Cinecongo
Urgent : la démission du SG d’Apro7

C’est ce matin du 06 mars 2023 aux alentours de midi, que tombe l’annonce de la démission du Secrétaire général de l’association des professionnels du 7e art, Apro7 en sigle.

Jean-Jacques N’sele annonce sa démission de ses fonctions de Secrétaire général de l’association des professionnels du 7e art, Apro7 en sigle, ce matin lors d’un pli adressé au collège des fondateurs de ladite association.

Dans la correspondance, pas d’autres informations supplémentaires sur les raisons de la démission, juste un remerciement à tous ceux ou celles qui lui ont accordé des voix à l’élection de son second mandat à la tête d’Apro7.

En effet, après avoir accompli un premier mandat au sein de l’Apro7, un mandat sujet à plusieurs controverses, ça a été une surprise énorme pour tous de le voir être réélu avec une impressionnante victoire face à son unique adversaire Julio Lolo Bibas, qui du reste, grâce à la politique inclusive de Jean-Jacques N’sele s’est vu être attribué les fonctions de secrétaire général adjoint.

Apro7

C’est fini pour moi mon cher, d’autres peuvent faire mieux que moi, la place est à présent libre…

On a un problème de leadership. C’est tout ce que je peux dire.

Jean-Jacques N’sele

Ce sont les seuls et uniques mots que Jean-Jacques N’sele a eu a donné à notre rédaction après l’avoir contacté pour en savoir plus.

Toutes fois, après avoir lu et relu le statut de l’association des professionnels du 7e art, aucune disposition n’a été prise pour faire face à un cas de démission du secrétaire général et la procédure à suivre pour la mise en place d’un bureau suivant.

Place maintenant à plusieurs interprétations du statut par les membres cherchant à comprendre la meilleure procédure à adopter en accord avec les textes, et jusqu’à présent, le bureau exécutif n’a rédigé aucun communiqué officiel sur ce qui est en train de se produire et sur position officielle de l’association.

C’est donc un dossier à suivre…

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Color grading : un valeur ajoutée pour un film.

Le color grading est un processus de post-production qui consiste à ajuster les couleurs d’une vidéo ou d’un film pour améliorer sa qualité visuelle et son esthétique globale. Bien que souvent utilisé dans les productions professionnelles, le color grading peut également être bénéfique pour les films faits de manière amateur, notamment ceux réalisés par de jeunes cinéastes congolais.

Tout d’abord, le color grading peut aider à améliorer la qualité visuelle de la vidéo en corrigeant les couleurs et les contrastes pour les rendre plus nets et plus dynamiques. Cela peut donner à la vidéo un aspect plus professionnel et plus esthétique, ce qui peut aider à capter l’attention du public et à rendre l’histoire plus captivante.

De plus, le color grading peut être utilisé pour donner une atmosphère particulière à une scène ou à un film dans son ensemble. Par exemple, des tons chauds peuvent être utilisés pour créer une ambiance chaleureuse et accueillante, tandis que des tons froids peuvent être utilisés pour créer une ambiance plus sombre et plus dramatique. Cela peut aider à renforcer les émotions et les messages que le film cherche à transmettre.

En outre, le color grading peut servir à équilibrer les couleurs dans les différentes scènes d’un film, ce qui peut rendre l’ensemble plus cohérent et plus harmonieux. Cela peut permettre à atténuer les distractions visuelles inutiles et à améliorer la fluidité du récit.

Enfin, le color grading peut faciliter à renforcer l’identité visuelle du film et à le distinguer des autres productions. En ajoutant une touche personnelle ou en choisissant des couleurs spécifiques pour les scènes clés, les jeunes cinéastes congolais peuvent créer un film unique et mémorable qui se démarquera de la concurrence.

Un certain nombre de logiciels populaires permettent de faire un color grading pro avec peut de ressources : En tête d’affiche il y a DaVinci Resolve, Finalcut xpro, Adobe Première, Vegas pro, etc… Bien que la liste soit longue, l’essentiel est de permettre aux amateurs et jeunes cinéastes, avec un investissement de base minimum, obtenir un rendu professionnel pour son film.

En somme, le color grading peut apporter une grande valeur ajoutée aux films faits de manière amateur par des jeunes cinéastes congolais en améliorant leur qualité visuelle, en créant une ambiance particulière, en équilibrant les couleurs et en renforçant leur identité visuelle.

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Formation : est-ce un remède pour la relance de l’industrie cinématographique en RDC ?

