Cinecongo
Le documentaire « Lobi eko simba » en avant-première

l’Institut Français de Goma va accueillir ce mercredi 15 fevrier 2023, la projection en avant-première du documentaire court-métrage « Lobi eko simba ». La projection se fera en présence du réalisateur « Eli Maene Kumbuka ».

Date : 15 fevrier 2023

Lieu : Institut Français de Goma

Heure : 16h

Noté bien, le réalisateur sera présent pour échanger avec le public autour de l’œuvre.

Cordiale bienvenue à tous.

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« Mulika » de Maïsha Maene est au Fespaco 2023

Maïsha Maene est un jeune du Nord-Kivu dont le savoir faire force le respect et l’admiration. Son tout dernier film « Mulika » vient de paraître dans la sélection officielle du Fespaco 2023 qui va se dérouler du 25 Février au 04 Mars 2023 à Ouagadougou

« Mulika » est un film court-métrage provenant de la ville de Goma, à l’Est de la RDC, et réalisé par Maïsha Maene.

Ce film est à la frontière entre la fiction et le documentaire et relate l’histoire d’un jeune qui tente de se reconnecter à ses origines après son retour de l’espace. Il avait été doté d’une mission capitale, qui est celui de protéger et de préserver les ressources naturelles de la planète en générale, plus particulièrement celles de l’Est de la RDC.

Maïsha Maene, ici accompagné des grands tels que :

  • TD Jack Muhindo pour ce qui est de la prise de vue
  • Leo Nelki pour le montage
  • Jack Moran, Don Zilla, Rey Sapienz pour la musique originale.

Le film, depuis sa réalisation a fait également l’objet de plusieurs sélections dans des festivals de renoms à l’exemple de :

  • 2023 Festival international du court métrage
  • 2022 RIDM – Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal
  • 2022 Festival internazionale del film Locarno
  • 2022 AfryKamera – African Film Festival Poland
  • 2022 Internationale Kurzfilmtage Winterthur
  • 2022 Encounters Short Film Festival

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Jeu mundele
Une sélection au Fespaco pour le film « Jeu Mundele »

Le film court-métrage « Jeu Mundele » a été annoncé en sélection officielle au 28e Fespaco qui se déroulera du 25 février au 04 Mars 2023 à Ouagadougou.

Synopsis :

« Une opportunité d’embauche se présente pour Denise après plusieurs années de chômage. Sur sa route, elle se fait escroquer l’argent prévu pour l’impression de son dossier par les organisateurs du jeu de hasard. Fauchée, il lui reste moins d’une heure, mais elle tient à introduire son dossier« .

Courte biographie du réalisateur

Cinéaste et photographe, Kadhaffi Mbuyamba est né à Kinshasa. Il est très actif dans le cinéma et aussi dans la photographie. Il est réalisateur et a à son actif au moins 10 films court-métrages et a également initié des expositions photo dont il est l’auteur. Membre très influent dans la structure Bimpa production du réalisateur/Producteur Tshoper Kabambi, il assume la charge du chargé de programmation dans le festival International du cinéma de Kinshasa, initié par cette structure.

Le film « Jeu Mundele », porté par Nancy Adjani, l’actrice principale, continue son bonhomme de chemin et cette fois-ci, après le festival Vue d’Afrique, c’est au tour de la 28e Fespaco de l’accueillir dans sa sélection officielle.

Après l’annonce qui vient d’avoir lieu sur le site web de l’événement, c’est une joie pour le Congo de voir 4 de ses réalisateurs de participer à cette grande rencontre de cinéma qui se tiendra au Burkina Faso dans sa capitale Ouagadougou du 25 février au 04 Mars 2023.

Force est de constater que le cinéma congolais ne démérite pas en voyant le progrès enregistré tout ce temps avec des films tels que « Jeu Mundele » participer à ces rencontres internationales.

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La sélection officiel du fespaco 2023
3 films de la RDC au Fespaco 2023

La 28e édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui va se tenir du 25 février au 4 Mars 2023 vient de dévoiler sa sélection officielle avec à l’affiche, 3 films de la RDC.

