Cinecongo
Le défi d’être acteur de cinéma en rdc

L’acteur au cinéma en République démocratique du Congo peut être un métier difficile en raison de plusieurs facteurs.

Tout d’abord, il peut y avoir une pénurie de productions cinématographiques professionnelles dans le pays, ce qui rend la recherche d’opportunités de travail difficile pour les acteurs. De plus, la qualité de certaines productions peut ne pas être à la hauteur des normes internationales, ce qui peut rendre difficile pour les acteurs de se faire remarquer sur la scène internationale.

En outre, le manque de ressources et d’infrastructures peut également rendre difficile l’exercice de la profession d’acteur au cinéma en RDC. Le manque d’investissement dans les productions cinématographiques peut entraîner un manque de ressources pour les acteurs, notamment en termes de costume, de maquillage, de décors et d’équipement technique.

Enfin, la culture du cinéma en RDC peut également être un défi pour les acteurs. La population peut ne pas être familiarisée avec les films et la performance d’acteur, ce qui peut rendre difficile pour les acteurs de trouver un public réceptif à leur travail.

Malgré ces défis, il y a également de nombreuses opportunités pour les acteurs talentueux et déterminés à faire leur marque dans l’industrie du cinéma en RDC. Avec un peu de détermination et de persévérance, il est possible de réussir en tant qu’acteur de cinéma en RDC et de se faire remarquer à l’échelle internationale.

Crédit photo : Tournage du film « Nguya »

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Appel à casting : Kongowood cinéma

Kongowood cinéma organise un casting professionnel. Vous êtes Débutants ou expérimentés dans le jeu d’acteur, venez et tentez votre chance !

Date : 18 février 2023

Heure : 10h

Adresse : Tribunal N°16, Kimpe, Delvaux/Ngaliema Réf : Arrêt 2e entrée terrain Delvaux

Pour plus d’infos +243811657054

Partager massivement cet appel pour une large diffusion.

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Rachel Bangala
Rachel Bangala : L’acteur n’a pas d’ampleur au Congo

Je suis Rachel Bangala, licenciée en droit économique et social, entreprenante et ambitieuse. Pour moi, l’acteur n’est pas vu dans toute sa splendeur.

J’ai incarné le rôle de Beina la femme de Dekalo dans le film Anakapachia du réalisateur Trésor Onema. Le personnage de Beina certes est amoureuse, l’amour ne doit pas nous bander les yeux comme le dit un proverbe. En matière de choix d’un homme pour la vie, plusieurs aspects entrent un jeu. Un homme doit être un débrouillard, un homme qui ne réfléchit pas qu’en fonction de lui ou de ses besoins mais en fonction de l’avenir du couple. En soit, un homme doit être courageux.
Pour le film, Beina n’a pas su faire un bon choix. Elle en a payé le prix fort, sa vie.
Pour pouvoir incarner un personnage il faudrait s’imaginer étant cette personne en vrai, vivant la situation et menant ses actions.
Le personnage de Beina, je dirais, c’était le juste milieu : ni facile ni difficile parce que je me suis vue vivant cette situation comme si elle était réelle pour moi.

Malheureusement, au regard de plusieurs effort, la réalité du cinéma au Congo particulièrement à Lubumbashi n’est pas beau à voir. Le cinéma n’a pas encore d’ampleur et par conséquent un acteur lushois n’est pas vu dans toute sa splendeur.

Le couple dans Anakapachia face aux échanges, Rachel & Plamedi

La vie d’un acteur dans sa famille premièrement n’est pas facile, dans la mienne par exemple quand je leur avais annoncé que je fais du cinéma, ils ne l’avaient pas bien reçu. Ils se sont imaginé le pire et Ils pouvaient se représenter des acteurs comme ils les voient sur A+ mais pas moi😂. Pour le public et pour ma famille, le cinéma c’est un passe temps inutile.

Ce que je sais au plus profond de moi ce que le cinéma me passionne, je compte m’y lancer davantage et pourquoi pas en faire carrière. C’est là que Mr Trésor Onema intervient. C’est quelqu’un d’Aimable, gentil et compréhensif, travailler avec lui me motive à faire toujours mieux.

Jusque là je n’ai pas encore eu un mauvais souvenir qui pourrais me forcer à lâcher prise. Mais par contre, la seule chose que je déteste c’est le retard. Quand il s’agit d’arriver peut être à 8h00 et que nous débarquons à 10h ou au delà ça m’agace au plus haut point.

Les bons souvenirs, il y en a plein ; l’ambiance qu’il y a après tournage lorsqu’on se retrouve tous ensemble, on partage la joie, les connaissances, les expériences…

Le cinéma c’est vraiment un monde à part.

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Hornela Mukeba
La condition d’acteur en RDC laisse à désirer

Interrogée par cinécongo, Hornela Mukeba s’indigne de la condition d’acteur de cinéma congolais. Selon elle, cette condition laisse à désirer.

« Les acteurs sont bons et travaillent durs, mais jusque-là, le métier ne nourrit pas son homme. »

C’est lors d’un échange avec la rédaction de cinécongo que Hornela Mukeba, une actrice dont le talent n’est plus à démontrer, s’est livré en des termes durs et pleins d’amertumes.

L’actrice qui nous cite ses collaborations avec des réalisateurs de renoms dont : Tshoper Kabambi, Francine Mwika, Jephté Ibuka, pour ne citer que ceux-là, s’indigne en effet de la condition de vie des acteurs en RDC qui, comparativement avec les confrères d’ailleurs, est déplorable.

« Ce qui est vrai, le public est sensible à ce que nous faisons car, nous le voyons par la façon dont on nous reconnait dans la rue, etc. Malheureusement, nous mourrons tous pauvres et nos familles doivent attendre l’argent provenant du gouvernement. »

Ce n’est pas normal. Alors que faut-il faire pour que la valeur d’un artiste soit reconnue ?

« Le cinéma ne nourrit pas son homme. Le salaire est minime et si nous continuons sur cette voie, c’est parce que nous aimons ce métier et nous désirons faire émerger le cinéma congolais. »

Lors de notre échange avec l’actrice Hornela Mukeba, nous nous sommes rendus compte de ce qui ne marche pas effectivement.

« Il y a beaucoup de choses qui mettent obstacles à l’évolution du 7ème art en RDC. »

Un exemple parmi tant d’autre est le fonctionnement de la télévision. Normalement une télévision doit payer pour acquérir les droits de diffusion d’un programme, ici un film, mais ces télévisions exigent aux créateurs le payement d’un droit pour diffuser le fameux film.

Ils disent qu’ils leur font de la promotion…

Un deuxième exemple est la quasi absence des salles de cinéma. Et celles qui existent, n’offrent pas une collaboration gagnant-gagnant entre elles et les créateurs de films.

« Les films doivent être fait en attendant les jours joyeux, et nous continuons à bosser dur dans l’espoir que ces jours soient demain. »

Hornela Mukeba loue par ailleurs le travail de cinécongo qui offre de la visibilité au cinéma et qui porte la voie sur la condition des cinéastes.

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