aux réalisateurs émergents dans le 7ème art sous l’encadrement des cinéastes locaux et/ou internationaux ainsi que la marraine de cette édition.
Cette année, le FESTICAB se tiendra en date du 27 mai au 03 juin 2022, et nous invitons les cinéastes à soumettre leurs œuvres dans la compétition de la 13è édition du FESTICAB jusqu’au 05 Avril 2022.
Pour soumettre vos films dans la compétition, nous vous invitons à télécharger la fiche d’inscription en passant sur ce lien https://festicab.bi/fiche-dinscription-festicab-2022/
Mais avant de soumettre vos films nous vous prions de bien lire le règlement de la 13è édition du FESTICAB déjà disponible sur le site web du FESTICAB en passant sur ce lien https://festicab.bi/appel-a-film-edition-2022

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Elikya
Sortie officielle du film « Elikya, ma part d’ombre »

C’est dans la journée pluvieuse du 13 Novembre 2021 que la sortie officielle du film « Elikya, ma part d’ombre » a vécu dans la salle Agora de l’université Belcampus, dans la commune de Limete.

Devant une cinquantaine des convives qui ont bravé la pluie et les intempéries, le film fiction produit par Dianna NGALULA et réalisé par Erick KAYEMBE a été diffusé au plaisir de tous les participants.

Selon Erick KAYEMBE, réalisateur du film, le film était là pour son premier visionnage afin de recueillir les premières avis du public et ainsi lui envisagé un parcours comme il faut dans les 4 coins de la république.

La productrice Dianna NGALULA a quand à elle, trouvé les mots justes pour remercier tous ceux qui ont pu se déplacer pour la circonstance, avant de laisser le micro à Atilla Mpiana pour parler de feu Kadiombo Yamba en hommage et aussi annoncer la sortie prochaine du film qu’il a laissé en chantier.

Ici il sied à noter que le film « Elikya, ma part d’ombre » retrace le parcours d’une femme, Azanga, qui a vu sa vie être chamboulé après avoir donné naissance à un enfant albinos. Son marie la renvoie, elle doit lutter pour sa survie et celle de l’enfant, et au bout de compte, victime d’une agression orchestrée par des bandits spécialisés dans la traite d’organe, elle va mettre toutes ses forces et son énergie pour retrouver l’enfant kidnappé.trace l’histoire.

Les publics ne s’est pas empêcher de remarquer l’extraordinaire performance des acteurs qui ont intervenu dans le film, tel qu’Hornella MUKEBA, Ricardo Gloria MANSINSA pour ne citer que ceux-là, et lors de la séance des questions-réponses, d’aucun ne se sont empêchés de les félicités pour ce grand travail abattu.

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