Dans un contexte où il n’y a pas un financement ou une aide de l’État pour la dynamisation de la production cinématographique, les formations au métiers du cinéma peuvent-ils aider à la relance de l’industrie ?

L’organisation de formations sur le cinéma peut certainement contribuer à la relance du cinéma en République démocratique du Congo (RDC), même en l’absence d’une aide gouvernementale pour la production cinématographique. Voici quelques raisons pour lesquelles les formations en cinéma pourraient aider :

1. Développement des compétences : Les formations en cinéma peuvent aider les aspirants cinéastes à développer les compétences nécessaires pour créer des films de qualité, même avec des ressources limitées. Les formations peuvent également aider les professionnels du cinéma existants à améliorer leurs compétences et à rester au fait des dernières techniques et technologies.

2. Création de réseaux : Les formations en cinéma peuvent offrir une opportunité pour les étudiants et les professionnels de se connecter et de construire des réseaux avec d’autres personnes partageant les mêmes idées. Ces réseaux peuvent être utiles pour la collaboration et la promotion des films à l’avenir.

3. Sensibilisation et éducation du public : Les formations en cinéma peuvent également aider à sensibiliser le public aux films locaux et à l’importance de soutenir l’industrie cinématographique locale. En encourageant une appréciation plus large des films congolais, les formations peuvent aider à renforcer l’industrie cinématographique locale.

C’est ainsi que certaines structures : Cinecongo, Silver road production ou encore Bimpa production, se sont lancées dans la formation des jeunes et futurs cinéastes. Ces formations sont souvent gratuites ou parfois requièrent des sommes moindres. Le but étant d’outiller le futur cinéaste et le rendre productif et compétitif.

Il convient toutefois de noter que les formations en cinéma ne constituent pas une solution complète à la relance de l’industrie cinématographique en RDC. D’autres efforts, tels que des investissements privés, des incitations fiscales et des politiques gouvernementales favorables, peuvent également être nécessaires pour stimuler la production cinématographique et soutenir l’industrie.

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La problématique de la sous-représentation des femmes au cinéma.

Généralement, les femmes sont attirées vers les métiers de l’image et du son qui offrent une grande visibilité et une forte audience. Cependant, en RDC, le monde de l’image et du son est quasi tabou pour les femmes.

Réflexion de notre rédaction en l’approche du mois de Mars, qui sera dédié au numérique et donc de surcroît au cinéma. Dans cette réflexion, nous allons également proposer des pistes de solutions pour endiguer le problème.

En République démocratique du Congo (RDC), les femmes sont sous-représentées dans l’industrie cinématographique. Cette situation est due à plusieurs facteurs, notamment les stéréotypes de genre, les normes sociales et culturelles restrictives, le manque de financement et les clichés sociétaux.

Tournage du film Biloko ya boye

Le manque de financement est l’un des principaux obstacles pour les femmes cinéastes en RDC. Les femmes ont souvent du mal à trouver des investisseurs pour financer leurs projets, car les « investisseurs » qui se présentent à elles, ont tendance à leur demander des contreparties sexuelles pour financer leur projet.

De plus, les femmes sont souvent sous-estimées par rapport aux hommes pour le même travail, ce qui rend encore plus difficile pour elles d’être financé pour leurs projets.

Les stéréotypes de genre sont également un facteur important dans la sous-représentation des femmes dans l’industrie cinématographique en RDC. Les femmes sont souvent reléguées à des rôles secondaires dans les films et les films qui sont centrés sur des femmes sont souvent perçus comme ayant moins de valeur que ceux qui sont centrés sur des hommes. Les femmes sont par ailleurs considérées comme étant moins compétentes que les hommes en matière de réalisation de films.

Pour lutter contre la sous-représentation des femmes dans l’industrie cinématographique en RDC, il est important de promouvoir la diversité et l’inclusion dans le secteur. Déjà le fait, pour une femme, d’être trop visible, la rend moins « mariable » et sujet à des préjugés. Il faut juste pour la société de considérer la femme cinéaste comme exerçant une profession et non comme se mettant en avant pour trouver facilement un homme à marier.

Les investisseurs et les producteurs doivent également être encouragés à financer les projets de femmes cinéastes.

Tournage de la web-série « Intimes »

Il est important de sensibiliser le public à l’importance de la diversité et de l’inclusion dans l’industrie cinématographique. Les femmes cinéastes doivent être mises en avant et célébrées pour leur travail, afin de donner aux jeunes filles des modèles de réussite à suivre, à l’instar de Clarisse Muvuba, initiatrice du festival « Cinéma au féminin », festival qui fustige effectivement cette discrimination.

