Cinecongo
Patrick Ken Kalala parle de la série « La femme de mon pasteur est ma rivale »

Sortie depuis le mois de Novembre 2021, la série web « La femme de mon pasteur est ma rivale », du réalisateur Patrick Ken Kalala, ne cesse de faire parler d’elle sur youtube jusqu’à cumuler pour certains épisodes, des milliers de vues.

Approché par notre rédaction, Patrick Ken Kalala qui est à la fois, Réalisateur de la série et coproducteur, ensemble avec Top vision, nous révèle son sentiment face à la série et ses attentes pour le lendemain des productions congolaises.

Dans les lignes qui suivent, vous retrouverez l’essentiel de la conversation entre notre rédaction et Patrick Ken Kalala.

Réaction : Bonjour Patrick Ken Kalala, pouvez-vous brièvement vous présenter pour nos lecteurs ?

Patrick : Patrick ken Kalala.
Dit samouraï _aigle-lion Producteur et realisateur. Licencié en science et technique de développement. Directeur général de la société de production : IMAGE DRAMA

R : La femme du pasteur est ma rivale, est-ce une de vos idées ? C’est quoi l’histoire derrière ce projet ?

P : Non pas directement. C’est une idée de Yves Lubamba qui est un ami congolais résident en Suisse. Il a fait les premières ébauches avec Consolate, puis moi et mon équipe ici à Kinshasa avions développé cela en épisode.

https://youtu.be/v-Hpdoa1znU

R : En lisant le synopsis, en voyant la qualité de la série, pourquoi avoir choisi Youtube comme destination de l’oeuvre ?

P : Tout simplement parce que Youtube est une vitrine qui expose facilement les artistes et comme nous sommes dans la logique du star système, youtube est un excellent choix. Mais n’empêche nous pensons aussi aux chaînes espérant qu’ils viendront vers nous.

R : Comment avez-vous fait pour obtenir ce casting de choix : Affinité, longue recherche, etc.

P : Pour le casting, nous avions lancé un casting pour certains et d’autres sont des acteurs qui font partie de la base de données de IMAGE DRAMA.

R : Le nombre des vues est impressionnant; une moyenne de 30K par épisodes qu’est-ce qui est selon vous à la base de ça ?

P : Nous n’avons pas encore atteints la vitesse des vues voulue. Ce que nous avons jusque là comme résultat, c’est juste les partages de lien des acteurs à leurs amis, famille et connaissance. Nous comptons passer à la vitesse supérieure « le boustage »

R : Le résultat obtenu était-il dans vos prévisions ? C’est au-dessus ? C’est en deçà ? C’est quoi votre commentaire par rapport à cela ?

P : La première partie fût un travail entre-deux pays. Ici je produis et Yves en Suisse fait le montage. Le résultat est bon mais il n’a pas suivis la vision se trouvant dans ma tête. Pour la suite, j’ai pris donc la post-production entièrement. D’où Yves n’aura plus qu’à placer la vidéo dans la chaîne. Nous visons la perfection.

R : Pourrions-nous espérer avoir une suite ?

P : Fin mois de mars

R : Un de vos abonnés sur Youtube a comparé « La femme de mon pasteur est ma rivale » à la série française « Plus belle la vie » qu’en dites-vous ?

P : Je n’ai pas vu « plus belle la vie ». Je vais m’intéresser maintenant et faire aussi la comparaison.

R : Nous ne pouvons ne pas finir sans vous poser la question sur le budget… Il s’élève à combien ?

P : 😂😂😂😂 le budget n’est pas à ce jour estimable. Il est vrai que par jour de production nous avions dépensé une moyenne de 500$ le jour. Et nous venions de faire 2 mois de tournage pour finaliser la saison 1. Il est à signaler que la réussite de ce projet repose sur la volonté, la détermination et le courage d’une équipe des passionnés du cinéma. (Acteurs et techniciens) jusque là la participation dans le projet s’est faite sans paiement de cachet. Mais ils ont accepté de marcher avec IMAGE DRAMA dans l’esprit d’être rémunérer une fois que la série produit des bénéfices.

R : Un mot sur notre rédaction !

P : Je suis persuadé que grâce à votre rédaction, le cinéma congolais sera encore visible. Je vous dit merci.

R : Merci

P : C’est moi qui vous remercie !