Le fespaco est à ce jour l’un de plus grand rendez-vous de cinéma de l’Afrique et aussi le rendez-vous le plus attendu dans le sens où il offre une grande visibilité au film mais aussi à l’équipe de réalisation de ce film.

C’est pourquoi nous sommes heureux d’apprendre et de vous annoncez la sélection officielle des 3 films de la RDC dans les sections short films en fiction et en documentaire.

Ces films sont : « Kelasi » du réalisateur Fransix TENDA LOMBA pour le documentaire, « Jeu Mundele ou Jeu de hasard » du réalisateur Kadhaffi Mbuyamba et « Mulika » de Maïsha Maene pour la section fiction.

Une section parallèle dénommé « Panorama », toujours en marge de la 28ème Fespaco, montrera également un film congolais dont le titre est « Alone in a strange world / Seul dans un monde étrange » du réalisateur Joél SANSI.

Nous serons là avec vous dans les prochains jours pour suivre l’évolution de ces films et vous en dire plus sur les réalisateurs qui porterons haut l’étendard de la RDC aux rencontre de Ouagadougou et marcher sur les traces de ceux qui les ont précédés à l’instar de : Balufu Bakupa Kanyinda, Mwenze Ngangura, Patrick Kuba, Michée Nsunzu, etc.

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Plamedi Nzuzi
Plamedi Nzuzi : L’acteur Lushois ne gagne pas sa vie

J’ai eu le rôle masculin dans le film Anakapachia. J’y joue Dekalo le mari de Beina incarné par Rachel Bangala.

Je suis encore Étudiant et aussi un acteur de cinéma. Je réponds au nom de NZUZI NSINGA PLAMEDI.

Mon rôle dans le film Anakapachia était juste d’incarner un homme, je pourrais dire irresponsables, un parieur qui n’a pas de chance aux jeux jusqu’au point où il vend sa femme après avoir perdu.

Vie ya congolais eza lokola combat ya Ali n’a foreman

Groupe  »MPR »

c’est l’une de partie de la chanson « nini tosali te » du groupe  »MPR ».

Je voulais dire quoi par là, certes, c’est assez difficile pour qu’un jeune congolais puisse s’épanouir totalement, il essaie au moins de trouver refuge aux jeux de hasard qui d’après moi, sont des jeux de chance mais qui vous pousse à gaspiller rapidement le peu d’argent que vous avez. Donc si vous avez de la chance de gagner votre pari et si c’est le contraire vous perdrez tout.

Rachel et Plamedi devant le public
Rachel et Plamedi devant le public dans le jeu de question-réponse

Pour ma part dans le film je n’avait pas de chance. C’est n’était pas facile d’incarner ce rôle, Je ne passais pas la journée sans revoir mon script. On dormait tard pour se réveiller tôt et avec Rachel on fait tout pour être au meilleur et avoir un bon résultat.
Je n’aurais que trois ans dans quelques mois dans ce monde de cinéma. Je ne suis qu’un apprenti mais ça ne m’empêche pas d’observer tout ce qui se passe au tour de moi. C’est ainsi que je peux me permettre de dire que la vie d’acteur ici à Lubumbashi est complètement simple comme toujours. La seule différence est qu’il y aura probablement quelqu’un qui va te reconnaître ou pas du tout quand tu marches dans la rue. Pour ce qui concerne la situation financière, rien n’est vraiment fameux. Un acteur ne gagne quasi rien, mais avec le peu là, on travaille avec tout notre cœur et c’est ça qu’on appelle une passion.
Oui, c’est mon objectif de faire carrière dans le monde cinématographe et je travaille dure pour être toujours au meilleur de ma forme

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Rachel Bangala
Rachel Bangala : L’acteur n’a pas d’ampleur au Congo

Je suis Rachel Bangala, licenciée en droit économique et social, entreprenante et ambitieuse. Pour moi, l’acteur n’est pas vu dans toute sa splendeur.