En conclusion, la sous-représentation des femmes dans l’industrie cinématographique en RDC est un problème complexe qui doit être abordé à travers une combinaison de politiques, de programmes et de sensibilisation du public. En promouvant la diversité et l’inclusion dans le secteur, nous pouvons aider à créer un environnement plus équitable pour les femmes cinéastes en RDC.

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Le thème du mois de Mars est connu, et il sera numérique.

La journée internationale des droits des femmes est une occasion importante pour célébrer les contributions des femmes et pour promouvoir l’égalité des sexes à travers le monde. Le thème pour cette année est connu.

Le mois de Mars de cette année sera numérique en République Démocratique du Congo, avec comme thème : « l’éducation numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles« . Par conséquent, c’est là une opportunité pour les cinéastes femmes de s’engager et de faire valoir leur voix dans ce domaine.

Le cinéma est un outil puissant qui noue les nouvelles technologies et la force de la communication pour sensibiliser et informer les gens, et les cinéastes femmes peuvent utiliser ce médium pour mettre en lumière les questions qui sont importantes pour elles et pour leur communauté.

En s’impliquant dans la production de films sur l’éducation numérique égalitaire, les cinéastes femmes peuvent aider à sensibiliser les gens sur l’importance de l’accès à l’information et à la technologie pour les femmes et les filles en RDC. Elles peuvent également aider à mettre en lumière les obstacles qui empêchent les femmes et les filles d’accéder à l’éducation numérique égalitaire, et à proposer des solutions pour y remédier.

En outre, les cinéastes femmes peuvent utiliser leur créativité pour promouvoir la paix et l’autonomisation des femmes et des filles. Elles peuvent produire des films qui mettent en scène des femmes fortes et indépendantes, qui ont surmonté des obstacles pour réussir.

Ces films peuvent aider à inspirer d’autres femmes et à les encourager à poursuivre leurs rêves, même dans des environnements difficiles, à l’instar du film « Robe de pixels » réalisé par Erick Kayembe, sous production de Trésor Kalonji à l’initiative de madame Lisette Ntumba.

La participation des cinéastes femmes dans la production de films en rapport avec les thèmes du mois de Mars peut aider à briser les stéréotypes de genre dans l’industrie cinématographique. Elles peuvent aider à promouvoir une plus grande diversité de voix et de perspectives dans le cinéma, en contribuant à une représentation plus équilibrée des femmes dans le secteur.

En somme, le 8 mars, la journée internationale dédiée aux droits des femmes, en République Démocratique du Congo, sera une opportunité pour les cinéastes femmes de s’engager davantage et de s’impliquer pour un changement de niveau dans l’utilisation de l’outil numérique dans le domaine qui est le leurs.

Le cinéma étant un moyen puissant de sensibilisation et de changement social, les cinéastes femmes peuvent jouer un rôle important dans le rehaussement du niveau de l’engagement politique et surtout de l’engagement social dans le but de l’autonomisation des femmes et des filles dans le pays.

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Apro7
Apro7 : Une communication importante

L’association des professionnels du 7e art, APRO7, interpelle tous les cinéastes du Congo, ainsi que ces membres au travers du communiqué suivant :

L’association des professionnels du 7e art est cette structure qui vise à ressembler tous les cinéastes du Congo derrière une charte qui harmoniserait les relations entre eux.

Ainsi, c’est au travers du communiqué suivant que le secrétariat général tient à sensibiliser tous les cinéastes du Congo ainsi que les membres de ladite association.

🔴🔴 URGENT !!!!

Chers artistes membres d’apro7

Après une concertation du Comité de Gestion de l’Association des Professionnels du 7ᵉ art au sujet des cotisations des membres, il a été décidé ce qui suit :

  1. Chaque membre ordinaire de l’Association et officiellement reconnu devrait apporter une contribution mensuelle de 5.000 FC;
  2. Les membres du bureau du comité apporteront 10.000 Fc de cotisation mensuelle.

Cet argent permettra à l’association d’intervenir ou d’agir plus rapidement face aux problèmes et besoins de l’association.

Cette disposition est applicable dès le mois de janvier.
Prière, à chacun, de vous rapprocher de Carine Ilunga pour les finances, afin de convenir avec elle votre mode de paiement.

Bien à vous !

SECRÉTARIAT GÉNÉRAL APRO7

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