Le blog
Adjani : Un prix venu du Mali se rajoute au palmarès du film congolais

C’est aujourd’hui 28 Février 2022 dans la soirée que l’équipe du film « Adjani » nous informe du prix qui leur a été décerné lors de la 3ème édition du Festival International de cinéma Ag’na au Mali.

« La vérité est très têtue 😍😍😍 Mesdames et messieurs je vous présente le Trophée du Grand Prix ADJANI, Meilleur Film »

C’est ainsi que nous pouvons lire sur la page officiel de l’actrice principale et Productrice du film

Résumé du film selon la productrice : « ce film relate l’histoire d’une jeune femme issue d’une relation interdite, suite au fait que ses parents ne devraient pas s’unir pour des raisons des conflits de leurs villages respectifs. Cette situation, a-t-elle dit, mettra en difficulté la vie de leur fille Adjani qui en paiera les conséquences jusqu’à vivre des situations amoureuses difficiles ».

Il faut noter que le film Adjani est une production de Nancy Adjani sous la réalisation signée par Julio Lolo Bibas avec des acteurs comme Nancy Adjani, elle-même aussi productrice, Ricardo Gloria Mansinsa, Trésor Abedi qui lui ont donné la réplique.

Sortie à Kinshasa depuis le 11 Septembre 2021, le film poursuit son bonhomme de chemin avec pour ambition de titiller les grandes espaces et les grands diffuseurs.

Le blog
« Leteta » : Une histoire kinoise relatant un vécu mondial. Par Yohan Dean Lengol

Ce scenario nous plonge dans la vie de trois jeunes musiciens qui veulent réussir dans la vie et pour cela ils sont convaincus que s’ils remportent un concours organisé par le Dr Jeff Ndjadi Leteta tout ira mieux pour eux.

Found Footage est le style utilisé par le réalisateur, ici Yohan Dean Lengol, pour pouvoir parler de ce fait aussi criant que marquant qui réduit toute une jeunesse, de la RDC d’abord, à l’instrumentalisation, tout en montrant aussi ce désir qu’à la jeunesse du monde a pouvoir sortir la tête de l’eau pour s’affirmer et se donner une chance dans la vie.

Malheureusement, décrie Yohan, le film n’a pas été compris.

Ces objectif n’ont pas été atteint ? Toutefois, après l’avoir visionné, nous nous retrouvons dans une ambigüité entre un film qui dégage autant d’énergie et le réalisateur qui, nous le pensons, a également subit les fait décrit dans son propre film, c’est à dire, faire plus, s’investir à fond dans son projet, pour que des gens cupide, loin de tout implication dans la culture, puisse se lever et récupérer les honneurs, spécialiste en découragement et font tout cela au détriment des efforts des autres.

Voilà ce que nous avons vu (Partie sans spoil) :

Une aventure congolaise : des jeunes qui veulent changer leur situation, qui s’organisent, se mettent d’accord pour avancer dans un projet communs, même si la réalité les rattrape, ils se décident de faire mieux et beaucoup mieux.

Selon les politiques, les jeunes doivent être instrumentalisé pour leur dessein et ne doit pas nécessairement devenir autonome.

Il faut que cela cesse ! Il faut que cela change !

Et c’est là que le réalisateur le montre sans le dire et d’une manière assez subtile, il y va à l’interpellation de la femme à tendre vers son indépendance au lieu de vouloir se résoudre à offrir son corps contre service.

Attention (partie avec spoil) :

Nous y avons vu une femme réalisatrice, une manager, une autre musicienne, etc. et chacune d’elles réagissant différemment et montrant un comportement différent face à la même réalité qui les touche. Nous avons vu un groupe des jeunes qui s’unissent, rentrent dans un studio, trouvent les compétences qui leur manquent pour le besoin de faire mieux, bien qu’au final, l’un des protagonistes finit par tromper tout le groupe et sauter sur le gain en laissant les autres dans le désarroi total.

Au final, nous avons aimé le film, son style, son message et nous le recommandons et nous sommes même prêt à soutenir sa diffusion et sa distribution. Car nous le souhaitons, voir ce film être vu par tous et porter à haute voix le discours du réalisateur. Le clin d’œil et différent « MABANGA » propre à la culture, surtout à la musique congolaise, a été notre coup de cœur!