J’ai incarné le rôle de Beina la femme de Dekalo dans le film Anakapachia du réalisateur Trésor Onema. Le personnage de Beina certes est amoureuse, l’amour ne doit pas nous bander les yeux comme le dit un proverbe. En matière de choix d’un homme pour la vie, plusieurs aspects entrent un jeu. Un homme doit être un débrouillard, un homme qui ne réfléchit pas qu’en fonction de lui ou de ses besoins mais en fonction de l’avenir du couple. En soit, un homme doit être courageux.
Pour le film, Beina n’a pas su faire un bon choix. Elle en a payé le prix fort, sa vie.
Pour pouvoir incarner un personnage il faudrait s’imaginer étant cette personne en vrai, vivant la situation et menant ses actions.
Le personnage de Beina, je dirais, c’était le juste milieu : ni facile ni difficile parce que je me suis vue vivant cette situation comme si elle était réelle pour moi.

Malheureusement, au regard de plusieurs effort, la réalité du cinéma au Congo particulièrement à Lubumbashi n’est pas beau à voir. Le cinéma n’a pas encore d’ampleur et par conséquent un acteur lushois n’est pas vu dans toute sa splendeur.

Le couple dans Anakapachia face aux échanges, Rachel & Plamedi

La vie d’un acteur dans sa famille premièrement n’est pas facile, dans la mienne par exemple quand je leur avais annoncé que je fais du cinéma, ils ne l’avaient pas bien reçu. Ils se sont imaginé le pire et Ils pouvaient se représenter des acteurs comme ils les voient sur A+ mais pas moi😂. Pour le public et pour ma famille, le cinéma c’est un passe temps inutile.

Ce que je sais au plus profond de moi ce que le cinéma me passionne, je compte m’y lancer davantage et pourquoi pas en faire carrière. C’est là que Mr Trésor Onema intervient. C’est quelqu’un d’Aimable, gentil et compréhensif, travailler avec lui me motive à faire toujours mieux.

Jusque là je n’ai pas encore eu un mauvais souvenir qui pourrais me forcer à lâcher prise. Mais par contre, la seule chose que je déteste c’est le retard. Quand il s’agit d’arriver peut être à 8h00 et que nous débarquons à 10h ou au delà ça m’agace au plus haut point.

Les bons souvenirs, il y en a plein ; l’ambiance qu’il y a après tournage lorsqu’on se retrouve tous ensemble, on partage la joie, les connaissances, les expériences…

Le cinéma c’est vraiment un monde à part.

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Trésor Onema
Trésor Onema, pour un cinéma à Lubumbashi

En marge de la première de ces films « Kitofu » et « Anakapachia » qui va se tenir le 7 Janvier 2023 dans la salle Arupe à Lubumbashi, Trésor Onema répond aux questions de la rédaction de cinécongo.

Cinécongo est toujours à la recherche des talents pour la RDC et ce dans ce sens que notre rédaction vient de faire la rencontre du jeune et talentieux Trésor Onema, qui va bientot, c’est-à-dire le 7 Janvier 2023, présenter ses deux films « Kitofu » et « Anakapachia » à la salle Arupe dans la ville de Lubumbashi.

Voilà dans les lignes qui suivent, ce qu’a été l’essentiel de notre entretien.

Rédaction : Une brève présentation de vous et de votre parcours cinématographique.

TRÉSOR KASONGO ONEMA. Apprenti scénariste et réalisateur. Je commence mes débuts en cinéma précisément en 2020 lors de la pandémie du covid19. Alors que je n’avais aucune base en réalisation et encore moins en écriture d’un scenario j’ai quand même conçu une série télévisée de 7 épisodes, dénommée ZAINA À WANATANSHI déjà disponible sur notre chaîne YouTube AFRIKA WANTANSHI.

J’ai qualifié cette série d’une rhapsodie🤭. Peu après j’ai rencontré le grand maitre Fils Ngeleka, avec lui je prends mes cours de cinéma tout en pratiquant et ce, jusqu’à ces jours. Je ne me lasse d’apprendre et de consulter les aînés tels que Pascal Musonge, le vieux Douglass etc.

Rédaction : parlez-nous du film Kitofu ?

Kitofu (Nombril) est un film de 28 minutes qui retrace une histoire de 1884. Il raconte les origines des deux peuples restés protagonistes depuis des décennies. Alors que la pénurie s’installe dans leur village, KUMWIMBA, l’ainé s’aventure dans la forêt mystérieuse en quête de nourriture. Seulement cette quête l’emporte des années durant et personnes n’avaient eu de ses nouvelles. Considéré mort pour tout le monde, son frère cadet, comme l’exige la coutume, prend pour en mariage la femme de son aîné. Ils ne pouvaient envisager le retour de ce dernier au bout de 4 ans d’absence. La pilule est amère pour KUMWIMBA. Il refuse de boire la coupe de réédition comme l’exige la coutume et engage un combat sans merci contre son frère cadet.

Rédaction : Parlez-nous du casting du film ?

Je détiens le Label cinématographique le plus stable de la ville depuis 3 ans et regorge une trentaine des jeunes parmi lesquels des filles. Mais j’ai dû choisir une actrice indépendante MELISSA MBANGA qui a joué dans Bad génération avec Victor et pour les hommes le casting n’a pas été difficile puisque les deux frères, Gauthier Boukson (Kumwimba) et Hariss Bahuge (Ilunga) font partie de mes meilleurs acteurs et Jean Luc Mwepu le vieux père aussi. J’ai eu la chance d’avoir des figurant sur place et même un rôle passif du vieux sage.

Rédaction : Qu’aimeriez-vous que les gens retiennent après avoir vu le film ?

l’histoire au départ était de prouver aux Kasaïens et Katangais qu’ils sont tous descendants d’un même ancêtre et qu’ils ne devraient pas se haïr autant. Cependant, dans mes recherches fort malheureusement je n’ai trouvé aucune source historique qui confirme mon hypothèse. J’ai quand même écris le film en m’inventant une réalité historique et c’est le message que je voudrai transmettre à ces deux peuples. Viendra probablement une deuxième partie☺🙏🏾

Rédaction : ) L’entrée est-elle gratuite ou payante ?

L’entrée est payante 10.000 FC le billet. 3 ans maintenant que nous travaillons, j’estime qu’en entendant un sponsoring probable, nous pouvons nous valoriser nous-même en diffusant nos films et faire payer.  Que les jeunes se retrouvent tant soit peu et se sentent encouragés.

Rédaction : Que pensez-vous de la condition de vie d’un cinéaste à Lubumbashi ?

Il n’est pas aisé de faire le cinéma à Lubumbashi. Il y a cette lenteur du public jadis habitué au théâtres 500fc avec un droit d’entrée d’une part et de l’autre part, le manque de confiance en nos réalisations, d’où le périple du cinéaste lushois. Quitte à nous de conjurer ce sort en surprenant le public par nos productions de haute qualité artistique scénaristique et visuelle.

Nous vous laissons avec cette bande annonce de « Kitofu »

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Rufin Mbou Mikima
Rufin Mbou Mikima parle de son film Fêlure

Après le double sacre du film « Fêlure » Au Festival International de court-métrage de Pointe-Noire, l’Institut français de Pointe-Noire organise une projection gratuite ce mercredi 4 janvier 2023 à 18h30.

Le film « Fêlure » du réalisateur Rufin Mbou Mikima, porté par la ravissante Claudevie Jordella Mabika Lemba dite Mirabelle, met la femme au premier plan, bien qu’il traite de l’univers de la nuit, des clichés qui existent derrière ces femmes qui font commerce de leur corps, Fêlure c’est un peu la brisure que la vie leur inflige.

Nous n’allons pas nous substituer à l’auteur, nous allons donc vous laisser lire ces propres mots au travers de ses lignes qui suivent.

Rédaction : Une brève présentation de vous et de votre parcours cinématographique.

Je suis Rufin Mbou Mikima. Je suis réalisateur et producteur. Je suis essentiellement réalisateur de documentaires et j’ai réalise très peu de fictions mais en produit. Je suis entre autre le co-producteur des films comme « Mbote  » de Tshoper Kabambi et « Makila  » de Machérie Ekwa.

Rédaction : Parlez nous de Fêlure (définition, synopsis, thématique, etc.) ?

Fêlures est une fiction de 7 minutes que j’ai réalisé en prélude d’un projet de film documentaire que je développe pour 10 juillet productions, société de production congolaise dirigée par l’actrice et productrice Dorcas la Djiedette. La société est installée à Brazzaville.