Le blog
J.J Akwane et le défi de vendre positivement l’image du Congo grâce à la série « JAMAA »

C’est avec une immense joie que Mr J.J a été accueilli à notre rédaction, lui qui se caractérise par son silence parsemé d’un savoir faire à la hauteur du grand Congo, a aujourd’hui décidé de parler. Lors d’un bref échange, J.J, pour les intimes, s’est dit satisfait de la tournure que prennent les choses pour la promotion de son « JAMAA », une série dont il est fière de porter et de montrer les couleurs. Dans les lignes qui suivent, vous pourrez vous-même vous rendre compte de ce qu’à porter l’entretien de J.J avec notre rédaction.

R : Brève présentation de toi ?

J.J : J.J. Akwane, réalisateur, écrivain, producteur de cinéma. Et aussi publiciste

R : Parlez-nous de la série Jamaa et de l’intérêt que tu lui portes ?

J.J : Jamaa est l’histoire d’une riche famille, des enfants livrés à une vie de libertinages, des guerres d’égos sans précédents entre frères et sœurs et qui prend des formes schématiques émotionnelles inimaginables… L’intérêt premier a toujours été de divertir le public avant tout, puis de faire du Novelas Congolais, c’est à dire vendre positivement l’image de notre beau pays à la face du monde en commençant par les congolais eux-mêmes.

R : Jamaa a traversé plusieurs années pour être clôturée, c’est dans un soucis de perfection où il y a une autre raison?

J.J : Le souci de perfection a toujours été au cœur de ce projet Jamaa, depuis sa genèse. Et puis d’autres soucis fut ceux des ressources financières, logistiques et humaines…

R : Jamais parle de beaucoup de chose, d’amour, de business, de trahison, mais dans un autre registre, cinéma nous vous retrouvons dans un autre film « Table 23 » qui peint à nouveau la trahison… Coïncidence ?

J.J : Pire coïncidence…😊

R : Souvent nous retrouvons ou presque les mêmes visages dans vos films et séries, c’est genre on ne change pas l’équipe qui gagne?

J.J : En partie oui. Mais vous savez avec un budget aussi serré qu’on a dans le cinéma congolais, on ne peut se permettre de changer le casting à 80%, parce que déjà nous n’avons pas un large casting de talents et de 2, travailler avec des personnes qui maîtrisent déjà les contraintes de la production congolaise est plus pratique qu’avoir de nouvelles personnes qui devront encore s’adapter à cette réalité déjà complexe…

R : Que pensez-vous que la RDC pourrait apporter comme contribution au cinéma mondial, le fait-il déjà ?

J.J : Le cinéma est avant tout un Art. Un art de divertissement (business). Et le cinéma est aussi un outil politique et culturel. Etant artiste nous réalisons des œuvres qui vont divertir le public et vendre notre culture localement et au monde entier. Comme outil politique, quand nous aurons suffisamment des moyens nous tournerons aussi cet art de Divertissement vers un Art plus politique pour changer le Congo et contribuer au changement du monde.

Je ne saurais dire que le cinéma congolais contribue déjà au cinéma mondial car son industrie tarde encore lourdement les pas.

R : Un mot pour notre rédaction…

J.J : Je suis fier d’avoir pu échanger ces quelques mots. Connaissant cette rédaction et sa belle réputation depuis des années, je suis surpris agréablement de passer chez elle pour atteindre un public que je penses large de part l’audience de votre rédaction. Mes salutations artistiques à toute l’équipe…

R : Merci !

J.J : C’est moi qui vous en remercie…

Le blog
Le film « Aïsha », bientôt la sortie en salle.

Synopsis :

Aicha, une jeune fille de 22ans, la fille unique de sa mère et orpheline de père, aicha possède un pouvoir spirituel et démoniaque qu’elle à hérité de son père, elle était en couple avec un homme de 45ans monsieur mulumba, veuf et père d’un garçon de 25ans qui vis en Europe, par mégarde il tue aicha pendant qu’il lui forcé de se faire avorter, après sa mort son esprit apparait jour et nuit à monsieur mulumba et au couple de son fils pour venger sa mort…

Du réalisateur Ismak Manga
Et en sortie le 19 Mars 2022 dans la salle Agora dans l’enceinte du centre culturel Belcampus

C’est un rendez-vous à ne pas manquer car le droit d’accès n’équivaut qu’à 5$>

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