La fiction et le documentaire parlent de l’univers de la nuit, des femmes qui font commerce de leur corps. Dans Fêlures, je me suis intéressé à la femme derrière l’étiquette, le statut, le cliché. Leurs histoires, leurs rêves, leurs espoirs et leurs désespoirs, leur part d’humanité, c’est que j’ai voulu raconter. Fêlures, c’est un peu les brisures que la vie inflige à chacun de nos parcours.

Rédaction : Parlez-nous de la projection prochaine ?

Le film a obtenu deux prix au Festival international de court métrage de Pointe Noire dont celui de la meilleure fiction nationale et du meilleur son. C’est à cette occasion que l’institut français de Pointe Noire organise une projection gratuite de tous les films primés à ce festival, ce mercredi 4 janvier 2023 à 18h30, à Pointe Noire.

Rédaction : Parlez-nous du casting

Le film est porté par une jeune actrice qui a encore très peu d’expérience mais un bel avenir devant elle. En tout cas c’est tout le mal que je peux le souhaiter. Claudevie Jordella Mabika Lemba dite Mirabelle est l’actrice principale du film. Son jeu est sublimé par d’autres acteurs figurants et second rôle qui lui donnent la réplique.

Rédaction : Que pensez-vous de la condition d’acteur au Congo ?

Le vivier des acteurs dans les 2 Congos est impressionnant. Nous avons des talents encore méconnus et sous exploités. Je sais qu’on se plaind souvent d’une économie cinématographique quasi inexistante qui ne nous permet pas encore de rémunérer les acteurs et techniciens à leur juste valeur mais, nous pouvons au moins leur offrir une meilleure exposition pour qu’ils soient repérés et crèvent les écrans du monde.

Voilà ce qu’a été en ce ligne, l’essentiel de l’échange entre Rufin Mbou Mikima, réalisateur et producteur congolais avec la rédaction de Cinecongo.

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Portrait des stars : Guetty Lembe Binda une pépite dans le glamour

Actrice, comédienne, metteur en scène et danseuse de formation, Guetty Lembe est une passionnée de l’art. Les proches de la star diront certainement : « Telle mère, telle fille » mais la pépite dans le glamour a su s’imposer dans son style et dans sa personnalité tout le long des diverses personnages qu’elle a pu incarner dans le cinéma comme à la télévision.

Elle a fait des études d’arts dramatiques à l’INA et grâce à ses études, elle a gravi les échelons jusqu’à devenir productrice.

Elle s’est faite tout récemment remarquer par le public Kinois, mais aussi à l’international grâce à sa sublime interprétation dans le rôle de Marinelle dans le film d’A’andisa, film pour lequel elle a reçu une nomination au prestigieux Mongita Awards comme meilleure actrice au côté de Patrice Kabundi, nominé également comme Meilleur acteur du même film signé des mains de maître par le réalisateur Kevin Mayamba.
Le dit film, comme dit ci-haut, a réellement fait le tour du monde et compte pas moins d’une vingtaine de nominations et pour Mongita Awards, puis que nous en parlions à l’instant, Hormis ceux cités ci-haut, il y a aussi une nomination pour meilleur film, meilleur réalisateur, mais aussi meilleur scénario qui est une première pour le cinéaste Slovy Puati.

Pour en revenir à notre pépite dans le glamour, entendez par là Guetty Lembe Binda, parmi ses apparition les plus en vue dans le monde du 7eme art, nous pouvons également citer :

D’après les infos qui nous ont été fournies, notre star du cinéma a une renommée agréable auprès de ses fans, voilà pourquoi elle est l’image des femmes déterminées qui encouragent la gente féminine à s’investir d’avantage dans le monde cinématographique malgré les différents obstacles.

Nous vous invitons donc à venir nombreux et à la découvrir durant la 4ème cérémonie des Mongita Awards qui va se dérouler ce vendredi 16 Septembre 2022 sous les coups de 19h30′ au musée national de la RDC.

Qui sait, peut-être que vous aurez droit à une séance de photo avec la star.

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Portrait des Stars : Patricia Buloba l’actrice aux milles couleurs

Ayant commencé sa carrière cinématographique en 2014 dans le film « In the name of Jesus » de Gaëtan Nsilu, Patricia Buloba est une artiste comédienne, femme d’affaires et mère célibataire. Elle a également fait des apparitions et tenu des rôles important dans plusieurs séries-télévisées ainsi que films produits ou réalisés au Congo.

Depuis son apparition sur les écrans, Tricia, pour les intimes, se donne au cinéma, comme elle donne son amour aux enfants, elle est passionnée de ce 7ème Art, d’où la phrase bio de son compte Facebook est « le cinéma est mon métier et ma passion. »

Par ailleurs, on retrouve ses exploits dans sa présélection en tant que meilleure actrice du film « J’ai perdu mon bébé » de la réalisatrice Guyguy Diangikulua qui est aussi réalisatrice de la série Pascaline, série dans laquelle se retrouve à nouveau Patricia Buloba parmi les principaux rôles.

On note également la présence à ces côtés de Mr Julio Lolo Bibas qui a non seulement était au scénario et montage du film j’ai perdu mon bébé, mais aussi à la genèse de sa carrière cinématographique en tant que coach, pour l’avoir encadrer au sein du groupe cinématographique « COLLYWOOD« .

Patricia Buloba a aussi tourné dans des séries et films suivants :

– Pascaline de Guyguy Diangikula

– Amour à 200 mètres, une production libanais-français

– Agence d’Erick Kayembe

– Cœur de Raoul Kayembe

– La fille de mon père de Joyce Kevin Peniel ( en tournage );

Patricia promet à ses fans et téléspectateurs lors d’un échange avec Mongita Awards de travailler dur et faire mieux que les années précédentes. Il sied de noter également que c’est sa toute première nomination au Mongita Awards et vu son talent, nous espérons énormément la voir se hisser au sommet et porter les couleurs de la RDC dans le pays et à l’international.

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A’andisa : le film de Kevin Mayamba qui a défié tous les pronostics.

A’andisa est le tout premier du réalisateur Kevin Mayamba en tant que Réalisateur. Bien qu’ayant travaillé dans d’autres projets, A’andisa est sa première signature en tant que tel nous dit-il. Coup d’essai coup de maître parce que le film compte à l’heure actuelle plus d’une vingtaine de prix acquis à travers le monde. Kevin Mayamba et son équipe en sont fières, bien que manquants les mots pour nous l’exprimer.

C’est tant bien que mal que nos rédacteurs ont pu le joindre pour échanger avec lui sur ses impressions sur l’énorme succès du court-métrage au travers du monde entier. Heureusement pour nous, bien qu’ayant plusieurs occupations, entre autres un tournage en court, Kevin Mayamba a pu nous glisser quelques mots que nous vous retranscrivons dans les lignes qui suivent :

Rédaction : Bonjour Kevin, pour les lecteurs de cinecongo, pouvez-vous vous présenter brièvement ?

Kevin Mayamba : Né le 20/02/1992 à Kinshasa en RD Congo. Détenteur d’un diplôme de licence en Administration et Gestion de Base de Données Informatique de l’ISIPA et d’un Brevet en Réalisation Audiovisuelle de l’Institut Congolais de l’Audiovisuel. Après avoir été Directeur de la photographie et Assistant réalisateur sur des nombreux tournages, je me consacre désormais à la réalisation.

R : Qu’est-ce qui vous à motivé à faire ce film ?

K : D’abord la passion, puis le thème et l’histoire du film.

R : C’est quoi le synopsis du film ?

K : Marinelle, jeune fille âgée de 20 ans, n’a jamais connu son père ; Elle vit aux côtés de sa mère dans la débrouille. Enceinte d’un homme de 50 ans avec qui elle vit. Celle-ci décide d’avorter mais sa mère s’oppose jusqu’à découvrir que l’auteur de cette grossesse n’etait autre que le père de sa fille, son ex-mari.

R : Quel est votre ressenti en voyant votre premier film être accueilli ainsi par le public ?

K : Le résultat d’un travail bien fait de toute une équipe, chacun a pu donner les meilleurs de soi. Je suis très content.

R : Comment avez-vous fait pour obtenir ce casting ?

K : Mes acteurs principaux (Guetty Lembe, Guyguy Diangikulua, Julio Lolo) je les connaissais bien déjà puisque j’ai eu à travailler auparavant avec eux sur les plateaux de tournage excepté Patrick Kabundi mais la symbiose était juste parfaite.

R : À quand le prochain projet ?

K : C’est pour cette année ! Mdr J’y travaille !

R : Personnellement, vous avez remporté des prix dans plusieurs pays du monde, votre gouvernement vous a-t-il honorer ? Pourquoi ?

K : Non pas du tout. J’ai eu à maintes reprises solliciter une audience pour pouvoir rencontrer madame la Ministre mais sans suite.

R : Quel conseil donneriez-vous à un débutant dans ce métier ?

K : D’aimer ce qu’ils font , s’y donner à fond et savoir patienter. Le résultat ou le succès ne vient pas forcément au premier coup.

R : Avez-vous un mot pour notre rédaction ?

K : Bon vent et plein succès à votre magazine !

R : un dernier mot ?

K : Merci beaucoup à la rédaction pour m’avoir donné cette opportunité de me faire connaître à ceux-là qui me connaissent pas encore. Je me sens honoré !

Après cet entretien, Kevin Mayamba nous a communiqué la liste des différents festivals dans le monde qui ont primé le film :

Nominations 2021 & 2022:

  • CLAPPERBOARD GOLDEN FESTIVAL (Saõ Paulo, Brésil, Mars 2021)
  • AFRICAN MOVIES ICONS AND CELEBRITY AWARDS (Freetown, Sierra Leone, Novembre 2021)
  • FIRST TIME FILMMAKER FESTIVAL (Londres, ROYAUME UNI, Septembre 2021) FESTIVAL INTERNATIONAL DE CINÉMA DE KINSHASA – FICKIN (Kinshasa, RDCONGO , Nov 2021)
  • CONGO FILMZ AWARDS (Kinshasa, RDCONGO Nov 2021)
  • FESTIVAL INTERNATIONAL DU CINÉMA DE L’AFRIQUE CENTRALE – FESTICINE (Brazzaville, RCongo Octobre 2021)
  • YARHA FILM FESTIVAL (Yaoundé, Cameroun Oct-Nov 2021)
  • LOS ANGELES INTERNATIONAL FILM FESTIVAL (Los Angeles, USA Nov 2021)
  • BENIN CITY FILM FESTIVAL (Benin City, NIGERIA Nov 2021)
  • CINEMAKING INTERNATIONAL FILM FESTIVAL (DHAKA, BANGLADESH Dec 2021)
  • FESTIVAL DU CINÉMA AU FÉMININ – CINEF (Kinshasa, RDCONGO Sept-Oct 2021)
  • BITESIZE FILM FESTIVAL (Tokyo, Japon, Septembre 2021)
  • FREE INDEPENDENT FILM WEEKEND (Stuttgart, Allemagne, Juillet 2021)
  • FESTIVAL DE FILM GRAND PUBLIC TOGO (Lomé, Togo, Septembre 2021)
  • INDIAN INTERNATIONAL FILM AWARDS (New Delhi, Inde, Avril 2021)
  • LIFT-OFF GLOBAL NETWORK SESSION (Londres, Angleterre, Mai 2021)

Prix 2021 & 2022:

  • MEILLEUR COURT-MÉTRAGE À INDIAN INTERNATIONAL FILM AWARDS Avril 2021
  • MEILLEUR DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE À INDIAN INTERNATIONAL FILM AWARDS (INDE) Avril 2021
  • MEILLEUR COURT-MÉTRAGE AU FESTIVAL DE FILM GRAND PUBLIC (TOGO) Septembre 2021
  • MEILLEURE ACTRICE 1er RÔLE AU FESTIVAL DU CINÉMA AU FÉMININ (CINEF (Octobre 2021)
  • MEILLEUR COURT-MÉTRAGE À CONGOFILMZ FESTIVAL AWARDS, Décembre 2021
  • MEILLEUR DÉBUTS À CONGOFILMZ FESTIVAL AWARDS, Décembre 2021
  • COUNTRY MENTION AWARDS À CINEMAKING INTERNATIONAL FILM FESTIVAL, Janvier 2022
  • CLAPPERBOARD GOLDEN FESTIVAL, Saõ Paulo, Brésil, Mars 2022
  • 38è FESTIVAL VUES D’AFRIQUE, Montréal, Canada, Avril 2022

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« Leteta » : Une histoire kinoise relatant un vécu mondial. Par Yohan Dean Lengol

Ce scenario nous plonge dans la vie de trois jeunes musiciens qui veulent réussir dans la vie et pour cela ils sont convaincus que s’ils remportent un concours organisé par le Dr Jeff Ndjadi Leteta tout ira mieux pour eux.

Found Footage est le style utilisé par le réalisateur, ici Yohan Dean Lengol, pour pouvoir parler de ce fait aussi criant que marquant qui réduit toute une jeunesse, de la RDC d’abord, à l’instrumentalisation, tout en montrant aussi ce désir qu’à la jeunesse du monde a pouvoir sortir la tête de l’eau pour s’affirmer et se donner une chance dans la vie.

Malheureusement, décrie Yohan, le film n’a pas été compris.

Ces objectif n’ont pas été atteint ? Toutefois, après l’avoir visionné, nous nous retrouvons dans une ambigüité entre un film qui dégage autant d’énergie et le réalisateur qui, nous le pensons, a également subit les fait décrit dans son propre film, c’est à dire, faire plus, s’investir à fond dans son projet, pour que des gens cupide, loin de tout implication dans la culture, puisse se lever et récupérer les honneurs, spécialiste en découragement et font tout cela au détriment des efforts des autres.

Voilà ce que nous avons vu (Partie sans spoil) :

Une aventure congolaise : des jeunes qui veulent changer leur situation, qui s’organisent, se mettent d’accord pour avancer dans un projet communs, même si la réalité les rattrape, ils se décident de faire mieux et beaucoup mieux.

Selon les politiques, les jeunes doivent être instrumentalisé pour leur dessein et ne doit pas nécessairement devenir autonome.

Il faut que cela cesse ! Il faut que cela change !

Et c’est là que le réalisateur le montre sans le dire et d’une manière assez subtile, il y va à l’interpellation de la femme à tendre vers son indépendance au lieu de vouloir se résoudre à offrir son corps contre service.

Attention (partie avec spoil) :

Nous y avons vu une femme réalisatrice, une manager, une autre musicienne, etc. et chacune d’elles réagissant différemment et montrant un comportement différent face à la même réalité qui les touche. Nous avons vu un groupe des jeunes qui s’unissent, rentrent dans un studio, trouvent les compétences qui leur manquent pour le besoin de faire mieux, bien qu’au final, l’un des protagonistes finit par tromper tout le groupe et sauter sur le gain en laissant les autres dans le désarroi total.

Au final, nous avons aimé le film, son style, son message et nous le recommandons et nous sommes même prêt à soutenir sa diffusion et sa distribution. Car nous le souhaitons, voir ce film être vu par tous et porter à haute voix le discours du réalisateur. Le clin d’œil et différent « MABANGA » propre à la culture, surtout à la musique congolaise, a été notre coup de cœur!

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Le film « Aïsha », bientôt la sortie en salle.

Synopsis :

Aicha, une jeune fille de 22ans, la fille unique de sa mère et orpheline de père, aicha possède un pouvoir spirituel et démoniaque qu’elle à hérité de son père, elle était en couple avec un homme de 45ans monsieur mulumba, veuf et père d’un garçon de 25ans qui vis en Europe, par mégarde il tue aicha pendant qu’il lui forcé de se faire avorter, après sa mort son esprit apparait jour et nuit à monsieur mulumba et au couple de son fils pour venger sa mort…

Du réalisateur Ismak Manga
Et en sortie le 19 Mars 2022 dans la salle Agora dans l’enceinte du centre culturel Belcampus

C’est un rendez-vous à ne pas manquer car le droit d’accès n’équivaut qu’à 5$>

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